La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »
Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles.
Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne frisant l’anarchie, la Commission électorale nationale indépendante semble remettre les pendules à l’heure. Certains candidats voire tous se livrent à des propagandes avant l’heure. Les ruelles des quartiers et même les rues de la Capitale sont visiblement animées. Certes, ils se gardent d’inviter la foule à voter en leur faveur. Mais, personne n’est pas dupe surtout les observateurs, le geste parle lui-même. L’initiative de la CENI de sonner le tocsin sent à quelques nuances près le parfum du ridicule. En fait, tout le monde joue la comédie. Les candidats, très actifs sur le front, prennent soin de ne pas dire « votez-moi ». En réalité, le message clair est passé ! Inutile de le dire par A plus B. Entre complices, on se comprend à demi-mot ! Les dirigeants de la CENI, pour se faire une bonne morale, donnent des consignes que tous connaissent. Elles sont non contraignantes. En tout cas, susceptibles à des interprétations diverses à même contradictoires, les mesures existantes pour contourner la précampagne évoluent dans une zone d’ombre. Chacun joue son jeu !
On se demande pourquoi n’a-t-on pas confectionné un cadre juridique clair régissant la précampagne ? Ou bien, elle existe ! Ou bien, elle ne l’est pas ! Et chacun est fixé nettement. De mémoire d’homme, on ne faisait pas la différence entre « précampagne » et « campagne ». Le ministère de l’Intérieur, le département chargé de gérer les élections de la 1 ère République et de la 2 ème République, fixait les dates de début et de la fin de la propagande. Et tout le monde, parti au pouvoir et opposition agissent en fonction et ce suivant la loi bien définie. Et le tour est joué.
Quand la confection d’une loi porte en elle des points sujets à interprétation, elle montre certaine faiblesse donnant accès à des cas de non-respect. La CENI persiste sur l’impossibilité d’accès aux voies publiques. Lesquelles ! Si les ruelles des quartiers ne sont pas des voies publiques, on s’étonne un peu. Les terrains vagues des quartiers non plus ne figurent pas dans la liste des interdits, on doute du sérieux du texte de loi.
Aux prochains rendez-vous électoraux, il faudrait établir des lois claires et nettes selon lesquelles toutes interprétations seraient mal venues voire impossibles.
Tout le monde doit être logé sur la même enseigne.
Ndrianaivo
En 2019, l’équipe des Barea a fait vibrer Madagascar en atteignant les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN). Depuis, tout semblait possible. Malheureusement, les trois échecs consécutifs pour se qualifier à cette grand-messe du football africain témoignent d’un déclin irrémédiable. La défaite à domicile contre la Tunisie n’a fait que confirmer ce triste constat. Si les Barea ne réalisent pas un exploit contre les Comores lundi prochain, ils risquent de terminer bons derniers de leur groupe.
La descente aux enfers a commencé lors des éliminatoires de la CAN 2021. Alors qu’ils avaient dominé le Niger 6-2 à l’extérieur, les Barea n’ont pas réussi à marquer le but décisif lors du match retour à Toamasina. Depuis, la spirale des échecs ne s’arrête plus.
Les coupables ? Une succession de mauvaises décisions mêlée à une certaine incompétence. Au banc des accusés, il y a d'abord la Fédération malgache de football, dont beaucoup de décisions sont discutées. Le choix de prioriser les joueurs expatriés fait notamment débat. En effet, le profil et le niveau de certains de ces joueurs ne semblent pas en adéquation avec les besoins de la sélection. Nombre de suiveurs de la sélection ont notamment été critiques vis-à-vis des performances du gardien de but titulaire, lors du dernier match contre la Tunisie.
Durant ce match, les joueurs locaux ont montré plus de détermination et d’envie. Néanmoins, ils semblent manquer d’expérience de matchs de haut niveau. C'est à ce niveau que des critiques visent la FMF. Elle est par exemple accusée de ne pas avoir su capitaliser sur la dynamique positive après la campagne du CHAN 2021.
L'heure de la remise en question
L’absence répétée à la Cosafa Cup, pourtant vitale pour le développement des talents locaux, est un exemple de cette mauvaise gestion. En parallèle, le championnat malgache est devenu un champ de bataille où les querelles internes, le favoritisme et les alliances occultes prédominent. Les clubs locaux sont dirigés par des figures influentes au sein de la Fédération, transformant chaque match en une lutte pour le pouvoir. Minées, les équipes malgaches ne s'en sortent pas. Face aux équipes continentales, les représentants de Madagascar sont systématiquement dominés.
Quant à l’Etat, censé garantir les infrastructures, il a largement failli. Le stade de Mahamasina, fleuron du football malgache, est loin de répondre aux normes de la CAF. Malgré des relances répétées, le secrétariat d'Etat en charge des Nouvelles villes et de l'Habitat a tardé à agir. Résultat des courses, la sanction est tombée, le Stade Barea n'est pas homologué par la CAF. Et depuis, les Barea ont été contraints de jouer leurs matchs éliminatoires à des milliers de kilomètres de leur pays. La prochaine rencontre pour la CHAN contre l’Eswatini pourrait même ne pas se tenir dans la Capitale.
Le football malgache est au bord de l’abîme. L'heure est à la remise en question. Réformer la Fédération, repenser les priorités et réconcilier les différents acteurs autour d’un projet commun sont devenus impératifs. Si la FMF et les autres parties prenantes ne rament pas dans la même direction, un véritable renouveau semble difficile à envisager.
La Rédaction
Optimisation du fonctionnement des Communes. Actuellement, une mission sur le terrain est en cours dans sept Régions et sept Communes de Madagascar pour évaluer l'outil IGL 3.0, à la suite de l'atelier de pré-validation. Ce programme innovant a pour objectif de renforcer les capacités de gestion au sein des Communes et des services publics. Parmi les localités concernées, on peut citer les Communes rurales d'Itampolo, d'Ifotaka Nord et d’Amboasary (Région Androy), ainsi que la Commune rurale de Tatao Manakara, située dans la Région Fitovinany, et celle d'Imerintsiatosika, dans la Région Itasy. Cette initiative favorise la collaboration avec les autorités locales et communales à travers la présentation des objectifs et des méthodologies, notamment l'introduction de stratégies adaptées aux réalités locales afin d'optimiser l'efficacité administrative. Une évaluation des performances sera également réalisée, englobant des diagnostics financiers, administratifs et en gestion des ressources humaines, en vue de développer des plans de redressement sur mesure. A l'issue de cette démarche, des recommandations spécifiques seront formulées, accompagnées d'un plan d'action dédié pour chaque Commune participante. Les participants comprennent des représentants de différents ministères, des Collectivités territoriales décentralisées (CTD), sous la direction de l'Observatoire de la décentralisation et du développement local (ODDL) et son équipe, en partenariat avec l'UNICEF et PRODECID.
La BAD soutient la politique de l’Etat malagasy sur la sécurisation foncière et l’autonomie alimentaire. Jeudi dernier, le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire a eu l'honneur d'accueillir Aminata Sow et Pumla Majikija, représentantes de la Banque africaine de développement (BAD). Cette rencontre a été marquée par des échanges stratégiques concernant des projets clé pour le développement de Madagascar. Un des principaux sujets de discussion a été la volonté de la BAD de soutenir la sécurité alimentaire, qui est une priorité nationale. Un programme d’amélioration est prévu pour 2025, visant à renforcer les infrastructures locales qui vont bénéficier aux communes et aux agriculteurs. La sécurisation foncière a également été un point central des échanges. Elle est considérée comme un levier essentiel pour garantir la sécurité des investissements réalisés avec la BAD. Ainsi, des stratégies sont envisagées pour assurer la protection des droits fonciers et encourager les investissements durables. Enfin, la mise en œuvre de la décentralisation et de la digitalisation des services fonciers a été discutée. En collaboration avec la BAD et d'autres acteurs du développement, un soutien sera apporté au MDAT pour promouvoir une approche inclusive dans la gestion foncière.
La protection de l’environnement par le soutien aux recherches scientifiques. Mme Nic Lee, conseillère en développement et ambassadrice adjointe à l'Ambassade britannique, a eu l'honneur d'ouvrir une conférence consacrée à des thématiques cruciales telles que l'environnement, la paix et la sécurité. Cet événement a été organisé par la British Academy, en collaboration avec ISCAM Business School Madagascar, l'Université de Coventry et ARAKE. La conférence s’inscrit dans le cadre d'une initiative plus large, visant à soutenir la science à Madagascar. Ce soutien s'étend sur divers domaines de recherche, incluant l'étude des effets dévastateurs des cyclones sur les écosystèmes et les communautés, l'analyse des risques auxquels sont confrontées les zones humides, souvent négligées mais vitales pour l'environnement, l'évaluation des initiatives visant à réduire les émissions de carbone et à promouvoir une gestion durable des forêts ainsi que la recherche sur les meilleures pratiques pour la préservation des prairies, essentielles pour la biodiversité. Au travers de cette subvention, la British Academy a poursuivi dans plusieurs objectifs essentiels comme le renforcement des recherches qui éclairent les politiques publiques et la gestion environnementale ou l'encouragement d'une coopération fructueuse entre chercheurs et praticiens, afin de maximiser l'impact des recherches. Ainsi, des formations hebdomadaires ont été proposées, visant à renforcer les compétences des acteurs locaux et à améliorer la mise en œuvre des projets de recherche.
Six mois de prison avec sursis pour sept accusés durant les manifestations anti-délestage du 21 octobre à Ambohipo. Un jugement a été rendu par le Tribunal de première instance d'Antananarivo concernant les manifestations qui ont eu lieu le 21 octobre à Ambohipo. Les événements ont été déclenchés par des coupures d'électricité, provoquant une réaction des résidents des lieux. La procureure de la République, Narindra Rakotoniaina, a annoncé que chacun des sept accusés a été condamné à six mois de prison avec sursis et les autres ont été relaxés. Les accusations portées contre eux incluent trouble à l’ordre public, destruction de biens publics et privés, violence envers des membres des Forces de l’ordre. A rappeler qu’à la suite des manifestations, dix personnes ont été interpellées. Le processus judiciaire a suivi son cours et quatre des interpellés ont été placés en détention préventive à Antanimora, trois autres soumis à un contrôle judiciaire et les trois derniers interpellés, qui sont des mineurs, ont été relâchés sans des poursuites.
100 millions d'ariary ! Telle est la valeur sinon l'équivalent du prix global des médicaments qui avaient été détournés d'une pharmacie, ou bien d'une entreprise privée locale d'importation ! Et cela date maintenant d’il y a un an. Ce qui a alors poussé ladite société de distribution à porter plainte contre son ex-employé, répondant au nom de Patrice Jean Luc Randriamarolahy, alias Lioka (38 ans), le suspect dans l'affaire. Mais celle-ci ne se résume pas uniquement à ce stade. Puisque le concerné a pris la fuite - et dont on n'a plus trouvé la moindre trace, du moins jusque-là - le plaignant a été également poussé à faire rechercher le fugitif par la Police et cela pour abus de confiance. Dire que ce dernier était en service pendant 5 ans dans ladite société, gagnant ainsi la confiance de son employeur. Or, voilà ce que le salarié malhonnête s'est donc comporté envers son patron. D'après une source policière, un inventaire a permis d'étaler au grand jour le pot aux roses. « Une heure à peine après que les agents de contrôle ont entamé l'inventaire, le suspect s'est plaint d'avoir mal au ventre et a demandé à rentrer chez lui. Depuis, il n'a plus reparu », explique cette source policière. Mais en réalité, le suspect aurait profité d'une certaine faille dans le système de gestion du stock des médicaments pour opérer en coulisse. « Il a alors évacué clandestinement les médicaments prélevés du stock, pas d'un seul coup, ni en bloc, mais plutôt en petite quantité et chaque fois que l'occasion le lui permettait, enfin les revendre ensuite en détail », confie encore cette source. Puis surtout, pour faux et usage de faux. L'employé de pharmacie en cause aurait utilisé de faux cahiers d'enregistrement pour masquer ses basses manœuvres. Depuis, les tentatives de la Police pour retrouver le fugitif demeurent infructueuses. Tous les aéroports et autres ports du pays ont beau être passés au crible ou avisés, mais en vain. "Il n'a quitté, en aucun cas, le territoire national. Ce qui laisse donc supposer que l'homme se terre quelque part", continue-t-il. A l'allure où vont les choses, peut-on donc croire que l'employé de pharmacie en cavale, a-t-il réussi à passer à travers les mailles du filet ? Question demeurant en suspens dans la mesure où même les proches du fuyard auraient déclaré ne plus disposer d'aucune nouvelle le concernant. Enfin, la dernière fois où on a pu voir le concerné, c'était à son domicile sis au lot DA II 35 Bis Ambohimahitsy Ampitatafika Antananarivo 102.
Franck R.
Le géant minier Rio Tinto a annoncé un investissement de 16 millions de dollars dans le projet REDD+ du Parc naturel de Makira, en partenariat avec la « Wildlife Conservation Society » (WCS) et le parc Everland. Ce projet vise à protéger l'une des dernières grandes forêts tropicales de Madagascar, couvrant 372.000 hectares de forêt dense. Situé au nord de l'île, ce parc abrite 17 espèces de lémuriens et plus de la moitié de la diversité botanique du pays. Cet investissement est nécessaire pour soutenir les efforts de conservation dans une région où vivent près de 90.000 personnes réparties dans 120 villages. Selon un communiqué officiel, cet investissement servira à promouvoir une agriculture durable et prévenir la déforestation, contribuant ainsi à préserver les écosystèmes et à améliorer la vie des communautés locales. Selon le ministre de l’Environnement, Max Andonirina Fontaine, « l’engagement de Rio Tinto marque une étape importante dans la lutte contre la déforestation à Madagascar, en soutenant à la fois la biodiversité et les populations locales ».
Gestion durable
Le projet REDD+ de Makira se distingue par son approche de financement basé sur la vente de crédits carbone, offrant une opportunité pour les entreprises et le Gouvernement d’investir dans des solutions concrètes pour le climat. Theresia Ott, conseillère en chef chez Rio Tinto, a souligné l'importance de ce soutien dans le cadre du programme « Nature Solutions » de l'entreprise. Elle a déclaré : « Ce projet prouve que les initiatives REDD+ peuvent protéger des territoires à haute biodiversité, tout en générant des résultats positifs pour les communautés locales ». Le projet REDD+ de Makira a déjà permis de réduire la déforestation de 6.000 hectares entre 2005 et 2013, et de restaurer 400 hectares de terres dégradées. Grâce à cet investissement, les communautés locales seront davantage impliquées dans la gestion durable de leurs ressources, garantissant ainsi la pérennité de leurs moyens de subsistance.
Carinah Mamilalaina
La Fondation H ouvre ses portes ce samedi 16 novembre de 10h à 12h pour une rencontre littéraire exceptionnelle. L'événement mettra en lumière la présentation du livre « De douleur, la terre gémit », traduit de l'œuvre originale malagasy « Mitaraina ny tany », réalisé par l'écrivain Tefy, de son vrai nom Théophile Raoelison Andriamahery. Ce roman, signé à l'origine par Andry Andraina, constitue une pierre angulaire de la littérature malagasy et évoque avec force les épreuves vécues par Madagascar durant l'époque coloniale.
Tefy, également auteur et traducteur, se penche sur les défis et les nuances de la traduction littéraire. Lors de cette rencontre, il partagera ses expériences sur ce récit poignant, permettant ainsi au public de mieux comprendre l’importance de la langue et de la culture dans la transmission des récits historiques. La traduction, souvent considérée comme un simple passage d'une langue à une autre, se révèle ici comme un acte de réinvention et de réinterprétation, essentiel à la préservation de la mémoire collective.
Le roman « De douleur, la terre gémit » aborde des thématiques lourdes telles que la lutte pour la dignité et l'identité face à l'oppression coloniale. Par sa plume, Andry Andraina offre une voix à ceux qui ont vécu ces épisodes déchirants de l'histoire malagasy. Tefy, en traduisant cette œuvre, permet à un public francophone de découvrir ces réalités souvent oubliées, rendant hommage à la résistance et à la résilience de tout un peuple. Cette rencontre est non seulement une occasion d'échanger autour du processus de traduction, mais également une invitation à réfléchir sur l'impact perdurant de ces récits dans notre compréhension du passé. Elle s'inscrit dans la volonté de la Fondation H de promouvoir la littérature malagasy et d'encourager le dialogue interculturel.
L'événement est gratuit et l'entrée est libre. La Fondation H invite tous les amateurs de littérature, les passionnés d'histoire et ceux qui souhaitent approfondir leur connaissance de Madagascar à participer à cet échange enrichissant. Ne manquez pas cette opportunité unique de plonger dans l'univers littéraire malagasy et d'en discuter directement avec son auteur, Tefy. Rendez-vous donc à la bibliothèque de la Fondation H pour ce samedi littéraire qui s’annonce à la fois instructif et inspirant.
Si.R
Madagascar Airlines vient d’annoncer la fin des perturbations qui ont lourdement affecté son réseau intérieur pendant plusieurs jours, suscitant la colère de nombreux passagers. En effet, trois de ses appareils se sont retrouvés immobilisés simultanément, provoquant des retards importants et laissant de nombreux voyageurs bloqués, sans solutions immédiates. Bien que la compagnie ait mis en place des vols de remplacement dès le lendemain, cela n’a pas suffi à calmer la frustration des passagers, qui dénoncent un manque de communication et une gestion désordonnée de la crise. « On nous a laissés sans aucune information claire sur le rétablissement des vols. C’était une situation très stressante », a témoigné un des clients affectés par les perturbations. Ce n'est qu’aujourd’hui que la situation pourrait revenir à la normale, mais pour beaucoup, le mal était déjà fait. La gestion de cette crise soulève des questions sur la réactivité et l’organisation de la compagnie nationale. Pour une entreprise qui se doit d’assurer la mobilité dans un pays où les alternatives de transport sont limitées, l’incident a mis en lumière des failles préoccupantes.
Prévention
Les passagers, contraints de patienter sans véritable prise en charge, se sont sentis abandonnés par la compagnie. « Ils auraient pu anticiper de tels problèmes », déplore un autre client, mécontent de la lenteur des réactions de Madagascar Airlines. La compagnie, consciente de l’impact de cette situation sur son image, a présenté des excuses publiques et a promis de renforcer sa flotte afin de prévenir ce type d’incidents à l’avenir. Ce plan, dont les détails seront annoncés prochainement, vise à améliorer la capacité de la compagnie à faire face à des imprévus techniques de grande ampleur. Cependant, de nombreux clients restent sceptiques face aux promesses. « Renforcer la flotte, c’est une chose. Mais ce que l’on attend, ce sont des actions concrètes pour garantir la fiabilité du service et une meilleure gestion des urgences », a ajouté un client fidèle, déçu par cette expérience.
Pour Madagascar Airlines, la confiance des passagers est en jeu. Et si la compagnie souhaite préserver sa réputation, elle devra non seulement tenir ses engagements, mais aussi prouver sa capacité à réagir plus efficacement en cas de problème. En attendant, les passagers concernés sont invités à contacter le service « client » pour toute information complémentaire ou réclamation, bien que certains craignent que leur mécontentement reste sans réponse.
Hary Rakoto
Une édition spéciale. Le dimanche 1er décembre, la piste vibrera sous le rugissement des moteurs pour la dernière manche du championnat de Madagascar de Run, organisée par l’AMA (Association des Motorsports Amateurs) et soutenue par le Bobo Racing Club (BRC), partenaire officiel de l’événement. Sous la devise « We Run For Fun », le BRC s'engage à soutenir pilotes, clubs et passionnés, contribuant ainsi à l’épanouissement de la discipline dans le pays.
Cette année, l’AMA célèbre la 10ᵉ édition de son Final Round, marquant 15 ans d’existence. Cette dernière manche promet des nouveautés excitantes : une tombola exclusive organisée par le team BRC avec, à la clé, un turbo de 700 chevaux réservé aux participants des catégories Run et Super Run. Pour plus de spectacle, un écran géant au parc de réparation et une caméra -installée à 800 m- offriront des vues en direct des performances des pilotes. L’ambiance sera animée par un DJ showcase et le groupe Tempo Gaigy.
« Rien n’est encore joué pour cette ultime manche qui promet des sensations fortes. Madagascar confirme que le Run n’est plus une simple passion locale mais une véritable compétition de haut niveau », confirme Rindra Ranaivo, président du club AMA.
Le championnat s’annonce serré, avec Bobo en tête avec 92 points, suivi de Jaytaxx à 71 points. Les deux pilotes devront impérativement participer à cette dernière manche pour espérer décrocher le titre. La compétition reste ouverte pour le titre toutes catégories confondues, avec des pilotes prêts à réaliser des chronos sous les 8 secondes, un exploit qui rivalise avec les standards internationaux.
Super Run est réservé aux voitures sans turbo, moins de 2L et la catégorie Run réservé aux véhicules sans turbo, moins de 2000 cc.
Cette année, une Tesla Model S fera sa première apparition dans la catégorie Open, une nouveauté qui promet de captiver les spectateurs.
Les inscriptions pour les compétitions sont ouvertes à 20 000 Ar pour les voitures et 10 000 Ar pour les motos. Les packages seront distribués dès le 28 novembre, et la course débutera à 9 h, le 1er décembre. Les meilleures performances seront récompensées : 25 points pour le premier de chaque manche et des prix pour les meilleurs temps cumulés dans chaque catégorie.
Un soutien notable
L’événement est appuyé par plusieurs partenaires, notamment Motul et I-ndrana 643, une agence de microfinance innovante. Cette dernière, connue pour ses offres adaptées à la modernité et la vitesse, soutient les jeunes passionnés en leur offrant des solutions financières pour l’entretien et l’amélioration de leurs véhicules.
Elias Fanomezantsoa