jeudi, 18 septembre 2025

La une du 19 septembre 2025

Publié dans La Une
jeudi, 18 septembre 2025

De l’anticipation !

La chaleur d’été frappe à nos portes. Le climat d’intersaison touche très prochainement à son terme. Période, mutation brutale du froid vers le chaud et vice-versa, où les personnes sujettes aux allergies saisonnières provoquant des difficultés respiratoires ou asthmes  souffrent. Les petits enfants et les personnes âgées sont les premières victimes. Ils supportent mal le caprice du climat. De toute manière, la chaleur s’installe progressivement au grand plaisir des âmes sensibles et des frileux.

L’entrée en lice du climat d’été annonce de fait l’arrivée incessamment de la période des pluies. Dès le mois prochain, les cultivateurs attendent, avec espoir, la tombée des premières pluies. Bien qu’il ne s’agisse pas déjà du début du « fahavaratra » proprement dit, c’est un phénomène naturel donnant le coup d’envoi aux premières brèches et un signe prometteur pour la saison culturale. 

Mais, qu’en est-il des travaux entrant dans le processus d’anticipation des effets destructeurs des pluies abondantes dans la Capitale et périphéries. Les crues de Sisaony et de l’Ikopa suite aux ruptures des digues de Soavina, d’Ampanefy et d’Ampitatafika et bien d’autres dans les environs menacent les habitations de part et d’autre. De même les débordements des canaux d’évacuation dans les bas-quartiers donnent du fil à retordre aux agents de la voirie de la CUA et ainsi qu’aux populations défavorisées.

Où en sont les travaux de renforcement des digues. Les Communes environnantes et les autorités chargées de la protection civile des infrastructures villageoises contre les crues sont-elles déjà à l’œuvre. Le Chef de l’Etat Rajoelina devait tous les ans taper sur la table pour rappeler la nécessité d’enclencher les travaux d’anticipation bien avant l’arrivée des pluies. A Antananarivo, la voirie de la CUA entreprend des travaux de curage des canaux d’évacuation. En principe, ce genre de travaux doit se faire régulièrement durant toute l’année. Les débordements des eaux usées dans les bas-quartiers, sur les chaussées de Besarety ou d’Andravoahangy, d’Ampefiloha ou d’Anosy ne datent pas d’hier. Depuis la nuit des temps, les populations des zones basses, périphéries de la Ville des mille, devaient subir à chaque période de pluies du caprice des eaux. La prestation des souverains se mesuraient en fonction de leur capacité à protéger le peuple des crues. L’année dernière, on se rappelle bien des dégâts sérieux causés par les ruptures des digues de la plaine d’Alasora, de Soavina et d’Ampitatafika. Ce sont des phénomènes qui se répètent tous les ans, il parait qu’on soit toujours pris au dépourvu ! La capacité d’anticipation nous échappe-t-elle ? Il y a également le problème des remblais que nous ne sommes pas capables de contrôler et ce malgré l’existence des lois strictes.

Le manque d’anticipation touche aussi d’autres domaines. Le cas de la santé publique nous interpelle. L’arrivée de la saison chaude coïncide avec l’apparition des épidémies de choléra et de la peste. Il se trouve que ses maladies dites  de la  main sale ou de la pauvreté persistent. Les foyers du choléra ou de la peste, on les connait où sont-ils, mais ils sont là et résistent. Les observateurs pointent du doigt notre incapacité à anticiper. Des fois, on attend que les organismes internationaux (OMS, UNICEF)  nous fouettent pour qu’enfin on fasse bouger le petit doigt.

Misère rime-t- elle avec incapacité de prévoir ?

Ndrianaivo

 

Publié dans Editorial

Lalatiana Rakotondrazafy répond avec fermeté à la récente manifestation menée par une poignée de conseillers municipaux d’Antananarivo, menée par Rakotoarisoa Faniry Alban dit Gangstabab, Clémence Raharinirina et Lily Rafaralahy. Hier, ces élus d’Opposition ont défilé dans les rues de la Capitale, traînant des bidons et répétant en boucle via un haut-parleur des propos de la sénatrice tenus en 2016 sur le délestage et l’approvisionnement en eau. 

Leur objectif affiché était de « convaincre » la parlementaire de rejoindre leur mouvement de protestation contre les coupures d’électricité et les problèmes d’eau à Antananarivo. Ou de mettre la sénatrice dans l’embarras. Notons que cette manifestation a été organisée un jour de marché du côté de Mahamasina et d’Anosy. Pour beaucoup, il ne s’agit pas d’une coïncidence, mais d’un calcul prémédité par les manifestants, pour tenter de rameuter le plus de gens possibles derrière leur mouvement. Une tentative qui n’a manifestement pas eu le résultat escompté. 

En tout cas, dans une réaction claire et posée, publiée sur ses réseaux sociaux, la sénatrice Lalatiana Rakotondrazafy a affirmé que ses positions de 2016 restent entièrement valables. Elle a souligné que la responsabilité principale pour résoudre ces problèmes incombe au Gouvernement exécutif, et non à une action de rue. Cependant, l’ancienne journaliste et chroniqueuse politique a tenu à rappeler que contrairement à la situation d’il y a presque dix ans, aujourd’hui, des mesures concrètes sont déjà en cours. Elle a notamment évoqué la mise en place de parcs solaires, l’installation de groupes électrogènes, ainsi que le lancement d’un appel d’offres international pour le remplacement de 64 km de conduites d’eau dans la ville.

La sénatrice a insisté sur le fait que des programmes solides existent pour résoudre ces difficultés, et qu’il ne reste plus qu’à attendre l’achèvement des travaux. Selon elle, le rôle des autorités législatives et de la population est désormais de suivre et d’accompagner la mise en œuvre de ces projets, et non de chercher à provoquer des manifestations qui n’apportent pas de solution concrète. Elle a critiqué l’Opposition pour son manque d’actualisation sur la situation réelle et a dénoncé leur volonté de semer le désordre en imaginant un scénario à la « Népal » sur le sol malgache.

Par ailleurs, Lalatiana Rakotondrazafy a laissé entendre qu’elle ne se laissera pas manipuler par des tentatives de mobilisation fondées sur des idées dépassées ou sur le sensationnalisme. Et elle de conclure ainsi en appelant à la responsabilité de tous les acteurs politiques et citoyens, estimant que la voie actuelle, basée sur des actions concrètes et planifiées, est la plus efficace pour résoudre les problèmes d’électricité et d’eau de la Capitale.

La rédaction

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1945 – 2025. Cela fait exactement 80 ans que les Nations unies ont vu le jour. Le 80e assemblée générale des Nations unies à New York aura donc une consonance très particulière car marque plusieurs décennies de combat pour la paix et la sécurité dans le monde. Pour ce 80e anniversaire de l’organisation, le thème retenu est : «  Mieux ensemble, 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains ».

Madagascar sera représentée par une forte délégation conduite par le Président Andry Rajoelina et son épouse, Mialy Rajoelina. Six membres du Gouvernement seront  du voyage à savoir, la ministre des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika ; la ministre de l’Economie et des Finances, Rindra Hasimbelo, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Max Fontaine Andoniaina ; la ministre de la Population et des Solidarités, Aurélie Razafinjato ; le ministre de la Jeunesse et des Sports, Moustapha Marson, et le ministre de la Pêche et de l’Economie bleue, Paubert Mahatante. Cette présence malgache montre l’importance de ce rendez-vous mondial pour le pays dans la réalisation des enjeux liés au développement durable. 

Une opportunité de plaidoyer 

En termes de droits humains, les droits des femmes seront au centre des discussions lors d’un événement relatif au 30e anniversaire de la 4e conférence mondiale sur les femmes  le 22 septembre prochain et auquel participera la délégation malgache. Il faut dire que la Grande île a réalisé un grand bond en avant en matière de droits des femmes.

Pour cause, l’engagement du couple présidentiel, notamment en matière d’égalité des genres et de lutte contre les violences. Dès l’entame  de son mandat présidentiel, Andry Rajoelina a toujours donné une place de choix aux femmes. A preuve, la hausse du nombre de descendantes d’Eve occupant des postes à responsabilité aussi bien à la Présidence qu’au sein du Gouvernement. Pour sa part, la Première Dame Mialy Rajoelina a mené un combat acharné pour protéger les jeunes filles et les femmes victimes de violences à travers la législation et les différentes formes de prise en charge. Le sommet des Nations unies sera ainsi une nouvelle opportunité de porter la voix des femmes malgaches et de fixer de nouveaux objectifs pour le futur.

En outre, le débat général auquel le Chef d’Etat malgache prendra part sera également un des moments forts de ce sommet. Le Président Andry Rajoelina aura à nouveau l’occasion de s’exprimer sur la tribune des Nations unies en tant que numéro un du pays mais également en tant que porte – voix de l’Afrique australe en sa qualité de président en exercice de la SADC.

Sandra R.

Publié dans Politique

Depuis le début de la semaine, plus de 3.000 patients ont reçu des soins gratuits à Ambohitrarahaba, dans le District d’Antananarivo-Avaradrano. Les prestations incluent des consultations générales, des soins dentaires et des examens de la vue, selon le communiqué de l’ambassade des Etats-Unis à Madagascar. L’activité propose également d’autres prises en charge médicales assurées par des médecins américains et locaux. L’initiative a été organisée par « Medical Missions Outreach » (MMO) venant des Etats-Unis, en partenariat avec l’Eglise baptiste d'Ambohitrarahaba et les autorités locales. Elle cible principalement les communautés vulnérables et défavorisées.

Avant-hier, la chargée d’affaires de l’ambassade américaine, Stephanie Arnold, a visité le site, accompagnée du conseiller en communication et culture, Craig Ferguson. Leur présence a permis de rencontrer les patients et de suivre les interventions. Au total, 35 professionnels de santé venus de 11 Etats américains participent à cette mission. Ils collaborent avec des médecins locaux, responsables gouvernementaux ainsi que des leaders religieux pour offrir des traitements adaptés et soutenir les familles dans le besoin.

 

Solidarité internationale

Cette visite souligne l’importance du contact direct avec la population et valorise les efforts humanitaires américains. Elle renforce également les liens entre les deux pays. Cette année, la MMO a déjà envoyé 541 volontaires dans 11 pays, permettant à plus de 22.000 patients de bénéficier de soins gratuits. Les interventions couvrent plusieurs domaines : consultations générales, soins dentaires, interventions chirurgicales, santé mentale et campagnes de sensibilisation à la santé publique. Les organisateurs mettent l’accent sur la coopération entre acteurs locaux et internationaux, ce qui facilite l’organisation des prises en charge et le suivi des patients. L’engagement communautaire reste essentiel au succès de ces programmes. Les responsables remercient chaleureusement tous les partenaires, notamment les participants malagasy, « Medical Missions Outreach », ainsi que les pasteurs Daniel et Rachel Brown, dont le soutien a été important pour la réussite de l’initiative.

Carinah Mamilalaina

Publié dans Société

Une collaboration visant à développer la résilience et les opportunités d’emploi. A Madagascar, près de trois personnes sur quatre vivent dans la pauvreté. Un phénomène qui favorise l’insécurité alimentaire. Face à cette situation, le Programme alimentaire mondial (PAM) et l’Organisation internationale du travail (OIT) unissent leurs forces pour soutenir les communautés vulnérables.

 

A cet effet, ils ont signé hier un protocole d’accord afin de soutenir les ménages vulnérables dans six Régions de Madagascar, à savoir Analamanga, Vakinankaratra, Androy, Atsimo-Andrefana, Fitovinany et Vatovavy.  Ce soutien leur permettra de produire suffisamment de nourriture, de faire face aux chocs futurs et de tendre vers l’autosuffisance alimentaire, conformément aux priorités nationales et aux Objectifs de développement durable.

 

Cette collaboration est axée sur trois axes prioritaires : créer des emplois utiles, équitables et sûrs et qui leur permettent d’acquérir plus tard des compétences ; mettre en œuvre les normes internationales du travail dans chaque projet, avec une attention particulière portée sur l’inclusion des femmes et des jeunes, et enfin obtenir des résultats mesurables tout en suivant et en adaptant les actions.

 

Le partenariat prévoit d’appuyer les ménages et les organisations paysannes avec des équipements de transformation et de conservation alimentaire afin de réduire les pertes post-récolte. Les deux organisations travaillent également à la réhabilitation et à l’extension des terres agricoles, permettant aux agriculteurs d’avoir l’accès à l’eau.

 

Selon la directrice pays du PAM à Madagascar, Tania Goossens, ce partenariat reflète un engagement commun à construire des solutions durables pour améliorer les moyens de subsistance des ménages. « Ensemble, nous aidons les communautés les plus vulnérables à accroître leur productivité et à renforcer leur résilience face aux chocs ».

 

Le PAM et l’OIT contribueront ainsi à renforcer la sécurité alimentaire, promouvoir les opportunités économiques et créer des emplois pour les communautés vulnérables à Madagascar.

 

Anatra R.

Publié dans Société

Le renforcement des liens économiques entre la Tunisie et Madagascar est au cœur d’une mission économique tunisienne à Antananarivo, prévue du 2 au 6 novembre 2025. La Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT International) a annoncé l’événement mercredi dernier. Le Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) coordonne l’accueil des participants. La mission vise à explorer de nouvelles opportunités de partenariat et propose un forum économique tuniso-malagasy, a ajouté la source. Les participants assisteront à des rencontres B2B avec les acteurs clés du marché malagasy. Des visites d’entreprises et d’unités industrielles permettront d’observer le fonctionnement des secteurs locaux. Les secteurs ciblés comprennent l’agro-alimentaire, les BTP et les matériaux de construction. L’enseignement supérieur, la formation professionnelle, les énergies renouvelables, la santé, le tourisme et les TIC font également partie des priorités.

Opportunités

Selon la CONECT, Madagascar ouvre une porte vers les marchés africains. Le pays, membre du COMESA et de la ZLECAf, offre des avantages préférentiels et réduit progressivement les barrières tarifaires. Ces conditions favorisent l’implantation et le développement des sociétés tunisiennes. Cette mission s’inscrit dans la continuité des échanges bilatéraux. Début 2025, le GEM a accueilli Tarak Cherif, président de la CONECT. La rencontre a révélé plusieurs synergies possibles et mis en évidence des initiatives communes dans le commerce et les investissements. Tarak Cherif a salué l’engagement du GEM dans le développement du secteur privé malagasy et présenté des projets de forums d’affaires et de programmes de promotion des investissements. De son côté, le GEM a qualifié cette rencontre de moment stratégique. L’organisation facilite les partenariats et soutient la croissance économique nationale. Elle accompagne les sociétés malagasy vers de nouvelles opportunités et de nouveaux marchés. En effet, la mission tunisienne à Antananarivo ouvre des perspectives concrètes pour les entreprises des deux pays. L’initiative favorise le développement des réseaux professionnels, améliore la compétitivité et soutient l’insertion sur les marchés africains et internationaux.

Carinah Mamilalaina

Publié dans Economie
jeudi, 18 septembre 2025

Agenda du week-end

Vendredi 19 septembre

Rija, Luk & Mahery

 

Ce vendredi soir, le Piment Café de Behoririka s'animera sous les mélodies captivantes des « Trois Mousquetaires », un trio incontournable de la scène nocturne malagasy. Composé de Luk, Mahery et Rija Ramanantoanina, ce groupe à l'harmonie musicale éclectique retrouvera son public pour une soirée empreinte de convivialité et de passion. Dès 20h 30, les spectateurs seront invités à revisiter les grands classiques de la musique malagasy, réinterprétés avec finesse, tout en découvrant des créations inédites qui reflètent la créativité et une parfaite entente entre ces trois grands artistes. Dans l'atmosphère chaleureuse et intimiste du lieu, le trio promet un moment unique où la magie de ses mélodies se marie à une émotion authentique, entraînant chacun dans un voyage musical riche en sensations et en souvenirs.

Expo Héros

L’exposition « Ireo Maherifon’ny Madagasikara » rend hommage aux héros emblématiques de Madagascar, mettant en lumière des figures marquantes de l’histoire nationale en noir et blanc. Organisée à Antsahavola par l’association malagasy « Varatava », dans le cadre du Mois du portrait, cette initiative célèbre le courage, la sagesse et la résistance à travers une collection artistique immersive. Fondée en 2018, ladite association rassemble une trentaine d’artistes spécialisés en peinture, dessin numérique et esquisses, jouant un rôle clé dans la promotion de l’art local. En parallèle, des ateliers, concours de dessins et séances éducatives encouragent la jeunesse à valoriser le portrait comme vecteur de mémoire collective. L’événement, qui se clôturera ce samedi, dépasse la simple exposition pour devenir un véritable hommage à l’histoire, à la créativité et à l’union des valeurs malagasy, invitant chacun à préserver et mettre en valeur son patrimoine.

 

Samedi 20 septembre

Ifanihy

Après une période de discrétion sur les scènes de la capitale, Ifanihy, surnommé le prince du « Vazo miteny » (chanson à texte), annonce son grand retour pour ravir ses fidèles admirateurs. Connu pour l'ingéniosité de ses compositions qui fusionnent humour subtil et profondeur émotionnelle, Roland Harison Randriamanantsoa, de son vrai nom, s'apprête à enchanter le public avec un concert intitulé « Feon’ny teny ». Cet événement tant attendu aura lieu ce samedi après-midi au Garage Rock Café, niché au cœur du dynamique quartier de 67 Ha. Au programme de cet après-midi musical, des titres emblématiques comme « Baranjely », « Ikala Dauphine » et « Lanitra iray ». Ces morceaux intemporels continuent de captiver les auditeurs grâce à leur fraîcheur et leur profondeur artistique. Le Garage Rock Café promet une ambiance chaleureuse et intime où les spectateurs auront l'occasion de savourer pleinement la musique d’Ifanihy, tout en profitant d'instants d'échange et de convivialité.

 

Aina Maharavo

Aina Maharavo, cet humoriste qui commence à poser son empreinte, franchit une étape clé avec la présentation de son troisième spectacle solo, intitulé « C’est moi le gâto ! ». Depuis plus de quatre ans, ce talentueux artiste s’impose comme une figure incontournable de la scène humoristique malagasy, captivant un public toujours plus nombreux à Antananarivo. Reconnu pour sa créativité, sa satire mordante et son authenticité, Aina anime régulièrement des événements tels que « Jôkôsô » ou « Be-Tige » au Bamboo Lodge Comedy Club, situé à Antsahavola. Mais ce samedi, c’est au Shaker Bar d’Andravoahangy-Ambony qu’il va à nouveau dévoiler son univers lors d’un spectacle en solo, après des semaines de préparation intense. Dès 18h, l’espace sera transformé en un véritable sanctuaire du rire, porté par l’énergie communicative d’Aina, épaulé par un jeune membre du collectif « Gasy Stand Uppers ». Sans artifices, mais avec une présence scénique impressionnante, il va livrer une performance épurée, à la fois sincère et percutante, réinterprétant avec brio l’esprit du stand-up américain à sa manière.

 

Bolo

Le chanteur Bolo, véritable dynamo de la scène musicale malagasy, continue d’arpenter les planches avec une énergie contagieuse. Connu pour son tube emblématique « Ravitoto » qui connaît un succès retentissant depuis plusieurs mois, l’artiste se prépare à offrir un concert exceptionnel au Makay Lounge d’Analamahitsy. Le show aura lieu demain soir dès 20h. Son répertoire éclectique, mêlant rap, afrobeat, pop rock, ragga dance hall et sound system, promet une soirée riche en émotions. Bolo, reconnu pour ses textes authentiques et percutants, excelle dans l’art de toucher le cœur avec ses « vazo miteny ». Ce rendez-vous musical s’annonce comme une expérience unique, et durant lequel ses fans seront transportés par la puissance de ses mélodies et la sincérité de ses paroles, confirmant son statut d’artiste incontournable de la scène locale.

 

Tsikimboahangy

Demain soir, le Fara West, situé à Faravohitra, reprend du service pour une soirée musicale d’exception. La salle, après une pause hivernale, accueille la talentueuse Tsikimboahangy, dont la voix douce et feutrée charme immédiatement. Accompagnée de Dô au clavier, leur duo piano-voix incarne une complicité sincère, née d’une envie commune de réinventer des classiques intemporels. Leur performance, oscillant entre jazz, soul et folk, transforme chaque chanson en une expérience intime et vibrante. La palette sonore s’enrichit subtilement du cajon de Josio Andrianandraina, apportant groove et nuances émotionnelles. Entre douceur et rythme, leur interprétation invite à une immersion profonde, où chaleur et sensibilité se mêlent pour créer une atmosphère chaleureuse, à la fois délicate et entraînante. Une soirée qui promet d’émouvoir et de ravir tous les amateurs de musique authentique.

Si.R

Publié dans Culture

Un incident a marqué la finale du championnat national N1A de basketball disputée au Palais des sports et de la culture de Mahamasina. Plusieurs journalistes sportifs avaient été contraints de s’asseoir à même le sol pour couvrir la rencontre, faute de places adaptées.

Face à la situation imposée par la fédération malagasy de basketball, accentuée par l’indifférence de son président, et jugée humiliante par les professionnels des médias, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Moustapha Marson, a présenté officiellement ses excuses lors d’une rencontre avec les représentants de la presse.

« Ce n’était pas un endroit digne pour les journalistes, et c’est la raison pour laquelle je tiens à m’excuser. Une telle situation ne se reproduira plus, même si des sièges supplémentaires avaient été mis à disposition par la TAFITA », a déclaré le ministre.

Cet épisode met en lumière la nécessité d’une meilleure organisation logistique lors des grands événements sportifs. En effet, les conditions de travail diffèrent selon les métiers.  Les photographes et cameramen doivent être au bord du terrain pour capter les images, tandis que les journalistes rédacteurs ont besoin d’un espace dédié pour observer le jeu et rédiger leurs articles dans de bonnes conditions.

Avec cet engagement du ministère, les professionnels des médias espèrent que la couverture des prochaines compétitions se déroulera dans un cadre plus respectueux de leur rôle essentiel dans la valorisation du sport malgache.

Elias Fanomezantsoa 

 

Publié dans Sport

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