Clap de fin pour la campagne électorale des municipales et communales. Une période qui n’a souffert d’aucun désordre notable, soutient le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Depuis hier, silence radio pour les candidats. Place aujourd’hui au calme imposé par la loi, avant que les citoyens ne se mobilisent demain pour choisir maires et conseillers municipaux. Les bureaux de vote seront ouverts à partir de 6h pour accueillir les électeurs jusqu’à 17 heures.
Côté logistique, la CENI affiche un optimisme. A en croire les responsables, tout est sous contrôle. Les imprimés sensibles – entendez les bulletins de vote et autres PV – doivent arriver à bon port sans accroc, escortés par les Forces de l’ordre. Quant aux premiers résultats, ils tomberont rapidement. A peine les dépouillements achevés, les tendances devraient émerger dès le lendemain, comme lors des dernières élections dans le pays. Ce ne seront néanmoins que des chiffres provisoires. Demain, donc, tout repose sur les épaules des électeurs. L’heure est au choix.
Ces élections, plus terre-à-terre que les nationales, touchent directement au quotidien, à savoir les infrastructures, transports, les marchés… Bref, un terrain où l’élu ne peut pas se cacher derrière des promesses trop vagues. Il est important de choisir la bonne personne, ayant la vision, qui cherche l’intérêt de la population et non des personnes mues par des intérêts politiques uniquement.
L'élection des maires focalisera surtout l’attention. Notamment à Antananarivo, la Capitale où l’enjeu dépasse de loin la gestion des marchés municipaux. L’Opposition rêve de planter son drapeau à l’Hôtel de ville, tandis que le camp du pouvoir veut consolider ses positions pour aborder sereinement les sénatoriales de l’an prochain. Mais attention, rien n’est joué. Ici, comme ailleurs, le taux de participation sera déterminant. L’abstention pourrait redistribuer les cartes et rendre les résultats imprévisibles.
Les vingt-et-un jours de campagne ont semblé réveiller une certaine ferveur. Il reste à savoir si cette ferveur va rimer avec urnes remplies. Si le citoyen a souvent le verbe haut pour critiquer ses élus, il reste parfois étrangement muet quand vient le moment de glisser un bulletin dans l’urne. Les municipales et communales pâtissent d’ailleurs généralement d’une participation plus faible que leurs grandes sœurs nationales.
La Rédaction
Rassurez-vous, il ne sera pas question à travers ces lignes éditoriales de nos honorables candidats bien que l’avenir de certains d’entre eux soit littéralement incertain, notre attention se focalisera sur un autre sujet : les Barea, notre équipe nationale.
Les Barea « sans tête » ! Après que Rakotondrabe Romuald, alias Rôrô, a rendu son chasuble d’entraîneur, les Barea se trouvent sans coach. Après une série de défaites dont la dernière en date le 13 novembre contre la Tunisie (2-3), Rôrô a remis son tablier le soir même du match avant que les Barea rencontrent les Cœlacanthes (Comores). Sans ambages, il avouait en toute conscience des faits qu’il assumait la totalité des responsabilités.
Ensuite, la balle passait entre les mains de la Fédération. Selon le règlement régissant la gestion du Sport à Madagasikara affilié au Comité olympique et à la Fédération internationale concernée, valable dans tous les pays, la charge d’enclencher la procédure aux fins de nommer les coachs dans toutes les disciplines sportives revient aux membres du Comité exécutif de la Fédération concernée. Normalement, chaque Fédération est la seule habilité à organiser le recrutement des responsables à l’intérieur de son champ d’action. A titre de rappel, la FIFA pour le cas du ballon rond, veille au grain sur le respect stricto sensu de ce règlement.
La clôture de la date du dépôt de candidature, en vue du recrutement du nouveau coach lancée par la FMF, avait eu lieu la semaine passée. Un comité restreint composé des techniciens au niveau de la Direction technique tente d’éplucher les dossiers pour en trier au moins cinq admissibles. La prochaine décision appartient à une commission ad hoc tripartite composée d’une part des représentants de la FMF, du ministère de tutelle et de la Présidence, de l’autre. Les férus du sport-roi doivent patienter. Le successeur du coach Rôrô devrait être connu, si tout va bien, à partir du jeudi 5 décembre. En tout cas, parmi les favoris, trois noms se distinguent et circulent à savoir le Français Patrice Neveu, ancien sélectionneur du Gabon 2019 à 2023, le Portugais Antony Da Silva, ancien assistant de Rigobert Song avec les Lions Indomptables de Cameroun et le Serbe Dragan Cvetkovic qui a officiellement présenté aussi sa candidature. Apparemment, la FMF et les autorités compétentes ont un large choix. La décision finale ne doit pas traîner. La situation devient, au fil des jours, de plus en plus urgente.
La date de la prochaine rencontre avance à grand pas. En effet, les Barea rencontreront, pour le compte des qualifications en vue du Mondial de 2026, la République Centrafricaine et le Ghana, fin mars. Le temps de préparation paraît trop juste pour nos protégés. Les travaux de préparation risquent de connaître le même sort qu’auparavant. Les Barea ne disposent pas souvent le minimum de temps nécessaire pour affronter les adversaires qui sont pour la plupart des cas plus disposés aux exigences des matches sans cesse compliqués.
Il faut bien que les responsables publics et privés (Fédérations nationales) du Sport malagasy se débattent à bloc et faire en sorte que la passion nationale (sport) puisse se démarquer de ce cercle vicieux. Certes, les uns font preuve de bonne prestation mais d’autres s’enlisent. L’avenir mitigé plombe et pèse trop !
Ndrianaivo
Les juges du travail, garants de l'application des lois et des conventions internationales. Un atelier sur les normes internationales du travail a été lancé, hier à Anosy, par le Bureau de l’OIT pour Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles. Cet événement, dirigé par le secrétaire général qui représente le ministre de la Justice, a rassemblé Frederick Muia, le directeur du Bureau de pays de l’OIT, ainsi que la présidente du tribunal du travail et plusieurs juges de différentes régions de la Grande île.
L'objectif de cet atelier est de renforcer les compétences des juges en matière d'application des normes internationales et du nouveau Code du travail malagasy. Il s'inscrit dans les priorités nationales visant à créer un environnement de travail juste, conforme aux Objectifs de Développement durable (ODD) et à l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Des équipements informatiques ont également été offerts au tribunal du travail pour moderniser ses services, soulignant ainsi l'engagement envers une justice sociale efficace et un travail décent. Frederick Muia a exprimé sa confiance dans le succès de cette initiative, grâce à la participation active de tous. "Nous espérons que ces outils contribueront à créer un environnement de travail plus efficace et plus moderne, au bénéfice de tous les citoyens de Madagascar", a souligné ce dernier.
Programme "Tsinjo Noely" à Toamasina. Le programme "Tsinjo Noely" a été mis en place par le Gouvernement malagasy, à travers le ministère de la Population et des Solidarités, dans le cadre des actions sociales visant à célébrer les fêtes de Noël et de fin d'année. Ce programme a pour objectif de soutenir les populations vulnérables et de leur apporter une aide matérielle durant cette période festive. Hier, le programme a pris forme au stade de Barikadimy, situé à Toamasina. Cet événement a rassemblé de nombreuses personnes, témoignant de l'importance de l'initiative pour la communauté locale. La distribution des aides a été supervisée par Rafidison Richard Théodore, ministre coach de la Région Atsinanana et Naharimamy Lucien Irmah, vice-présidente de l’Assemblée nationale, représentant la Province de Toamasina ainsi que Rakotovao Andry, gouverneur par intérim de la Région Atsinanana. Le programme est tout d’abord un soutien aux populations vulnérables en leur fournissant une aide matérielle. En plus, il renforce la solidarité et veut promouvoir un esprit de solidarité et d'entraide au sein de la communauté surtout en cette période de fête. A part Toamasina, d’autres villes dont Antananarivo ont été aussi le théâtre de distribution du « Tsinjo Noely ».
Lancement de la formation « Géopolitique et relations internationales » pour le personnel du ministère des Affaires étrangères. Cette première session, réalisée avec l’aide de l’Institut des relations internationales et stratégiques (IRIS) et gérée par le Centre d’études et d’analyses stratégiques (CEAS), rassemble une vingtaine de responsables du ministère. Elle sera dirigée par le Dr Géraldine Pinauldt, experte reconnue. Plusieurs instituts collaborent avec le CEAS au sein du ministère, et l’IRIS en fait partie. Dans son discours d’ouverture, la ministre des Affaires étrangères a mis en avant l’importance de cette démarche pour le développement des compétences humaines et la préparation des futurs leaders face aux enjeux mondiaux, conformément à la Politique générale de l’Etat.
Prestation de serment des députés de Madagascar élus au sein du Forum parlementaire de la SADC (Communauté de développement de l'Afrique australe). Le 56e Forum parlementaire de la SADC se déroule actuellement à Livingstone, en Zambie, et Madagascar y participe par le biais d'une visio-conférence lors de son lancement hier. Sous le thème : « Mettre à profit la technologie et l’innovation pour promouvoir des Parlements intelligents, inclusifs et réactifs dans la région de la SADC », cet événement marque une étape importante pour le pays dans le cadre de sa coopération régionale. Lors de la séance d'ouverture, Madagascar a été représenté par deux députées, Sophie Ratsiraka et Michelle Bavy Angelica. Un des principaux sujets discutés lors de cette assemblée concerne le développement de l'utilisation de la technologie pour promouvoir le Parlement. Ce thème est particulièrement pertinent dans le contexte actuel dans lequel la numérisation joue un rôle crucial en l'efficacité des institutions politiques. Un autre point important de cette assemblée est la nomination de 6 députés de Madagascar qui deviendront des nouveaux membres de l'Assemblée de la SADC. Ils prêteront serment ce 11 décembre. Cette nomination est un signe de la reconnaissance croissante de Madagascar au sein de cette institution régionale. Ce mardi 10 et le vendredi 13 novembre, le président de l'Assemblée nationale, Justin Tokely, prendra la parole. Son discours est attendu avec intérêt, car il pourrait aborder des questions cruciales pour le développement et la coopération régionale.
Invité hier soir au journal télévisé de la Televiziona Malagasy (TVM), le Président Andry Rajoelina a saisi l’occasion pour aborder plusieurs sujets d’actualité. Parmi ceux-ci, il a fermement réagi à une publication circulant sur les réseaux sociaux, la semaine dernière, classant Madagascar comme le pays le plus pauvre du monde.
Le Président a d’abord remis en question la fiabilité des sources à l’origine de ces affirmations. Selon lui, les données crédibles sur des sujets aussi sensibles doivent provenir d’organismes reconnus comme la Banque mondiale ou le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD). Il a ainsi appelé à la prudence face aux informations relayées en ligne, dénonçant une tendance chez certains compatriotes à se réjouir des difficultés nationales. Tout en réaffirmant la nécessité d’une opposition constructive, il a critiqué une attitude qu’il juge stérile, consistant uniquement à chercher des responsables au lieu de proposer des solutions.
Concernant la pauvreté à Madagascar, le Chef de l’Etat a insisté sur l’importance de briser le cercle vicieux qui perpétue cette situation. Il a mis en avant les chiffres de la Banque mondiale, selon lesquels le taux de croissance annuel de Madagascar a dépassé 4% en 2023, une performance notable par rapport à la moyenne africaine de 3,1%. Il a également souligné que si les réformes structurelles, notamment dans l’agriculture et la transition énergétique, sont mises en œuvre comme prévu, le pays pourrait atteindre un taux de croissance de 8% dans un avenir proche.
26 Juin au Lac Iarivo
Face aux critiques entourant le programme de protection sociale Mifampitsimbina, Andry Rajoelina a défendu cette initiative, affirmant qu’elle s’inscrit dans une continuité d’actions sociales entreprises depuis son arrivée au pouvoir. Ce programme, destiné à soutenir les ménages vulnérables en cette fin d’année, est financé par des fonds nationaux, tandis que le programme Tsimbina, qui bénéficie d’un appui de la Banque mondiale à hauteur de 200 millions de dollars, viendra également en aide aux populations les plus démunies. Le Président a assuré que la distribution des filets sociaux se poursuivra dans les jours à venir à travers tout Madagascar.
Enfin, Andry Rajoelina a évoqué le projet ambitieux de réhabilitation du Lac Iarivo, qui transformera cet espace en un lieu de loisirs moderne. Ce projet comprend des parcours sportifs, des pistes cyclables, des activités nautiques et un jardin botanique, et vise à devenir une référence en matière d’infrastructures urbaines. Le Président a fixé un calendrier serré, annonçant que la première phase des travaux devrait être achevée en six mois pour accueillir les festivités de la fête nationale du 26 juin.
La Rédaction
La perturbation cyclonique, considérée comme le système n° 4, s'est intensifiée en devenant une dépression tropicale. Celle-ci pourrait représenter une menace potentielle pour le nord du pays. Selon le bulletin météorologique de Météo Madagascar, le centre de cette perturbation cyclonique est positionné à environ 1.519 km à l’Est d’Antsiranana I, hier à 15 heures locales. Désormais au stade de dépression tropicale, ce système apporte un vent moyen estimé à 55 km/h avec des rafales de 75 km/h près de son centre. Durant les 12 dernières heures, il se déplace vers l’ouest à une vitesse de 22 km/h.
Les conditions environnementales continuent de s’améliorer progressivement, ce qui permet à ce système de se développer et de s’intensifier rapidement. Ainsi, selon les prévisions, il va s’intensifier en devenant une tempête tropicale dans les prochaines 12 à 24 heures avant de toucher le nord de l’île. Si un tel cas se présente, ce système sera baptisé au nom de Chido. A l’heure actuelle, aucune alerte cyclonique n’a toutefois été émise à Madagascar.
Néanmoins, les habitants des Régions DIANA, SAVA et Ambatosoa sont priés de suivre régulièrement le bulletin météorologique qui souligne l’évolution de ce météore. Vers la fin de cette semaine, la future tempête tropicale Chido pourrait présenter une menace potentielle pour le nord du pays. Dans ce cas, une dégradation du temps y sera attendue, accompagnée de vents forts et d'une mer très agitée.
Pour cette saison cyclonique, il a été annoncé que les températures moyennes demeurent proches voire au-dessus des valeurs normales saisonnières dans l'océan Indien. C’est le cas notamment dans le grand Sud. Par ailleurs, il y aura davantage de précipitations dans le grand Sud de Madagascar, cela étant en lien avec les activités orageuses marquées dans cette Région durant cette semaine. A contrario, les conditions météorologiques sont plus sèches sur une bande allant du Nord-ouest au Sud-est de l’île. Un temps sec sera notamment bien marqué sur les hauts plateaux.
Anatra R.
En recrudescence. Les affaires de conflits au travail à Madagascar ont augmenté depuis la pandémie de Covid-19. La preuve, chacun des 7 juges du travail se charge en moyenne de 50 dossiers y afférents, à en croire Nina Raharinarivonirina, présidente du Tribunal du travail. Ce tribunal d’exception traite chaque mois environ une cinquantaine d’affaires de conflit au travail, selon les informations recueillies. Le chômage technique, les impacts des coupures intempestives de l’électricité, le non-respect des droits des travailleurs ou encore les différends collectifs constituent les principaux cas traités au Tribunal du travail. Dans la majorité des cas, les sociétés ne disposent pas de comité d’entreprise, lequel devrait traiter en interne les conflits. Par conséquent, les employés portent plainte et confient les affaires auprès du Tribunal. « Le traitement des conflits au travail prend plus de temps que les autres affaires. De nombreuses analyses sont à faire, à l’exemple du calcul tenant compte du salaire, des jours de congé, etc. Aussi, les lois en vigueur ainsi que les normes internationales du travail (NIT) sont à considérer dans les affaires », ajoute notre interlocutrice. D’ailleurs, les juges du travail, garants de l'application des lois et des conventions internationales, jouent un rôle essentiel dans la protection des droits des travailleurs.
Les juges en formation
Issus des Tribunaux de première instance, des Cours d’appel et de la Cour suprême. 40 juges participent depuis hier et pendant 3 jours à l’atelier de formation sur les NIT. Fruit de la collaboration entre l’Organisation internationale du travail (OIT) et le ministère de la Justice, l’atelier est assuré par des formateurs venant de Turin, en Italie. Madagascar, membre de l'OIT, a ratifié plusieurs conventions internationales du travail pour protéger les droits des travailleurs et promouvoir un travail décent. Cependant, des défis persistants, tels que la faiblesse des capacités institutionnelles, la corruption, la méconnaissance des droits des travailleurs et la pression économique, restent à relever pour assurer une mise en œuvre effective de ces normes. Cet atelier vise à améliorer la compréhension des juges du travail des NIT et à renforcer leurs capacités d'interprétation et d'application, en particulier en ce qui concerne le nouveau Code du travail de Madagascar. « Les normes internationales du travail viennent en renfort aux lois en vigueur dans le pays. L’objectif étant d’arriver à ce que nos lois deviennent à caractère international », avance Hanitriniaina Belalahy, secrétaire général du ministère de la Justice.
Dans le cadre de l’ouverture de la formation, hier à la Cour suprême Anosy, des matériels informatiques ont été remis au Tribunal du travail pour améliorer l'efficacité et la qualité des services. « Nous espérons que ces outils contribueront à créer un environnement de travail plus efficace et plus moderne, au bénéfice de tous les citoyens de Madagascar », a souligné Frederick Muia, directeur du Bureau de pays de l'OIT pour Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles. Notons que cet évènement marque une étape importante dans les efforts conjoints pour promouvoir la justice sociale et les droits humains dans le monde du travail.
P.R.
Le Taekwondo, bien qu'étant une discipline olympique, ne bénéficie pas de la reconnaissance du Comité olympique malagasy (COM).
La Fédération malagasy de taekwondo (FMTKD) n’a pas été invitée au séminaire sur la médecine sportive et le dopage, organisé depuis hier à l’hôtel Tometal, à Mahamasina, pour les pays de la Zone 7. Presque toutes les autres disciplines sportives ont reçu une invitation, à l’exception du Taekwondo WT. Selon le COM, « cette absence d’invitation est due au fait que la Fédération de Taekwondo n’a pas encore obtenu l’approbation officielle de la part de l’organisation.»
De son côté, un responsable de la FMTKD a précisé que tous les documents requis ont bien été envoyés au Comité olympique. De plus, « Le COM a indiqué qu’une réunion spécifique concernant la discipline du Taekwondo serait organisée prochainement », a tenu à dire la source au sein de la Fédération.
Il est important de noter que c’est sous cette nouvelle gestion que le Taekwondo malagasy WT se voit refuser l’approbation du COM, alors qu’auparavant, sous la direction de l’ancien président de la Fédération, cette discipline en bénéficiait régulièrement. Ce dernier, actuellement absent du territoire national, a porté plainte à l’instance internationale. Ce qui empêche la Fédération actuelle d’envoyer des athlètes en compétition à l’étranger.
Par ailleurs, 25 participants malagasy participent à cette formation, accompagnés de représentants venus de l’île Maurice, des Seychelles, de Mayotte et des Comores. Le séminaire va se clôturer ce vendredi 13 décembre.
Rappelons que la première édition de ce séminaire avait eu lieu en 2018.
E.F.
Dans un élan prometteur pour la scène artistique malagasy, Rwikordz Production vient d'annoncer son intégration dans la grande famille de Yas, une entreprise de télécommunications reconnue pour son soutien indéfectible dans le domaine culturel de Madagascar. Cette collaboration s'inscrit dans une dynamique visant à promouvoir et accompagner les artistes locaux, tout en ouvrant de nouvelles perspectives de développement et de visibilité. Parmi les figures emblématiques soutenues par Yas, Tence Mena se distingue comme une étoile montante de la scène musicale malagasy.
Cette alliance ne se limite pas à la production musicale, mais englobe également un accompagnement approfondi, axé sur la formation des artistes, la valorisation de leur potentiel et l'initiation aux valeurs fondamentales de la culture et de l’art. Rwikordz Production souhaite ainsi mettre en lumière le rôle transformateur de l’art, qui va au-delà du simple divertissement pour contribuer au développement personnel et au renforcement de l’identité culturelle. En s'engageant à soutenir des talents issus des différentes régions de Madagascar, Rwikordz Production participe activement à une décentralisation culturelle, favorisant la découverte d’un Madagascar artistique authentique et diversifié. Cette démarche offre également aux jeunes artistes l'opportunité de s’épanouir sur la scène nationale et internationale.
Depuis sa création il y a quatre ans, la maison de production Rwikordz s'est affirmée comme une actrice incontournable dans le paysage artistique malagasy. Avec une trentaine de talents évoluant sous son aile, elle agit comme une véritable institution artistique. Parmi ces artistes en pleine ascension, on retrouve Mopcaan, Jacquis Randria et Patrich, qui explorent des genres variés allant du folk au RnB, ainsi que Jeddy VM, Misther Gang et Mpameno, qui se spécialisent dans le « salegy ». Pharaon, maître du ragga dance soul, Jam Jued et Jhaless, évoluant dans l’afropop, complètent cette constellation de talents. Maman’i Tsôlolo, quant à elle, se considère comme la gardienne du patrimoine musical sakalava.
Pour Rwikordz Production, l’art est bien plus qu’un simple divertissement. C'est un outil puissant de développement socio-économique et culturel. En soutenant ces jeunes artistes, la maison de production contribue à la valorisation du patrimoine culturel malagasy et à la création d’un écosystème artistique durable. Grâce à ses initiatives et son partenariat avec l’entreprise de télécommunications Yas, Rwikordz Production s'affirme comme une plateforme clé pour propulser les artistes malagasy vers de nouveaux horizons, enrichissant ainsi le paysage culturel national.
Si.R
Un modèle de collaboration durable. La gestion des déchets du siège de BNI Madagascar à Analakely est désormais confiée à la Société Tri, Comptage et Valorisation (STCV). La signature de ce partenariat a eu lieu la semaine dernière dans la capitale. Cette collaboration met l’accent sur le recyclage et la valorisation des déchets, notamment du papier, carton et plastique. « Nous sommes fiers de travailler avec BNI, une institution engagée dans des actions concrètes. En plus des impacts environnementaux, nos activités soutiennent des femmes vulnérables, contribuant ainsi à un changement social durable », a affirmé Gaëlle Randriamanana-Pless, fondatrice et directrice de la STCV.
La société prendra en charge la collecte, le traitement et la valorisation des déchets produits par le siège de la banque. Un suivi sera mis en place pour fournir des rapports réguliers. Ceux-ci permettront à la BNI de mesurer ses progrès en matière de réduction de son empreinte écologique. Alexandre Mey, directeur général de BNI Madagascar, a souligné l’importance de cette initiative en déclarant : « Malgré nos efforts pour limiter l’utilisation du papier, nous en produisons encore beaucoup. Ce partenariat nous permet de transformer ces déchets en ressources, en phase avec nos objectifs environnementaux. Cela illustre également notre vision : transformer les défis environnementaux en opportunités d’innovation et de progrès ».
Démarche éco-responsable
Cette collaboration s’inscrit dans le cadre du programme « BNI Lovainjafy », lancé en 2023 en partenariat avec le ministère de l’Environnement et du Développement durable. Ce programme soutient les entreprises à fort impact social et environnemental. Il offre des subventions et des crédits à taux zéro aux lauréats, comme la STCV. BNI Madagascar multiplie les initiatives pour réduire son impact environnemental. En plus de ce partenariat, la banque a déjà mis en œuvre le recyclage de ses équipements informatiques, la digitalisation de son processus pour limiter l’usage du papier, ainsi que des campagnes de reboisement avec divers partenaires. Cette alliance entre les deux parties reflète une démarche innovante et responsable. Elle prouve qu’une synergie entre institutions et acteurs locaux peut allier performance économique, impact social et respect de l’environnement.
Carinah Mamilalaina