Le gouverneur de la Région d’Analamanga, Hery Rasoamaromaka, a fait un premier bilan de l'année 2024 lors d’une conférence de presse lundi dernier. Il a laissé échapper sa frustration face aux interruptions liées aux élections. Le numéro Un du gouvernorat souligne en effet que les élections législatives de la mi- année et les communales d'il y a quelques semaines ont "ralenti" les activités du gouvernorat, empêchant la mise en œuvre de nombreux projets.
Selon lui, les élections ont par exemple perturbé les programmes en cours et retardé certaines distributions. Il a précisé que la perception de ces actions comme de la "propagande électorale" a freiné leur réalisation. Malgré cela, des infrastructures routières ont été réalisées, bien que le gouverneur se montre mitigé sur les résultats. Il promet ainsi que l’année 2025 serait marquée par un redoublement d'efforts, notamment dans les secteurs de l’agriculture, de l’élevage, des infrastructures routières, des forages d'eau et des panneaux solaires.
Il a insisté sur l’importance de commencer ces projets dès janvier. Dans ce contexte, le gouverneur a également critiqué la lenteur administrative, évoquant le cas des panneaux solaires destinés à un projet présidentiel entreposés à Toamasina pendant plusieurs mois. Il a appelé à une plus grande réactivité des autorités pour éviter de telles situations.
Dispersion de voix
Sur le plan électoral, Hery Rasoamaromaka a rejeté les accusations de fraude, les qualifiant de "cinéma politique". Selon lui, si des fraudes avaient eu lieu, des candidats de l’Opposition auraient été élus maires. Il a souligné que chaque candidat avait des représentants dans les bureaux de vote, garantissant la transparence.
Touchant mot de l'Opposition, il pointe du doigt l'incapacité de celle-ci à se regrouper, citant notamment l'exemple de Tahina Razafinjoelina qui a dispersé les voix. En revanche, Harilala Ramanantsoa, candidat de l’IRMAR, domine à Antananarivo selon les résultats provisoires. Il a regretté que l’unité du mouvement "Firaisankina" n’ait été qu’une façade, facilitant ainsi la victoire de l’adversaire.
Enfin, le gouverneur a assuré que les fonds de la Banque mondiale pour les familles en difficulté ont été utilisés conformément aux exigences, rejetant les accusations d’utilisation à des fins électorales. Il a conclu en réaffirmant que le gouvernorat d’Analamanga travaillera avec tous les maires pour favoriser le développement local.
Lalaina A.
Les faits sont survenus la nuit du 12 décembre dernier et concernent une entreprise privée sise à Ambohimahitsy. Elle fut la cible d'un détournement de fonds, soit une somme de 40 millions d’ariary prévue pour le paiement des employés, selon une source. Des suspects dans l'affaire, qui sont au nombre de trois, ont été épinglés, depuis. Et l'un d'entre eux n'est autre que le gardien, pourtant considéré comme un homme de confiance aux yeux de son employeur, selon toujours nos sources. Il fut arrêté le lendemain même des faits, à la suite de l'aide d'un chien pisteur par les enquêteurs. Nous y reviendrons encore. Quant aux deux autres, ils sont des complices du suspect principal.
Pourquoi le soupçon pèse ainsi sur ce gardien ? Lors de la « casse » du bureau de ladite société, les gendarmes constatent que les caméras de vidéosurveillance ont été toutes mises hors service, sinon délibérément détruites. « Or, seul le gardien en cause connait leurs emplacements dans le local », rapporte-t-on. Et preuve de son implication supposée, le chien renifleur de la Gendarmerie n'a pas voulu bouger devant son domicile. Une perquisition effectuée à l'endroit a permis de trouver des liasses de billets, soit 180.000 ariary. La poursuite de l'enquête a conduit ensuite les gendarmes sur la piste d'un ami de l'agent de sécurité en cause. Lors de l'arrestation de ce dernier, les Forces de l'ordre lui ont trouvé la somme de 1,6 millions ariary, donc une partie de l'argent volé. A son tour, cet autre suspect dans l'affaire dénonce le troisième larron. Cependant, celui-ci a pris rapidement la fuite. Mais les éléments d'une unité spéciale de la Gendarmerie l'ont rattrapé, tôt lundi matin dernier. Le fugitif était ainsi tombé à son tour dans le filet. Et pas les mains vides ! Il avait sur lui 15,2 millions d’ariary.
Les éléments sommaires du dossier indiquent que ce sont les complices du gardien, qui se sont occupé de la destruction des caméras de surveillance, et ce, à la suite d'une sollicitation du gardien. Une tâche qui a préludé au fractionnement du coffre contenant les salaires. Les deux larrons ont agi parfaitement incognito grâce au port de masques et de bonnets de laine.
Si les liquidités saisies sur les suspects ont été remis à l'entreprise, ces derniers seront bientôt déférés au Parquet.
Franck R.
De qualité ! Il en faut bigrement dans ce pays. Conditions d’existence de qualité ! Train de vie de qualité ! Infrastructures de qualité ! Service public de qualité ! L’air de qualité ! Etc. Tous les domaines des activités de la vie nationale exigent de la qualité. Entre tous, l’éducation.
L’éducation est l’apprentissage et le développement des facultés intellectuelles, morales et physiques, les moyens et les résultats de cette activité de développement. (Wikipédia)
L’éducation est un droit fondamental, largement soutenu et défendu à travers la « Déclaration universelle des droits de l’Homme » reconnue par l’assemblée générale des Nations unies (1948), un puissant vecteur de développement et l’un des meilleurs moyens de réduire la pauvreté, d’élever le niveau de santé, de promouvoir l’égalité entre les sexes et de faire progresser la paix et la stabilité. En somme, toute une panoplie sinon un arsenal d’éléments basiques pour affronter les difficultés et surmonter les défis généralement complexes. Au niveau individuel, l’éducation contribue à franchir le difficile cap de l’emploi, à améliorer l’accès à la santé et surtout à la réduction de la pauvreté. Pour tout annoncer qu’une éducation de qualité ouvre de fait la voie à l’essor du pays. Une grande fenêtre qui donne l’opportunité à l’épanouissement de la vie de toute la population.
A Madagasikara, la qualité de l’éducation accuse un déclin déconcertant. Les partenaires techniques et financiers ont à plusieurs reprises attiré l’attention du pays. Plus d’une fois, la Banque mondiale et certains pays partenaires soucieux de la gravité de la situation tiraient la sonnette d’alarme. En six décennies d’indépendance, le pays marche à reculons. On est très loin du niveau de la qualité de l’éducation des années 60 – 70. L’abandon scolaire atteint un niveau alarmant. Selon le ministère de l’Education nationale, l’année scolaire précédente 48 % seulement des élèves primaires ont atteint l’étage supérieur, le secondaire Niveau I (6ème en troisième). Encore faut-il savoir « quel serait le pourcentage des élèves qui arriveront en fin du secondaire Niveau I ? » Et le chiffre baisse drastiquement jusqu’en terminale. Le taux d’analphabétisme, un des critères reflétant le niveau de l’éducation, est élevé à Madagasikara : 21 % des personnes sont sans instruction et selon le troisième recensement général de la population, 48 % de personnes interrogées ont le niveau primaire. Ceci étant, il va sans dire que des efforts titanesques doivent être orchestrés conviant tous les responsables.
La semaine dernière, les trois départements concernés directement par les activités liées à l’éducation à savoir le ministère de l’Education nationale, le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle et le ministère de l’Enseignement supérieur et tous les acteurs touchés de près ou de loin aux questions d’éducation nationale se sont mis autour d’une table pour débattre la « revue de suivi du plan sectoriel de l’éducation de 2018 à 2023 ».
Les mêmes acteurs du secteur éducatif se réuniront à partir de demain 19 au 20 décembre pour un suivi des performances sectorielles session 2024 à l’Asia and Africa Hôtel à Ivato.
Les efforts pour parvenir à atteindre une éducation de qualité sont une affaire de tous ! Le dialogue sectoriel inclusif impliquant toutes les parties prenantes de l’éducation offre une opportunité précieuse pour redresser la situation. Il en faut !
Ndrianaivo
16 femmes dont 14 débutantes et 2 ouvrières, issues de familles défavorisées, ont suivi une formation spécialisée dans le domaine de la coupe et couture durant 9 mois. Cette formation, a été offerte par l’association « Wednesday Morning Group » (WMG) dont l’objectif principal est l’autonomisation de la femme. Issues de la promotion « Tsimoka », les bénéficiaires ont reçu leur certificat hier.
Actuellement, ces femmes savent réaliser à la fois le patronage, des modèles, montages et finitions et elles sont arrivées à l’exécution de 66 ouvrages. Elles ont également bénéficié de formations supplémentaires axées sur la fabrication de serviettes périodiques, pochettes, boutonnière et surjeteuses. En 3 mois, elles ont réalisé 4.090 articles. Ces ouvrières ont bien avancé grâce à l’utilisation de 15 machines à coudre dont 10 électriques, une machine à boutonnière, une brodeuse industrielle et 5 ciseaux professionnels. Les deux meilleures de ladite promotion vont poursuivre leur formation et obtenir un certificat de perfectionnement en mars 2025.
« Cet atelier de coupe et couture accueille les jeunes filles et les femmes vulnérables qui, en arrivant, ne savent pas tenir une machine. Mais grâce au soutien des professeurs compétents, les résultats escomptés se font sentir progressivement, notamment dans l’art de créer des modèles, dessiner des patrons et confectionner des habits et des serviettes écologiques lavables », a déclaré la présidente de l’association WMG, Fiona Tsiranana.
A l’issue de leur formation dans cet atelier, ces femmes peuvent entrer dans la vie active. Elles sont recrutées par des zones franches ou travaillent avec des particuliers. Certaines d’entre elles créent même leur propre atelier de couture. Cette formation est génératrice de revenus, ce qui leur permet de contribuer aux charges de la famille, élever leurs enfants, et surtout acquérir l’autonomie et le développement personnel. Chaque année, le WMG ambitionne de former au moins 100 femmes en coupe et couture. La formation est gratuite. Les élèves de la 3ème promotion débuteront leurs études ce jour.
La cérémonie est placée sous l’égide de la marraine de cette promotion, Son Excellence Mme Rabab Saïd Abdou Abdelhadi, ambassadrice d’Egypte à Madagascar.
Anatra R.
Dans le cadre de la clôture du projet « Gestion des migrations en Afrique australe (SAMM) », financé par l’Union européenne, l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a transmis aux autorités malagasy le système MIDAS (« Migration Information and Data Analysis System »).
Depuis sa mise en place dans les aéroports d’Ivato, Nosy Be et Mahajanga, le système MIDAS constitue un outil essentiel pour la modernisation au niveau de la gestion des frontières. Il offre des capacités avancées pour l’enregistrement et l’analyse des données migratoires, tout en posant les bases pour un contrôle migratoire plus efficace.
Avec cette réinstallation récente, le système est appelé à améliorer la sécurisation des frontières, à renforcer la lutte contre les migrations irrégulières et à optimiser les contrôles aux points d’entrée stratégiques, à mesure que les autorités s’approprient pleinement de cet outil. En s’appuyant sur les bases solides posées par le système MIDAS et les capacités renforcées des agents, Madagascar se positionne pour répondre efficacement aux défis migratoires de demain. « L’utilisation de ce système représente un avantage pour Madagascar, notamment dans la gestion du tragique et des migrations clandestines. Toutes les bases de données des passagers y sont stockées », a déclaré le ministre de la Sécurité publique, le contrôleur général de police Herilala Rakotoarimanana.
Selon le représentant de l’Union européenne à Madagascar, le projet concerne un meilleur contrôle sur la migration, notamment l'entrée et la sortie sur le territoire malagasy. « Il s’agit également d’une contribution de l'Union européenne pour la fluidité de la circulation des touristes à Madagascar, vu leur grand nombre ».
Dans le cadre dudit projet, une étape majeure a été franchie avec la réinstallation du système MIDAS. Le système est conçu pour la gestion des frontières, combinant efficacité et sécurité grâce à la collecte de données biométriques et biographiques. En améliorant la rapidité et la fiabilité de l’enregistrement des passagers, MIDAS renforce la capacité des autorités locales à gérer les flux migratoires, tout en favorisant une meilleure coopération régionale. Afin de consolider leurs compétences pour une gestion plus efficace, une formation de rafraîchissement a été organisée pour les agents de la Police des airs et des frontières (PAF).
Anatra R.
Inaugurale. Au tout début de ce mois, Madagascar a accueilli la première édition du CEO Summit, un événement d'envergure régionale organisé par l'agence BECOM et le Syndicat des industries de Madagascar (SIM), célébrant les 65 ans de ce dernier. Ce sommet, tenu au Novotel à Antananarivo, a vu la participation de ministères clés tels que ceux des Affaires étrangères, de l’Economie et des Finances, de l’Industrialisation et du Commerce, ainsi que de l’Environnement et du Développement Durable. En outre, la présidente de la région Réunion, Huguette Bello, marraine de cette édition inaugurale, a marqué l’événement de sa présence. Par ailleurs, l'un des résultats majeurs de cette première rencontre a été la résolution de créer un label « Océan Indien », un projet ambitieux qui s'accompagne également de la mise en place d’une association des Agences de promotion des investissements (API) de la région. Ces initiatives visent à attirer davantage d’investissements tout en renforçant les échanges économiques dans la zone Océan Indien, avec pour objectif ultime la création d’une zone de libre-échange. Cette démarche s'inscrit dans une logique de coopération régionale accrue et d’intégration économique, afin de soutenir une croissance bénéfique pour toutes les parties prenantes.
Plateforme d’échanges
Pour rappel, ce sommet a réuni plus de 375 dirigeants et représentants du secteur privé, public, ainsi que des organisations internationales et régionales, offrant ainsi une plateforme d’échanges sur les défis actuels et les perspectives de développement durable interrégional. L’accent a été mis sur l’importance de renforcer la collaboration entre les acteurs économiques pour promouvoir une croissance inclusive et respectueuse des enjeux environnementaux et sociaux. De plus l'Economic Development Board of Madagascar (EDBM), partenaire institutionnel et membre du comité scientifique de l'événement, a joué un rôle central durant ces deux jours. Josielle Rafidy, directrice générale de l'EDBM, a animé un panel intitulé « Les opportunités d’investissement durables dans la région Afrique et Océan Indien ». Un débat qui a permis de mettre en lumière des approches novatrices et des exemples de réussite en matière d'investissement, en soulignant des thématiques clés telles que la protection de l'environnement, les droits de l’homme, l'égalité des genres et l’intégration des critères ESG (Environnement, sociétal et gouvernance).
Hier, au Palais d'Etat d'Iavoloha, le Président de la République, Andry Rajoelina, a honoré 35 athlètes malgaches médaillés lors des derniers championnats du Monde et d'Afrique. Ces sportifs, ainsi que leurs entraîneurs, staff technique et médecins, ont reçu leurs primes de victoire en reconnaissance de leurs exploits exceptionnels.
Dans son discours, le Président a salué les efforts et la persévérance des athlètes : « Rien n’est acquis par hasard en sport. C’est le fruit de votre travail acharné, de votre autodiscipline et de votre persévérance. Vous vous êtes distingués parmi tant d'autres et êtes devenus une source d'inspiration pour une génération entière. Vous avez écrit votre histoire dans les annales du sport de notre pays et permis à Madagascar de briller sur la scène internationale ».
Les athlètes récompensés ont brillé dans huit disciplines sportives : Le jiu-jitsu, la pétanque, l’haltérophilie, le judo, le tennis de table, le jeu d’échec, la natation et le kick-boxing. Parmi les plus grands lauréats, les quatre champions du monde malgaches ont reçu des primes de 5 millions d’ariary chacun. Ces champions sont Zigle en tir de précision (pétanque), Fitiavana Mickaël (bodybuilding), Tafita et Chafik (jiu-jitsu).
La vice-championne du monde en haltérophilie, Rosine, ainsi que l’équipe nationale de pétanque vice-championne, ont reçu 4 millions d’ariary. De plus, trois médaillés d'argent en jiu-jitsu ont été également récompensés de trois millions.
Pour les championnats d’Afrique, 16 athlètes ont été récompensés. Les champions d’Afrique ont reçu 4 millions d’ariary, répartis entre les disciplines de kick-boxing (10 médailles), haltérophilie (2 médailles), judo (2 médailles), tennis de table (2 médailles), natation et échec. Les médaillés d'argent (3 en kick-boxing et 7 en tennis de table) ont reçu des primes, tout comme les trois médaillés de bronze en kick-boxing.
Au total, une somme d’environ 166,5 millions d’ariary a été distribuée entre les athlètes, leurs entraîneurs et le staff technique.
Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Moustapha Abdulah, a également exprimé sa gratitude envers le Président pour son soutien financier et son engagement en faveur du sport : « Le sport ne se résume pas à un simple loisir, mais constitue un vecteur de visibilité internationale pour notre pays. Cette année, l'Etat a déjà investi 36 milliards de francs malgaches dans le sport, dont 9 milliards pour les compétitions internationales et 2,77 milliards pour soutenir le rugby malgache ».
Ces récompenses viennent renforcer l'engagement de Madagascar à promouvoir le sport et à soutenir ses athlètes dans leurs ambitions internationales.
Elias Fanomezantsoa
Créer l’unité par la diversité. Le festival culturel et sportif « Sakaleona », prévu se dérouler à Nosy-Varika, dans la Région de Vatovavy, les 20, 21 et 22 décembre prochains, incarne un effort significatif pour promouvoir la culture régionale et décentralisée à Madagascar. Sous l'égide du ministère de la Communication et de la Culture (MCC), cet événement vise à raviver l'intérêt pour la culture locale, tout en encourageant la fierté et l'engagement des citoyens envers le développement de leur communauté.
Lors d'une rencontre avec la presse, hier, la ministre de tutelle Mara Volamiranty Donna souligne que la promotion de la culture à un niveau régional est primordiale pour renforcer l'identité nationale et favoriser la paix et l'harmonie sociale. Ce festival sera aussi une plateforme pour les jeunes et les entrepreneurs locaux, favorisant les échanges culturels et économiques à travers divers programmes. En attirant les habitants et les visiteurs, cet événement renforcera les liens communautaires et encouragera la solidarité entre les habitants de Nosy Varika et même au-delà.
Pour cette première édition, avec des activités incluant la plantation d'arbres et des visites de sites culturels, le festival vise également à sensibiliser le public à la préservation de la nature et à l'importance de la culture dans le développement socio-économique. Les compétitions sportives favoriseront l'engagement des jeunes et mettront en avant l'importance du sport dans la vie communautaire. Par ailleurs, différentes présentations pour les jeunes et les entreprises permettront d'explorer les divers aspects de la culture malagasy, notamment à travers des démonstrations artisanales. Le dernier jour du festival sera consacré aux cérémonies officielles qui mettront en avant d'importants représentants du secteur culturel, accompagnés de performances par des artistes de renom, renforçant ainsi l'attrait de cet événement.
Le MCC joue un rôle actif dans la préparation et l'organisation de cet événement, ayant soutenu 21 autres activités culturelles lors des 100 premiers jours de sa nouvelle administration. La ministre Mara Volamiranty Donna appelle à un soutien accru des partenaires publics et privés, soulignant que l’impact de tels événements dépasse les frontières d’un District.
Nikki Razaf
Faciliter l'accès des produits horticoles sur le marché européen. Une importante délégation malgache, dirigée par Mme Ange Simonia, directrice générale pour la promotion de l'emploi, est actuellement en mission au Kenya. Cette initiative vise à renforcer la coopération sud-sud et triangulaire entre le Kenya, Madagascar et la France, avec un accent particulier sur la promotion du travail décent dans les chaînes de valeur de l’exportation horticole. Autrement dit, les produits chers qui sont déterminants pour la viabilité d'une petite exploitation. Cela se déroule dans le contexte que le Kenya et Madagascar ont tous deux signé des accords de partenariat économique avec l'Union européenne. Ces accords visent à faciliter l'accès des produits horticoles des deux pays au marché européen. La mission a pour but de concrétiser plusieurs objectifs clés comme la promotion du travail décent en mettant l'accent sur l'amélioration des conditions de travail dans le secteur horticole. En plus, la délégation a eu des discussions constructives avec les représentants de l'Union européenne à Nairobi pour explorer des pistes de collaboration. Les échanges portent également sur les mesures d'accompagnement pour les Petites et moyennes entreprises (PME), les coopératives, ainsi que les entreprises dirigées par des jeunes et des femmes.
Des guides distribués aux futurs maires. Dans le cadre d'une initiative visant à renforcer la gouvernance locale, un partenariat a été établi entre le ministère de la Décentralisation et de l'Aménagement du Territoire et l'INDDL (Institut National de Développement et de Décentralisation). Ce partenariat bénéficie également du soutien technique et financier du PRODECID (Programme de développement des capacités institutionnelles et décentralisées). Ce projet a pour objectif de fournir des outils pratiques aux nouveaux élus communaux. Hier, des documents essentiels ont été transmis à l'INDDL pour leur vulgarisation. Ces documents comprennent trois ouvrages distincts, chacun abordant le transfert de pouvoir au sein de l'administration, le rôle du maire et celui des conseillers municipaux. Ces outils pratiques ont été conçus pour permettre aux nouveaux élus de commencer leur mandat avec confiance et efficacité. L'INDDL s'engage à diffuser ces outils auprès des Communes, en veillant à ce qu'ils soient adaptés aux besoins spécifiques des élus dans l'exercice de leur travail quotidien. Tous les documents sont conçus pour être faciles à utiliser, permettant ainsi aux élus de constater rapidement des résultats tangibles dans leur gestion.
Mise en place d’une organisation locale pour le traitement des élections communales. Lors de sa visite dans le Sud, le président de la CENI, Arsène Dama, a annoncé le début de traitement des résultats des élections communales grâce à un nouveau système qui accélère le processus. Ainsi, chaque Province bénéficiera du Système provincial ad hoc de traitement des résultats des élections communales (SPATREC). Il permettra des résolutions des différends directement sur place sans passer par la CENI centrale, allégeant les processus qui pourraient retarder la publication finale. Le président de la CENI a également confirmé que la date limite pour la publication des résultats, fixée au 24 décembre, est maintenue. Il a précisé que le décompte des votes progresse comme prévu, ce qui laisse entrevoir une publication dans les délais impartis.
Accord de 4 millions de dollars annuel entre QIT Madagascar Minerals et l'Etat malgache.
Un nouvel accord a été signé entre QIT Madagascar Minerals (QMM) et l’Etat malgache pour promouvoir des initiatives de Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) en faveur des communautés locales. Cet engagement vise à renforcer le soutien aux populations affectées par les activités minières. L'accord est doté d’un budget annuel de 4 millions USD dont 500 000 USD pour la reforestation, 1,75 million USD pour le développement régional et 1,75 million USD pour les Communes impactées par l’exploitation minière. En outre, une mission d’évaluation a été dirigée par le ministre des Mines, Herindrainy Olivier Rakotomalala, à Taolagnaro. Cette mission a rassemblé les parties prenantes pour coordonner divers projets, notamment l’éducation, l’accès à l’eau, la santé et les infrastructures. Le report des budgets non utilisés vers 2025 a été demandé afin d’optimiser les financements disponibles pour ces initiatives. L'accent a été mis sur le respect des normes éducatives pour la réhabilitation des écoles. De plus, la complémentarité entre QMM et d’autres bailleurs de fonds a été soulignée, ce qui est essentiel pour maximiser l'impact des projets. Ce partenariat stratégique vise à créer un impact durable, tant sur le plan économique qu’environnemental. En investissant dans des initiatives de RSE, QMM et l'Etat malgache cherchent à améliorer la qualité de vie des communautés locales tout en respectant les normes environnementales.