dimanche, 15 décembre 2024

La une du 16 décembre 2024

Publié dans La Une

Lors d’un point de presse tenu hier dans ses bureaux, Mara Volamiranty Donna, ministre de la Communication et de la Culture, a dénoncé avec fermeté les dérives constatées sur les réseaux sociaux et dans certains médias à la suite des élections. Elle a rappelé que seuls les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les résultats définitifs proclamés par le Tribunal administratif sont reconnus comme officiels. Toute autre communication relève, selon elle, de la manipulation politique.
La ministre a souligné que la diffusion de fausses informations ou de rumeurs visant à semer le doute et à provoquer des troubles constitue une infraction à la loi. « Les appels à la désinformation et à la violence ne peuvent être tolérés dans un Etat de droit », a-t-elle déclaré, insistant sur l’importance de préserver la stabilité nationale en cette période sensible.
Elle a également appelé à la responsabilité des médias et des citoyens dans le traitement de l’information. « Publier des informations vérifiées, équilibrées et fiables est indispensable pour éviter de perturber l’ordre public et garantir la transparence du processus électoral », a-t-elle continué.
Liberté
Enfin, la ministre a lancé un appel au calme et à la sérénité, exhortant chacun à attendre patiemment les résultats électoraux, conformément aux procédures prévues par la loi. « Nous avons confiance dans l’indépendance de la CENI et dans les institutions compétentes pour mener ce processus à son terme », a-t-elle conclu.
Le Secrétaire général du MCC Fetra Rakotondrasoava a rappelé que la liberté d’expression et de communication, bien qu’essentielle et garantie par la Constitution, est encadrée par des lois pour préserver l’ordre public et la sécurité nationale. Ces derniers temps, des stations de radio et des utilisateurs des réseaux sociaux ont diffusé de fausses informations et incité à la haine, ce qui constitue une infraction selon la loi sur la communication médiatique et celle sur la cybercriminalité, dit-il. Ces textes interdisent explicitement les actes diffamatoires, la diffusion intentionnelle d’informations erronées et les incitations à la violence, tout en prévoyant des sanctions pour ces comportements.
Il insiste sur la responsabilité des médias et des utilisateurs des réseaux sociaux dans la promotion d’un usage respectueux et éducatif de ces espaces d’expression. Bien que les autorités disposent de moyens légaux pour sanctionner les abus, l’objectif principal de ce point de presse était de sensibiliser et de prévenir les dérapages. La liberté d’expression s’arrête là où commencent le respect des droits d’autrui, la sauvegarde de l’ordre public et la sécurité de l’Etat.
Lalaina A.


Publié dans Politique
dimanche, 15 décembre 2024

Des enfants fantômes !


La Grande île serait-elle un pays hanté ? Squattée par des fantômes ! Des enfants visibles et existants mais invisibles et inexistants. Tels des fantômes !
L’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, via la résolution 44 / 25, décréta la journée du 20 novembre comme étant « la Journée de la convention mondiale des droits des enfants ». Inspirée des fondamentaux  de la Déclaration universelle des droits de l’Homme en 1948, l’AG de l’ONU adoptait la Convention susmentionnée le 20 novembre 1989. Madagasikara la ratifia en 1992.
La célébration de la Convention mondiale des droits des enfants consiste à rappeler encore mieux à « bousculer » les esprits, les autorités en place sur la protection des droits fondamentaux des enfants, à mobiliser toutes les forces vives de la nation (les parents, les dignitaires de la communauté villageoise, la société civile, les représentants de l’Etat locaux (chefs Fokontany, maires), les responsables des mouvements associatifs et religieux, etc. Bref, tous responsables de près ou de loin publics et privés tournant autour de ce grand sujet qui intéresse la vie nationale d’aujourd’hui et de demain à savoir les droits des enfants.
« Ecoutons l’avenir. Défendons les droits des enfants ». Tel est le slogan choisi cette année afin de déclencher une mobilisation générale sinon nationale dans le cadre de la Journée internationale des droits des enfants. Soyons conscients et attentifs à la situation qui prévaut sur les conditions auxquelles les enfants du pays se trouvent englués.
Le Fonds des Nations unies en charge de la mère et  de  l’enfance (UNICEF) de concert avec les départements de la Population et des Solidarités et du ministère de l’Education nationale, pilotent les actions à entreprendre. Cette année, les efforts vont se concentrer dans la Région d’Atsimo- Andrefana. Une Région  cible dont les réalités provoquent les sensibilités. Les chiffres parlent d’eux-mêmes.
Sur le plan national, les taux de mariage des enfants avant les 18 ans atteignent les 66 %, l’accès à l’eau potable limité à 59 % et abandon scolaire alarmant. Dans la Région d’Atsimo- Andrefana, les taux de mariage précoce et l’abandon scolaire avoisinent les chiffres à l’échelle nationale. En outre, l’accès aux services relatifs aux soins de base est des plus aléatoires. Les Centres de santé de base (CSB) les plus proches se situent en moyenne à 5 km. Tandis que le taux de couverture vaccinale est parmi les plus faibles à l’échelle nationale à raison de 25%.
En outre, il est un problème qui interpelle à savoir la baisse significative des taux d’enregistrement des naissances à Madagasikara. Dans le monde, on constate globalement une progression des enregistrements de la naissance. Par contre, en une décennie, on assiste à Madagasikara selon les rapports de l’UNICEF à une forte régression passant de 83% en 2012 à 74% en 2021. A titre d’illustration, le maire d’Ambatolava (Vangaindrano) souligne « de nombreux enfants ne sont pas déclarés chez nous. Les parents ignorent la nécessité de le faire … ». Le cas d’Ambatolava est loin d’être un cas isolé.
Pour tout dire que beaucoup d’enfants malagasy existent, physiquement, mais introuvables nulle part. En fait, ce sont des enfants fantômes ! Ils risqueraient de ne pas jouir de ces avantages fondamentaux si leur cas ne soit pas de sitôt régularisé.
Ndrianaivo

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dimanche, 15 décembre 2024

Actu-brèves

L’Inde soutient le développement du système judiciaire malgache. Le jeudi 12 décembre 2024, une rencontre a eu lieu entre Benjamin Alexis Rakotomandimby, Garde des Sceaux de l'Etat et ministre de la Justice de Madagascar, et Bandaru Wilsonbabu, ambassadeur de l'Inde à Madagascar. Lors de cette rencontre, plusieurs thèmes ont été discutés, notamment la coopération en matière de justice. En effet, les deux parties ont exploré les possibilités de collaboration dans le domaine de la Justice et du droit des personnes. Cela a été complété par la promotion de l'Etat de droit à Madagascar. Enfin, des discussions ont eu lieu sur l'équipement et la formation des travailleurs pour améliorer le système judiciaire. Dans cette optique, l'ambassade de l'Inde a exprimé sa volonté de soutenir le ministère de la Justice malgache. Il a été confirmé que l'Inde pourrait partager ses expériences en matière de gestion des systèmes informatisés. Cela vise à améliorer l'administration des affaires judiciaires et à faciliter l'accès aux services judiciaires pour la population. Le ministre a exprimé sa gratitude pour le soutien de l'Inde dans les efforts visant à améliorer le système judiciaire à Madagascar. Il a mis en avant l'importance de cette coopération, en particulier en ce qui concerne le respect des droits de l'homme. Le ministre a également indiqué que son département est prêt à collaborer avec toutes les ambassades et partenaires étrangers.



CNELA, 50 ans. Le 10 décembre 2023, une cérémonie a été organisée à l'Espace Rose Bypass pour la remise des certificats à 155 étudiants ayant suivi des études d'anglais au Centre national d'enseignement de l'anglais (CNELA). Cet événement a marqué une étape importante dans le parcours éducatif de ces étudiants, qui ont acquis des compétences linguistiques essentielles. Lors de cette cérémonie, le Dr Arlette Ravolatsara, directeur de la communication au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a pris la parole. Dans son discours, elle a souligné l'importance de la langue anglaise, en mettant en avant son universalité et son rôle crucial dans le contexte mondial actuel. Cette mise en avant de l'anglais reflète les efforts du ministère pour promouvoir l'éducation linguistique dans le pays. La remise de certificats coïncide avec la clôture des célébrations des 50 ans du CNELA. Au cours de l'année, plusieurs événements ont été organisés pour marquer cet anniversaire. Le point culminant de ces célébrations a été l'ouverture d'une troisième agence à Barikadimy Toamasina, élargissant ainsi l'accès à l'éducation en anglais pour un plus grand nombre d'étudiants. Le CNELA est un centre éducatif dynamique, accueillant environ 1000 étudiants par trimestre à Antananarivo, ainsi que 200 étudiants à Toamasina et Soavinadriana. Le centre est soutenu par une équipe de 60 enseignants qui contribuent à la formation linguistique des étudiants. Ces chiffres témoignent de l'engagement du CNELA à fournir une éducation de qualité en anglais.



Exploitation illégale du sable de QMM, le conflit réglé. Une délégation ministérielle, dirigée par le ministre des Mines, Herindrainy Olivier Rakotomalala, s'est rendue à Andranosaoky, sur la RN12A vendredi dernier. Cette visite avait pour but de résoudre un litige opposant la société minière QMM (QIT Madagascar Minerals) à l'entreprise chargée de la construction de cette route. L'entreprise de construction était accusée d'avoir utilisé du sable minéralisé provenant du site d'extraction de QMM à Mandena sans autorisation. En réponse à ces accusations, les autorités ont sommé de cesser cette pratique. Une réunion sur site a été organisée, rassemblant les autorités locales, le gouverneur, le préfet, ainsi que les parties concernées. Les vérifications effectuées sur place ont confirmé que la zone litigieuse appartenait bien à QMM. Une carte délimitant le site a été remise à l'entreprise de construction, accompagnée de rappels sur la législation en vigueur concernant l'extraction de matériaux. A la suite de cette réunion, il a été décidé que toute demande de prélèvement de matériaux devra désormais passer par la Commune. Cette dernière sollicitera un avis technique du ministère compétent si le périmètre concerné appartient à QMM. Cette nouvelle procédure vise à garantir le respect des lois et à éviter de futurs conflits. L'entreprise de construction a exprimé son engagement à respecter les lois à l'avenir, ce qui a permis de mettre un terme au différend. Cette résolution est perçue comme un pas positif vers une meilleure gestion des ressources et un respect accru des réglementations en matière d'extraction minière.


Inauguration du Pôle anti-corruption de Fianarantsoa. Le 13 décembre 2024 a marqué un tournant significatif dans la lutte contre la corruption à Madagascar avec l'inauguration officielle du Pôle anti-corruption (PAC) de Fianarantsoa. Cet événement, qui s'est tenu en présence du Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, Rakotomandimby Benjamin Alexis, ainsi que d'autres figures gouvernementales et partenaires étrangers, souligne l'engagement du Gouvernement malgache à éradiquer la corruption, un fléau qui entrave le développement socio-économique du pays. Les attentes autour du PAC de Fianarantsoa sont élevées. Le Gouvernement a promis que chaque cas de corruption sera traité sérieusement, dans le but de réduire la corruption endémique dans la Région et d’améliorer la confiance du public envers le système judiciaire. La lutte contre la corruption ne se limite pas aux procédures judiciaires. Elle englobe également des initiatives de sensibilisation et de mobilisation des citoyens pour promouvoir la transparence et la responsabilité dans la gouvernance. L'inauguration a également été marquée par la présence d'une multitude d'acteurs, y compris des ministres et des ambassadeurs étrangers. Cette diversité souligne un soutien international croissant pour les initiatives judiciaires à Madagascar. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) a joué un rôle clé en participant à la rénovation des infrastructures du PAC et en fournissant des ressources matérielles. Ce soutien est essentiel pour assurer le succès initial et la pérennité des opérations du PAC.

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Une somme de 20 millions d’ariary a été emportée par des bandits, non pas lors de l'un de leurs raids nocturnes, mais plutôt vers les premières heures de la matinée, et de surcroît un dimanche ! C'est ce qui s'est produit, hier, lors du braquage ayant visé un grossiste, filière poulets de chair à Tanambao V, situé à Toamasina.  Les agresseurs, venus en moto, ont réussi à faire main basse sur cette somme.
A la lumière de cette triste affaire et une alarmante insécurité qui ensanglante toujours la ville de Toamasina, il est clair que les malfaiteurs ont changé de stratégie, la pression et la surveillance accrue des Forces de l'ordre leur pesant de plus en plus durant les jours ouvrables. Mais revenons sur le braquage d'hier matin. Ils étaient au nombre de 3 et équipés d'armes à feu, à perpétrer l'acte, selon nos sources. Et que les assaillants se seraient uniquement contenté de menacer le commerçant avec, sans qu'aucun coup de feu n'ait été tiré, selon toujours l'information. D'après les observateurs, l'acte aurait été planifié, les malfrats sachant que la cible est plutôt matinale. En effet, le grossiste aurait été déjà sur place, deux heures plus tôt. Et cela a arrangé les agresseurs qui sont de surcroît motorisés. Car sitôt qu'ils aient le butin en main sans avoir heurté à aucune résistance, les trois voyous ont pris rapidement la fuite, en triple montée sur leur scooter, une Cygnus noire, selon encore cette source.
Il y a quelques jours, les Forces de l'ordre ont déjà mis définitivement hors d'état de nuire deux malfaiteurs, et ont capturé un autre, ces derniers ayant pris pour cible un cash-point, toujours dans la ville de Toamasina. Mais cela ne semble pas faire reculer ces trois larrons. Actuellement, la balle est dans le camp des policiers, comme la Force d'intervention policière (FIP) pour retrouver au moins les traces des agresseurs de ce commerçant de Tanambao V.
Franck R.

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Riposter et se reconstruire après les violences. L’association « AryZo », regroupant des professionnels diplômés en droits humains, a suivi cette thématique dans ses activités, en marge des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre (VBG). Outre la réalisation d’un film de court métrage, l’association a aussi mobilisé les universitaires à travers un concours de procès fictif inter-universitaire, en partenariat avec l’Ambassade de France. 10 groupes d’étudiants ont participé à ce débat inter-universitaire, une manière de mettre en avant les lois et articles sur les droits humains, et spécialement sur les VBG. Le but étant de mobiliser les étudiants et cibles à lutter contre les violences, à en croire Johary Carol Ramanamiseta, conseiller auprès de l’association « AryZo ». Celle-ci vise également à encourager les habitants à faire des dénonciations et soutenir les victimes, des obligations à prendre au sérieux.
La finale dudit concours s’est tenue à Ankatso le 10 décembre dernier, à l’occasion de la journée internationale des droits humains. « Aquila Juris », composé d’étudiants du CNTEMAD et de l’UPRIM, a remporté le premier prix du concours, à savoir une enveloppe de 2 millions d’ariary, des manuels sur les droits humains et des goodies « AryZo ». « Seigi », regroupant des étudiants de la Faculté de Droit et des Sciences politiques (FDSP) auprès de l’université d’Antananarivo et de l’université Ravelojaona, se trouve à la seconde place.
Créée cette année 2024, « AryZo » œuvre pour la promotion et la protection des droits humains, à travers de multiples activités. La sensibilisation et l’éducation des femmes sur leur droit dans les « Tsenan’ampela », littéralement traduit comme le marché aux femmes, dans le District d’Ihosy, en font partie. Les paysans d’Ambalavao, dans la Région de Haute Matsiatra, ont également reçu une séance d’information sur leur droit d’accès à la terre, notamment aux côtés des femmes qui, selon la coutume, n’y ont pas droit. L’association a également participé à des tables-rondes sur les droits humains, ainsi qu’à des conférences sur la lutte contre la traite des êtres humains, et ce, dans le cadre d’une caravane des droits de l’Homme dont elle a été l’initiatrice.
Recueillis par P.R.




Publié dans Société

Base Toliara a annoncé la reprise de ses projets sociaux dans les Communes impactées lors d’un petit-déjeuner de presse organisé vendredi dernier à Toliara, suite à la levée de la suspension de son projet minier par le Conseil des ministres. Jean Bruno Ramahefarivo, directeur général de Base Toliara, accompagné de son équipe, a répondu aux nombreuses questions des journalistes sur les cahiers des charges, les infrastructures et les perspectives d’emploi pour les communautés locales. A cette occasion, il a tenu à rappeler que la transparence est une priorité pour l’entreprise, notamment par la mise à disposition des informations relatives au projet, afin de dissiper les rumeurs et de favoriser un dialogue ouvert. Base Toliara, considérant que Madagascar n’est pas encore un pays minier mature, a expliqué que ce projet, situé à Ranobe, pourrait servir de modèle pour de futurs investissements de grande envergure dans le secteur extractif. Représentant un investissement estimé à plus de 3 500 milliards d’ariary, ce projet minier est considéré comme un levier important pour le développement économique de la Région d’Atsimo-Andrefana. Selon les responsables, il devrait générer plus de 23 000 milliards d’ariary en recettes publiques et en investissements sociaux sur ses 38 années d’exploitation. En outre, l’entreprise a insisté sur les avantages pour les communautés locales, avec 80 % de la main-d’œuvre issue de la Région.
Engagement
Un membre de l’équipe a réaffirmé cet engagement en précisant que Base Toliara prévoit la création de 2 000 emplois directs durant la phase de construction, et plus de 1 000 emplois à long terme. Ces promesses d’emploi s’accompagnent de programmes de formation visant à renforcer les compétences des habitants, comme l’ont déjà vécu des jeunes formés par l’entreprise. Parmi eux, Faly, qui témoigne : « Grâce à ces formations, j’ai acquis des compétences que je n’aurais pas pu développer ailleurs. Cela me permet d’avoir un avenir professionnel stable ». Les responsables ont également abordé les impacts environnementaux potentiels du projet, en rassurant sur les études préalables menées et la délivrance du permis environnemental, témoignant de leur volonté d’opérer de manière responsable. Durant la phase préparatoire de 14 mois qui va suivre, Base Toliara entend relancer plusieurs initiatives sociales qu’elle juge prioritaires pour les Communes affectées par le projet. Ces initiatives comprennent, entre autres, la reprise du processus de déplacement des tombeaux, la construction d’une école, d’un centre de santé, et l’installation de 50 puits communautaires. « Nous avons des promesses à tenir, et nous nous engageons à les honorer », a déclaré Jean Bruno Ramahefarivo. Ces projets s’ajoutent à un programme de formation et de renforcement des compétences pour plus d’un millier de participants issus des communautés locales. Des actions concrètes sont prévues pour améliorer la vie des habitants de la Région.







Publié dans Economie


Les championnats de Madagascar de golf se sont achevés sur le prestigieux parcours du Golf International du Rova Andakana, à Ambohidratrimo. Cet événement, organisé sous l'égide de la Fédération malagasy de golf présidée par Mamy Ravatomanga, a tenu toutes ses promesses, offrant un spectacle à la hauteur des attentes des amateurs et des professionnels. Ce fut un grand moment pour le sport malgache, digne des plus grandes compétitions internationales.

Chez les professionnels, Kim Do Woo a décroché le titre tant convoité après avoir échoué à plusieurs reprises ces deux dernières années. Il a surclassé ses rivaux en enregistrant la meilleure carte du tournoi avec un total de 135 (70-65-71). Il devance ainsi son dauphin Mavrick Faber, un golfeur malgache évoluant en Afrique du Sud, qui termine à la deuxième place avec un score de 141 (71-70-72). Johary Raveloarison, champion sortant, complète le podium avec 143 (69-74-71), pénalisé par un deuxième tour difficile sur un green devenu imprévisible après la pluie.

Les championnats se sont disputés en format stroke play, où chaque coup est comptabilisé et où le joueur avec le total de coups le plus bas remporte la compétition. Ce format a offert une lutte acharnée tout au long des trois tours.

Chez les amateurs, Ony Marchand a confirmé son statut de favori en remportant le titre avec un total de 233 (79-78-76). Chez les hommes, Douessy Mattéo a brillamment défendu son titre en réalisant un score de 217 (71-76-71). Il devance Hiridjee Djawad, qui termine avec 228, et Mattéo Rakotofiringa, auteur de 241.

Chez les dames, Kim Maria conserve sa place de vice-championne avec 244, tandis que Ravon Christiane complète le podium avec un total de 273.

Le championnat s’est également disputé dans des catégories spécifiques telles que les juniors, les seniors, les super seniors, et les vétérans.

Hanitra Ratsimbazafy a dominé les seniors dames, remportant le titre avec un score de 175, devançant de justesse Monique Noyon (176) et Viard Valery (177), illustrant une compétition très serrée.

Chez les juniors filles, Kim Adonia a créé la sensation en remportant son premier titre de championne de Madagascar avec un total de 168. Elle devance Pless Louanne, la vice-championne, qui finit avec 196. Du côté des garçons juniors, Gagneux Romain s'impose avec un score de 172.

Chez les seniors hommes, Luc Ratsimbazafy est couronné champion avec 149, bien devant Faber Rens, qui termine avec 163. Enfin, dans la catégorie des super seniors dames, De   Comarmond Virgie signe une nouvelle victoire avec un total de 185.
Le titre de super seniors hommes a été gagné par Erick Rajaonary avec 182 au total.
Après trois jours de compétitions intenses, les joueurs ont franchi la ligne d’arrivée dans une atmosphère de joie et de fierté collective, marquée par des sourires et des échanges de félicitations.
Ce championnat a une fois de plus mis en lumière l'excellence du golf malgache et le niveau croissant de ses pratiquants, qui continuent de se distinguer sur la scène internationale.

Publié dans Sport

Hier soir, la grande salle du Centre de conférence international (CCI), située à Ivato, a vibré au rythme des mélodies et des émotions lors du tout premier concert d’Anisha Jo à Madagascar, marquant ainsi un moment mémorable dans la carrière de la chanteuse, révélée grâce à sa victoire lors du concours Star Academy 2022. Bien que la salle n’ait pas affiché complet, l’ambiance était électrique et les spectateurs présents ont unanimement salué la performance d’Anisha comme une réussite totale.

Pour cette occasion unique, Anisha Jo a interprété pour la première fois sur le sol malagasy deux de ses titres phares, « Tu rayonnes » et « Automne », extraits de son album « Lumière », sorti le 3 novembre dernier. Ce nouvel opus, qui mêle habilement influences folk et pop rock, est riche de treize titres, dont « Irery », une chanson qu’elle a spécialement interprétée en malagasy, touchant ainsi le cœur de son public. Au cours de la soirée, la chanteuse a enchaîné une série de morceaux captivants, tels que « Mille cœurs », « Accorde-moi un temps », « What’s up ? », « De là-haut » et « Même si tu t’en vas ». Sa voix puissante et son charisme sur scène ont su transporter l’auditoire, qui a rapidement répondu par des applaudissements nourris et des cris d’enthousiasme. Un moment fort de la soirée a été l’invitation surprise de l’artiste Farakely sur scène, ajoutant une touche de convivialité et de complicité à ce concert déjà exceptionnel. L’interaction entre les deux artistes a ravi le public, qui a pu apprécier une fusion de styles et d’énergie.

A la fin du spectacle, le public, visiblement ému, a quitté la salle avec le sourire, témoignant la qualité du show. Beaucoup de spectateurs ont partagé leur expérience sur les réseaux sociaux, où les vidéos des moments forts de la soirée continuent de circuler. Ce concert a sans doute créé un impact durable dans leur mémoire. Anisha Jo a su, par cette performance, marquer son empreinte dans le paysage musical malagasy. Ce show qui s'inscrit comme un tournant majeur dans sa carrière, a non seulement comblé ses fans, mais a également ouvert la voie à de nouvelles promesses pour l’avenir de la musique à Madagascar.

Si.R

Publié dans Culture

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Editorial

  • Ateliermania !
    Table-ronde par ici. Journées de réflexion par là. Atelier de validation par ailleurs. Il n’y a pas un mois ou un trimestre de l’année sans qu’on organise des réunions de petits groupes pour tel ou tel sujet sinon thème particulier. Et les responsables, les organisateurs, s’apprêtent à tous les coups, à la fin des travaux, à conclure devant la presse les résultats positifs des séances de travail.En cinq décennies, sans compter les dix ans et plus de la Première République, les ateliers de travail s’étaient tous terminés par des résultats encourageants sinon concluants. Aucune de ces séances de travail ne s’était soldée par des résultats négatifs. Mais, durant ces cinquante ans de travaux positifs, le pays ne fait que reculer jusqu’à aboutir en ce moment en l’état d’un Etat le plus pauvre du monde. Quelle contradiction ! Après ces centaines voire ces milliers travaux d’ateliers portant sur des sujets ou…

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