jeudi, 05 décembre 2024

La une de 6 décembre 2024

Publié dans La Une
jeudi, 05 décembre 2024

Génial !


Les collèges, pépinières d’avenir. En effet, les élèves des collèges (CEG) seront initiés à la culture entrepreneuriale. Dans le cadre d’un nouveau projet intitulé « Tanora Hihary », les jeunes dès la classe de sixième jusqu’en troisième s’imprégneront de l’arcane de l’entrepreneuriat. C’est génial !
Selon les initiateurs du « Tanora Hihary » dont en tête de liste la Première Dame Mialy Rajoelina, les élèves ayant échoué à l’examen du CEPE, à la sortie de l’éducation de base, bénéficieront aussi de la manne du projet. Dès la fleur de l’âge, les jeunes plutôt les ados auront l’opportunité de s’inculquer dans le secret de l’entrepreneuriat. Le projet novateur en symbiose avec le ministère de l’Education nationale insère au sein du programme scolaire du premier cycle (6 ème en 3 ème). Une intégration précoce et révolutionnaire dans la mesure où les collégiens auront la chance de devenir un jour des opérateurs économiques potentiels.
L’idée de débuter le projet « Tanora Hihary » à l’entame du cycle I de l’enseignement secondaire jusqu’à la fin dudit cycle relève d’un calcul bien motivé. La déperdition scolaire accuse deux points culminants à savoir à la sortie de l’éducation de base avec ou sans diplôme de CEPE. Dans le monde rural notamment dans les zones reculées, beaucoup d’élèves quittent l’école pour aller accompagner sinon aider leurs parents dans les activités agricoles ou d’élevage. C’est ici que se justifie l’importance d’offrir aux élèves les minima de l’entrepreneuriat afin qu’ils puissent monter leurs propres activités plus tard. En tout cas, après la classe de 7 ème, jeunes filles ou jeunes garçons se forment dans le tas en s’occupant de menus métiers auprès de leurs parents ou en tant qu’apprentis auprès de petits patrons sur place. Et de un.
La seconde période où l’on recense une importante  déperdition en nombre se situe à la sortie du cycle I avec ou sans diplôme de BEPC. Seule une infime partie d’élèves continue pour le second cycle, de la seconde en terminale. Arrivés en classe de troisième, les jeunes en âge de travailler ou de se … marier souvent par accident sont contraints de se débrouiller. Et de deux.
Dans tous les cas de figure, à la sortie de l’éducation de base ou après la classe de troisième, l’initiative d’inculquer le b.a.- ba de l’entrepreneuriat cadre réellement avec les besoins de ces adolescents ou de ces jeunes pour affronter les dures réalités de la vie.
La pratique de l’accompagnement des jeunes de la technique de base dans les secteurs porteurs de l’économie se fait depuis toujours dans les pays avancés. La maîtrise de la notion de base de la technique agricole, industrielle, artisanale ou autres garantit le processus de développement d’un pays.
Le projet « Tanora Hihary » contribue naturellement à l’orientation des jeunes vers les enseignements techniques pour devenir de vrais techniciens que le pays en a besoin fondamentalement.
L’itinéraire du numéro un du pays, Rajoelina Andry, doit nécessairement inspirer les jeunes. Très jeune, à moins de vingt ans, il créait déjà sa propre entreprise. La fulgurante ascension dont Rajoelina a su montrer à travers son parcours témoigne de la réussite d’un jeune battant. Si le pays dispose seulement dix Rajoelina par Province soit soixante en tout, la Grande île avancera vite.
Ndrianaivo

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jeudi, 05 décembre 2024

Actu-brèves


Soutien de la Chine dans plusieurs secteurs de développement à Madagascar.
Hier, Rafaravavitafika Rasata, ministre des Affaires étrangères de Madagascar, a reçu en audience une délégation chinoise. Cette délégation était conduite par Shen Xiaoming, secrétaire du comité du Parti communiste chinois pour la province du Hunan et membre du comité central du PCC. Cette rencontre s'inscrit dans un cadre de renforcement des relations bilatérales entre Madagascar et la Chine. L'objectif principal de cette audience était de consolider les relations entre les deux pays. Plusieurs secteurs clés ont été identifiés pour le développement de partenariats, notamment  l’agriculture, la transformation alimentaire, le tourisme, le transport et l’éducation. Ces secteurs ont été choisis en raison de leur potentiel à stimuler le développement économique et social de Madagascar. Les relations entre Madagascar et la Chine ont été marquées par une coopération croissante au fil des années. La rencontre entre la ministre Rasata et Shen Xiaoming a permis de discuter des opportunités de collaboration dans les domaines mentionnés ci-dessus. La Chine, en tant que partenaire stratégique, a exprimé son intérêt à soutenir Madagascar dans ses efforts de développement.



Résoudre le problème  d’accès à l’eau dans le Sud grâce aux projets Mahavelo et Mahamamy
Ils sont conçus pour répondre aux besoins en eau de la Région d'Anôsy et d'Androy, située dans le Sud-ouest de Madagascar. Ce projet multiforme d'adduction d'eau vise à soutenir la population locale, notamment dans le domaine de l'agriculture, afin de lutter contre le Kere.  Le projet se fixe des objectifs ambitieux pour l'année à venir. En effet, 400 infrastructures ont été déjà établies, tandis que 100 plans de travail ont été élaborés pour les différentes Régions concernées. Ces initiatives ont été discutées lors d'un atelier qui s'est tenu les 3 et 4 novembre derniers. Cet événement a été organisé par le ministère de l'Assainissement et a rassemblé divers partenaires impliqués dans la recherche de solutions pour améliorer la situation de l'eau dans la Région. La réunion a été présidée par Rakotovelomanantsoa Voahary, la gouverneure de la Région d'Anôsy. Ce rassemblement a permis de mettre en lumière les défis auxquels la Région est confrontée et d'explorer des solutions collaboratives. Les discussions ont porté sur l'importance de l'accès à l'eau pour l'agriculture, un secteur vital pour la survie et le développement économique des communautés locales.



Utilisation des fonds de prêt de la Fédération de Russie à Madagascar. Le Conseil des ministres de Madagascar de mercredi dernier a approuvé une communication verbale concernant l'utilisation des fonds de prêt de la Fédération de Russie. Ces fonds sont destinés à financer divers projets de développement qui ont été examinés en collaboration avec la Russie. Cette initiative vise à soutenir le développement économique et social du pays. Parmi les principaux bénéficiaires de ces fonds, le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage a été identifié. Ce ministère a pour mission de mettre en œuvre un changement significatif dans le mode d'agriculture à Madagascar. Cette initiative s'inscrit dans le cadre des instructions données par le Président de la République. Pour le ministère de l'Agriculture et de l'Elevage l'accent sera mis sur l'amélioration des techniques agricoles pour augmenter la productivité et le soutien aux agriculteurs. Les fonds de prêt permettront également l'acquisition de divers équipements essentiels.



Visite des étudiants de l'université d'Antsiranana au Sénat. Hier, un groupe de 22 étudiants de la cinquième année en économie de l'université d'Antsiranana a effectué une visite au Sénat. Cette initiative visait à enrichir leurs connaissances et à les préparer à leur future carrière professionnelle. Les étudiants ont été accueillis par Fernand Eddie Orge, questeur du Sénat, et Findrazay M., secrétaire général du Sénat. Cet accueil chaleureux a permis de créer une atmosphère propice à l'échange et à l'apprentissage. L'objectif principal de cette visite était de fournir des connaissances sur le fonctionnement des institutions politiques et de préparer les étudiants à leur future intégration dans le monde du travail. Les étudiants ont choisi de visiter le Sénat en raison de son rôle crucial dans la législation et la gestion des communautés régionales décentralisées ainsi que des groupes économiques et sociaux. Au cours de la visite, une présentation a été faite sur l'histoire et la structure du Sénat, mais également le rôle et les objectifs de cette institution. Cette présentation a été suivie d'une session de questions-réponses, où les étudiants ont pu poser diverses questions, témoignant de leur intérêt pour le sujet.

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Les craintes initiales exprimées par certaines organisations de la société civile quant à l’impact environnemental du projet d’autoroute reliant Antananarivo à Toamasina semblent aujourd’hui apaisées. Une réunion récente entre des représentants du ministère des Travaux publics et plusieurs organisations de la société civile s’est tenue il y a quelques jours et a permis de lever les zones d’ombre qui entouraient ce projet.
Lors de la COP29 sur le climat à Bakou, une cinquantaine d’organisations avait, dans un long communiqué, attiré l’attention, entre autres, sur les risques pour des sites protégés tels qu’Anjozorobe- Angavo et le corridor Ankeniheny-Zahamena. Ces critiques avaient suscité des débats. La présentation technique réalisée par le ministère des Travaux publics, suivie d’un dialogue avec les parties prenantes, a vraisemblablement dissipé ces appréhensions.
Le projet est divisé en une tranche ferme de 80 km jusqu’à Anjozorobe et des tranches conditionnelles de 170 km supplémentaires prévues après 2025. Concernant la tranche ferme, des ajustements ont été faits pour préserver les sites culturels et environnementaux tout en minimisant les impacts sur les rizières. Le tracé ne traversera pas Anjozorobe -Angavo, une décision réaffirmée par le ministère tutélaire dans un communiqué publié en juillet dernier. Ce qui montre et démontre la transparence de celui-ci dans le déroulement de la procédure. Les travaux de cette portion devraient être achevés d’ici décembre 2025.
Pour les tranches conditionnelles, les tracés ne sont pas encore finalisés. Les OSC dansent donc plus vite que la musique lorsqu’elles parlent du tracé passant par le corridor Ankeniheny-Zahamena. Des études approfondies et des consultations avec les parties prenantes seront menées incessamment afin de choisir les itinéraires les plus adaptés, à entendre les explications. L’objectif est de concilier développement et préservation de la biodiversité. Le Gouvernement s’engage fermement à protéger le CAZ et à éviter tout impact négatif sur les écosystèmes sensibles.
Le ministre des Travaux publics, Richard Théodore Rafidison, a réitéré que le tracé ne devrait pas toucher ce site lors d’une visite récente à Toamasina. Des consultations inclusives avec les organisations de la société civile et les ministères concernés se poursuivront, à entendre les explications. Et ce, pour garantir que ce projet devienne un symbole de concorde et non de discorde.
La Rédaction

Publié dans Politique

Scandale dans une Commune de la localité de Mahitsy, hier. Deux proches, dont le père - âgé de 62 ans et le beau-frère (33 ans) d'un candidat à la Mairie d'Idinta, Fokontany d'Antohibe à Mahitsy, ont été arrêtés pour vol de bœufs. Mais outre les zébus proprement dits, au nombre de 8,  des quartiers entiers de viandes, prélevés sur 3 autres boeufs, également volés, ont été aussi retrouvés dans le domicile des concernés. « Ces viandes seraient prévues à être distribuées aux supporters du candidat à la Mairie », selon une source.
Sitôt après cela, les suspects ont été placés en garde à vue dans les locaux de la Gendarmerie. Par ailleurs, des membres de famille ainsi que des voisins de quartier des concernés ont été auditionnés. Les 7 bœufs ont été mis en fourrière à la Commune de Mahitsy, tandis que les quartiers de viandes saisis, ont été immédiatement remis à leurs propriétaires, et ce, après un contrôle sanitaire effectué par un vétérinaire.
Mais revenons au fait. Tout a démarré par une alerte au vol parvenue jusque dans la Brigade de gendarmerie de Mahitsy. Et les faits se sont produits hier à Ankerambe, Fokontany d'Ankadifotsy, Commune de Mahitsy. De leur côté, les membres du « fokonolona » se sont immédiatement mobilisés pour organiser une chasse à l'homme. Ce qui les a conduits jusque dans la localité d'Idinta, Fokontany d'Antohibe où les traces du troupeau volé, ont été repérées.
Les gendarmes ont été informés. A leur arrivée sur place, ils ont procédé aux fouilles de tous les enclos des éleveurs locaux.  Et c'était dans ces circonstances qu’ils ont découvert deux bœufs déjà abattus dont l'un dépecé pour sa viande, ainsi que 6 autres encore en vie chez les proches du candidat aux  communales.
A propos, trois parmi ces zébus auraient été volés clandestinement dans le fokontany d'Anosimahavelona, situé à 12 km de la Brigade de gendarmerie, la nuit du 2 décembre dernier. L'information vient du chef dudit fokontany lui-même. Une vérification faite ultérieurement, confirme les faits.
Plus tard,  les suspects ont fini par tout avouer. Tous ces bœufs ont été volés. Ce qui expliquerait la non possession de fiches de ces 8 bovidés par les concernés.
Et que les suspects ont déjà abattu puis dépecé l'un des deux bœufs, qui venaient d'être volés tôt hier matin même, tandis que les trois autres zébus avaient été volés à Ambohimahavelona. Enfin, on ne connait pas les propriétaires des trois autres zébus. L'enquête suit son cours.
Franck R.

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Grandiose. Ce dimanche, un événement d'exception aura lieu au Golf du Rova Luxury Hotel, situé à Andakana. A partir de midi, les amateurs de musique et de bonne gastronomie se donneront rendez-vous pour un déjeuner-spectacle qui promet d’être mémorable. En effet, le célèbre chanteur Henri Ratsimbazafy, fort de ses plus de 75 ans de carrière, se produira pour la première fois dans un cadre aussi prestigieux. Ce rendez-vous convivial s’inscrit dans une série d’événements qui ont suscité beaucoup d’enthousiasme, notamment le long de la route nationale n° 4. Les organisateurs ont mis les petits plats dans les grands pour offrir aux participants une expérience unique, alliant musique, danse et gastronomie.

Au programme, un après-midi festif où les rythmes envoûtants de Dear Henry résonneront, tandis que les convives pourront savourer des mets raffinés, préparés par le talentueux chef Desire Essoo. Loin de se limiter à un simple repas, cet événement s’annonce comme une véritable célébration de la culture et du plaisir gustatif. Les invités pourront profiter d’une ambiance chaleureuse et interactive, où la piste de danse sera ouverte à tous, favorisant les échanges et la convivialité. Dear Henry, connu pour son charisme et son talent, mettra tout en œuvre pour animer cet évènement, captivant son public avec ses mélodies emblématiques. Les organisateurs se veulent ambitieux et visent à surpasser les précédents événements tenus dans cet espace de luxe. Ils promettent un show inédit, conçu pour émerveiller les participants et créer des souvenirs inoubliables.

Que vous soyez un fervent admirateur de Dear Henry ou simplement en quête d'une expérience gastronomique de qualité, cet événement est fait pour vous. Pour ceux qui n’ont pas encore réservé leur place, il est encore possible de se procurer des billets d’entrée dans l’enceinte de villa Pradon, Antanimena. Ne manquez pas cette occasion de vivre un moment d’exception, où la musique et la gastronomie se rencontrent dans une ambiance soignée et festive. Ce dimanche, au Golf du Rova Luxury Hotel, le luxe et la bonne humeur seront à l’honneur.

Si.R

Publié dans Société
jeudi, 05 décembre 2024

Agenda du week-end

Vendredi 6 décembre

Jimi Harison

Jimi Harison est un artiste malagasy doté d’un charisme inouï et d’un talent inégalable. Ceux qui ont eu la chance de le voir sur scène s'accordent à dire que s'il avait choisi de faire carrière en Europe ou aux Etats-Unis, il aurait côtoyé les plus grands noms du monde du showbiz. Avec sa voix puissante et sa polyvalence, ce chanteur ne manque jamais d'étonner le public. Lors de ses performances sur scène, il reprend avec brio les classiques d'artistes internationaux comme Stevie Wonder et Michael Jackson. Ce soir, il sera la star du Piment Café à Behoririka pour un cabaret du vendredi soir. Le show débutera à 20h 30. Préparez-vous à apprécier différents morceaux de grands artistes, tant nationaux qu’internationaux, interprétés par Jimi Harison.

Rootsman

Rassembler les noctambules de la capitale dans une ambiance conviviale, tout cela autour d’un verre et de délicieux amuse-gueules. Tel est le défi que s’apprête à relever la discothèque Chez Papa,  située à Isoraka. Cette soirée promet d’être placée sous le signe du rythme « roots », avec la présence d’un artiste adoré par la jeune génération : Rootsman. Le chanteur s’engage à offrir un spectacle mémorable en interprétant ses plus grands succès tels que « Darling », « Mama », « Loso » et « Tsy hameko ». Avis aux passionnés de musique. Rendez-vous ce soir à Isoraka dès 22h !
 
Mbola Talenta

Il est fréquent que les jeunes artistes se produisent en groupe. Mais ce soir à partir de 18h, Mbola Talenta fera une exception en offrant un concert en solo au restaurant Chez Babà, Isoraka. Accompagné de sa guitare, il interprétera des morceaux de folk malagasy, tout en revisitant des titres qui lui tiennent à cœur. Il va chanter des chansons du genre « kalon’ny fahiny », du jazz et même de la musique « country ». De plus, les spectateurs auront l'opportunité de monter sur scène avec lui. Une chose est certaine : la monotonie ne sera pas de la partie. Cet événement est à ne pas manquer sous aucun prétexte.
 
« Vibe Tropical »

Le Palais des Sports de Mahamasina s'apprête à vibrer au son de la musique tropicale et urbaine avec l'événement très attendu « Vibe Tropical ». Organisé par World Cola, ce concert promet d'être un véritable festival, rassemblant de nombreux artistes de renom sur une même scène. Prévu ce vendredi soir à partir de 19h, ce show s'annonce comme le grand rendez-vous des passionnés de musique, attirant autant les jeunes que les moins jeunes. A l'affiche, on retrouvera Lion Hill, Mr Sayda, Ljo ainsi que Basta Lion - le célèbre interprète du hit « Colombian ». Ces artistes, connus pour leurs performances électrisantes, promettent de livrer un spectacle mémorable en interprétant leurs plus grands succès.

Samedi 7 décembre

Kiaka & Tselatra

Les deux formations musicales vont se retrouver une fois de plus sur scène. En effet, Kiaka et le groupe Tselatra s'apprêtent à enflammer le Pavé Club, situé à Antaninarenina, ce samedi avec leur spectacle intitulé « Legend’s Rock ». Le concert débutera à 16h. Cet événement promet un après-midi empreint d'énergie et de passion, où l'engagement se mêle à la folie de la musique métal. Les deux groupes, reconnus pour leur talent, sont prêts à offrir un show mémorable qui ravira sans aucun doute les amateurs de « hard rock ». Les fans peuvent s'attendre à des performances puissantes et à une ambiance électrique, créant ainsi un moment inoubliable pour tous les métalleux présents.

D-Lain

D-Lain, un artiste qui se produit rarement dans la capitale, n'a pas donné de concert en solo depuis février dernier. Cette fois-ci, après sa performance à Antalaha, il s'apprête à faire plaisir à ses fans avec un showcase exceptionnel. Ratolojanahary Lalaina, connu sous le nom de D-Lain et vainqueur du concours « Castel Live Opera », sera attendu demain soir à 22 h à la discothèque Chez Papa, Isoraka. Sur les réseaux sociaux, notamment Facebook et Instagram, l'artiste et son équipe affichent leur enthousiasme pour enflammer cette scène intimiste. Les fans peuvent s'attendre à une soirée mémorable, remplie de musique et d'émotions, un véritable cadeau que l'artiste s’apprête à offrir au public.

Si.R

Publié dans Culture

Carine Alida Razanajatovo, une figure incontournable du sport et de l'entrepreneuriat à Madagascar, incarne l'exemple parfait de la reconversion réussie. Ancienne championne d'Afrique de kick-boxing et multiple championne de Madagascar dans la catégorie des moins de 60 kg, elle est aujourd’hui la propriétaire d’un salon de coiffure à Mahamasina, à Antananarivo. Mais derrière cette coiffeuse passionnée, se cache une entrepreneuse visionnaire qui a su allier art martial et business avec brio.
Présidente du club de kick-boxing La Grande île sport et loisirs (GISL), Carine Alida est bien plus qu'une simple athlète. Elle a également su s'imposer comme une influenceuse et une femme d'affaires respectée. En parallèle de son activité sportive, elle a fondé le salon de coiffure « Nappy » et est la créatrice des produits capillaires bio « Mon Histo-Cheveux ».
Aujourd’hui, cette championne du kick-boxing est une véritable businesswoman, suivie par des milliers de personnes sur les réseaux sociaux. Forte de sa générosité et de ses performances, elle offre à son public un mélange de passion, de détermination et de succès. Elle incarne une nouvelle génération de femmes entrepreneures qui n’hésitent pas à briser les codes et à se diversifier.

Après le lancement de sa marque en 2021, Carine Alida a connu une belle reconnaissance internationale. Elle a été élue parmi les start-up représentant Madagascar lors du Youth Connekt Africa à Kigali, au Rwanda. Elle est même l’ambassadrice du Youth Connekt qui se déroulera à Madagascar en 2025. Cet événement a constitué une véritable aubaine pour Alida, lui permettant de développer son réseau et d'explorer des opportunités à l'international pour sa marque « Mon Histo-Cheveux ».

Aujourd’hui, la marque, spécialisée dans les produits capillaires, connaît une expansion impressionnante. Avec sa nouvelle gamme capillaire « Voloko Mitsiry », Carine Alida vient d’inaugurer un salon de beauté rénové, marquant ainsi une nouvelle étape dans l’histoire de son entreprise. Les clients, qui testent et apprécient les produits, témoignent des résultats visibles à mesure que leurs cheveux se régénèrent et poussent grâce aux traitements naturels proposés par la marque.
Carine Alida voit grand pour « Mon Histo-Cheveux ». « Nous avons trouvé de nombreuses opportunités au Rwanda, ce qui m’a permis de me développer et de connecter avec de nombreuses entreprises. Un mois après notre arrivée, plusieurs clients commandent déjà nos produits », explique-t-elle. « Nous voulons que nos produits, fabriqués à Madagascar, soient largement connus à travers le monde », affirme-t-elle avec conviction.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport

Le premier CEO Summit de l’océan Indien, qui se tient présentement au Novotel Ivandry, marque un tournant décisif dans la collaboration économique des îles de la région. Cet événement, coïncidant avec le 65ème anniversaire du syndicat des industries de Madagascar, rassemble plus de 500 leaders économiques et industriels venus de douze pays. Sous le thème de l’industrialisation et de l’autonomisation régionale, les discours prononcés par le Président de Madagascar et le président du syndicat ont souligné les opportunités et les défis communs à relever. Dans son discours, le Président Andry Rajoelina a insisté sur l’importance de transformer localement les richesses naturelles de Madagascar pour stimuler l’emploi et réduire les dépendances aux importations. Il a dévoilé une ambition audacieuse qui est de faire de Madagascar le « grenier agricole de l’Afrique » grâce à l’augmentation des rendements rizicoles et au développement des infrastructures énergétiques pour soutenir l’industrialisation. "Nous devons produire et transformer localement tout ce dont la population a besoin," a-t-il déclaré, en mettant l’accent sur le rôle central de la mécanisation et des semences hybrides pour tripler la productivité agricole. Parallèlement, le président du syndicat des industries de Madagascar, Tiana Rasamimanana, a mis en avant les atouts stratégiques de la région, notamment sa jeunesse dynamique, sa diversité culturelle et ses ressources naturelles abondantes. "Nos entreprises sont les moteurs de développement de nos pays. Mais tout cela ne sera possible que si nous menons les réformes indispensables pour anticiper et exploiter ces mutations," a-t-il affirmé. L’événement a également été l’occasion d’établir un cadre de collaboration plus étroit entre les pays de l’océan Indien pour développer un espace de libre-échange et renforcer les synergies économiques.
Réalités
Cependant, derrière les discours optimistes se profile une réalité complexe. Bien que les dirigeants vantent les opportunités régionales, des obstacles structurels tels que l’insuffisance des infrastructures maritimes et énergétiques, ainsi que les disparités économiques entre les îles, continuent de freiner la coopération. Le Président Rajoelina a souligné l’urgence d’une transition énergétique pour rendre l’énergie plus abordable, citant les projets hydroélectriques et solaires en cours à Madagascar. Ces initiatives visent à faire baisser le coût du kilowattheure, une étape clé pour attirer des investissements industriels. De plus, le potentiel de cette initiative régionale est indéniable. Le CEO Summit aspire à catalyser des investissements à travers des plateformes comme « Choose Madagascar », présentée par l’Economic Development Board of Madagascar, qui met en avant les secteurs clés tels que l’agriculture, le tourisme et la technologie. Les discussions ont aussi porté sur le rôle crucial de l’industrialisation dans la réduction de la dépendance envers les marchés extrarégionaux. "Nous avons une chance unique de construire une région autosuffisante, compétitive et économiquement influente," a rappelé le président du syndicat des industries. Il a également appelé à exploiter pleinement la complémentarité des îles de l’océan Indien : "En rassemblant nos forces, nous pouvons construire une région qui rayonne non seulement à l’échelle régionale mais aussi mondiale." En dépit des défis, l’engagement affiché par les participants laisse entrevoir une nouvelle étape dans l’intégration économique régionale, capable de transformer les îles de l’océan Indien en une force compétitive sur la scène mondiale.








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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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