jeudi, 19 décembre 2024

La une du 20 décembre 2024

Publié dans La Une
jeudi, 19 décembre 2024

Quid d’une volonté politique

En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.
Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.
Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?
D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie. A cent jours de sa nomination, Gaby Nestor Razakamanantsoa, le nouveau directeur général du BIANCO tente de positiver la situation. Le patron de la Piscine Ambohibao ne cache pas sa fierté de pavoiser du haut son « butin » en 100 jours. En effet, le BIANCO a saisi durant les cent premiers jours d’entrée en fonction du nouveau DG des objets de valeur d’un montant de 3 milliards d’ariary sur les 7,6 milliards d’ariary saisis en 2024. Eh oui, il y a de quoi à être fier !
Mais, n’en déplaise à Monsieur le DG Gaby Nestor Razakamanantsoa, à quoi représente cette somme au montant des objets de valeur insaisissables ou des liquidités détournés grâce à la magie de la Dame corruption dans le pays. Les gros bonnets qui tiennent de main de fer le réseau de corruption sont, jusque-là, non inquiétés. Ils sont là dans le pays sinon se coulent des jours heureux sous d’autres cieux car on les avait laissés disparaitre en dehors du territoire. D’autres analystes ou observateurs n’hésitent pas de cracher en face que le BIANCO cafouille. Qu’il peine à convaincre de son efficacité !
A l’Assemblée nationale, la commission spéciale d’accusation, du moins de l’ancienne mandature, n’arrive à s’en débarrasser de sa paralysie. Les anciens hauts dirigeants du pays visés par des allégations de détournements des biens sociaux, de la finance publique et toute sorte de délinquance « haut de gamme » et qui doivent être jugés par la Haute Cour de Justice (HCJ) circulent à l’air libre. En cause, la commission spéciale de l’AN tergiversait à acter les accusations. Et par la force des choses, on hésite à espérer que la nouvelle commission dirigée par le député élu de Morondava, Haja Resampa du MAPAR fasse le nécessaire. On verra !
Sans vouloir minimiser les blocages des avantages statutaires jouis par certains Corps des grands commis de l’Etat et des parlementaires, la lutte pour éradiquer la corruption à Madagasikara devra réussir à surmonter les obstacles, à relever les défis et à déjouer les enjeux politiques, notamment, qui entourent cette bataille. Une lutte complexe !
N’empêche que le plus important à relever consiste à faire valoir une réelle volonté politique. Une volonté indiscutable et inaltérable capable d’affronter toutes les attaques aussi subtiles soient-elles de l’ennemi, la corruption.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial



La lumière au bout du tunnel. C’est en tout cas ce qu'espère le Président Andry Rajoelina, qui a inauguré hier les travaux de construction de la centrale hydroélectrique de Ranomafana, dans la Région d'Ankazobe. Cette centrale, d'une capacité de 64 MW, est bien plus qu'un simple projet d’infrastructure. Elle fait partie d’un plan global qui vise  à transformer la production d’électricité à Madagascar. Le but est de résoudre les éternelles coupures de courant qui frappent la population.
En effet, le Président ne manque pas de rappeler durant son discours qu’avant 2019, la production d’électricité en hydraulique plafonnait à 99 MW. Depuis, un changement radical de cap s’est opéré. Les chiffres parlent d'eux-mêmes. A son arrivée au pouvoir, Rajoelina a mis les bouchées doubles. Son premier mandat a permis d'ajouter 62 MW supplémentaires au Réseau interconnecté d’Antananarivo. Avec son second mandat, la centrale de Ranomafana (64 MW) et des projets comme Sahofika (192 MW) ou Volobe (120 MW) vont faire passer la production totale à 438 MW d’ici la fin de son mandat. Tout cela grâce à l’hydroélectricité. Si l’on rajoute d’autres initiatives en cours, comme les centrales solaires ou la reforestation pour protéger les ressources en eau, on peut dire qu’une révolution énergétique est sur les rails.
Le projet de Ranomafana, mis en œuvre par l’entreprise chinoise SINOHYDRO, représente à lui seul 25 % des besoins en électricité du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Le Président Rajoelina, en bonne figure de proue, a fait de ce projet une priorité. Il a déclaré : "Dieu nous a donné le soleil, l'eau et le vent. Il est de notre responsabilité de transformer ces ressources en énergie pour développer chaque foyer et tout le pays." L’ambition du régime actuel est de diminuer le coût de l’électricité. Ce serait un pas de géant pour la JIRAMA et pour le budget de l’Etat, obligé de financer des déficits abyssaux pour compenser la vente d'électricité à perte.
Patience
Le Président Rajoelina a également évoqué les difficultés actuelles. "Nous travaillons dur, mais construire Madagascar n’est pas facile. La coupure fréquente d'électricité et la production insuffisante sont des obstacles que nous cherchons à surmonter", a-t-il reconnu. Il a aussi appelé à la patience du peuple malgache. Le Chef de l’Etat a d’ailleurs rappelé que des solutions à court terme, comme des centrales solaires, seront opérationnelles dès 2025.
Outre l’électricité, le Président a aussi abordé la question du développement agricole, en insistant sur la nécessité d’aider les agriculteurs à améliorer leur productivité. Cela reste un maillon essentiel de la croissance nationale.
Les promesses de réformes et d’infrastructures s’empilent donc. La vision de Rajoelina semble être en bonne voie. Mais en attendant, il faudra patienter encore un peu. Le chantier de la centrale de Ranomafana est prévu pour se terminer d’ici fin 2027, ou au plus tard avant les festivités de l’indépendance en juin 2028.
L.A.

Publié dans Politique


« Toutes mes félicitations pour la médaille d’argent que vous avez remportée. Vous êtes la seule personne venue de l’un des plus pauvres pays au monde en compétition avec le staff de Bloomberg News (aux Etats-Unis), une organisation basée dans la première puissance mondiale. C’est méritant ! »
La Pr Irène Rabenoro, l’actuelle présidente de l’Akademia Malagasy, s’est exprimée ainsi à l’endroit du journaliste Rivonala Razafison ou Rivonala. L’intéressé est l’un de ses anciens étudiants à l’ancien département d’études anglophones à la faculté des lettres et sciences humaines à l’université d’Antananarivo.
Le journaliste malagasy a remporté cette année la médaille d’argent du prix « Prince Albert II de Monaco » parrainé par la Fondation Prince Albert II de Monaco dans la catégorie « changement climatique ». Le personnel de Bloomberg News a gagné l’or dans cette catégorie si Odimegwu Onwumere de The News Chronicle du Nigeria s’est adjugé le bronze.
Il s’agit de récompenses accordées chaque année par l’United Nations Correspondents Association (UNCA). Mais Rivonala n’a jamais entendu parler de cette organisation. Il n’a donc pas postulé pour la compétition organisée par cette agence onusienne. Sa nomination au concours a été l’œuvre d’une tierce personne dont il ne connaît même pas l’identité jusqu’ici.
« Chaque matin, au réveil, j’ai l’habitude de consulter mes mails. Le matin du 7 novembre, un mail de l’UNCA m’a grandement surpris. J’ai reçu un message de félicitations accompagné d’une lettre attachée m’ayant invité à un gala programmé pour le 13 décembre à New York à l’occasion du 28e gala annuel de l’UNCA en l’honneur de tous les gagnants. Ce, en présence, entre autres, du secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, et des célébrités hollywoodiennes, selon la lettre de l’UNCA », a raconté le journaliste primé.
Le journaliste a suspecté, selon lui, un projet d’escroquerie derrière le message qui lui a été adressé car on lui a immédiatement demandé des renseignements supplémentaires trop personnels. Pour en avoir le cœur net, il a demandé à ses collègues aux Etats-Unis et en Europe d’entreprendre des vérifications. La confirmation est finalement tombée.
En communication directe avec l’UNCA, Rivonala a eu vent des origines de sa récompense. « Une autre personne a postulé en mon nom sans que je l’aie su, d’après les précisions qui m’ont été fournies. Je ne sais même pas qui est ce bon Samaritain ou cette bonne Samaritaine. Je ne sais pas s’il ou elle réside à Madagascar ou à l’étranger. En tout cas, je le ou la remercie du fond de mon cœur pour ce qu’il ou elle a fait pour moi », a dit l’heureux gagnant.
Depuis 2019, Rivonala est devenu l’un des correspondants de Mongabay à Madagascar. C’est un portail web américain d’actualités sur la conservation qui rend compte des sciences de l’environnement, de l’énergie et de conception écologique. Il propose des informations détaillées sur les forêts tropicales, la déforestation, le changement climatique et bien d’autres encore.
Pour la petite histoire, le site web Mongabay a été lancé en 1999 par le journaliste américain Rhett Ayers Butler qui, lors de son passage à Madagascar, était tombé sous le charme de l’île de Mangabe située au large de la ville de Maroantsetra. « Mongabay » est en effet la prononciation américanisée de « Mangabe ».
Journaliste de carrière depuis 1998, Rivonala a toujours évolué dans la presse écrite. En 2006-2008, il a bénéficié de la formation en journalisme scientifique conçu et mis en œuvre par la Fédération mondiale des journalistes scientifiques (WFSJ).
Les nouvelles compétences acquises dans ce cadre lui permettront plus tard de collaborer avec un certain nombre de média et de plateformes de par le monde dont Mongabay pour lequel il écrit en anglais et en français. Rivonala aussi est un employé du Groupe SODIAT en travaillant régulièrement depuis 2016 pour le journal La Vérité.
L’UNCA l’a primé pour une série de trois reportages publiés en 2024. Le premier rend compte de l’efficacité de l’utilisation de drones pour la conservation de la biodiversité et la protection de l’environnement. Le deuxième signale l’urgence de la sauvegarde des récifs coralliens face à la hausse des températures mondiales.
Le troisième article signé Rivonala Razafison met en exergue la vulnérabilité grandissante des défenseurs de la nature à Madagascar face aux risques auxquels ils sont exposés à longueur d’années. Ce dernier aspect concerne effectivement le journaliste lui-même qui est aussi un fervent défenseur de l’environnement en étant affilié à l’Alliance Voahary Gasy (AVG).
Lauréat de plusieurs prix à Madagascar, Rivonala l’est aussi en Afrique francophone pour avoir remporté en 2008 le premier prix du journalisme d’éducation en Afrique francophone décerné par l’Association pour le développement de l’éducation en Afrique (ADEA).
Il aurait dû aller à New York pour la cérémonie en l’honneur de tous les primés de l’UNCA dans la soirée de vendredi 13 décembre dernier. Mais il ne pouvait pas s’y rendre pour des raisons indépendamment de sa volonté. Malgré lui, le primé malagasy reste affligé face à l’état de destruction accéléré de l’environnement à Madagascar.
Il désire voir renforcer l’application de la loi en matière environnementale et la lutte contre la corruption, autant de fléaux qui mettent en péril la durabilité de la nature sur l’île. Les autorités doivent aussi, selon lui, lutter sans relâche contre les feux qui ravagent les aires protégées et les forêts sans oublier la lutte contre la désertification et la dégradation des terres pour la résilience des Malagasy aux prises avec la paupérisation endémique.
La rédaction

Publié dans Politique

L’Agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA) a octroyé une somme de 6,8 millions de dollars à Madagascar. Cet investissement vise à soutenir la pêche artisanale durable face aux impacts du changement climatique. Ce projet vise à renforcer les capacités des acteurs locaux, à promouvoir la résilience économique et à encourager la participation active des jeunes et des femmes dans la gestion des ressources marines. Selon le ministère de la Pêche, « la pêche artisanale occupe une place essentielle dans l’économie malagasy, avec plus de 7 millions de personnes dépendantes de cette activité. Environ 170.000 emplois directs sont liés à ce secteur, et 60 % des produits de la pêche proviennent de la pêche artisanale ». Cependant, les impacts du changement climatique, tels que l’érosion des côtes et la dégradation des récifs coralliens, menacent la durabilité de cette activité vitale pour de nombreuses communautés. Le projet financé par SIDA mettra l’accent sur la formation des acteurs locaux pour renforcer leurs compétences dans la gestion durable des ressources marines.
Conservation
Un volet important de l’initiative sera consacré à la mise en place des mesures de conservation des habitats marins, en particulier les récifs coralliens, ainsi qu’à la protection de l’environnement marin. La résilience économique sera également un axe central, avec des soutiens pour les moyens de subsistance adaptés aux effets du changement climatique. Un autre objectif du projet est de mettre en valeur le rôle des femmes dans la pêche artisanale. Leur contribution, souvent négligée, est pourtant essentielle pour le secteur. Des efforts seront déployés pour intégrer davantage les femmes et les jeunes dans le processus décisionnel et dans la gestion des ressources marines. Un accord de partenariat a été signé lundi dernier entre Mahatante Tsimanaoraty Paubert, ministre de la Pêche et de l'Economie bleue, et Mbuli Charles Boliko, représentant résident de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture  (FAO) à Madagascar. Ce projet place la Grande île parmi les six pays sélectionnés pour bénéficier de cette initiative sur les trois prochaines années, aux côtés de la Colombie, du Ghana, des Philippines, de la Tanzanie et de l’Ouganda.
C.R.

Publié dans Société

Au début, le bilan sinon le nombre des pesonnes intoxiquées à la suite d'une ingestion de viandes de boeuf avariées, fut rendu de façon exagérée. Mais un récent recoupement sur l'affaire établit q'il n'y eut finalement que 91 personnes intoxiquées. Cela s'est produit cette semaine, dans le fokontany d'Ambohimiarina, dans la commune d'Andilanatoby, district d'Ambatodrazaka, précisément le 18 décembre dernier. La plupart des victimes soit 85 personnes, a dû recevoir des soins d'urgence  au CSB I d'Ambodinonoka,  qui se trouve dans cette même Commune.

Les concernés présentaient les symptômes d'une intoxication, qui s'est traduit par des troubles digestifs sévères et aigus dont des vomissements et des diarrhées, enfin d'un épuisement lié à la déshydratation, ou à une chute de tension artérielle.

A l'origine des maux sur les patients, la consommation de chairs d'un zébu blessé par  maltraitance, et qu'on a par la suite tenté de soigner par l'administration de piqûres. Mais puisque l'état de l'animal ne s'était guère amélioré, le propriétaire a alors décidé de l'abattre le 15 décembre dernier, selon des sources convergentes.

Mais au lieu de prendre les mesures adéquates comme celle d'enterrer immédiatement les restes de l'animal, les individus en cause, bravant le danger et le risque sanitaire que la carcasse du boeuf malade, représente, l'ont quand même dépécé avant de vendre ses viandes au marché de ladite localité.

Bien qu'une vingtaine de patients soient encore sous contrôle médical actuellement, leur état n'est toutefois pas à craindre, le reste ayant pu déjà regagner leurs foyers, selon une source proche des Forces de l'ordre. L'enquête suit son cours.

F.R.

Publié dans Société
jeudi, 19 décembre 2024

Agenda du week-end

Vendredi 20 décembre

Khaleba

Le célèbre chanteur natif de Morondava, capitale de la Région de Menabe, fait son grand retour avec de nouvelles compositions prometteuses. Khaleba, ancien batteur du groupe Dadah de Fort-Dauphin, continue de tracer un parcours en pleine ascension. S'inspirant des rythmes tropicaux, cet artiste polyvalent, accompagné de sa dynamique équipe, propose une variété de styles musicaux allant du slow au blues, en passant par le « tsapiky », le « kilalaky » et le « mangaliba ». Khaleba sait créer une ambiance électrisante qui marque les esprits du public. Ce soir, il enflammera la scène du Glacier, Analakely lors d'un cabaret exceptionnel. Rendez-vous à 21h !
 
Do Rajohnson

L’un des chanteurs qui a bercé les oreilles des mélomanes fera son apparition pour ce vendredi. Il s’agit de Do Rajohnson, un auteur-compositeur très célèbre dans les années 90 et 2000. Actuellement, il se fait plus discret. Bien que ses titres soient encore repris à tue-tête lors des évènements familiaux et dans les karaokés du coin, Do Rajohnson n’est plus tout à fait dans l’ère du temps. Le chanteur n’a pas décroché pour autant. Ce soir, il va donner un concert à l’hôtel de ville  d’Ankazobe.  Le show débutera à 20  heures. Il offrira aux heureux privilégiés un merveilleux moment de musique en réinterprétant ses tubes intemporels, à l’instar de « Miaraka aminao », « Tiako », « Raha ho lasa » ou encore « Ianao ilay mamiko ». Ce sera un concert qui réveillera sans doute autant de souvenirs.

Samedi 21 décembre

Arnaah

Depuis son retour sur la scène musicale malagasy, Arnaah connaît un succès fulgurant. En seulement quelques mois, elle s'est imposée comme une figure incontournable du paysage artistique local. Demain soir, elle se produira au Chez Papa Isoraka, un lieu prisé des noctambules, où elle ravira son public avec ses inoubliables chansons d'amour. Au programme de la soirée, des titres emblématiques comme « Lemberoa », « Tiangoty » et « Zah tegna izy ». Les amateurs de musique vont bénéficier d’une ambiance mémorable, pleine d'émotions et de mélodies envoûtantes. La fête commencera à 22h !

Iraimbilanja

Ce groupe légendaire de rock continue d’étonner ses inconditionnels. Demain à partir de 16h 30, les « Raimbl » vont s’élancer sur la petite scène du Karibotel Twenty Six, Analakely, pour un cabaret qui s’annonce électrisant. Comme à leurs débuts, les membres du groupe sont déterminés à démontrer qu’ils n’ont rien perdu de leur fougue et de leurs talents. Batata et sa troupe charmeront le public avec des morceaux tirés de leur riche répertoire de plus de 40 ans comme « Tao an-tsekoly », « Mosoara », « Tanin-dolo », « Raosy Jamba » et « Tsy ho ahy ianao », indéniablement parmi les plus grands tubes sortis par le groupe.

Rootsikalo

Demain soir, les fêtards, passionnés de musique urbaine se donneront rendez-vous à la salle du Karaoke Club III d’Anosizato pour une soirée qui promet d’être mémorable. Dès 19h, Rootsikalo, cet artiste de la nouvelle génération, enflammera la scène avec un spectacle au rythme effréné et aux couleurs vibrantes du genre « roots ». Rootsikalo, connu pour sa capacité à captiver le public, sera accompagné de ses musiciens pour interpréter ses plus grands succès. Les morceaux tels que « Tsio-drivotra », « Tsy tandrify », « Tiako ho avy » et « Mangina aty » résonneront certainement dans la salle, offrant aux fans une expérience unique et immersive.

Dimanche 22 décembre

Reko

Ce dimanche, le Palais des Sports de Mahamasina sera le théâtre d'un événement musical majeur. Il s’agit du concert de clôture de la célébration du 5ème anniversaire de « Reko Band ». Organisé par le Studio 58 et soutenu par Yas et Allianz, ce spectacle promet d'être une grande fête pour les fans. « Reko Band » présentera à cette occasion une trentaine de titres, mêlant succès emblématiques comme « Andao », « Hafa mihitsy » et « Misia » à des morceaux moins connus. Avec une production de haute qualité, le groupe s'engage à offrir une performance visuelle et sonore exceptionnelle, agrémentée de surprises et d'invités spéciaux pour une célébration inoubliable.

Si.R

Publié dans Culture

Le football malgache est à un tournant décisif. Depuis hier, 19 décembre, et jusqu'à aujourd'hui, une journée de réflexion réunit l'ensemble des acteurs du ballon rond à Madagascar. Cette initiative vise à trouver des solutions concrètes pour sortir le football national de son impasse, marquée par les contre-performances des Barea et un essoufflement des compétitions locales. 

 Un rendez-vous fédérateur. Dirigeants de club, présidents de ligue, entraîneurs, techniciens, joueurs et journalistes sportifs sont au rendez-vous. Ensemble, ils échangent avec le comité exécutif de la Fédération malgache de football (FMF) et le directeur technique national pour dresser un état des lieux et proposer des actions. 
« Il est essentiel de ne pas détourner les subventions destinées aux clubs. Une compétition doit rester une compétition, et une formation doit être bien structurée. Le développement d’académies pour les jeunes est également primordial, comme celles qui ont permis l’émergence de la génération des années 2000 », a souligné Henintsoa Rakotoarimanana.

La refonte du championnat national est l’un des principaux thèmes débattus. Il a été proposé de réduire le nombre d’équipes en Premier Football League (PFL), passant de 16 à 12, avec un format de matches aller-retour pour les conférences Nord et Sud, et un format aller simple pour la conférence Centre. 

Pour soutenir cette réorganisation d’un championnat à pool unique, vu l’étendue du territoire alors que les clubs n’ont pas les moyens de déplacement, une subvention de 15 000 000 Ar par club a été demandée par la fédération. Cette mesure vise à garantir des compétitions de qualité, en adaptant les ambitions aux moyens disponibles. Le coup d’envoi du championnat est prévu pour le 18 janvier 2025. 
Les participants ont également mis en avant l’importance d’organiser des compétitions zonales avant la coupe nationale et de publier un calendrier compétitif bien en amont. Des formations gratuites pour les entraîneurs en régions et l’imposition de licences CAF A pour les clubs d’élite figurent parmi les recommandations clés pour hausser le niveau général.   
Les performances des Barea et des autres sélections nationales ont suscité de vives discussions. Parmi les solutions proposées : Une préparation renforcée avec des matchs de haut niveau, plutôt que des amicaux sans enjeu.   Une meilleure gestion des fonds alloués par la FIFA, avec des projets concrets et mesurables.   Une décentralisation des matchs pour renforcer la visibilité du football dans toutes les Régions. 
Ces deux journées de réflexion représentent une opportunité cruciale pour reconstruire les bases du football malgache. Les acteurs du sport espèrent que les mesures discutées seront rapidement mises en œuvre afin d'inverser la tendance et redonner espoir à un public passionné, mais déçu par les récents échecs. 
Le défi est immense, mais l’engagement des participants témoigne d’une volonté commune de redorer le blason du football malgache, à la fois sur la scène nationale et internationale.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport

Le projet de la centrale hydroélectrique de Ranomafana a été lancé hier. Ce projet, situé sur le fleuve Ikopa, aura une capacité de production de 64 MW, représentant environ 24 % des besoins du Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Avec un investissement total de 239 millions de dollars, le financement de ce projet est assuré par un prêt de la Banque EXIM de Chine. L'entreprise chinoise SINOHYDRO a été choisie pour la construction de la centrale. « Une fois en service, elle permettra de réaliser des économies considérables sur les importations de carburants fossiles, estimées à 300 milliards d’ariary par an » a déclaré Jean Baptiste Olivier ministre de l’Energie lors de son discours. Cet apport en énergie renouvelable se révèle d’autant plus nécessaire. Selon le ministre « Madagascar dépend actuellement de manière excessive des centrales thermiques alimentées par des combustibles fossiles. Ces dernières représentent plus de 70 % de la production énergétique nationale ». Cette dépendance a des conséquences économiques lourdes, avec un coût élevé pour la JIRAMA et pour les finances publiques. Chaque kilowattheure produit par les centrales thermiques revient à environ 1 200 ariary, soit bien plus que le prix de vente de l’électricité (760 ariary). En comparaison, l’hydroélectricité offre une alternative nettement plus économique, avec un coût de production d’à peine 4 ariary par kilowattheure.
Avenir énergétique
Le barrage de Ranomafana, dont la mise en service est prévue d’ici fin 2027 ou début 2028, sera équipé d’une chute de 40 mètres. Il disposera également d’un débit de 115 m³ par seconde. Ce projet s’inscrit dans un ensemble d’initiatives visant à augmenter la production d’énergie propre à Madagascar. Parmi les projets en cours, on trouve les centrales d’Andekaleka (90 MW), de Farahantsana (28 MW), et de Sahofika et Volobe, avec l’objectif d’atteindre une capacité totale de production de plus de 400 MW d’ici 2028. Ce développement permettra de réduire les délestages fréquents et d’assurer un approvisionnement plus stable en électricité pour les habitants. Mais cette nouvelle centrale hydroélectrique ne se limite pas à la production d’énergie. Le projet inclut également une vaste campagne de reforestation visant à restaurer les écosystèmes locaux. Cette initiative permettra également d'offrir des emplois aux communautés environnantes. Le ministre a rappelé l’objectif du Gouvernement d’augmenter significativement l’accès à l’électricité d’ici 2030. Ce projet s’inscrit dans un partenariat renforcé entre l’Etat et le secteur privé, notamment à travers les partenariats public-privé (3P). Il vise à fournir une énergie propre, moderne, durable et abordable à l’ensemble de la population malagasy.
Carinah Mamilalaina

Publié dans Economie

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  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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