Les habitants des quartiers de Tsaramandroso et de Mahavoky Nord vivent comme sur le tranchant d'un couteau du fait du banditisme perpétré par un gang de jeunes âgés entre 12 et 18 ans.
Les plaintes des victimes pleuvaient et ont atterri au commissariat central de Mahajanga. D'où la décision et l'action conjointes du service de Police et celui en charge des crimes perpétrés par les mineurs mais aussi leur protection, en vue des arrestations de ces délinquants juvéniles, le 12 juin dernier. Aussi, 8 jeunes sont tombés dans le filet des Forces de l'ordre. Tous seraient impliqués dans des actes de violence et d'agressions. Et ils y 'étaient, pas les mains vides. Ces jeunes en cause manient volontiers des armes telles que gourdins, lances et frondes. Et ils exercent de la brutalité où qu'ils se trouvent, que ce soit à l'école soit sur les terrains de jeux. La plupart de ces jeunes résident dans le quartier de Tsaramandroso.
Certes, les agissements des concernés sont encore loin de rivaliser avec ceux des Foroches à Antsiranana ou de leurs cousins de Toamasina.
Demain, ce sera la fête des pères ! De nombreuses familles malagasy se préparent à sa célébration, chacune ayant sa manière. « Comme chaque année, la fête des pères est plus discrète par rapport à celle des mères. C’est tout juste une habitude de la célébrer », selon Rivosoa Tantely, mère de famille. Cette année, le contexte économique complique encore les choses.
Un engagement pour la souveraineté alimentaire et la transformation du système de production agricole. Les députés ont exprimé leur soutien et volonté d’accompagner les efforts du Secrétariat d’Etat en charge de la Souveraineté alimentaire, lors d'un face-à-face entre le pouvoir exécutif et l’Assemblée nationale, les 12 et 13 juin derniers au Palais de Tsimbazaza. Durant leurs interventions, les députés ont mis un point sur l’importance de renforcer les actions en faveur de la souveraineté alimentaire, à travers le soutien au programme présidentiel « Riz hybride » ou « Vary safiotra », la distribution d’engrais et d’équipements agricoles, ainsi que la promotion et la mise en place des « Agropoles », pôles de production et d’élevage répondant aux besoins des communautés locales.
Une adolescente qui sort de nulle part erre dans le vague à une heure indue quelque part. Une autre à peu près du même âge fugue avec un autre adolescent et refuse de rentrer chez elle. Une autre retrouvée morte et jetée comme un torchon sale n’importe où. Une fillette de quatre ans violée, violentée et assassinée atrocement avec la complicité d’une … famille entière etc.! La société malagasy d’aujourd’hui serait-elle à la dérive ? Quoi qu’il en soit, notre environnement sociétal, pris entre deux feux, subit une épreuve brûlante.
C’est dans un contexte où la formation professionnelle reste encore largement sous-exploitée que Mamy Ravatomanga, président-directeur général du Groupe Sodiat, vient d’annoncer le lancement officiel de la « Madagascar Security Academy » (MSA). Une nouvelle qui a fait grand bruit dans le milieu économique local, tant le projet se veut ambitieux. « C’est un projet qui me tient particulièrement à cœur », a-t-il confié, insistant sur la volonté de bâtir un avenir solide, structuré et souverain pour la Grande île.
Ce samedi, le Musée de la photographie de Madagascar, situé à Andohalo, propose une immersion captivante dans l'histoire de cette île emblématique, au gré d'une conférence qui promet révélations et réflexions critiques. L’historien Samuel Sanchez, maître de conférences à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, se penchera sur le rôle stratégique joué par Nosy Be en tant que carrefour des réseaux commerciaux et diplomatiques reliant Madagascar, l’Afrique de l’Est, l’Inde et l’Europe, du XIXe siècle jusqu’à l’époque coloniale.
Calmer les esprits, resserrer les rangs et poser un cap clair. C’est ce qui résume la prise de parole du président de l’Assemblée nationale et député élu à Sambava hier. Au milieu d’une rencontre pour le moins apaisée à l’Assemblée nationale, lors de la séance de questions-réponses entre les députés et le Gouvernement, l’intervention du numéro un de la Chambre basse a retenu l’attention. Dans son discours, ce dernier a tenu à clarifier la posture des députés et à renouveler leur engagement aux côtés de l’Exécutif.
Coup de boost. Le parti TGV (Tanora Gasy Vonona) a procédé à une opération de "Redynamisation" de ses structures locales dans le District d'Arivonimamo. L'événement, qui visait à redynamiser le parti dans ce District, s'est tenu à Imerintsiatosika et a réuni les membres et les responsables du TGV issus des 23 Communes composant le District. Cette rencontre a permis de dresser un bilan des activités du parti au niveau local et d'envisager les moyens d'améliorer son organisation. Au-delà de l'évaluation, cette opération de redynamisation avait pour but principal d'insuffler un nouvel élan aux militants, en les incitant à prendre pleinement leurs responsabilités au sein de leurs Fokontany, de leurs Communes et des différentes structures associatives où ils sont engagés.
La Grande île se lance dans une campagne de mobilisation afin de revigorer le tourisme. Un secteur d’activités sensiblement et potentiellement prometteur pour Madagasikara. Le tourisme jouit d’une capacité de rayonnement incontestable pour un pays comme le nôtre. Bien encadré et bénéficiant d’un ensemble d’infrastructures opérationnelles, le tourisme peut bien être un atout pour la relance de l’économie nationale. Seulement, il n’y a pas trente-six issues pour y parvenir autre que faire appel aux investisseurs nationaux et internationaux. Des activités touristiques de haut niveau et compétitives exigent la disposition entre les mains de gros sous.
Des pays avancés économiquement et dont le tourisme occupe une place prépondérante disposent d’importantes infrastructures hôtelières et des réseaux de communication d’envergure. En France, le tourisme joue un rôle de premier plan dans la consolidation de la force de frappe d’une économie développée du pays. La France entretient jalousement tous les patrimoines culturels et artistiques pouvant attirer des visiteurs fortunés tous les ans. La Tour Eiffel, à elle seule, attire des centaines de milliers sinon des millions de touristes. Les responsables étatiques ne minimisent point l’entretien de ces « biens » promoteurs et pourvoyeurs de devises et d’emplois. Aux Etats-Unis d’Amérique, l’Etat fédéral et les Etats fédérés conjuguent leurs efforts pour sauvegarder les patrimoines nationaux entre autres la Statue de la Liberté qui attire d’importants visiteurs. Au Maroc, l’Etat mise beaucoup sur les attraits touristiques du Royaume. Les responsables publics et privés veillent scrupuleusement à tous les patrimoines marocains qui attirent chaque année des visiteurs non négligeables. Sécurité, accès routiers et transports aériens font l’objet de contrôle et suivi permanent. Dans tous les Etats du monde, le tourisme occupe de plus en plus de rôle important confortant l’assise de l’économie nationale.
A Madagasikara, le tourisme, ce secteur prometteur et pourvoyeur de devises et d’emplois, concentre beaucoup les intérêts des dirigeants publics et privés. La Grande île qui dispose des richesses naturelles exotiques et surtout endémiques intéresse les visiteurs fortunés et aussi les gros investisseurs. Le pays manque d’infrastructures d’accueil de … luxe attirant les riches voyageurs ou touristes pour ne pas dire les milliardaires.
Problématiques ! Il y a gros investisseurs et gros investisseurs ! Madagasikara intéresse réellement les grands capitaux. Mais, ce ne sont pas tous les investisseurs qui existent en « vrac » qu’il nous faut. Il faut veiller au grain et savoir distinguer le bon grain de l’ivraie. Les activités touristiques dans les pays en développement se trouvent actuellement dans le viseur des « mauvais » investisseurs. Les actions de blanchiment d’argent … sale voient dans ce type d’investissement dans les pays pauvres un terrain facile (tany malemy anorenam-pangady). Prenons garde !
C’est ici la problématique à laquelle nous devons faire beaucoup attention. Mieux vaut rester pauvres avec nos honnêtes moyens que s’enrichir indûment.