Après le tollé provoqué par l’annonce de l’application de la TVA sur les intérêts des crédits bancaires à compter du 1er juillet 2025, des signes d’assouplissement commencent à apparaître. Si la mesure, introduite par la loi de Finances 2025, reste en vigueur, les discussions en coulisse laissent espérer un traitement plus nuancé. Selon une source proche du dossier, des négociations sont actuellement menées entre l’Association professionnelle des banques (APB), plusieurs groupements patronaux et les autorités fiscales. Il en ressort que les particuliers ainsi que les Petites et moyennes entreprises (PME) pourraient être exemptés du rappel de TVA sur les crédits contractés durant le premier semestre 2025. Une nouvelle accueillie avec soulagement par de nombreux emprunteurs, déjà inquiets des répercussions sur leur budget. « Si cette exonération se confirme, cela va vraiment nous aider à souffler un peu. Avec les ventes qui ralentissent, on n’aurait pas pu supporter ce surcoût tout de suite », confie Hery, un petit entrepreneur textile d’Anosizato. Pour les grandes entreprises, l’enjeu porte surtout sur un assouplissement des délais de paiement de la TVA due sur cette même période. Un compromis qui viserait à ne pas bloquer brutalement la machine économique.
Choc brutal
L’existence de ces pourparlers a d’ailleurs été confirmée publiquement, tant par l’APB que par certains présidents de groupements d’entreprises, dans la foulée du communiqué de presse diffusé la semaine dernière. Sur le terrain, les réactions oscillent entre prudence et espoir. « C’est déjà bien qu’on parle, c’est qu’on avance. Mais il faudra que ça se traduise vite dans les faits. Les échéances bancaires, elles, n’attendent pas », alerte une responsable d’une société de microfinance de l’Avaradrano. Du côté des banques, on affirme vouloir jouer le rôle d’intermédiaire responsable. « Nous faisons remonter les inquiétudes de nos clients, et nous les accompagnons au mieux pendant cette période de transition », déclare un chargé de clientèle d’une grande banque à Ankorondrano. Si les contours définitifs de l’accord à venir restent encore flous, ces ouvertures offrent un peu de visibilité à des milliers d’emprunteurs qui craignaient un choc brutal. La pression reste forte, mais l’espoir d’un atterrissage en douceur semble désormais permis, à condition que les promesses de dialogue se concrétisent rapidement.
Le ministère de l’Agriculture existe-t-il encore ? Ou bien fonctionne-t-il encore ? Autrement, le ministre titulaire du portefeuille est-il encore là ? De deux ou trois choses. Un, il évite le bling-bling, les caméras et travaille discrètement et … efficacement. Deux, ou on l’ignore et il s’efface. Trois, il somnole quelque part. C’est tout juste si on connait son nom !
S’il est un département ministériel ayant une place et un rôle de tout premier plan pour ne pas le dire crucial et stratégique dans cette lutte contre la misère à laquelle le pays tout entier se trouve engagé, c’est bien le ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Tous les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, le combat numéro un de Madagasikara, ont pour fondement initial l’agriculture.
Il est loin, très loin le temps où l’agriculture fut le fleuron de l’économie nationale tout comme la compagnie Air-Mad, l’image forte et la fierté de la Grande île à l’échelle internationale. Tous les grands marchés du monde (Etats-Unis, Europe, etc.) se disputaient des célèbres produits agricoles malagasy, le « riz malagasy » (le vary gasy), le « riz rouge » (vary mena), le riz de luxe. Madagasikara exportait ! Les spécialistes de l’art culinaire raffiné savourent, apprécient et se raffolent de nos parfums, de nos épices. La vanille malagasy fut l’une des saveurs très recommandées du monde. Antalaha étant d’ailleurs la capitale mondiale de la vanille. De même, le girofle et bien d’autres. Ces produits de rente qui font la célébrité des Malagasy s’arrachent ailleurs. Durant les années 60 – 70, les premières années de la République malagasy, la Grande île toisait fièrement les grandes économies africaines de l’époque (le Sénégal, la Côte-d’Ivoire …). Et tout cela grâce à une agriculture performante ! Madagasikara, un pays à vocation agricole ne ménageait point les efforts afin de donner au département de l’agriculture la place qu’il le mérite. Ministère d’Etat par exemple. Ce fut le bon vieux temps !
La misère du pays d’aujourd’hui se caractérise d’abord par les insuffisances de nos produits agricoles notamment le riz, par l’insécurité alimentaire. Impensable, la Grande île importe du … riz. La Grande île, riche héritière d’une longue tradition des techniques de la culture rizicole, dotée par la nature de grands espaces agricoles sinon cultivables et ayant comme aliment de base le riz l’achète ailleurs, se le procure sous d’autres cieux ! Impensable surtout quand on se réfère de la période faste d’avant.
Des efforts pour renverser la vapeur ! Oui, on le reconnait mais l’énergie semble se disperser et se perdre dans la … nature par l’existence d’une autre entité de plus. Beaucoup craignent du fait que la mise en place du secrétariat d’Etat en charge de la souveraineté alimentaire risque d’impacter sur la synergie globale, nécessaire pour développer l’agriculture, ce grand secteur crucial pour la prospérité de l’économie nationale. A ne jamais perdre de vue que l’économie malagasy est avant tout une économie rurale. Ce que le pays a besoin, en ces temps difficiles, c’est une agriculture y compris l’élevage puissante et productrice.
De toute évidence, ce qui importe c’est d’atteindre l’autosuffisance alimentaire, briser le cercle vicieux de l’insécurité alimentaire. A chacun de prouver qu’on est capable de se mobiliser ensemble pour que chaque département ne soit lésé.
Ndrianaivo
L’actualité se concentre aujourd’hui sur la réunion à Paris qui aborde la question de la souveraineté de Madagascar sur les îles Eparses de l’océan Indien. Il s’agit de la seconde rencontre du genre après celle effectuée au Palais d’Andafiavaratra (Antananarivo) en 2019. La délégation malgache va ainsi présenter ses arguments lors de ce deuxième sommet. En effet, avant de prendre la direction de la capitale française, elle a rassemblé des éléments qui pourraient soutenir et renforcer la position du pays en matière de revendication territoriale. Les membres de cette équipe arriveront avec une collecte de données techniques, historiques et environnementales en vue d’argumenter en faveur de la préservation de la souveraineté de Madagascar tout en continuant d’engager le dialogue avec la France.
Tous unis ou presque
La réunion du jour a rencontré de nombreux appuis allant dans la restitution. En effet, la société civile a indiqué dans un communiqué conjoint regroupant plus de 650 signataires que sur la question des îles Eparses « Madagascar en est l’unique souverain légitime, à part entière et sans condition ». Cela en réponse à la position de la France pour une cogestion. Néanmoins, des voix contre le retour des îles aux Malgaches se font aussi entendre, surtout depuis la diaspora. Perte d’identité à force de vivre loin de la patrie ou simple excès de zèle motivé par la politique ? Quoi qu’il en soit, cette réunion devrait être une vraie occasion de monter l’unité nationale sans considération de toute position politique.
Une équipe pluridisciplinaire
La composition de cette délégation a été révélée samedi dernier, et elle est dirigée par la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata. Composée de huit membres, cette équipe pluridisciplinaire rassemble des diplomates et des experts en matière environnementale et d’économie bleue. On a ainsi le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, Tsimanaoraty Paubert Mahatante, la sénatrice Lalatiana Rakotondrazafy, le vice-amiral Ranaivoseheno Antoine de Padoue, consultant expert en matière de sureté et de sécurité maritime, le Dr Djacoba Oliva Tehindrazanarivelo, ambassadeur auprès de l’ONU à Genève, Dina Andriamaholy, représentant de la Présidence, ainsi que Elisa Harifera Rabemananjara (Directeur des affaires juridiques, consulaires et du contentieux –(MAE) et la Pr Lisy Tiana Ranarijaona (Directrice générale de la recherche scientifique auprès du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique). Du côté français, les membres de leur comité n’ont pas été communiqués jusqu’ici.
Nikki Razaf
Madagascar est secoué par une vague d’intoxications alimentaires d’une gravité inhabituelle. Plusieurs Régions sont touchées, des décès sont à déplorer, et les causes précises de ces drames demeurent floues. L'inquiétude grandit, tout comme les rumeurs.
Avant les célébrations de la fête nationale, de nouveaux cas d’intoxication suspecte ont été signalés à Toliara et dans un District du centre du pays. A Toliara, un enseignant universitaire a perdu la vie, après avoir consommé de la charcuterie. Un autre patient se trouve toujours en soins intensifs. Là encore, les soupçons se portent sur de la mortadelle. Les autorités ont ordonné la saisie des produits incriminés et ouvert une enquête.
Mais les cas se multiplient. A Ambositra, les célébrations de la fête nationale ont été suspendues suite au décès d'une dizaine de personnes, là encore après un repas collectif suspect. Dans un District voisin, plusieurs membres d’une même famille ont été hospitalisés après avoir partagé un plat. L’origine semble, à nouveau, alimentaire.
Face à cette série noire, les interrogations fusent. L’huile serait-elle en cause ? Certaines marques distribuées massivement sont montrées du doigt, même si l’un des plus gros fournisseurs a opposé un démenti ferme dans un communiqué. De leur côté, d’autres rumeurs pointent du doigt la farine. Et dans le cas de la mortadelle mortelle à Mahajanga, l’établissement présumé vendeur a lui aussi nié toute implication.
En tout cas, il est reproché aux autorités de tarder à communiquer de manière claire. Les résultats d’analyses envoyées à l’étranger se font attendre. A Antananarivo, les familles des victimes réclament des réponses officielles. Le manque d'informations alimente un sentiment de peur, aggravé par les réseaux sociaux où circulent des hypothèses d’empoisonnements volontaires ou de produits avariés dans les circuits de distribution.
Certains observateurs s’interrogent sur une éventuelle connexion entre les cas récents et l’affaire d’Ambohimalaza, où une intoxication collective avait déjà semé le trouble il y a quelques semaines. Les autorités ont affirmé qu’il s’agissait d’un empoisonnement délibéré. Mais les cas successifs qui ont suivi celui-ci viennent amener des interrogations. En tout cas, rien, pour l’instant, ne permet de relier formellement les différents épisodes. Mais le climat de suspicion s’épaissit.
En attendant les conclusions des enquêtes, une chose est certaine c’est que cette succession de drames ne peut plus être considérée comme une simple coïncidence.
La Rédaction
Le week-end dernier, les jeunes se sont retrouvés au rythme de la culture coréenne lors de la septième édition du « Kpop World Festival » qui s’est déroulé à l'Institut Français de Madagascar (IFM), situé à Analakely. Cet événement annuel, devenu incontournable pour les passionnés de musique et d'art sud-coréens, a rassemblé un public nombreux et enthousiaste.
Initiée par l'ambassade de la République de Corée à Madagascar, cette rencontre a insufflé une ambiance vibrante, pleine de passion et de convivialité. Dès le début, l'atmosphère électrique promettait une soirée mémorable. Les spectateurs, présents en grand nombre, étaient venus soutenir et applaudir les jeunes artistes malagasy. Sur scène, performances de chant, danse et créations artistiques se sont succédé, reflétant le dynamisme et la diversité de la scène k-pop locale. Ces jeunes talents ont captivé le public par leur énergie débordante, leur technicité et leur passion authentique pour cette culture qui fait écho bien au-delà des frontières coréennes.
Parmi les temps forts, les compétitions de chant et de danse « cover » ont retenu toute l'attention. Les participants se sont surpassés pour offrir des prestations impressionnantes, mêlant créativité et talent. Dans une belle ambiance de partage et d'échange culturel, chaque passage était marqué par des ovations et des encouragements nourris, révélant une communauté unie par une passion commune.
Lors des finales tant attendues, les meilleurs talents ont été récompensés dans différentes catégories. La team Vixens s’est distinguée dans la catégorie « Girls Group » avec une énergie communicative et une synchronisation millimétrée. Du côté des garçons, la team Illusion a illuminé la scène grâce à une technique irréprochable et un charisme indéniable. Enfin, dans la catégorie « Chant Cover », Marion a conquis le jury et le public.
Le succès de cet événement repose également sur l'engagement des jeunes artistes, qui ont fait preuve de travail acharné et d’une passion contagieuse. Ils ont transformé la soirée en un véritable spectacle d’émotions, où chaque note, mouvement et sourire ont insufflé chaleur et authenticité. Quant au public, son enthousiasme débordant a été le miroir de cette réussite, témoignant d’un soutien indéfectible pour chaque participant. Bien plus qu’une compétition, le « Kpop World Festival » est un véritable espace de connexion culturelle. Il met à l'honneur la jeunesse, tout en favorisant le dialogue interculturel à travers la musique et la danse. Cette 7ème édition réussie illustre l’intérêt croissant des Malagasy pour la culture coréenne et leur talent à s’approprier ses codes avec inventivité.
Si.R
Le Palais des Sports de Mahamasina a accueilli, samedi 28 juin 2025, l’ouverture officielle du tout premier salon national des sports. Un événement de grande envergure placé sous le haut patronage du ministre de la Jeunesse et des Sports, Marson Abdulah Moustapha, et honoré par la présence d’Andriamparany Mioty, secrétaire générale du ministère, ainsi que plusieurs directeurs généraux.
Organisé par NcAgency, ce salon marque également la 3ᵉ édition de la journée internationale du sport célébrée à Madagascar. Un moment historique pour le sport malgache, notamment pour la presse sportive, puisque, pour la première fois, 49 journalistes ont été officiellement récompensés par le ministère de la Jeunesse et des Sports pour leur contribution au développement du sport national.
La cérémonie de remise des certificats de reconnaissance s’est tenue dimanche au stade Barea, en marge de la course Urban Trail. Parmi les lauréats figurent 17 journalistes comptant plus de 30 ans de carrière, comme Clément Rabary (Midi Madagasikara), Ramboa Michel (La Vérité) ou encore Ruffin Rakotomaharo et Naina Rabearivony (TVM). Dix-huit journalistes comptant moins de 30 ans d’expérience, à l’instar de Serge Rasanda (L’Express de Madagascar) ou Norbert Rakotomalala (MaTv), ou Rabenaivo Alain Gazetiko ont également été primés, ainsi que six jeunes journalistes ayant moins de 20 ans d’expérience.
Durant trois jours, ce salon national des sports propose une véritable vitrine du paysage sportif malgache avec des stands d’exposition, animations, tournois et démonstrations. Plusieurs fédérations, telles que celles de lutte, de volley-ball ou encore de sport-boules, sont présentes, aux côtés d’acteurs privés comme des équipementiers locaux venus exposer leur savoir-faire.
Cette manifestation offre une opportunité unique aux disciplines méconnues de se faire connaître et au grand public de découvrir la diversité du sport malgache. Plus qu’un événement, le salon se veut un espace de rencontre et d’échange entre institutions, passionnés, familles et athlètes, avec pour ambition de valoriser le sport comme un véritable moteur de développement social et économique pour Madagascar.
Enfin, le ministère a profité de l’occasion pour saluer les anciens olympiens et gloires du sport malgache qui ont, chacun à leur époque, porté haut les couleurs nationales.
Elias Fanomezantsoa
Un régime d’alizé faible influence le temps dans le pays. Ceci deviendra plus modéré en milieu de semaine. Selon les prévisions météorologiques, aucune condition météorologique extrême ne devrait affecter Madagascar au cours de cette semaine. Des pluies faibles sont prévues sur le littoral Est, allant de la Région SAVA à Taolagnaro. Un débordement nuageux avec un risque de crachins locaux est attendu sur le versant Est des Hautes terres centrales. Ailleurs, le soleil prédomine largement. Le temps sera venteux sur le centre et la partie nord-ouest de l’île à partir de demain. Par conséquent, la sensation de froid diminue, malgré la persistance des brouillards matinaux.
Pour la semaine du 30 juin au 6 juillet, des cumuls de précipitations faibles à modérés allant de 25 à 75 mm sont prévus pour les Régions d’Ambatosoa, Analanjirofo, Atsinanana, ainsi que les Districts d’Antalaha, Anosibe An’ala, Marolambo, Nosy Varika et Mananjary. Une baisse des températures maximales est attendue sur les hautes terres centrales et les côtes Est du pays. Les températures varieront de 15 à 35° C contre 18 à 35° C, la semaine dernière, tandis que les valeurs minimales subiront une légère hausse. Elles oscilleront de 6 à 23 °C contre 4 à 23° C, dernièrement.
Pour les deux prochains mois, c'est-à-dire jusqu’à la fin du mois d’août, les cumuls de précipitations seront normaux à supérieurs par rapport aux valeurs normales dans les Régions de Melaky, Itasy, Vakinankaratra, Amoron’i Mania, Haute-Matsiatra, Vatovavy, Fitovinany, le sud de la Région de Bongolava, Atsinanana, ainsi que les parties nord des Régions d’Ihorombe et d’Atsimo-Atsinanana. Pour le reste des Régions, les précipitations seront normales à inférieures par rapport à la normale saisonnière.
Anatra R.
Le caboteur battant pavillon malagasy, baptisé Azfardath & Windio ou A.W. entame son quatorzième jour de disparition, et ses 30 passagers, ce jour. Les recherches, bien qu'elles ont été intensifiées, restent toutefois infructueuses, du moins jusqu'à ce jour. Non seulement, on a perdu toute trace de l'A.W., mais il n'a également laisse aucun débris, indice qui est susceptible de croire à son éventuel naufrage, bref rien de tout cela.
Cette disparition inexpliquée de l'A.W. laisse donc plus d'un perplexe. Face à cette situation, la thèse comme quoi ce petit bateau aurait été la cible d'un acte de piraterie, commence à circuler. A preuve, la disparition d'un bateau de pêche russe au large de nos côtes, a été également signalée, il y a quelques jours de cela.
Une bagatelle de 200 millions d’ariary
En attendant confirmation, les recherches se poursuivent encore. Au moyen maritime avec l'engagement de deux bateaux malagasy dont le patrouilleur "Atsantsa", s'ajoute le moyen aérien.
Les Comores ont fait décoller un avion, qui a déjà effectué 3 vols dont deux de 5 heures, de chaque. En vain. D'après une source, les coûts de ces reherches atteignent actuellement 200 millions ariary, tout cela au frais de l'armateur.
Parti du port de Mahajanga le 16 juin dernier, le petit caboteur a mis le cap sur Anjouan, la destination que le navire a dû atteindre au bout de 72h, tout au plus. De leur côté, ni l'agence portuaire maritime et fluviale ou Apmf, ni la gendarmerie ne s'était pas encore exprimé sur l'affaire.
Franck R.