Madagasikara boycotte le vote des Nations unies sur le règlement à long terme, sur la base de la proposition de la France et l’Arabie Saoudite, du conflit au Proche-Orient entre Israël et la Palestine.
La proposition initiée conjointement par la France et l’Arabie Saoudite consiste essentiellement à créer deux Etats, Israélien et Palestinien, sans le Hamas. Selon, Emmanuel Macron, Chef d’Etat français, l’existence de deux Etats sans le Hamas, indépendants et souverains, créera une dynamique conduisant ipso facto vers la paix dans la région. Le texte a été adopté par 142 voix pour dont la plupart des pays européens, certains pays africains, par 10 contre dont entre autres les Etats-Unis, Israël et 12 abstentions. La Grande île brillait par son absence au vote ! L’Etat malagasy affiche, pour la nième fois, sa neutralité absolue, ni pour, ni contre, ni abstention !
L’expertise de Samuel Mimouni, expatrié installé à Madagascar depuis plus de vingt ans, a été récompensée lors du Mondial du Fromage de Tours .Il a décroché des distinctions dont deux médailles d’or pour son tome au brède mafane et son fromage Masoandro, et une médaille de bronze pour son cheddar au piment gorria fumé. Cette reconnaissance confirme l’excellence du travail accompli et met en valeur le potentiel du fromage malagasy sur la scène internationale. Selon le média 37°- l’information de la Touraine à la bonne température, Samuel Mimouni, originaire du Beaujolais, contribue activement à ce rayonnement. Au départ, il a exercé plusieurs métiers : mécanicien, chauffeur de bus puis moniteur d’auto-école.
Un exploit. L’équipe malagasy RRAGE Astranova a marqué une nouvelle étape dans l’histoire de l’e-sport africain, en décrochant une remarquable troisième place à la « PUBG Mobile Africa Cup 2025 ». Composée de joueurs tels que Slay, Rucini, Pewpew et Palla, cette formation a fait preuve d’une détermination exemplaire pour s’imposer parmi les élites du continent, lors d’un tournoi réunissant les meilleures équipes africaines.
Le parcours de RRAGE Astranova n’a pas été sans embûches. Sa qualification, arrachée à la suite d’une lutte acharnée lors des phases préliminaires, témoigne de la ténacité et du courage nécessaires pour se mesurer aux élites. Ce succès dépasse le cadre régional et représente une avancée majeure pour l’e-sport malagasy. Face à des adversaires redoutables, l’équipe a démontré que talent et persévérance ouvrent les portes vers des horizons plus prometteurs.
Trois matchs, trois défaites. Le parcours des Barea U17 lors du tournoi COSAFA en Afrique du Sud s’est terminé en naufrage. La sélection malgache des moins de 17 ans a été sèchement battue 5-1 par la Zambie hier, s’offrant un triste bilan : zéro point, une dernière place de poule et un goal-average de -10. Résultat des courses, pas de qualification pour la Coupe d’Afrique des Nations U17, mais surtout une image ternie.
Ce fiasco fait particulièrement mal, car le nom des Barea avait réussi ces dernières années à rallumer la flamme du football malgache. La sélection A vient en effet d’enchaîner deux victoires dans les éliminatoires du Mondial 2026. Juste avant, la sélection A’ avait atteint la finale du CHAN, accueillie en héros à Antananarivo. Mais cette notoriété, chèrement acquise, vient d’être entachée par les erreurs et les magouilles entourant l’équipe U17.
La ville de Mananjary est encore sous le choc après l’incendie dévastateur qui a frappé la Commune avant-hier. Dans un geste censé témoigner de solidarité, l’Opposition a annoncé remettre une somme pour venir en aide aux victimes. Une dotation faite au nom de « l’Opposition », et non d’un seul de ses membres.
Mais la question qui se pose immédiatement est 30 millions Fmg seulement ? Même pas en ariary ! Pour beaucoup, cette aide apparaît plus comme un symbole qu’un véritable soutien financier aux familles sinistrées. Comment ne pas y voir un geste pour la forme, alors que l’urgence est de permettre aux habitants de se reconstruire ?
Installer une culture du respect de l’environnement et de la responsabilité citoyenne chez les futures générations. C’est dans cet optique que vendredi dernier, le Collège d’enseignement général (CEG) de Nanisana a été le théâtre d’un lancement symbolique et porteur d’avenir d’un projet innovant, visant à sensibiliser et à engager la jeunesse malagasy sur la protection de l’environnement.
En effet, grâce au partenariat avec l’association « Green for a Healthy Madagascar » (GHM), le ministère de l’Environnement et du Développement durable (MEDD) a officiellement inauguré le modèle « Green Action School (GAS) ». L’objectif est d’ancrer durablement la conscience écologique au sein du système éducatif malagasy, et cela à travers la création d’un environnement scolaire plus vert et exemplaire. La première réalisation concrète du programme, une « murette verte pédagogique », illustre magistralement comment le recyclage, la créativité et la sensibilisation peuvent transformer les espaces éducatifs et former les citoyens responsables de demain.
Ce mur « vert », fruit de l’engagement actif des élèves, témoigne du pouvoir que détiennent la collaboration et l’innovation dans la lutte contre les défis environnementaux majeurs que rencontre Madagascar. Comme l’a souligné le ministre de l’Environnement, Max Andonirina Fontaine, c’est bien plus qu’un simple mur végétal car c’est « le début d’un modèle éducatif novateur ». Face aux enjeux cruciaux tels que le changement climatique, la gestion inadéquate des déchets et la perte de biodiversité, l’éducation environnementale apparaît comme une réponse stratégique essentielle.
Geste simple, conséquence importante
Le modèle GAS se veut un outil privilégié pour former une jeunesse consciente, responsable et prête à agir concrètement pour la préservation de la planète. L’exemple de la murette à Nanisana met en lumière l’impact positif que peut avoir l’implication des jeunes dans des actions concrètes. Avec créativité, des bouteilles en plastique, destinées initialement à devenir des déchets polluants, ont été transformées en jolis pots de fleurs. Ce geste simple transmet une leçon puissante sur la valorisation des ressources et la nécessité de réduire notre empreinte écologique. De plus, cette installation, centrée sur le thème de la protection de la couche d'ozone, rappelle que chaque action, même modeste, comme le tri des déchets ou l’utilisation responsable des produits ménagers, peut contribuer à la préservation de notre planète. Le MEDD s’engage à déployer cette approche dans tout le pays.
Nikki Razaf
L’enquête sur le spectaculaire « silencieux » braquage du Malaisie Hôtel, situé à Ankazomanga, a franchi une nouvelle étape. Six jours après les faits survenus le 10 septembre dernier, la Brigade criminelle (BC) et le Service anti-gang (SAG) ont procédé hier à une vaste opération coup de filet à Tsarahonenana. Bilan : six nouvelles arrestations, portant à dix le nombre total de suspects interpellés dans cette affaire hors du commun. Le groupe fraîchement arrêté se compose de quatre hommes et de deux femmes. Fait notable : l’une des deux femmes n’est autre que l’épouse de l’un des premiers suspects appréhendés, ce qui tend à confirmer l’existence d’un réseau criminel bien structuré. Lors de la perquisition, les enquêteurs ont mis la main sur un butin considérable : 3,9 millions d’ariary en liquide, plusieurs téléphones portables ainsi que sept bijoux sertis de pierres précieuses, chacun estimé à environ 20 millions d’ariary.
Pour rappel, dans la matinée du 10 septembre, le Malaisie Hôtel a été la cible d’un coup de main d’une précision redoutable. Les braqueurs, se faisant passer pour des clients et même pour des employés, ont dérobé en quelques minutes près de 144 millions d’ariary, dont plus de 12.000 dollars américains, sans tirer un seul coup de feu ni user de violences. Cette opération minutieusement préparée laisse fortement soupçonner une complicité interne, les malfaiteurs ayant visiblement eu connaissance de l’emplacement du coffre.
Alerté rapidement, le SAG est intervenu sur place et a réussi à interpeller un premier suspect. Trois autres comparses furent arrêtés peu après, avec en leur possession une large partie du magot. Avec cette nouvelle vague d'interpellations, qui inclut l'épouse de l'un des premiers suspects, les enquêteurs estiment avoir démantelé un réseau bien organisé. L'enquête se poursuit pour faire toute la lumière sur les éventuelles complicités au sein de l'établissement. Les dix suspects sont actuellement entre les mains de la BC d’Anosy et devraient être prochainement déférés devant le Parquet. Ce braquage, mené sans effusion de sang mais avec une organisation digne d’un scénario de film, restera gravé comme l’un des coups les plus audacieux de l’année dans la capitale.
Nikki Razaf
Mananjary est sous le choc. Un grave incendie a ravagé une partie de la ville de Mananjary, lundi dernier vers 16h 30. Plusieurs maisons ont été réduites en cendres, provoquant le décès de deux personnes ainsi que d’énormes dégâts matériels.
Selon un premier bilan recueilli sur place, près de 400 toits sont ravagés par le feu, laissant près de 2 500 personnes sans abri. Face à l’ampleur de la catastrophe, les autorités locales se sont immédiatement mobilisées pour venir en aide aux sinistrés. Elles ont distribué du riz, de l’huile et des légumineuses pour les victimes. Par ailleurs, 30 tonnes de riz, offerts par le Président de la République Andry Rajoelina, ont déjà quitté le District d’Ifanadiana.
De son côté, la première dame Mialy Rajoelina apportera son aide aux enfants à travers la distribution de kits scolaires, destinés aux élèves touchés par cette tragédie. Le Président de la République a donné des instructions strictes afin que l’assistance parvienne le plus rapidement possible aux sinistrés, leur permettant ainsi de retrouver progressivement une vie normale.
Le Bureau national de gestion des risques et des catastrophes (BNGRC), pour sa part, a déjà envoyé aussi une équipe sur place afin de répondre aux besoins urgents des habitants et de les aider à reconstruire leurs habitations. Une centaine de tentes, équipées de moustiquaires imprégnées d'insecticides, des ustensiles de cuisine ainsi que des médicaments ont été mises à disposition des familles sinistrées depuis hier, selon le directeur du BNGRC, le Général Elack Olivier Andrianjaka.
En rappel, trois Fokontany, situés au bord de la mer, ont été ravagés par les flammes, à savoir Anosinakoho, Masindrano et Ankadirano. Deux personnes ont péri dans l'incendie. La plupart des maisons sont construites en « falafa », une sorte de tiges et feuilles séchées de divers palmiers, utilisées comme matériau de construction. Une situation qui a aggravé la propagation des feux, ce qui a également compliqué l’intervention des sapeurs-pompiers.
Anatra R.