Le calme matinal du quartier d'Ivato a été brutalement perturbé avant-hier lorsque deux braqueurs ont attaqué une opératrice de cash-point alors qu'elle se dirigeait vers son lieu de travail. La victime, surprenante cible, a été assaillie aux alentours de 7h du matin, dans une scène d'une violence inattendue.

Les agresseurs, au nombre de deux, ont fait preuve d'une brutalité inattendue en projetant du piment dans les yeux de la jeune femme, la rendant temporairement aveugle et désorientée. Profitant de la situation, ils ont réussi à s'emparer de son sac, lequel contenait une somme d'argent liquide significative ainsi que des téléphones appartenant à son employeur.

Mais faisons un grand saut pour voir le dénouement. Le suspect capturé, qui portait encore le  piment et d’autres objets suspects, a été heureusement sauvé de lynchage par l'intervention des Forces de police. Mercredi dernier, ce bandit, après qu'il eut été placé en garde à vue au Poste de police du Lac Iarivo, puis transféré au Parquet, a été finalement placé sous mandat de dépôt à la prison de Tsiafahy. Le propriétaire du cash-point se réjouit de la mobilisation des témoins et des forces de sécurité qui ont permis une intervention rapide.

Derrière le succès de ce coup de filet, la réaction rapide des témoins n'a pas tardé à se manifester. Alertés par les cris de la victime, plusieurs passants se sont mobilisés pour porter secours et poursuivre les fuyards. Un des malfaiteurs a été appréhendé au cours de cette manœuvre, tandis que son complice réussissait à s'enfuir avec une somme substantielle de 6,4 millions d'ariary, comprenant les crédits actifs sur les appareils volés.

Malheureusement, cet incident n'est pas un cas isolé. Le cash-point concerné avait déjà été le théâtre d'un vol, où un ancien domestique est parti avec une somme d'argent importante, et depuis, il demeure introuvable. L’angoisse continue de hanter les espaces de travail dans la localité, alors que la sécurité des employés semble mise à mal par de tels événements.

F.R.

 

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La nuit du mercredi au jeudi dernier a été tragiquement marquée par un drame inattendu : un éboulement massif a décimé une petite famille dans la Commune d'Ambihivy, Soavina, District d'Antananarivo-Atsimondrano, laissant derrière lui une scène de désolation et de chagrin.

Vers 23h, les pluies torrentielles qui se sont abattues ont provoqué l’effondrement d'un haut mur de soutènement, appartenant à un voisin. Ce mur, construit sans précautions adéquates, s'est écrasé sur la maison en briques rouges où résidait la famille. A l’intérieur, le chef de famille âgé de 28 ans et son épouse de 23 ans ont été surpris dans leur sommeil, tout comme leurs deux jeunes enfants, un garçon d'un an et son frère aîné de deux ans. En un instant, leur vie a été cruellement interrompue par la chute des décombres.

Les habitants, témoins de la scène, rapportent que les sapeurs-pompiers ont tardé à arriver sur place. Dans un élan de solidarité, les membres de la communauté, les yeux pleins de larmes, se sont mobilisés pour déblayer les ruines à mains nues, espérant désespérément retrouver des survivants. « Il a fallu une heure pour enlever des tonnes de gravats, sous lesquels ces pauvres âmes ont été ensevelies », a raconté le maire, visiblement ému par la tragédie.

Malheureusement, ce sont des corps sans vie qui ont finalement été extraits des débris. La douleur s’est abattue sur la famille des victimes, qui expriment leur colère contre le propriétaire du mur, qu'ils considèrent responsable de cette tragédie. « Ce mur était mal construit, empilé sans aucune sécurité. Comment quelqu'un peut-il agir ainsi sans se soucier des conséquences sur les vies humaines ? », a déploré un membre de la famille endeuillée.

Quant au propriétaire du mur, il a choisi de garder le silence, évitant toute déclaration alors que l'enquête est ouverte pour établir les responsabilités. Le maire de Soavina a appelé les habitants à être vigilants et à signaler à la Commune toute construction susceptible de représenter un danger.

Cette tragédie douloureuse rappelle tragiquement combien la négligence dans la construction peut avoir des conséquences fatales. Les yeux des proches des victimes sont rivés sur les autorités, espérant justice et un changement dans les pratiques de construction pour éviter de nouveaux drames.

Franck R.

 

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Editorial

  • Que d’un raccourci !
    On n’en finit … jamais d’épiloguer sur la galère que la Société nationale d’eau et électricité fait subir aux pauvres et impuissants abonnés. Il n’y a pas un jour ou une nuit sans que la JIRAMA fasse la sienne. D’après les constats quotidiens de tous, les délestages et les coupures se durcissent au fil du temps. Sur le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA), c’est le gala ininterrompu des coupes et des arrêts des machines et appareils ménagers. Ampoules, frigos et autres machines délicates risquent fort d’être endommagées. Au beau milieu du souper, en pleine concentration d’une séance de film, en plein travail dans les ateliers de soudure, en pleine coupe de cheveux ou brushing dans les salons de coiffure, en pleine concentration d’un travail de connexion dans un cybercafé, etc. les coupures intempestives du courant gâchent tout ! La vie quotidienne, de jour comme de nuit, des usagers de la JIRAMA…

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