La pluie ne prendra fin que jeudi, notamment dans les Région Melaky, Diana et Analanjirofo. Pour la Capitale, des averses orageuses sont prévues pendant quelques jours. Selon la prévision météorologique, le flux d’alizé engendre une perturbation dans le canal de Mozambique et le nord de Madagascar. Ainsi, des amas nuageux actifs affectent la partie nord-ouest de l’île. Ceux-ci se se sont formés en début de semaine au sud des Comores et sont prévus sortir en mer demain du côté de la Région d’Analanjirofo.

Après les fortes précipitations de lundi dernier, une réunion d’urgence a été effectuée au siège du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), sis à Antanimora dans la nuit de lundi. D'après le directeur général du BNGRC, le Général Oliver Elack Andriankaja, lui et son équipe ont visité quelques quartiers d’Antananarivo afin de constater de visu le niveau de l’eau.  « Nous avons été informés que l’eau a atteint jusqu'à un mètre de hauteur du côté d'Ampefiloha. Mais à l’heure où nous étions descendus sur place, elle s’est déjà retirée », a-t-il soutenu durant une rencontre avec la presse, hier.

A l’issue de cette réunion, il a annoncé un travail d’assainissement collectif tout au long du Canal C3 à travers l’opération « Vivre contre travail ». Cela concerne 4 Fokontany. « L’obstruction des canaux d'évacuation d’eau est la principale cause de l’inondation dans le grand Tanà. D’ailleurs, en période cyclonique ou de fortes pluies, l’inondation reste toujours la première menace dans la Capitale », a-t-il poursuivi.

Dans les deux ou trois prochains jours, il y aura beaucoup de pluies qui pourraient provoquer un risque d'inondation et de glissement de terrain dans de nombreuses zones, dont la partie nord de l'île. Une situation qui est déjà constatée sur les RN 4 et RN 6. Le Général Oliver Elack Andriankaja de conclure : « Nous encourageons tous les citoyens, en particulier les responsables locaux, à être vigilants et à prendre des mesures le cas échéant afin de limiter les dégâts causés par les fortes pluies, comme la cessation des cours. La vigilance est toujours de mise ».

Anatra R.

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mardi, 16 janvier 2024

La une du 17 janvier 2024

Publié dans La Une
mardi, 16 janvier 2024

Le serment solennel

Une grande première dans les annales de la République malagasy, les membres du Gouvernement prêtent serment ! En effet, chaque ministre, tout juste après l’officialisation de sa nomination et avant d’entrer en fonction, prend un engagement solennel devant Dieu et devant le peuple souverain.
Chaque ministre s’engage fermement et solennellement à « exécuter les missions en tant que ministre pour le développement du pays en toute dignité et intégrité, à œuvrer uniquement dans l’intérêt supérieur du pays et du peuple, à faire tous ses efforts possibles pour le bien de la population, à apporter des résultats rapides et palpables au sein de son département ». En outre, en cas de manquement à ses missions, chacun ou chacune des membres du Gouvernement se dit prêt à démissionner illico de son poste. En plus, chaque ministre promet de ne pas pratiquer la corruption en acceptant, volontiers, de se faire l’objet de poursuite et de sanctions en cas de non-respect de ses engagements.
D’aucuns ont pu remarquer le poids de tout ce serment solennel dans l’accomplissement des charges qui incombent à chacun et à chacune des membres du Gouvernement. Un objet de motivation pour ceux ou celles qui ambitionnent de servir en tout honneur la Nation. Mais, ce sera une épée de Damoclès contre tout aventurier dans la gestion des affaires nationales. La cérémonie de prestation de serment n’est pas à confondre avec un vulgaire rite. Il s’agit réellement d’un moment solennel où le peuple prend acte du ferme engagement d’un haut dirigeant du pays afin de mener à bien sinon à terme la mission confiée. En cas d’échec et dont la responsabilité revient directement au manquement au responsable … assermenté (e), la sanction prévue entre de fait en vigueur. On ne triche point ! On ne plaisante pas non plus !
Les attentes majeures du peuple reposent essentiellement sur la mise en œuvre des « trois Andry » dictés par le Chef de l’Etat à savoir le « volet social », l’ « essor de l’industrie » et la « bonne gouvernance ». Trois piliers où le Président de la République s‘est personnellement prononcé à leur réalisation auprès du peuple.
Le locataire du Palais d’Iavoloha n’attend pas négliger sur la concrétisation de l’amélioration des conditions sociales de la population. C’est un point d’honneur auquel il n’admet aucune défaillance. Le « sosialim-bahoaka » est le point d’orgue de la politique générale de l’Etat. Rajoelina Andry sent au plus profond de lui-même la souffrance, la déprime et le mal-être de son peuple. Un peuple mortifié par une misère insoutenable et insécurité insupportable !
Le développement de l’industrie, un des Trois Andry, occupe une place d’honneur dans l’atteinte de l’objectif axé sur la relance de l’économie nationale. Des efforts particuliers seront mis en œuvre afin d’assurer le décollage de l’industrie nationale. Chaque District verra ériger une unité de production industrielle au service des besoins locaux. Le démarrage du projet « ODOF » commençait déjà. Il importe de continuer.
La bonne gouvernance constitue le point essentiel auquel le Président Rajoelina milite avec détermination. Toutes les formes délinquances économiques surtout financières feront l’objet de traque sans merci. La corruption et consorts verront leur jour en difficulté. La tolérance zéro sera effective.
Le serment solennel entre en vigueur. 
Ndrianaivo

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L'amphithéâtre d'Ampandrianomby a été le théâtre, hier de la passation de flambeau au ministère de l'Energie entre Soloniaina Andriamanampisoa, l'ancien ministre, et le nouveau visage à la tête de ce portefeuille stratégique, Olivier Jean-Baptiste. Cette cérémonie a été l'occasion de réfléchir aux réalisations passées et de tracer les contours d'une nouvelle ère énergétique pour Madagascar. Solo Andriamanampisoa, dans un discours d'adieu empreint d'émotion, a dressé un bilan positif de ses 11 mois de service. Parmi les jalons importants, il a mis en avant le projet ambitieux de construction d'une centrale solaire dans 78 Districts, ainsi que l'achèvement imminent de la centrale électrique de 105 MW à Ambohimanambola, dont les blocs moteurs ont récemment atteint Toamasina. Le projet PRIRTEM 1, reliant Toamasina à Antananarivo sur 267 km, a également été évoqué, promettant une puissance électrique de 220 KV. L'électrification des zones rurales et l'approvisionnement en électricité de 400 centres de santé de base ont été salués comme des étapes cruciales. De plus, la distribution de 800 000 Kits solaires à travers l'île a été un pas significatif vers l'autosuffisance énergétique. Le ministre sortant a également souligné l'importance des arrêtés gouvernementaux liés à la CODELEC, l'ARELEC et l'ADER, témoignant de l'engagement envers une régulation efficace du secteur énergétique.
Initiatives énergétiques
Dans une perspective tournée vers l'avenir, le nouveau ministre de l'Energie, Olivier Jean-Baptiste, a dévoilé un projet majeur axé sur le gaz liquéfié (GPL). Ce projet, axé sur l'ouverture et la facilitation du secteur, s'inscrit dans la continuité des efforts pour diversifier et moderniser le paysage énergétique malagasy. « Nous sommes déterminés à poursuivre les projets en cours et à intensifier les efforts pour atteindre les objectifs fixés par le Gouvernement. Madagascar doit avancer », a souligné le nouvel homme fort de l’énergie, mettant en avant la nécessité d'une coopération entre tous les acteurs pour assurer le succès des initiatives énergétiques. Il a également insisté sur la priorité absolue accordée aux intérêts du peuple, soulignant l'importance d'un travail concret et visible, bénéfique à la population à la base. Cette transition marque le début d'une nouvelle ère prometteuse pour le secteur énergétique malagasy, avec des perspectives encourageantes pour l'avenir énergétique du pays. La continuité des projets existants et l'introduction de nouvelles initiatives soulignent l'importance de l'énergie dans la croissance et le développement durables de Madagascar. Les regards sont désormais tournés vers Jean-Baptiste et son équipe, alors qu'ils prennent les rênes pour propulser Madagascar vers une ère énergétique plus moderne, inclusive et durable.
Hary Rakoto
 

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Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESUPRES) devait recevoir en conclave hier en fin d’après-midi les membres du Syndicat des enseignants- chercheurs de l’Enseignement supérieur (SECES) conduits par Randriamialinoro Faliarivony son président national. Une réunion qui aura duré deux tours d’horloge pratiquement. Bien que l’on ne soit encore à une première tentative sur le registre du règlement des foyers de tension, tout porte à croire que la montagne cette fois-ci n’aura pas accouché d’une souris. Randriamialinoro Faliarivony avance qu’il est venu saluer le nouveau ministre Docteur Andriamanantena avec sa nomination à la tête du département ministériel. Ce faisant, le SECES lui souhaite bon vent dans la recherche des voies et moyens pour le développement du MESUPRES.
Pour le moment, la rencontre d’hier s’est limitée à pareilles salutations. Il reste toutefois que les discussions reprennent. La porte du MESUPRES est grande ouverte. A son corps défendant de dévoiler quoi que ce soit sur le processus en cours, le président du SECES affirme qu’il n’y a aucun honneur à ce que les foyers de tension perdurent à l’université. « Même le SECES a honte de notre situation actuelle », renchérit ce dernier. Le Docteur Andriamanantena conforme ses propos lors de la passation de service. Son cheval de bataille, dira-t-il, sera la mise en place d’une solution pérenne pour la paix sociale au sein de l’enseignement supérieur. La réunion d’hier entre de facto dans une approche de reprise en compte du dialogue interrompu. En tout cas, c’est un prompt rétablissement des relations entre ses homologues que le tout nouveau ministre de l’Enseignement recherche.

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 La comparution de Thierry R. du CAPSAT et de Michaël R., ces deux colonels de l'Armée accusés d'atteinte à la sûreté de l'Etat le 7 novembre 2023, s'est déroulée à la salle no2 du Tribunal d'Anosy, hier. Ici, c'est l'Etat qui porte plainte. Les accusés ont eu à répondre de leurs actes à propos de partage d'une somme de 120 millions d’ariary destinés à fomenter une rébellion. Ainsi, chaque commandant d'unité militaire devrait recevoir leurs parts de cette somme. Mais les deux officiers supérieurs sont également accusés de tentative pour boycotter l'élection présidentielle du 16 novembre 2023. Au terme de deux heures de débats au cours desquels les accusés ont plaidé non coupable, la présidente de la Cour a tranché : le verdict sur cette affaire sera annoncé le 30 janvier dernier. Elle a refusé la liberté provisoire des accusés, qui ont dû retourner en prison, en attendant leur sentence.
Durant sa prise de parole, le désormais ex-colonel Thierry R. a rejeté en bloc les accusations qui pèsent sur lui. "Je n'avais eu la moindre idée de faire un coup d'Etat. J'avais été seulement convoqué à l'Etat-major où on m'a contraint de rédiger une lettre manuscrite à propos d'un renseignement ou des faits qui auraient prétendument prévalu durant cette période de novembre 2023. Je n'ai pas osé contredire mon supérieur hiérarchique, qui me disait de le faire en une heure sous peine d'être radié de l'Armée. Or, le renseignement en lui-même n'a jamais existé", s'est défendu l'accusé.
Même refus et même démenti de sa part lorsque le procureur a voulu qu'il confirme sa mission, qui devait consister à faire le tour des bataillons militaires de la Capitale pour les pousser à se rebeller. Il a contesté également ses propres déclarations soulevées par le procureur, déclarations auxquelles il aurait proposé à Mickaël de rembourser les 120 millions d’ariary puisque tout était tombé à l'eau. Enfin, il a expliqué qu'il n'a aucune raison de faire le tour des bataillons, et que son nom n'était pas sur Facebook.
De son côté, son homologue et non moins co-accusé Mickael R. a également rejeté les charges qui pèsent sur lui. "Je n'ai pas touché aucune somme et je n'ai pas à en partager aux militaires", a-t-il affirmé. Mais la juge l'a confondu en disant "Et pourtant, vous aviez été tous les deux toujours ensemble", lui rétorque la présidente de la Cour. Ce à quoi, l'ex- colonel Mickaël déclarait qu'il n'aurait vu son homologue que trois fois en novembre 2023, et ce, pour passer le temps jusqu'à ce que tous les deux ont été placés en garde à vue à la Gendarmerie, le 16 novembre 2023. L'accusé a même affirmé que son arrestation serait un coup bas de certains "envieux", qui voulaient simplement sa perte. La juge a une fois de plus confondu les accusés à cause des sms qu'ils auraient échangés à l'époque. "C'est fini pour moi Zoky", aurait dit l'un des colonels en cause à son homologue lorsque l'affaire a éclaté, et ce, grâce à une réquisition téléphonique. Et qu'ils auraient cherché à s'en servir à ce sombre dessein de cette somme prévue à aider au fonctionnement de la logistique des bataillons. Au final, le procureur a demandé l'application de la loi pour trancher sur le sort des accusés. Wait and see donc le 30 janvier prochain.
Franck R.

Publié dans Politique


Un grand défi. La ministre entrante au sein du ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (METFP), Lalatiana Rakotondrazafy, a qualifié ainsi sa nomination à ce poste. « Vos réalisations sont nombreuses. Rassurez-vous, je suis là pour poursuivre les efforts déjà déployés, et non pour détruire », a  avancé la ministre entrante, lors de la cérémonie de passation de service, hier à Ampefiloha. « Il faudrait redoubler d'efforts et travailler dur, notamment au profit des femmes et des jeunes malagasy », a-t-elle ajouté.
Pour sa part, la ministre sortante du METFP, Gabriella Vavitsara Rahantanirina s'est dite être rassurée que le ministère soit entre les mains d'une personne intellectuelle et sage. « Nous sommes ici pour servir les élèves et non pour être servis », a-t-elle rappelé. La nouvelle ministre reconnaît le grand chantier entrepris par l'ancienne. « Tu peux partir avec un sentiment du devoir accompli », lance-t-elle.
Après la cérémonie de passation de service, la nouvelle ministre de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle a aussitôt tenu une rencontre avec les employés de ce département. Une occasion de mettre le point sur le « i » et d'insister sur la nécessité de renforcer les efforts pour l'intérêt des enfants et du peuple malagasy. « Ma porte reste grande ouverte si besoin », a conclu la ministre Lalatiana Rakotondrazafy.
P.R.

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Le nouveau ministre de la Communication et de la Culture est en place. La cérémonie de passation de pouvoir s'est tenue hier à Nanisana. Ainsi, Augustin Andriamananoro, ancien ministre des Postes et des Télécommunications, et également ancien ministre de la Pêche, ex-directeur général en charge des projets présidentiels ou DGPP et à la fois haut responsable au sein du parti présidentiel TGV, a pris sa fonction de ministre de la Communication et de la Culture, succèdant ainsi à Lalatiana Rakotondrazafy qui est actuellement affectée au ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle.
Notons que le secrétaire général Johary Ralaimazava et le directeur de cabinet Haja Rasoanarivo ont dirigé cette cérémonie de passation de pouvoir. Cet évènement a également été une occasion d’énumérer les grands travaux et réalisations dirigés par l’ex-ministre Lalatiana Rakotondrazafy et son équipe au cours de ces 5 dernières années au sein du MCC.
De son côté, le nouveau ministre de la Communication et de la Culture, Augustin Andriamananoro, a souligné que les responsabilités et les postes actuels ne sont pas des objectifs mais plutôt des étapes afin de pouvoir contribuer au service de la Nation. L’objectif étant de travailler au profit du pays et du peuple malagasy, ce dernier qui attend un développement rapide et à long terme comme le Président de la République, Andry Rajoelina, l’a souligné. Il a également martelé que les mots d’ordre pour cette nouvelle mission seront « Amabilité, Intégrité et Humilité ».
Hormis son remerciement à l’endroit du Président de la République et du Premier ministre pour la confiance qu'ils lui ont accordée, il a également remercié la ministre sortante Lalatiana Rakotondrazafy pour le travail qu'elle a accompli pour promouvoir la culture et la communication. Après la cérémonie, le nouveau ministre a également rencontré les représentants du personnel du MCC devant la Bibliothèque nationale, sise à Anosy. Il a invité tous ses nouveaux collaborateurs à se joindre à lui et a promis de faire un grand effort de sa part, en travaillant avec tous les membres du Gouvernement, afin de réaliser la vision « Madagasikara tsy maintsy mandroso ». Augustin Andriamananoro s’est dit prêt à apporter ses expériences au bénéfice de la Grande île.
Si.R

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Editorial

  • De la honte et du gâchis
    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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