dimanche, 24 mars 2024

La une du 25 mars 2024

Publié dans La Une
dimanche, 24 mars 2024

Retards préoccupants !


Certains grands projets ou des entités de base attendent. Leur démarrage, pour les uns, et  redémarrage, pour les autres, prend des retards sans que l’on sache pourquoi exactement. Le pays souffre.
Volobe et Sahofika, deux grands projets hydroélectriques, attendent urgemment les concrétisations et les démarrages effectifs des travaux. Deux grands chantiers dont la finalisation des procédures se fait trop attendre pour des raisons non identifiées publiquement. Le pays vit mal de l’insuffisance chronique des énergies notamment à usage quotidien des ménages et celui des besoins de production des entités de taille modeste aux grandes unités de production industrielle et causant ainsi des dégâts matériels inestimables et des préjudices moraux dévastateurs. La Compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA), croulant sous le poids des dettes colossales,  végète. Les délestages éternels et les coupures intempestives ont trop duré. Les usagers ont le  ras-le-bol !
Le projet Volobe. Une centrale hydroélectrique dont le début de l’étude du projet remonte en 2008. Dotée d’une capacité de production pouvant atteindre les 120 MW, la centrale de Volobe vise à fournir une électricité bon marché à plus de 2. 000. 000 de personnes. Une réponse fiable en vue de la transition énergétique se basant sur les énergies renouvelables. En amont de la rivière de l’Ivondro à 40 km de Toamasina, Région d’Atsinanana, la centrale hydroélectrique de Volobe conforte le point 2  du Velirano du candidat n° 13 Rajoelina Andry qui s’érige en base de départ des actions à entreprendre. La Compagnie générale hydroélectrique de Volobe (CGHV), en tandem avec la JIRAMA, exploite la production. Le démarrage des travaux initialement prévu en 2023 devait être repoussé à plusieurs reprises. Selon les prévisions des experts, si les travaux débutent en 2024, on pourrait espérer les débuts de production au plus tôt en 2028. Vu les urgences en cours et les crises sempiternelles de la JIRAMA, on doit nécessairement faire le maximum pour qu’on puisse entamer incessamment le démarrage du chantier. Il faudra rattraper sans délai les retards.
Le projet Sahofika, un projet de construction d’une énorme centrale hydroélectrique dans le Sud-est, dont l’appel d’offres a été obtenu par le consortium la Nouvelle énergie hydroélectrique de l’Onive (NEHO) d’une capacité de production électrique allant jusqu’à 192 MW, apportera une contribution non négligeable pour le bon fonctionnement de la JIRAMA. Initialement prévu à être opérationnel à partir de 2023, le projet Sahofika dut attendre jusqu’à quand ? En cause, d’interminables négociations entre d’une part les tenants du régime et le consortium adjudicataire du projet de l’autre. On n’entre pas dans les détails des démarches en jeu. Seulement, chaque partie doit essentiellement prendre en considération les intérêts supérieurs de la Nation.
Base Toliara, sis à Ranobe à 40 km de Toliara, développe le projet de sables minéralisés de classe mondiale pour le traitement d’ilménites, du zircon et du rutile pour produire des pigments blancs pour la peinture, des plastiques, du papier, des céramiques et de la métallurgie. Ouverte en 2018, elle a été fermée un an après. Et depuis, la saga Base Toliara finit par lasser l’opinion. La tergiversation ne devrait plus durer. Il fallait trancher : ouvrir ou fermer définitivement !
Les retards préoccupants du démarrage ou de redémarrage de ces projets  d’intérêts vitaux doivent interpeller les uns et les autres.
Ndrianaivo

Publié dans Editorial
dimanche, 24 mars 2024

Actu-brèves

SALAMA, amélioration de la chaîne d'approvisionnement en médicaments à Madagascar. L'Union européenne et l'Agence française de développement (AFD) ont signé une convention de financement avec la centrale d’achat de médicaments SALAMA, affirmant ainsi leur engagement en faveur d'un système de santé amélioré à Madagascar. A hauteur de 16,4 millions d'euros (82 milliards d’ariary), cette collaboration de cinq ans vise à soutenir SALAMA dans sa mission de fournir des médicaments de qualité et abordables dans tous les Districts de Madagascar. Avec ce soutien financier, la centrale d’achat de médicaments SALAMA prévoit d'étendre ses capacités de stockage. L'entrepôt actuel fera l'objet d'une réhabilitation dans les cinq prochaines années, et de nouveaux entrepôts seront construits et équipés à Antananarivo et à Fianarantsoa. Cette expansion vise à faciliter les livraisons de médicaments pour les Régions Sud du pays et à optimiser les activités de gestion et de distribution dans cette zone. Outre les travaux de construction et de réhabilitation des entrepôts, le partenariat avec la Team Europe comprend l'amélioration de la structure de SALAMA en tant que centrale d’achat performante au niveau national, l'optimisation de sa gestion administrative, financière et logistique, ainsi que la migration vers un nouveau progiciel de gestion intégré et l'utilisation de procédures de gestion actualisées.

Madagascar exprime ses condoléances suite à l'attentat terroriste en Russie. A travers le ministère des Affaires étrangères, le Gouvernement malgache a récemment exprimé ses condoléances à l'égard de l'attentat terroriste survenu à Moscou, en Russie, le vendredi 22 mars dernier. Les condoléances ont été transmises au Président russe, au peuple russe et aux familles des victimes, avec une ferme condamnation de cet acte de terrorisme qui a entraîné la perte de nombreuses vies. Face à cette tragédie, le Gouvernement malgache réaffirme son engagement à renforcer sa coopération avec la communauté internationale dans la lutte contre le terrorisme et pour la promotion de la paix mondiale. Cette position souligne l'importance de l'unité internationale dans la lutte contre les violences terroristes et les violations des droits humains. Rappelons que cet attentat a eu lieu dans une salle de concert en banlieue de Moscou, le Crocus City Hall, causant la perte d'au moins 137 vies (bilan provisoire) et de nombreuses blessures. Le groupe Etat islamique a revendiqué la fusillade, tandis que le Président Vladimir Poutine a confirmé l'arrestation de tous les assaillants.

Initiative pour l'environnement et l'alimentation carcérale. L'association des Diplômés en hautes études en administration (DHEA) a accompli sa campagne de reboisement à Tsiafahy. Ce, en partenariat avec le ministère de la Justice et la direction générale de l'administration pénitentiaire pour un projet de reboisement et de plantation de légumes sur un terrain pénitentiaire de Tsiafahy. Dans le cadre de cette initiative, l'association a planté 1 500 jeunes plants d’arbres fruitiers et fourni des semences de légumes et de manioc, ainsi que des sacs d'engrais pour la plantation. L'objectif est de favoriser la production locale de fruits et légumes pour fournir des repas équilibrés aux détenus et améliorer la qualité de l'alimentation en milieu carcéral. Les représentants de l’association estiment que ce projet aura un impact positif sur l'environnement en contribuant à la lutte contre la déforestation. De plus, il offre aux détenus une opportunité de se former à un métier respectable, favorisant ainsi leur réinsertion sociale.  Après la plantation, l'association prévoit de surveiller la croissance des arbres, d'entretenir les sites de reboisement, de protéger contre les incendies, et de sensibiliser la communauté à l'importance de la préservation des forêts et des cultures vivrières.

Précipitations, alerte jaune pour le Nord et le Nord-est de la Grande île. Une forte houle et des pluies abondantes ont placé le Nord de Madagascar en alerte jaune. Cette situation est due à une masse nuageuse qui apporte d'importantes précipitations et des vents violents. Les précipitations atteindront  40 à 100mm durant 24 heures. La prévision météo du 23 mars mentionne une inquiétude quant à la possible formation d'une tempête au milieu de la semaine. Bien que la formation de la tempête ne soit pas encore confirmée, il est recommandé de suivre de près l'évolution de cette anomalie météorologique. Du côté des vents, des vagues allant de 3 à 5 m seront prévues sur tout le long des côtes sur l’océan Indien. Avec des rafales de 45 km/h, l’alerte rouge est donc mise en vigueur de la Région d’Anosy jusqu’à la Région de DIANA. La population est invitée à rester vigilante et à se tenir informée des mises à jour météorologiques afin de prendre les précautions nécessaires face à ces conditions météorologiques extrêmes. Le mauvais temps actuel, caractérisé par un ciel couvert et des précipitations, observé dans l'Est du pays et sur les Hautes terres centrales, n'est cependant pas lié à cette masse nuageuse. Météo Madagascar indique que ces conditions météorologiques sont plutôt dues à un régime d'alizé qui influencera le temps dans cette zone géographique dans les prochains jours.

Publié dans Politique

La Grande île annonce une réglementation stricte pour l'exploitation des drones. Dans un communiqué officiel, l'Aviation civile de Madagascar (ACM) a récemment dévoilé son engagement en faveur d'une régulation  de l'espace aérien malagasy. A travers l'adoption du Règlement aéronautique de Madagascar 10000 (RAM 10000), le pays se positionne  vers une utilisation sûre et responsable des drones, tout en favorisant l'innovation et la créativité dans ce secteur en plein essor. Le RAM 10000, cadre juridique exhaustif pour l'opération des drones sur le territoire malagasy, établit des catégories de drone, des exigences de certification, de formation des exploitants, ainsi que des procédures pour l'obtention des autorisations nécessaires. Cette initiative vise à promouvoir l'innovation tout en assurant la sécurité des opérations aériennes et le respect de la vie privée des citoyens. Selon le communiqué de presse, la mise en application de cette réglementation requiert des mesures préparatoires de la part des exploitants de drone. Tous les drones devront être identifiés, enregistrés et marqués auprès de l'ACM, à l'exception des appareils assimilés à des jouets, ayant une portée de moins de 100 mètres et une masse inférieure à 900 grammes au décollage. De même, tous les exploitants doivent être enregistrés auprès de l'ACM, et les professionnels doivent obtenir les certifications nécessaires pour garantir des opérations sûres et conformes. Par  ailleurs, les télépilotes de drone devront suivre une formation adaptée à leur catégorie d'exploitation, tandis que les exploitants devront respecter les restrictions d'espace aérien établies par les autorités compétentes. En outre, ils devront élaborer des procédures opérationnelles standard et des manuels assurant la sécurité des vols et la protection des tiers. La mise en application du RAM 10000 est prévue pour février 2025, ce qui laisse aux exploitants le temps de se conformer aux nouvelles exigences réglementaires. Cette annonce reflète la volonté de Madagascar de concilier l'innovation technologique avec la sécurité et le respect des normes internationales en matière d'aviation civile. Cette réglementation s'inscrit également dans une perspective économique, offrant un cadre clair et sécurisé pour le développement du secteur des drones à Madagascar. En encourageant l'innovation tout en garantissant la sécurité des opérations, Madagascar cherche à attirer les investissements et à stimuler la croissance de ce marché prometteur.
Carinah Mamilalaina

Publié dans Economie

En 2023, le nombre d'accidents de la route ayant fait des blessés et des décès a atteint 5.947, selon les statistiques de l’Association professionnelle des entreprises d'assurance ou de réassurances de Madagascar (APEAM). C’est pourquoi, le fait de renforcer la compétence des transporteurs et de mettre en place des stratégies en faveur de la sécurité routière s’avère si important.
Afin de faire face aux accidents de la circulation, les chauffeurs de taxi-brousse œuvrant dans les zones nationales et régionales ont suivi une formation  offerte par Total Energies et le Groupement des pétroliers de Madagascar (GPM), en collaboration avec le ministère des Transports et de la Météorologie.
447 chauffeurs exerçant dans les lignes nationales et régionales ont reçu leur attestation, vendredi dernier, à la gare de Maki Andohatapenaka. Lors du discours du ministre des Transports et de la Météorologie, Valéry Ramonjavelo, il a annoncé que la formation donnée à ces conducteurs de taxi-brousse est cruciale afin d’améliorer ce secteur dans le pays ainsi que pour protéger les voyageurs. En effet, certains chauffeurs ne connaissent pas ou négligent  le Code de la route. Et parallèlement à cela, le réaménagement et la construction de routes nationales nécessitent en conséquence une mise à jour de leur connaissance.
En rappel, le ministère des Transports organise une campagne de sensibilisation à l’endroit des usagers de la route en cette période de fêtes pascales. L’objectif serait d’atteindre « zéro » accident mortel. La campagne prévoit la sensibilisation des piétons, automobilistes, conducteurs de deux roues, autant que les passagers sur les dangers encourus sur les routes. Parmi les consignes émis pour les policiers de la route et tous leurs collègues de travail figurent le contrôle des départs au niveau des gares routières publiques, la vérification des papiers administratifs des véhicules, celle du nombre de passagers, la hauteur des bagages, le taux d’alcoolémie des conducteurs, les dispositifs de sécurité du véhicule comme le pneu de secours, trousse de premier secours, extincteur, l'existence effective de deuxième chauffeur pour le trajet plus de 400 km, la réalisation de la visite technique spéciale pour la demande d’autorisation spéciale, un contrôle routier inopiné sur les routes nationales et régionales figurent parmi les consignes.
Anatra R.

Publié dans Société


La semaine dernière, une vingtaine de personnes avaient été arrêtées dans le cadre de l'enquête sur l'affaire concernant un vol de carburant dans une raffinerie à Toamasina. L'affaire connaît un récent développement. Les suspects, qui ont été transférés dans la Capitale, furent déférés au Parquet d'Anosy, vendredi et samedi derniers. Tard dans la soirée de ce même samedi, le Parquet du TPI d'Antananarivo a fait part de sa décision : 11 suspects ont été placés sous mandat de dépôt à Antanimora. Si 4 d'entre eux sont des chauffeurs de camions-citernes d'une compagnie, 7 sont des agents de la raffinerie d'une société pétrolière, plaignante dans l'affaire.
Sur place à Toamasina, la nouvelle avait été accueillie sans grande surprise, du moins chez les collègues des incriminés.
Depuis lundi de la semaine dernière, les chauffeurs de ladite société de transport de carburant ont observé la grève pour réclamer la liberté sans condition de leurs collègues arrêtés et qui avaient été auditionnés par le procureur du TPI d'Anosy, dans la Capitale.
A un moment où le mouvement de grève allait compromettre la distribution de carburant, notamment à Toamasina, on a assisté à un désamorçage inattendu de la situation à partir de jeudi 21 mars dernier. Les chauffeurs ont accepté de retourner à leur travail, d'abord pour deux jours seulement, du moins en vue pour le ravitaillement de Toamasina. Puis vendredi dernier, les grévistes ont annoncé vouloir assurer un service minimum avant de déclarer, dans le courant de l'après-midi du vendredi dernier, un service normal, comme en temps ordinaire, au grand soulagement de tous.
En cause, il y eut le lobbying de la délégation officielle menée par le procureur de Toamasina, Ivy Sandro, qui fut entouré par la CIRGN de Toamasina, de la direction régionale de la sécurité publique ainsi que le représentant de l'OMH. Les négociations du procureur avec les grévistes ont permis de faire fléchir ces derniers.
Pour revenir à la genèse de l'affaire, les arrestations de la vingtaine de personnes en cause, se sont succédé quelques semaines auparavant.
Si 15 d'entre elles sont des employés de la raffinerie de ladite compagnie pétrolière à Toamasina, 5 sont des chauffeurs et autres prestataires dudit pétrolier. Ces derniers étaient arrêtés le 18 mars dernier.
D'après les informations, les vols proprement dits se seraient produits les 1er et 3 mars derniers sur le site de cette raffinerie à Toamasina, situation à l'origine des récentes arrestations du 18 mars dernier. La quantité de carburant transportée par les camions, à leur sortie du site de la raffinerie, aurait dépassé le quota ou la charge autorisée sur les poids lourds.
Le Syndicat des conducteurs professionnels de Madagascar ou SCPM était monté au créneau, dénonçant ainsi les arrestations arbitraires supposées de ces chauffeurs, du moins mercredi dernier. Dire qu'il a annoncé d'aller durcir le mouvement si les autorités ne parviendront pas à un terrain d'entente.
Franck R./ Kamy R.

Publié dans Société

Reconnaissance. Madagascar a été catapultée dans la liste des destinations à explorer en 2024, révélée par le prestigieux magazine Outside. Parmi les 23 joyaux sélectionnés à travers le globe, l'île a séduit les experts grâce à sa biodiversité remarquable et ses opportunités d'aventure sans pareil. Ce classement découle des explorations menées par les rédacteurs expérimentés d’Outside Magazine, qui ont parcouru le monde à la recherche des destinations les plus exceptionnelles. Parmi les endroits prisés, Madagascar a brillé de mille feux, mettant en lumière sa diversité biologique unique et son potentiel d'aventure. Les rédacteurs ont été particulièrement émerveillés par les découvertes faites lors de leur périple à Madagascar. Des sites exceptionnels tels que le parc national de Masoala dans le Nord-est, le parc national de Namorokoa au Nord-ouest, et l’école de kitesurf à Nosy Ankao ont captivé leur imagination. Des vols en hélicoptère vers des destinations reculées comme la réserve des Tsingy Rouge ont également enrichi leur expérience. Cette immersion profonde a abouti à la sélection de Madagascar pour figurer dans cette liste prestigieuse, démontrant ainsi la richesse et la diversité des trésors que l'île offre aux voyageurs avides d'aventure et de découvertes. Malgré les défis socio-économiques, Madagascar demeure une destination magnifique et accueillante, offrant des vacances inoubliables à ceux qui osent s'y aventurer. Contrairement aux idées reçues, le pays n'est pas aussi dangereux qu'on pourrait le penser, et la richesse de son patrimoine naturel et culturel en fait un lieu de séjour notable.
Trésor à découvrir
Pendant leur séjour, une pléthore d'activités s'offrent aux touristes. Parmi les incontournables, la plongée sous-marine à Nosy Be est une expérience à ne pas manquer. Les massifs coralliens bien préservés et les paysages enchanteurs font de cette destination un paradis pour les amateurs de plongée. Les randonnées à travers les parcs nationaux de Madagascar offrent également des aventures inoubliables. Des réserves comme le parc national de Ranomafana abritent une faune et une flore uniques, offrant aux visiteurs l'opportunité de découvrir des espèces rares telles que le lémurien bambou doré. Par ailleurs, le parc national de Masoala, avec ses vastes étendues de forêt tropicale et ses parcs marins, est un autre trésor à découvrir. Les amateurs de plongée peuvent explorer des sites tels que Tampolo, Ifaho et Ambodilaitry, tandis que les passionnés de kayak trouveront leur bonheur dans les eaux cristallines des parcs marins. Pour ceux qui préfèrent les excursions culturelles, la colline royale d’Ambohimanga offre une plongée fascinante dans l'histoire et la tradition malagasy. Ce site sacré, abritant un village ancestral et un Palais datant de plus de 500 ans, est un témoignage vivant de la richesse culturelle de Madagascar. Ainsi, la Grande île se positionne comme une destination de choix en 2024, offrant une expérience unique mêlant aventure, nature et culture. Que ce soit pour plonger dans les eaux cristallines, explorer les parcs nationaux ou découvrir l'histoire fascinante de l'île, Madagascar promet des vacances inoubliables à tous ceux qui la visitent.
Hary Rakoto

Publié dans Politique

Le neuvième art malagasy est de plus en plus respecté hors de la Grande île. Le savoir-faire et le talent « made in Madagascar » font des étincelles sur la sphère de la bande dessinée  mondiale. Désireux de dépasser le succès d’estime, ces dernières années, les artistes tentent de gagner davantage de reconnaissance lors des évènements internationaux. A cet effet, l'illustratrice et bédéiste malagasy Catmouse James s’est envolée hier vers Cotonou (Bénin) afin de participer à la 2ème édition des Rencontres internationales de la bande dessinée (RIBD) qui aura lieu du 27 au 30 mars. Elle sera sur place pour participer à des ateliers, « masterclass », conférences, vente et séances de dédicaces de BD lors de ces rencontres. Une exposition est également prévue en collaboration avec le festival Quai des bulles pour faire connaître les bandes dessinées venue des quatre coins du globe.
A cette occasion, les activités tourneront principalement autour du thème : « Avatars et identité dans la bande dessinée francophone/la génération émergente. Un thème qui correspond bien à la figure et à la pratique de Catmouse James. A travers cette thématique centrale, les professionnels invités au Bénin, sont appelés à explorer la manière dont les avatars, en tant que représentations symboliques, reflètent et influent les identités culturelles et individuelles dans un contexte dynamique de la BD francophone.
A titre de rappel, Catmouse James, de son vrai nom Dinah Rajemison, est une illustratrice malagasy, ayant comme sujets de prédilection l’enfance, les fantaisies et les univers magiques. L’artiste a commencé à se faire connaître en 2016 en contribuant à la bande dessinée collective intitulée « Ho avy an-tsary/Un avenir dessiné ». Depuis lors, elle a continué à marquer son empreinte, en collaborant avec le scénariste Rolling Pen dans la série de bandes dessinées « Ary », publiée en trois tomes aux éditions Des Bulles dans l’Océan à partir de 2018. Elle a été récompensée pour ses œuvres par le prix « Cyclone de la BD » en 2023.
Les Rencontres internationales de la bande dessinée de Cotonou est un rendez-vous incontournable pour les amateurs de BD, offrant une célébration de la créativité et de la diversité culturelle, en parfaite symbiose avec l’objectif unique et fascinant des bédéistes. La Suisse, la France, la Belgique, le Cameroun, le Togo et le Maroc sont également invités à participer à ce grand évènement culturel.
Si.R

Publié dans Culture


Les rideaux sont tombés à Accra, ce samedi lors de la cérémonie de clôture de la 13eme édition des Jeux africains qui s’est tenue au Ghana du 08 au 23 mars. La Grande île termine la compétition avec une faible moisson de médailles par rapport à l’édition précédente en 2019. En effet, elle occupe la 15eme place au classement général sur 54 pays participants avec 15 médailles sur son escarcelle. Devancée par la Zambie à la 14eme place avec 15 médailles dont 4 en or, 5 en argent et 6 en bronze  et devant le Niger à la 16e place qui a eu 10 médailles dont 4 en or, 1 en argent et 5 en bronze. L’île Maurice termine dans le top10 en se classant à la 9eme position avec 25 médailles dont 9 en or, 5 en argent et 11 en bronze). Le classement est dominé par l’Egypte avec 187 médailles  dont 99 en or, 46 en argent et 42 en bronze devant le Nigeria 127 médailles dont 47 en or, 33 en argent et 47 en bronze et l’Afrique du Sud avec 106 médailles dont 32 en or, 32 en argent et 42 en bronze.
Madagascar marquait l’histoire de son sport et de cette joute continentale. Aina Mahasambatra reste la plus jeune athlète médaillée de l’histoire des Jeux africains en gagnant la médaille de bronze dans la catégorie mixte des Jeux d’échec avec son compatriote Fy Rakotomaharo.
De l’autre côté, Laura Rasoanaivo, la judokate malagasy de 19ans, continue de marquer l’histoire du judo malagasy. Elle est rentrée au pays avec la médaille d’or au cou. La première médaille d’or du judo malagasy dans l’histoire des Jeux.
Sur 12 disciplines dépêchées à Accra pour mission de défendre les couleurs de la Grande île, seulement sept sont rentrées au pays avec des médailles. L’haltérophilie avec sept médailles dont trois en or (Eric Hermann, -55kg hommes), une en argent (Sabrina -49kg dames) et trois en bronze (Sabrina -49kg et Fabia -69kg dames) ; Le judo avec une médaille d’or (Laura, -70kg dames) et une de bronze (Natacha, -48kg dames) ; Les Jeux d’échec avec une médaille d’argent (Fy  en Blitz hommes) et une de bronze ( Fy et Aina, en double mixte) ; Le karaté  avec une médaille de bronze (Fenosoa, Kumite -50kg dames) ; Le tennis de table (Fabio et Karen, en double mixte) ; L’athlétisme, avec une seule médaille en argent (Sidonie,  100 m haie dames). Pour la discipline collective, le rugby à VII dames remporte la médaille d’argent derrière l’Ouganda.
Pour les disciplines qui sont rentrées bredouilles au pays, il y a la lutte, le tennis, le taekwondo, le bras de fer, le basket 3x3 (hommes et dames).
La 14eme édition des Jeux africains aura lieu en 2027 au Caire, Egypte.
Elias Fanomezantsoa

Publié dans Sport

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Editorial

  • Ragôva, aux cribles !
    Le gouverneur de la Région Analanjirofo limogé ! Ceux des Régions Vatovavy et d’Itasy « licenciés ». A qui le prochain tour ? Et les observateurs de s’interroger, « le locataire d’Iavoloha serait-il en train de passer aux cribles les Ragôva ? » De notre côté, on se pose tout bas la question « avions-nous été entendus ? » A travers nos colonnes, on n’a de cesse de réclamer l’évaluation périodique de nos « vice-rois ». Non pas par méchanceté à leur égard mais dans une démarche d’esprit qui se soucie de la sauvegarde de nos fragiles ressources publiques qu’il faille gérer à bon escient et aussi pour le bon fonctionnement des affaires nationales. Lesquelles évaluations périodiques permettront d’apprécier les travaux effectués sinon de constater les manquements itératifs des dits Gouverneurs ainsi que leurs impacts dans les Régions concernées. Un Gouverneur qui fait bien son travail contribue évidemment à l’essor…

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