Pour une fois, la chance de ne plus, du moins pour un temps, entendre sinon subir les tirs de bombardements se précise. Enfin, les belligérants ont retrouvé le chemin de la paix. Quoique fragile, la paix retrouvée renait l’espoir des populations.
Le Gouvernement israélien vota, dans une forte majorité, les accords de cessez-le-feu avec le Hezbollah au Liban. Toutefois, l’armée israélienne reste consignée et mobilisée sur les frontières et se réserve le droit de riposter voire d’intervenir immédiatement et à tout moment en cas de violation des accords quelle qu’elle soit la nature ou la forme. Les populations libanaises ayant fui les bombardements israéliens commencent à prendre le chemin du retour sitôt les accords adoptés. Ils tiennent, à n’importe quel prix, à rejoindre le lieu de leurs habitations, leur patrimoine, quelque soit leur état.
Le conflit armé entre le Hezbollah installé au Liban, faction armée soutenue par l’Iran et partageant le même combat avec le Hamas, et l’Israël n’est que le prolongement de la guerre opposant l’armée israélienne contre le Hamas. En fait, c’est un « front de soutien » du Hezbollah au profit du Hamas, leurs « frères de combat ».
Le 7 octobre 2023, des combattants palestiniens, en grande partie du Hamas, estimés à 3. 000 hommes, envahissent le sud d’Israël. Une attaque, sans précédent, faisant 1.600 victimes dont 800 civils et 240 otages dont des israéliens et d’autres de nationalités étrangères. L’AFP notait qu’il s’agissait d’une attaque aux dégâts les plus lourds que l’Etat Hébreu dut reconnaître.
Le 13 octobre, l’armée israélienne débuta les ripostes, dénommées « Epées de feu » et qui seront intensifiées à partir du 27 octobre. Les frappes du Tsahal, la Force de défense israélienne, pleuvent de jour comme de nuit sur le ciel de la bande de Gaza.La bataille franchit le cap de l’année 2024 et ce jusqu’à nos jours. Selon le bilan, on déplore le nombre de 41.000 victimes du côté palestinien dont 14.100 enfants. Justement, la guerre israélo-libanais baisse de tension et rejoint le chemin de la paix, du côté de la bande de Gaza le conflit s’intensifie. Le Gouvernement de Netanyahou a dû faire la part des choses en ce sens que si le Liban est un cas, le Hezbollah en est un autre bien que le premier abrite le second. Les dirigeants israéliens prennent soin de ne pas détruire totalement les relations avec le Liban. Tandis que les frappes israéliennes continuent de viser les points de repères des combattants du Hamas. La route vers la paix avec le Hamas semble devoir encore faire une bonne distance, un long chemin. Les faiseurs de la paix, l’ONU, les puissances occidentales, les dirigeants du monde arabe doivent encore patienter !
Mais les négociateurs ne baissent pas les bras. La réélection du républicain Donald Trump à la tête de la première puissance mondiale, l’alliée inconditionnelle de l’Etat Hébreu, entretient davantage le flou. Le futur 47ème Président des Etats-Unis n’a pas encore abattu sa carte maîtresse, son joker. En dépit de l’appel de pied du Hamas qui manifeste sa volonté d’accepter l’éventuel cessez-le-feu, Tel-Aviv durcit toujours sa position.
Certainement, Israël donnera un jour la chance aux négociateurs de trouver le chemin de la paix. Qui vivra, verra !
Ndrianaivo
Une formation en secourisme pour prévenir les risques liés au téléphérique. Dans le cadre du projet de Transport par câble à Antananarivo (TPC), les sapeurs-pompiers, le GSIS et le CPC suivent actuellement une formation intensive axée sur la maîtrise de l'infrastructure et les techniques de secourisme. Selon un communiqué du secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat (SENVH) « Cette initiative vise à renforcer la sécurité, un aspect crucial pour tout grand projet de construction à l'échelle mondiale, même lorsque les risques sont faibles, comme dans le cas du TPC, évalués à seulement 1% ». La sécurité des passagers étant une priorité, l’une des 17 normes de construction imposées au projet stipule l'installation de dispositifs de protection spécifiques. Actuellement, les équipes sont engagées dans la phase pratique de secourisme en hauteur, un exercice mené sur le tronçon reliant Anosy à Soarano, de P1 à P3. Ces formations garantissent que les intervenants sont préparés à réagir face à toute situation d’urgence, assurant ainsi la sécurité et la tranquillité des usagers du futur transport par câble de la Capitale. Ce programme de formation représente une étape clé pour le bon déroulement du projet et pour le bien-être de la population.
Retour des volontaires du programme Loharano II. Cinq volontaires de l’édition 2024 du programme Loharano II s’apprêtent à quitter Madagascar pour rejoindre leurs pays d’accueil. Leur départ est marqué par la remise de certificats, symbolisant la fin de six mois enrichissants passés dans la Grande île. Le retour aux sources a été bénéfique pour plusieurs raisons. Ces jeunes membres de la diaspora malagasy ont pu renforcer leurs liens avec leur pays d'origine et les communautés ont bénéficié de l'appui de ces volontaires dans le cadre du développement local. Le programme Loharano II est mis en œuvre par l’OIM Madagascar et s’inscrit dans le cadre du projet TADY, piloté par le ministère des Affaires étrangères. Ce projet reçoit le soutien de l’Agence française de développement (AFD), d’Expertise France et de l’Institut de recherche pour le développement (IRD). Il est à noter que plusieurs volontaires de cette cohorte ont déjà achevé leur mission après quatre mois de volontariat. De plus, le processus d’accueil de la cohorte 2025 est déjà en cours. A cette occasion, la directrice générale du ministère des Affaires étrangères, Lanto Rahajarizafy, a lancé un appel aux jeunes de la diaspora malagasy à rejoindre cette initiative et contribuer activement au développement de leur pays d’origine.
Le Système des Nations Unies toujours prêt à soutenir Madagascar en période de catastrophes naturelles. Les prévisions météorologiques pour Madagascar indiquent qu'au moins deux cyclones pourraient frapper l'île en 2025. Les Nations Unies, par l'intermédiaire du Bureau national de gestion des risques et des Catastrophes (BNGRC), jouent un rôle crucial dans l'accompagnement du gouvernement malgache. Face aux menaces cycloniques, plusieurs mesures sont mises en place. Le BNGRC collabore étroitement avec les autorités locales pour élaborer des stratégies de préparation et des efforts sont déployés pour améliorer la résilience de la population face aux catastrophes. Cela inclut des formations et des simulations d'évacuation. La protection des citoyens est assurée en coopération avec la société civile, garantissant ainsi une réponse rapide et efficace en cas de cyclone. Un aspect important de cette préparation est le partage d'expériences avec d'autres pays. Madagascar bénéficie de l'expertise de l'île des Seychelles et du Burundi qui ont également fait face à des défis similaires. Ce partage permet d'adopter des pratiques éprouvées et d'améliorer les stratégies locales. La collaboration entre le Système des Nations Unies (SNU) à Madagascar et le BNGRC a déjà montré des résultats positifs. Selon Abdou Dieng, le nouveau superviseur temporaire du SNU, cette coopération est essentielle et se poursuivra. Sa récente visite au BNGRC a été principalement axée sur le renforcement de cette collaboration, soulignant l'importance d'une approche unifiée face aux catastrophes naturelles.
Betsy groupe invite les Fianarois à voter massivement pour Harilala Ramanantsoa à Tanà. L’association Betsy Groupe soutient les candidats de la plateforme « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina » (IRMAR) pendant cette campagne pour les élections communales et municipales. A Antananarivo l’association exhorte ainsi les filles et fils de Fianarantsoa résidant dans la Capitale à voter pour la candidate Harilala Ramanantsoa ce 11 décembre. « Nous sommes toujours du côté du Président Andry Rajoelina et c’est normal que nous soutenions les candidats qui se présentent sous la bannière orange indiqua Raholy Julien, le coordonnateur de Betsy Groupe. En effet, ce dernier depuis le début de la propagande à Fianarantsoa était déjà investi massivement dans la campagne avec les candidats de cette province. Cependant, leur soutien ne reste pas seulement à cela mais à tous les candidats IRMAR de Madagascar. L’association lance, comme pour la candidate N°7 de la commune urbaine d’Antananarivo, à tous les natifs de Fianar à voter pour les candidats de l’IRMAR là où ils se trouvent.
Pendant les élections, certains candidats cherchent à tout prix à se rapprocher des électeurs. Mais parfois, cela devient un peu exagéré. L'exemple le plus parlant est celui de cet ancien Chef d’Etat par intérim, aujourd’hui candidat à la Mairie d’un chef-lieu de province. Dans ses affiches et discours, il se fait appeler dorénavant Zoky. L’idée est de se présenter comme un “grand frère” pour créer un lien affectif avec les citoyens.
Se faire appeler ainsi, c’est peut-être une façon de montrer qu’on est proche du peuple. Mais gérer une ville, ce n’est pas seulement une affaire de liens familiaux. Un maire doit résoudre des problèmes comme les routes dégradées, les coupures d’eau ou l’assainissement. Et ces problèmes ne se règlent pas avec des surnoms.
Cet ancien Chef d’Etat devrait se concentrer sur des solutions concrètes. Ce n’est pas en jouant au grand frère qu’il convaincra qu’il est prêt à diriger une grande ville.
D’autres candidats adoptent aussi cette stratégie. On voit apparaître des Dadafara (oncle maternel) ou des Neny (maman) sur les affiches. Ces surnoms veulent montrer de la proximité, mais ils détournent souvent l’attention des vrais enjeux. Plutôt que d’expliquer leurs projets, ces candidats préfèrent créer un lien affectif.
Les électeurs veulent des dirigeants qui savent répondre à leurs besoins. Utiliser des surnoms peut être une bonne idée pour paraître accessible, mais cela ne suffit pas. Être maire, c’est avant tout avoir un programme solide et des idées claires.
Ce genre de stratégie montre souvent un manque de contenu dans la campagne. Les électeurs ont besoin d’élus compétents qui proposent des solutions concrètes. Se rapprocher d’eux, c’est bien, mais cela ne doit pas remplacer les vraies propositions.
Peut-être que cet ancien Président par intérim devrait oublier son titre de Zoky et se concentrer sur ce qu’il peut apporter à la Commune. Quant aux habitants, espérons qu’ils feront leur choix en se basant sur les compétences, et non sur des surnoms.
La Rédaction
Deux jours après le drame du "Carandal" ou taxi-brousse de la coopérative Transmahefa, sur la RN13 à Betroka, les corps sans vie d'autres passagers ont pu être repêchés, faisant en sorte que 9 victimes tuées ont été, jusque-là, recensées (contre 7 au début), selon un bilan provisoire de l'Organe mixte de conception (OMC) du District de Betroka. Par ailleurs, ceux des 3 autres passagers du Carandal restent toujours introuvables, et les explorations menées par les secours devraient encore se poursuivre, selon toujours l'information. D'après toujours l'OMC, le camion aménagé en taxi-brousse a transporté 172 personnes, chauffeur inclus. Si 105 d'entre elles sont des adultes, les 66 autres sont des enfants. "Et pourtant, le nombre maximum autorisé est seulement 99", selon un élu de la région. Concernant toujours l'évolution de la situation des victimes sur le terrain, seul un petit garçon de 6 ans reste alité à l'hôpital de Betroka tandis que les autres passagers blessés ont déjà reçu des soins, en ce moment. Le chauffeur est sain et sauf et il a été placé en garde à vue au commissariat de Betroka. "On lui reproche son entêtement à reprendre la route après que la Police, à son check-point sis à quelques dizaines de mètres du radier où le torrent a emporté le car comme un fétu de paille, l'avait mis en garde qu'il pleuvait à verse au nord. Mais il a fait la sourde oreille au conseil du policier arguant que cela ne le retiendra pas", confie encore cette personnalité locale. A préciser que des entités telles que l'Agence des transports terrestres ATT et l'OMC Betroka travaillent de concert pour traiter l'affaire. Quant à l'organisation des opérations de sauvetage des victimes, tous les organismes dont les autorités du Fokontany, les Forces de l'ordre, ceux rattachés au ministère des Transports, les professionnels de la Santé publique, le gouvernorat de l'Anôsy ainsi que les députés de cette région, se sont mobilisé sur place. La coopérative, outre l'envoi d'un autre véhicule pour récupérer et conduire les passagers rescapés à Ilakaka, sa destination finale, a déjà été mise en cause dans un autre accident, qui s'est produit au même endroit, et dans des circonstances presque similaires, l'année dernière. Seule différence, le radier n'a pas été encore réhabilité à l'époque. Toujours hier, les autorités locales ont engagé un engin fourni par la Région Anôsy pour dégager le car du piège. De plus, cette même entité a pris en charge le sort des survivants du drame, et ce, avec la contribution des parlementaires de la région. Enfin, le ministère de tutelle et l'ATT se sont mobilisés aux chevets des victimes et de leurs familles tandis que les associations des transporteurs de la gare routière du Fasan'ny Karana ont fait aussi une levée de fonds pour être envoyé à Betroka.
Franck R.
La question de l’accès à une éducation adaptée pour les enfants en situation de handicap est au cœur des préoccupations à Madagascar. Selon les autorités, la majorité de ces enfants proviennent de familles économiquement défavorisées, ce qui complique leur scolarisation. Pour remédier à cette situation, le ministère de l’Education nationale met en place des initiatives telles que la construction d’établissements inclusifs, le soutien financier et la fourniture d’équipements spécifiques. Malgré ces efforts, les résultats restent insuffisants, avec seulement 44 % des enfants handicapés scolarisés en 2023, d’après un rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF). L’un des obstacles majeurs demeure le manque d’enseignants formés pour répondre aux besoins spécifiques de ces élèves. Actuellement, environ 25.000 enseignants ont été formés à l’éducation inclusive, mais ce chiffre reste bien en deçà des besoins. La loi fondamentale sur l’éducation inclusive, adoptée en 2009, a représenté un progrès significatif, mais sa mise en œuvre reste lente et inégale à travers le pays.
Célébration
La quatrième édition de la Journée nationale de l’éducation inclusive, célébrée hier à l’EPP Vohibola, située à Bel-Air, a été une occasion de faire un bilan des progrès réalisés et des défis à relever dans ce domaine. Le thème de cette année, « Inclusion éducative : accueillir, respecter la diversité, apporter du bien-être », a montré les efforts nécessaires pour garantir une égalité de chances pour tous les élèves. Cette journée a également rappelé que l’inclusion ne se limite pas à des infrastructures adaptées, mais nécessite aussi un changement profond des mentalités et de la société. L’événement a été ponctué de discours, de prestations artistiques des enfants de l’ONG HAFA et d’un témoignage d’un étudiant malvoyant de l’université. Le ministère a également présenté une classe inclusive de réhabilitation destinée aux enfants de l’organisation Mada Triso, une étape préparatoire avant leur intégration dans les écoles. Un accord de partenariat entre le ministère et Mada Triso a été signé pour renforcer cette initiative.
Carinah Mamilalaina
Le talentueux cinéaste malagasy Lova Nantenaina a encore une fois brillé sur la scène internationale, et cette fois-ci en Russie. Son film « Sitabaomba, chez les zébus francophones » a été honoré du prix Vladislav Mikoshi Victory Award lors de l’évènement « Won Together Film Festival 2024 » qui s’est déroulé à Sotchi. Ce nouveau triomphe illustre non seulement le savoir-faire du cinéaste, mais également la richesse du cinéma malagasy sur le plan international.
« Sitabaomba, chez les zébus francophones » est un film d'auteur audacieux qui fusionne art, fiction et réalité. L'histoire se déroule dans un petit village des hautes terres centrales de Madagascar, dénommé Sitabaomba, où le quotidien des fermiers est bouleversé par l'accaparement de leurs terres par des investisseurs étrangers. A travers ce récit poignant, Nantenaina soulève des problématiques sociétales cruciales, dénonçant les injustices et l'impact néfaste de la globalisation sur des communautés vulnérables.
Ce n'est pas la première fois que Lova Nantenaina se distingue sur la scène artistique. Il avait déjà été primé avec le « Leipziger Ring », une récompense qui lui a valu une dotation de 2.500 euros. Sa capacité à raconter des histoires authentiques et à aborder des thèmes universels continue d'attirer l'attention des jurys internationaux. La victoire à Sotchi témoigne de l'impact croissant du cinéma malagasy au-delà des frontières. Alors que le monde s'intéresse de plus en plus aux récits venant d'Afrique et de ses îles, Nantenaina s'impose comme l'un de ses fervents ambassadeurs. Avec des films qui touchent à des réalités locales tout en résonnant à l'échelle mondiale, il ouvre la voie à de futures générations de cinéastes malagasy. Le succès de ce long métrage documentaire n'est pas seulement une victoire pour Lova Nantenaina, mais aussi une fierté pour Madagascar et son peuple. Cela rappelle l'importance de raconter ses histoires et de préserver sa culture face à l'uniformisation mondiale, et c'est bien là que réside la force du cinéma : faire entendre la voix des opprimés.
Si.R
L’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC) intensifie sa lutte contre la fraude liée aux importations de couvertures, notamment celles venant de Chine. Lors d'une réunion à la Maison des Produits à 67 Ha, l’ANMCC a annoncé le renforcement des mesures pour stopper l’évasion fiscale et protéger les producteurs locaux. Désormais, les importations de couvertures neuves et de friperies seront soumises à une Déclaration préalable d'importation via le système MIDAC, un durcissement visant à mieux contrôler les flux de marchandises et les taxes de Douane à l’achat en douane (DAD). Depuis 2017, la mesure de sauvegarde instaurée avait permis de réduire les volumes d’importation de couvertures de 2.400 tonnes à seulement 46 tonnes en 2023. Cependant, le marché local reste inondé de produits étrangers. Les autorités soupçonnent une fraude à grande échelle, près de 1.400 tonnes de couvertures ayant été dissimulées sous d’autres codes douaniers. « C’est une fraude massive que nous devons absolument endiguer », a déclaré un cadre au sein de l’ANMCC. Les statistiques chinoises révèlent en effet que 1.416 tonnes de couvertures ont été exportées vers Madagascar en 2023, alors que les chiffres du côté malagasy n’en comptabilisent qu’une petite fraction.
Sanctions sévères
Ce décalage met en lumière une pratique qui consiste à déclarer les couvertures neuves comme des vêtements de friperie pour éviter la taxe. Face à cette fraude, l’ANMCC durcit les contrôles et met en garde les importateurs. « Nous avons averti les importateurs et transitaires. Ils doivent désormais se conformer aux nouvelles dispositions, sous peine de sanctions sévères », déclare un autre responsable au sein de l’ANMCC. Cette régulation vise à protéger l’industrie locale des couvertures, malmenée par la concurrence déloyale des produits chinois bon marché. « Nos produits sont de bonne qualité, mais nous ne pouvons pas lutter contre des importations à bas prix », déplore un fabricant local. La pression des importations a entraîné une baisse de la production locale, mettant en péril des centaines d'emplois. « En cinq ans, notre production a chuté de 50 % », selon un représentant de l’Association des industriels textiles de Madagascar.
Ces nouvelles mesures visent à soutenir une industrie fragilisée. Toutefois, cette régulation pourrait entraîner une hausse des prix pour les consommateurs. Les couvertures importées, largement répandues sur les marchés locaux, pourraient devenir plus chères. Néanmoins, l’ANMCC estime que ce durcissement est nécessaire pour protéger l’économie nationale à long terme. « Cela peut être difficile à court terme, mais les avantages sont indéniables », conclut le directeur de l’ANMCC.
Hary Rakoto
Madagascar a débuté sa campagne au FIBA 3x3 Africa Cup 2024 sur une note positive. Les hommes ont d'abord triomphé du Bénin au score de 19-15 lors de leur premier match. Un succès qui a été suivi d'une victoire convaincante 21-17 contre les Seychelles, confirmant la bonne forme de l'équipe. Après la rencontre, Elly Randriamampionona, un des leaders de l’équipe, a confié : « On a eu quelques lacunes dans les tirs, mais l'essentiel, c'est qu'on a obtenu des résultats. Ces deux victoires sont bonnes pour le moral, elles nous permettront d'aborder les prochains matchs avec confiance. »
Du côté des femmes, les Ankoay Dames ont également brillé. Elles se sont imposées face aux Ougandaises sur le score de 21-14, une performance impressionnante qui montre leur préparation et cohésion. Une analyse de l’une des joueuses souligne que « Nous avons eu un bon échauffement, ce qui nous a permis de bien démarrer. Nous n’avons pas eu de mal à trouver notre rythme dès les premières minutes. En plus, nos statistiques de tirs à deux points sont très bonnes. On a travaillé dur sur nos attaques et chaque joueuse a bien suivi les consignes. Les résultats sont là », explique Harisoa Christiane
Ce jeudi, les dames auront un défi de taille avec un match décisif contre l’Egypte, prévu à 18h20, pour leur dernier match de groupe A. De son côté, l’équipe masculine, menée par Elly Randriamampionona, affrontera la Mauritanie à 19h10 dans le cadre du groupe B et ce, dans l’espoir de poursuivre sur cette lancée et sécuriser sa place en phase éliminatoire.
Les performances de Madagascar, tant chez les hommes que chez les femmes, témoignent d'une préparation sérieuse des équipes qui sont prêtes à se battre pour décrocher les meilleures places, lors de ce tournoi continental.
Elias Fanomezantsoa
Programme des matchs
30 Novembre 2024
14h00 : Rep. Centrafrique # Kenya (H)
14h25 : Egypte # Rwanda (H)
14h50 : Comores # Kenya (D)
15h15 : Algérie # Kenya (H)
15h 40 : Rep. Centrafrique # Egypte
▪️16h 05 : PAUSE
16h 10 : Benin # Rwanda (D)
16h 35 : Seychelles # Uganda (H)
17h 00 : Rwanda # Algerie (H)
17h 25 : Benin # Mauritanie
17h 50 : Madagascar ???????? # Uganda
▪️18h 15 : Pause
18h 20 : Egypte # Madagascar (D)
18h 45 : Seychelles # Benin
19h 10 : Mauritanie # Madagascar (H)