Le suspens était à son comble jusqu'au bout cette fin de semaine, lors des quarts de finale de la Coupe Telma de Madagascar qui s'est tenue au By-pass Elgeco Plus stadium.
Pour le match clou du samedi 20 janvier, les Fosa Juniors, champions de Madagascar sortants, plient bagages et peuvent dire adieu à leurs rêves de faire un doublé pour la saison. Les hommes de Franck Rajaonarisamba ont été éliminés par les protégés du maire de la Commune d'Andoharanofotsy, Henintsoa Rakotoarimanana dit Tôta. Les pensionnaires du Centre de formation de football d’Andoharanofotsy (CFFA) ont battu les Majungais aux tirs au but par 3 buts à 1. Trois joueurs de Fosa n’ont pas cadré leurs tirs. Les deux équipes se sont neutralisées sur le score nul et vierge (0-0) lors du temps réglementaire et la prolongation.
Mickaël, c'est ce jeune homme de 18 ans et père d'une fillette de 4 mois, et qui a été tué par un taxi-be « fou » de la ligne 154, samedi soir dernier à Mahamasina. Un véritable et incroyable drame quand on observe les circonstances à la loupe. Imaginez donc que, la victime, de son vrai nom Mickaël Nambinintsoa Randrianavalona, a été entraînée sur une longue distance de plusieurs mètres, allant d'un point situé près de l'épicerie Bazar du quartier jusque dans le secteur du collège Saint-Joseph à Mahamasina. Pire, le jeune fut donc coincé avec sa moto sous le minibus Mercedes 307 fou, avant que ce dernier ne se fût finalement immobilisé. Là, le jeune Mickaël fut horriblement blessé, notamment sur tout le côté droit de son corps. Sa poitrine comporte une plaie béante. Mais le malheureux respirait encore. « Je n'oublierai jamais les cris qu'il lancé à l'intention du chauffard, hurlant à la fois de douleur et de désespoir qu'il restait piégé sous le taxi-be », se remémore un témoin oculaire.
Les sinistrés lors du passage de la forte tempête tropicale Alvaro dans le pays sont toujours dans le pétrin. Cependant, les victimes augmentent avec les fortes pluies de la semaine dernière. Selon le bilan émanant du Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), en date du 20 janvier à 16h, 9 Régions ont été touchées, à savoir Analamanga, Alaotra-Mangoro, Atsinanana, Boeny, Diana, Fitovinany, Melaky, Menabe et Sofia. Deux personnes sont portées disparues dont une à Toamasina II et une autre à Port-Berger. Quatre autres sont blessées.
Garantir l'exactitude et la transparence des résultats des examens. Afin d’instaurer l’égalité des chances et de lutter contre la corruption au sein du Centre national de télé-enseignement de Madagascar (CNTEMAD), la confrontation des notes sur les copies et des relevés des notes a été décidée. C’est le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr. Razafiharison Andriamanantena en personne, qui a donné les directives. En effet, lors de sa visite au centre, en pleine préparation de la sortie des résultats, il a indiqué que les résultats des examens doivent refléter le niveau réel des étudiants. Cela vise aussi à éviter la répétition des problèmes de l'année précédente liés à des « relevés des notes » similaires ayant semé la confusion.
Descente sur terrain sans prévenir ! A l’allure où vont les choses, tel serait le mode opératoire global adopté par le Gouvernement. Des visites inopinées permettant au nouveau ou à la nouvelle ministre de s’enquérir, de ses propres yeux, des réalités … exactes sur terrain notamment quand il y a urgence.
En effet, une visite est dite inopinée dans la mesure où elle s’effectue sans prévenir, sans informer au préalable et sans donner d’avance des instructions ni des précisions sur la descente auprès des responsables locaux. Elle a l’avantage d’offrir aux supérieurs hiérarchiques la vraie situation sinon l’état exact des faits sur place. Une visite inopinée s’avère nécessaire à tout premier responsable de département qui évite de se contenter des rapports qu’on lui présente au bureau. C’est un bon réflexe qui fait bonne figure pour un bon dirigeant.
La clientèle au rendez-vous. Les marchands de nourriture de rue s’implantent dans presque tous les coins. Pour le centre-ville d’Antananarivo, les « street-food » sont nombreux et ont chacun sa spécificité et spécialité. Nous vous emmenons à la découverte de quelques noms connus par les citadins, notamment les fonctionnaires et salariés en centre-ville. Ces vendeurs de rue proposent divers encas, à la portée des bourses de leurs clients cibles…
Appel à la solidarité. Alité à l’hôpital HJRA Anosy, Raoel Mika Brice Angelo, connu sous son nom d’artiste « Mikakely Bassiste », a lancé depuis samedi un SOS via les réseaux sociaux. Mika est un guitariste, bassiste et ami de tous les groupes de chanteurs tels que Samoëla, groupe ’Zay, Tovo J’hay, Fa’meno Tarika, Princio, Nanie, Bodo. Ses amis chanteurs, musiciens et sa famille ont envoyé un message affirmant qu’il n’est pas au mieux de sa forme et lancent un appel à l’aide. A cet effet, ses fans et les internautes sont invités à partager au maximum cet appel SOS afin d’attirer l’attention sur son cas visiblement critique. « Il est atteint d’un accident vasculaire cérébral et doit subir au plus vite une intervention chirurgicale. Cependant, le coût de l’opération nécessite un énorme budget. Raison pour laquelle la famille et camarades de scène de Mikakely lancent cet appel de détresse », communiquent ses amis artistes sur les réseaux sociaux.
Du concret ! Pour son premier déplacement de l’année, le Président Andry Rajoelina est venu à la rencontre des habitants de Fieferamanga et Tsimahabeomby, dans la Commune d’Ambohimandry, District d’Arivonimamo, samedi dernier. Ces localités abritent les sites pilotes pour la mise en œuvre du projet « Ankohonana Miarina » visant à sortir près d’un million de ménages de la pauvreté, avec comme principales méthodes l’intégration et la réinsertion sociale. Pour ce faire, les familles concernées seront installées dans de nouveaux villages agricoles. Elles bénéficieront chacune d’un logement décent ainsi que d’une parcelle de 600 à 2 000 m2 de terrain, ainsi qu’un pack de formations agricoles et financières suivant la méthode appelée « Pfumvumdza ». Une méthode qui a déjà fait ses preuves dans plusieurs pays d’Afrique.
Madagascar vise une évolution dans le secteur aurifère pour stimuler son économie. Dans un virage vers la promotion de l'industrie et de la transformation économique, le Gouvernement malgache se lance dans le secteur minier. Suite à l'adoption d'un nouveau code minier, Madagascar ambitionne d'exporter jusqu'à 15 tonnes d'or légal par an, visant à générer annuellement 900 millions de dollars de devises étrangères, selon les révélations du Conseil des ministres du 18 janvier. Pour concrétiser cette vision, une "raffinerie d'or" sera prochainement érigée, jouant un rôle central dans la stabilisation de la monnaie malgache une fois que la balance commerciale du pays atteindra l'équilibre escompté. Des mesures légales strictes seront instaurées pour assurer la protection et la durabilité de ce secteur.