La cérémonie officielle d’installer le nouveau PDS de la CUA, Alexandre Georget s’est effectuée ce mercredi dernier. Le nième PDS de la ville des Mille prend quartier à l’Hôtel de ville d’Analakely. Le PDS Alexandre Georget succède à ce poste, tant convoité, à une autre PDS Ramanantsoa Harilala qui devait céder son fauteuil en raison de sa démission pour cause de candidature à la Mairie, laquelle ex-PDS qui remplaça feu Ramanambitana Richard lui aussi un ancien PDS prenant le relai d’Andriantsitohaina Naina, le maire élu sous la couleur Orange nommé ministre. Et cette valse en espace de quelques mois.
Alexandre Georget est un vieux de la vieille de la lutte aux côtés de Rajoelina Andry Nirina depuis 2007. Un fidèle parmi les fidèles de la cause Orange. Militant écologiste, Georget crée le parti Vert et s’affiche sans faille dans les rangs du combat pour la protection de l’environnement et des espèces protégées de la Grande île. Un peu discret mais fidèle au poste, Rajoelina Andry fait appel à lui afin d’occuper des portefeuilles délicats. Alexandre Georget a été déjà ministre de l’Environnement et du Développement Durable (MEDD). Un département stratégique auquel le vieux loup de mer Georget menait une bataille à bras le corps.
A ce moment précis où la ville des Mille cherche quelqu’un de poigne pour soigner son image et pour tout remettre en ordre, le Chef de l’Etat Rajoelina confie une mission délicate mais pas impossible. Empêtrée dans une mare d’immondices sinon d’une maladie apparemment incurable au figuré comme au propre, la Capitale malagasy a besoin d’un traitement de cheval. Certes, le PDS nouvellement nommé ne dispose pas de temps nécessaire, tout juste environ un mois et demi, pour prouver qu’il est à la hauteur de ses ambitions et de la confiance des décideurs de l’Etat. Un court délai mais suffisant pour marquer des points.
En effet, le clientélisme politique et le laxisme ambiant depuis des décennies conduisent Antananarivo vers l’anarchie. Le mal a déjà pris des racines profondes qu’il faudra des mesures draconiennes et parfois impopulaires si l’on voudrait remettre la pendule à l’heure.
Alexandre Georget aura, certainement, du pain sur la planche. Des défis en apparence insurmontables mais jamais impossibles et inatteignables. Il devra mettre à profit au maximum l’avantage entre ses mains, à savoir le soutien indéfectible des responsables étatiques afin que les efforts du PDS puissent aboutir. Il l’a déjà annoncé lors de son « sacre », mercredi dernier, que l’axe principal de ses actions s’inscrit dans la continuité. Entre autres, la réfection des routes déjà entamée depuis Harilala Ramanantsoa, l’ancienne PDS devenue candidate, porte-fanion de la majorité présidentielle. La fluidité de la circulation des personnes et des véhicules, notamment dans les points noirs tels que Behoririka, Isotry, etc. La gestion des ordures et autres saletés qu’il faudrait réussir à maîtriser. L’insécurité en pleine ville et dans les ruelles de quartiers qui attend des solutions durables.
La nomination de Georget intervient dans un contexte particulier, en plein processus électoral, qui nécessite une visibilité nette de la part des responsables de la ville. On ne peut pas exiger au nouveau PDS des résultats finaux mais tout au moins il a pu commencer un bout de chemin que le ou la titulaire élu(e) puisse continuer.
Ndrianaivo

A peine revenu de son déplacement à Harare, Zimbabwe pour prendre part à une réunion extraordinaire de la SADC, le Président Andry Rajoelina a visité le salon du tourisme et de l’artisanat hier après – midi au stade Barea Mahamasina. Il était accompagné du ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Viviane Dewa et de plusieurs hauts responsables. « Je voulais absolument venir visiter ce salon car la promotion du tourisme et de l’artisanat revêt une importance particulière à mes yeux et aux yeux de tous les Malagasy », a – t – il, d’emblée, souligné dans son discours.
Le nombre de touristes à l’échelle nationale est estimé à près de 2 millions. Sur le plan international, la Grande île multiplie les efforts en vue d’attirer davantage de visiteurs. Le pays étant connu et reconnu pour la richesse de sa biodiversité, dont 90% est composée d’espèces endémiques, la construction de nouvelles infrastructures permettra d’accroitre l’intérêt touristique pour Madagascar. L’Etat entend ainsi doubler voire tripler l’objectif d’1 million de touristes attendus en 2028. Le Président cite l’exemple de la nouvelle esplanade baptisée « Miami » à Toamasina pour attirer plus de touristes et permettre, par la même occasion, d’augmenter les sources de revenus pour les Malagasy.
Des grands groupes internationaux à la rescousse
Parmi les chantiers importants à venir figure le projet « Lac Iarivo », une sorte de complexe regroupant plusieurs infrastructures (Centres de loisirs, hôtels, etc.) ainsi que la mise en place d’un grand village artisanal à Ivato. Tous les ministères concernés seront présents à cet endroit pour assurer notamment la délivrance d’autorisation afin de faciliter l’achat et le transport des produits artisanaux « Made in Madagascar » aux touristes. « Entamés très bientôt, ces projets sont prévus être réalisés avant le mois d’août 2025 en vue du sommet de la SADC accueilli par Madagascar », d’après les précisions du Président de la République.
Dans le cadre de visites de reconnaissance en vue de la réalisation de grandes infrastructures comme les établissements hôteliers, entre autres, plusieurs grands groupes ont enchaîné les déplacements à Madagascar dont le groupe de renommée mondiale Emaar. Le Chef de l’Etat en personne a effectué une visite avec les représentants de ce groupe afin d’identifier les potentiels sites qui vont accueillir les constructions. Au terme de son discours, le Président a procédé à la visite de plusieurs stands présentés par les exposants au cours de ce salon.
S.R.

Le Premier ministre Ntsay Christian a effectué une visite sur le terrain à Toamasina hier, dans le cadre de l’accélération des travaux de transport et d’acheminement d’un groupe électrogène de 105 MW vers Antananarivo. Accompagné de plusieurs membres du Gouvernement, il a inspecté les infrastructures essentielles pour la mise en œuvre de ce projet stratégique destiné à renforcer la production d’électricité à Madagascar.
Le groupe électrogène de 105 MW, déjà arrivé au port de Toamasina, sera transporté à Antananarivo pour soutenir l’approvisionnement en électricité de la Capitale et de ses environs. Le Premier ministre a insisté sur la nécessité d’accélérer l’acheminement des équipements nécessaires à l’installation de cette centrale. « Il est impératif de trouver une solution urgente pour transporter ces équipements », a déclaré Ntsay Christian.
Les autorités locales et les représentants des entreprises impliquées, telles que TRIGU, HFF, JIRAMA, et LNTPB, ainsi que des partenaires engagés dans le projet de réhabilitation de la Route nationale 2 (Rn2), ont également pris part à cette visite. Le Premier ministre a annoncé que le transport des équipements commencerait le 2 décembre prochain et que l’installation du groupe électrogène serait réalisée à Ambohimanambola, près d’Antananarivo.
Inspection des travaux sur la Rn2
Après sa visite au port, Ntsay Christian a inspecté les travaux en cours sur la Rn2, la principale artère de Madagascar, essentielle au transport des équipements. La réhabilitation de cette route est cruciale pour garantir l’efficacité du transport des matériaux et la continuité du projet de renforcement énergétique.
Le Premier ministre a précisé que les travaux de renforcement concerneraient principalement les 13 ponts de la Rn2, un point clé pour assurer la fluidité du transport des équipements et pièces nécessaires à l’installation du groupe électrogène. Il a souligné l’importance de respecter les délais pour que le projet avance sans retard.
Dans le cadre de son déplacement, Ntsay Christian a également supervisé le lancement des travaux de maintenance de la Rn2. Le chantier a été divisé en deux sections principales : la première, entre Moramanga et Toamasina, sera réalisée par l’entreprise CRCC, tandis que la deuxième, entre Sambaina et Moramanga, sera prise en charge par l’entreprise CHEC. Ces travaux visent à améliorer les conditions de circulation et à garantir le transport sécurisé des équipements nécessaires à la mise en place du groupe électrogène.
Cette initiative s’inscrit dans le cadre des efforts du Gouvernement pour restaurer et renforcer la production d’électricité sur l’ensemble du territoire malgache, en particulier à Antananarivo et dans ses environs. Le Premier ministre a rappelé que ce projet était une priorité pour le Gouvernement, en phase avec les directives données par le Président Andry Rajoelina, qui a mis l’accent sur la nécessité de renforcer le réseau électrique pour soutenir la croissance économique du pays.
L.A.

La scène s’est passée hier vers 7h 15 au grand marché de Volo Volo, à Moroni. Deux hommes malagasy ont débarqué à l’agence de transfert d’argent « RIA » pour braquer et ont attaqué à l’arme blanche un agent. La victime est un jeune caissier, la première personne venue à l’agence. Il a reçu des coups de couteau et a perdu beaucoup de sang, selon nos sources comoriennes. Après avoir été emmené à l’hôpital « El Maenrouf », où il a reçu les soins adaptés au bloc opératoire, le jeune homme s’en est sorti. Quant aux suspects, l’un d’eux a été appréhendé par la foule sur place, avant que la Police nationale comorienne n’intervienne, dans la matinée d’hier même. Une cliente qui voulait faire une opération à l’agence l’aurait remarqué et a crié par la suite. Si le certain M.C. a été arrêté, l’autre a pu s’enfuir avec plus de 2.000 euros, selon les informations recueillies. Celui capturé était en possession d’un passeport, de billets d’argent et d’une carte d’identité nationale malagasy. La Gendarmerie comorienne a, quant à elle, lancé un avis de recherche pour le 2ème suspect.

La diaspora malagasy apaisée
« Cet évènement ne reflète en rien les relations harmonieuses et sans conflit entre Madagascar et les Comores. Cet acte isolé ne doit en aucun cas ternir les liens fraternels qui unissent nos deux Nations ». Le président de la communauté Malagasy à Moroni, Dr Rasoul, s’est exprimé ainsi suite à l’acte criminel survenu à Volo Volo. Il se veut être rassurant, d’autant plus qu’une forte communauté malagasy travaille dans ce grand marché de Moroni. Mais après ce qui s’est passé, ces gens ont pris peur et sont tous partis. Le leader de la diaspora malagasy a, par ailleurs, lancé un appel solennel à toute personne pouvant avoir des informations sur l’endroit où pourrait se cacher le suspect en cavale, de signaler les autorités compétentes. Il n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance aux autorités judiciaires d’avoir pris des mesures immédiates pour appréhender le premier suspect. Affaire à suivre !
P.R.

Désormais toutes les semaines, et ce, depuis quelques mois, les habitants des quartiers de Soanierana, d'Ankadimbahoaka ou de l'Ouest Mananjara vivent dans l'insécurité, ce phénomène y gagne de plus en plus de terrain. Plus récemment, le domicile d'un particulier a été la cible des bandits à Soanierana. Les cambrioleurs, ayant réussi à se frayer un passage dans l'appartement des victimes, non sans qu'ils n'aient réussi à enlever la grille de protection d'une fenêtre, ont fait main basse sur des matériels électroniques tels qu'un ordinateur portable, des téléphones, etc., mais aussi les économies de la famille, soit la somme de 700.000 ariary qui se trouvait dans une tirelire. Et ce qui intrigue le plus, c'est que le locataire affirme ne pas du tout entendre les malfaiteurs entrer, ni agir dans une pièce attenante à la sienne. Aucune trace non plus d'une effraction n’a été relevée sur les lieux, sinon juste une légère éraflure sur la porte, pourtant assez solide. Et on ignore comment ils ont fait car le chien de garde n'a pas bronché, ni même aboyé.
La semaine dernière, ce fut un parking dudit quartier qui a également reçu une visite des  voleurs. Leur passage à l'endroit était loin d'être innocent car trois motos appartenant à des riverains, et qui y furent garées durant la nuit, ont été volées.
La liste des forfaits n'est pas exhaustive. Certes, les Forces de l'ordre sont au courant de ces affaires. Mais jusque-là, aucun suspect n'a été encore pris.
F.R.

Vendredi 22 novembre

Johary

Excellente nouvelle pour tous les fans de Johary ! Après avoir entamé une série de concerts en hommage à de grands artistes de renom tels que Kintana Telo ou encore Barijaona, le trio composé de Goth, Luk et Mahery proposera ce soir un cabaret pour ravir le public. Ainsi, le groupe Johary se produira sur la scène du Piment Café de Behoririka. Ce sera une nouvelle occasion de retrouver à nouveau sur scène ces trois artistes, d’autant plus qu’ils sont souvent occupés chacun de leur côté. Ce concert sera l’opportunité idéale de renouer avec leurs fidèles admirateurs. Attendez-vous à une soirée remplie de belles mélodies aux rythmes des variétés malagasy, ornées de performances vocales impressionnantes.

Ceasar

Ce jeune chanteur aux multiples styles musicaux continue à faire des étincelles sur la scène nationale. Il sera de passage dans la Capitale ce week-end. Ceasar s’inspire du rythme tropical et de l’afrobeats dans son répertoire. En un temps record, depuis 2020, il a été souvent sollicité pour animer les grands rendez-vous organisés à Antananarivo et dans d’autres Régions. Sa chanson intitulée « Repela » l’a poussé au sommet de la gloire. Aujourd’hui, le jeune artiste continue de percer dans l’industrie musicale avec le tube « Navadiko » qu’il a co-écrit avec le chanteur Rim-Ka ou encore la chanson « Tokony teto ianao », co-produite avec Dadi Love. Ce soir, il va enflammer la scène du restaurant les Cygnes, situé à Ivato.
 
Rootsikalo

Ce soir, les passionnés de musique urbaine et les noctambules tananariviens se donneront rendez-vous à la salle du Tapas Lounge, située à Manakambahiny pour une soirée qui promet d’être mémorable. Dès 19h, Rootsikalo, l’artiste de la nouvelle génération, enflammera la scène avec un spectacle au rythme effréné et aux couleurs vibrantes du genre « roots ». Rootsikalo, connu pour sa capacité à captiver le public, sera accompagné de ses musiciens pour interpréter ses plus grands succès. Les morceaux tels que « Tsio-drivotra », « Tsy tandrify », « Tiako ho avy » et « Mangina aty » résonneront sans doute dans la salle, offrant aux fans une expérience à la fois unique et immersive.

Solomiral

Le leader du groupe de jazz Solomiral est toujours au pays. Pour ce faire, il propose un autre rendez-vous pour ce vendredi. Hajazz Rasolomahatratra et son équipe sont prêts à se rassembler avec les autres membres du groupe. Cette nouvelle réjouit particulièrement leurs fans. Solomiral invite ainsi tous ses admirateurs à participer à cet événement unique qui se tiendra dans une ambiance conviviale et joyeuse. Le show aura lieu à la Teinturerie d’Ampasanimalo ce soir à partir de 20h. Les amateurs de jazz peuvent s’attendre à un concert à la hauteur de la réputation de ce groupe qui est toujours rempli de passion.

Inah

Ce vendredi à 17h, l'hôtel La Casa Di Luna, situé à Nanisana, accueillera un cabaret d'exception, mettant en avant la voix chaleureuse et conviviale de la talentueuse Inah. Pour l'occasion, la chanteuse retrouvera ses fidèles admirateurs pour une soirée mémorable placée sous le signe de la mélodie et du prestige. Inah interprétera des chansons d'antan ainsi que des classiques internationaux, mais aussi des morceaux de son propre répertoire comme « Hitia anao » et « Mana-namana ». Les mélodies de ses chansons, chargées d'émotions, rappelleront à chacun de beaux souvenirs.

Samedi 23 novembre

Eusebia

Depuis sa naissance, Eusebia a baigné dans l'univers musical. En grandissant, son avenir semblait tout dessiné. Ainsi, en suivant les traces de son père, elle a évolué dans le milieu artistique. Plus tard, elle a pu créer son propre groupe et a fait ainsi son entrée dans la grande famille des artistes. Ce samedi soir, elle sera de retour sur scène en promettant d’offrir un show explosif. Le spectacle se tiendra au célèbre No Comment Bar, Isoraka à partir de 20h 30. L'intégralité de son groupe l'accompagnera, promettant une ambiance à la fois torride et chaleureuse. Les noctambules peuvent s’attendre à un moment inoubliable, rythmé par des mélodies envoûtantes et une énergie palpable. Ce sera une belle occasion de redécouvrir le talent d'Eusebia en « live ».

Si.R

Dimanche 24 novembre prochain, tous les regards seront tournés vers Casablanca pour ce choc entre deux nations au parcours riche et contrasté. Les Makis, portés par l’espoir et l’ambition, sont déterminés à écrire une nouvelle page de leur histoire rugbystique.
Après avoir surmonté l’obstacle des Lions Indomptables du Cameroun mercredi, les Makis de Madagascar s’apprêtent à affronter un autre défi de taille : les Lions de l’Atlas du Maroc à 13h à Madagascar. Cette confrontation décisive aura lieu ce dimanche sur le terrain du complexe Mohamed Benjelloun à Casablanca. Elle déterminera le vainqueur du groupe B dans le tournoi de repêchage pour la qualification au Top 8 du rugby africain. Autrement dit, la montée en groupe A est l’enjeu de cette compétition.
Un duel au goût de revanche
Cette rencontre est une véritable retrouvaille entre les deux équipes, qui ont déjà croisé le fer à plusieurs reprises sur la scène continentale. Les souvenirs de la finale de la Coupe d’Afrique 2005 sont encore vivaces, où les Makis avaient subi une lourde défaite face au Maroc, s’inclinant 43 à 6. Cependant, les Malgaches ont également connu leur moment de gloire en 2012, lorsqu’ils ont battu les Lions de l’Atlas 35 à 28 en demi-finale de la même compétition, sur le sol malgache, au stade Makis d’Andohatapenaka.
Un enjeu crucial. Pour les Makis, cette rencontre dépasse le simple cadre d’une revanche. Une victoire permettrait à Madagascar de se rapprocher de son objectif ultime : intégrer le Top 8 africain et renforcer sa position parmi les grandes nations de rugby du continent. Les Lions de l’Atlas, évoluant à domicile, ne rendront toutefois pas la tâche facile.
E.F.