Quelle mouche a piqué les chauffeurs de taxi-brousse reliant la capitale et le nord de l’île, pour qu'ils n’aient pas cessé de provoquer une effusion de sang sur les RN 4 et RN 6, tout au long du week-end dernier ? A commencer par l'un des plus sanglants accidents, celui survenu sur RN 4, PK 288?, précisément dans la localité d'Ambavahaditany, Fokontany d'Antanimbary, District de Maevatanàna.
Une lueur d’espoir. Les parents de Damyan étaient et restent confiants qu’une évacuation sanitaire sauverait leur fils, afin qu’il puisse à nouveau voir, parler, se mettre débout et regagner un peu d’autonomie physique. Après des années d’attente et d’espérance, leur vœu est sur le point d’être exaucé puisque le « MIOT hospital », l’un des meilleurs hôpitaux de l’Inde, a livré un devis pour l’évacuation sanitaire du petit. « Nous avons besoin de 50 millions d’ariary pour sauver notre fils, qui souffre depuis plus de 6 ans maintenant.
Le projet IMPACT (« Improving Market Partnership and Access to Commodities Together »), financé par l'Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID), a officiellement pris fin vendredi dernier. Cette clôture marque un tournant important dans l'amélioration de l'accès aux produits de santé essentiels à Madagascar. Ce programme, lancé en 2018, a été mis en œuvre par l’ONG « Population Services International (PSI) », en partenariat avec le Programme de technologie appropriée en santé (PATH), « Management Sciences for Health » (MSH), « Banyan Global » et la Fondation Axian. Son objectif principal était de relever les défis liés à la chaîne d'approvisionnement en produits de soins de santé, en impliquant différents secteurs, notamment public, privé et communautaire.
Le pays traverse en ces temps-ci l’une de ses périodes les plus dures. Une zone de turbulence secouant la vie de la Nation.
La tension politique est palpable. On attendait fiévreusement les résultats officiels des élections communales et municipales du 11 décembre. Les spéculations allaient bon train jusqu’à envenimer l’atmosphère. A chacun ses « scores » ! A Antananarivo, chaque état-major se déclarait vainqueur. La proclamation des résultats provisoires via la CENI eut lieu ce vendredi 20 décembre. Au moins, tout le monde fut fixé à même provisoirement de son sort. C’est déjà ça !
Optimiste, le lancement officiel de la Stratégie nationale d'inclusion financière (SNIM) pour la période 2024-2028 a été effectué en fin de semaine dernière. Ce plan, orchestré par le ministère de l'Economie et des Finances à travers la Coordination nationale de la finance inclusive (CNFI), se présente comme un tournant stratégique pour améliorer l'accès aux services financiers formels. Cependant, cette initiative, bien que prometteuse, soulève des interrogations sur sa mise en œuvre et son efficacité à atteindre les populations les plus vulnérables.
Après le passage de la chanteuse Anisha Jo, lauréate du concours « Star Academy 2022 », voilà maintenant Jyeuhair, un autre artiste du milieu du hip-hop, qui annonce sa venue dans la Grande île. Madagascar s'apprête ainsi à vibrer au rythme du hip-hop avec l'arrivée imminente de Jyeuhair, un artiste révélé lors de la saison 3 de « Nouvelle Ecole », un concours de rap en France.
Le futur de la Commune urbaine d’Antananarivo se dessine progressivement. Selon les résultats provisoires publiés vendredi par le SPATREC Antananarivo, Harilala Ramanantsoa devrait devenir la prochaine maire de la Capitale (voir article par ailleurs). A en juger par les chiffres qui circulent, la liste qu’elle dirige pourrait obtenir 24 conseillers municipaux sur les 55 sièges à pourvoir.
La répartition des sièges au sein du Conseil municipal devrait également créditer la liste menée par Tojo Ravalomanana, sous la bannière du TIM, de 20 conseillers. La liste conduite par Tahina Razafinjoelina, représentant du Tia Tanindrazana, pourrait obtenir 7 conseillers. Celle d’Ogascar Fenosoa Mandrindrarivony, affilié au Mouvement Gasikara, devrait en compter 3. Enfin, la liste emmenée par Joseph Martin Randriamampionona devrait se voir attribuer un seul siège.
Conformément à l’article 306 de la Loi n°2023-023, modifiant la Loi n°2014-020, les membres du Conseil municipal ou communal sont élus au scrutin de liste à la représentation proportionnelle à un tour, sans panachage, ni vote préférentiel, ni liste incomplète. Les sièges sont attribués selon la règle du quotient électoral et du plus fort reste. Le quotient électoral est obtenu en divisant le nombre total de suffrages exprimés par le nombre de sièges à pourvoir. Les sièges restants sont ensuite attribués aux listes ayant les plus grands restes.
Un choix à faire
La liste IRMAR, bien qu’arrivant en tête avec une majorité relative, ne dispose pas de la majorité absolue au sein du Conseil municipal. Cela souligne la nécessité pour cette liste de choisir soigneusement le président du Conseil municipal. Cet élu devra jouer un rôle clé dans la formation d’une majorité au sein du Conseil pour permettre à la nouvelle maire de gouverner efficacement. Pour ce faire, la personnalité choisie devra être rassembleuse, compétente et expérimentée, afin de rallier des conseillers issus d’autres listes.
Durant le mandat du précédent maire, la question de la majorité au Conseil municipal avait déjà posé problème. Un retournement de veste parmi les conseillers élus sous la même bannière que le maire avait privé la majorité initiale de la stabilité nécessaire. Le président du Conseil de l’époque, présent dans la liste des conseillers élus sur la liste IRMAR actuelle, avait dû composer avec des conseillers issus d’autres formations politiques. Ces derniers avaient privilégié les intérêts de la Commune à ceux de leur famille politique, permettant ainsi au maire de poursuivre son programme.
Lalaina A.
Atelier de la diaspora à Antsiranana.
Le 21 décembre 2024, un atelier de la diaspora a eu lieu à Antsiranana, dans le cadre des Journées internationales des Régions (JIR). La Région de DIANA a réussi à mobiliser les savoir-faire des membres de la diaspora, permettant ainsi un échange enrichissant entre les « Malagasy am-pielezana » et leurs compatriotes restés au pays. Ce type d'initiative est crucial pour le développement local, car il favorise l'intégration des expériences internationales dans le contexte régional. Cet événement a rassemblé des membres de la diaspora malagasy ainsi que des acteurs locaux, dans le but de favoriser le partage d’expériences et le renforcement des capacités. La direction de la diaspora et des questions migratoires, représentée par sa directrice, a présenté les services offerts par sa direction. Le coordonnateur du projet « TADY Tantsoroka ho an’ny diaspora » a également exposé les objectifs de ce projet, qui visent à créer des conditions favorables à la mobilisation de la diaspora pour le développement socio-économique de Madagascar. Des membres de la diaspora malagasy, provenant de divers pays tels que le Japon, la Colombie, la France, et la Belgique, ont également eu l'occasion de présenter leurs activités. Ces interventions ont permis de mettre en lumière des initiatives qui pourraient intéresser les acteurs de développement au pays.
Lors de la Journée de réflexion organisée les 19 et 20 décembre derniers par la Fédération malagasy de football (FMF), les acteurs du football national ont abordé plusieurs thèmes cruciaux pour l’avenir des Barea. Parmi les sujets phares : l’amélioration de l’équipe nationale, notamment après une série de contre-performances inquiétantes.