L’association des Clubs de Football Elite de Madagascar (CFEM), responsable de l'organisation du championnat national a annoncé un changement majeur dans la structure de la compétition en cours. Ce nouvel ajustement, qui intervient au cœur de la saison 2024-2025, devrait entrer en vigueur dans les prochains jours, selon des sources proches de l'association.
Cette saison, le championnat avait adopté une première phase divisée en trois conférences géographiques : Nord, Sud et Centre. Dans la conférence Nord, les clubs de Fosa Juniors, Tsaramandroso Formation (Ligue de Boeny), FC Theo (Ligue de Sava) et ASA (Ligue de Diana) s'affrontent dans des matchs aller-retour. Les deux premiers de cette conférence se qualifieront pour les play-offs.
Complètement encerclés, puis pris littéralement entre deux feux au fond d’un dédale d'une ruelle du quartier d'Ambondrona ! Cette scène montrant une intervention musclée des éléments en tenue civile et réglementaire du commissariat central de Tsaralalàna, s'est produite en début d'après-midi, hier. Puis, quelques moments à peine après les coups de feu, trois corps s'écroulaient et gisaient finalement inertes sur le sol souillé de leur sang, pour ne plus jamais se relever ! L'un des suspects a agonisé juste devant le portail d'une propriété privée tandis que les deux autres le furent quelques mètres à peine de ce premier point, mais plutôt en amont.
La campagne nationale de reboisement pour l'année 2024-2025 a été officiellement inaugurée à Andekaleka, dans la Région d'Atsinanana, ce 16 décembre 2024, sous la présidence du Chef de l’Etat Andry Rajoelina, en présence du Premier ministre Ntsay Christian et de plusieurs membres du Gouvernement.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre d'un effort national pour lutter contre la déforestation et promouvoir une gestion durable des ressources naturelles. Le thème de cette année, « La forêt, source d'eau et d'énergie », met en lumière l'importance cruciale des forêts pour l'approvisionnement en eau et en énergie, notamment pour la centrale hydroélectrique d'Andekaleka, qui alimente en électricité Antananarivo et ses environs.
La déforestation mondiale est l'un des défis environnementaux les plus pressants de notre époque. Et dans la majorité des cas, l’homme est au cœur de ce sinistre. Le rapport « Madagascar Protected Area Outlook 2024 », présenté par le Consortium des aires protégées de Madagascar, apporte des révélations alarmantes sur la situation critique des forêts de l'île. En effet, l'analyse des 109 aires protégées terrestres du Système des aires protégées de Madagascar (SAPM) révèle une réalité préoccupante : près de 90 % de la couverture forestière primaire ont été détruits principalement en raison des activités humaines, notamment l'agriculture, la coupe de bois et l'exploitation des ressources naturelles. Selon les projections, sans intervention notable, la moitié de la couverture forestière restante pourrait disparaître d'ici 2026.
Les premiers trois-cent-soixante-cinq jours du second mandat du Président de la République Rajoelina Andry Nirina touchent à leur fin. Un premier anniversaire à la date du 16 décembre 2024 qui marque le début de la deuxième année du second mandat assorti des défis qui se compliquent d’une année à l’autre. Rappel incontournable de la devise annoncée par le Chef de l’Etat au cours de son investiture le 16 décembre 2023 : consolidation du capital humain – renforcement de la bonne gouvernance – dynamisation de l’industrialisation. Bref, les trois piliers de la Politique générale de l’Etat (PGE).
WeLight continue d’affirmer son rôle clé dans la transition énergétique à Madagascar en s’associant à « Health Electrification and Telecommunications Alliance » (HETA). Ce partenariat stratégique, annoncé le 12 décembre dernier, marque une avancée significative dans l’électrification des zones rurales de la Grande île. En effet, grâce à ce projet ambitieux, 163 centres de santé, répartis dans 14 Régions du pays, seront alimentés en énergie propre et continue via des mini-réseaux électriques spécialement conçus pour les zones isolées. Le projet s’étendra sur cinq ans et bénéficiera directement à plus de 400.000 personnes.
Après trois mois d'une résidence enrichissante à la Cité internationale des arts, l’artiste malagasy, à la fois designer, chercheur et créateur d'images, Tsiriniaina Hajatiana Hirimboangy, lauréat du prix Paritana 2024, s'apprête à dévoiler les premiers jalons de son projet intitulé « Ridô-devoiler les souvenirs ». Cette exposition préliminaire se tiendra à la Fondation H de Paris à partir du 18 décembre, offrant au public un aperçu fascinant de son parcours créatif et des thèmes qui nourrissent son œuvre.
Dans un discours prononcé lors de l'ouverture officielle de l'année 2024-2025 des plantations à Andekaleka, le Président malgache Andry Rajoelina a souligné l'importance de surmonter les critiques pour avancer dans le développement du pays. A cette occasion, il a insisté sur le fait que les critiques ne devaient pas être perçues comme un frein, mais plutôt comme un "engrais" nécessaire pour progresser.
Madagascar, comme de nombreux pays, se trouve à la croisée des chemins face aux défis globaux posés par le commerce des armes. Dans un contexte international marqué par des conflits armés persistants et croissants, la nécessité de réguler ce commerce est d'une importance capitale. C'est dans cette optique que s'inscrit l'atelier sur le contrôle du commerce des armes et des biens à double usage, inauguré par l’ambassadeur de l'Union européenne, Roland Kobia, et en présence de représentants du ministère des Forces armées et de la Gendarmerie.
Lors d’un point de presse tenu hier dans ses bureaux, Mara Volamiranty Donna, ministre de la Communication et de la Culture, a dénoncé avec fermeté les dérives constatées sur les réseaux sociaux et dans certains médias à la suite des élections. Elle a rappelé que seuls les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et les résultats définitifs proclamés par le Tribunal administratif sont reconnus comme officiels. Toute autre communication relève, selon elle, de la manipulation politique.
La ministre a souligné que la diffusion de fausses informations ou de rumeurs visant à semer le doute et à provoquer des troubles constitue une infraction à la loi. « Les appels à la désinformation et à la violence ne peuvent être tolérés dans un Etat de droit », a-t-elle déclaré, insistant sur l’importance de préserver la stabilité nationale en cette période sensible.
Elle a également appelé à la responsabilité des médias et des citoyens dans le traitement de l’information. « Publier des informations vérifiées, équilibrées et fiables est indispensable pour éviter de perturber l’ordre public et garantir la transparence du processus électoral », a-t-elle continué.
Liberté
Enfin, la ministre a lancé un appel au calme et à la sérénité, exhortant chacun à attendre patiemment les résultats électoraux, conformément aux procédures prévues par la loi. « Nous avons confiance dans l’indépendance de la CENI et dans les institutions compétentes pour mener ce processus à son terme », a-t-elle conclu.
Le Secrétaire général du MCC Fetra Rakotondrasoava a rappelé que la liberté d’expression et de communication, bien qu’essentielle et garantie par la Constitution, est encadrée par des lois pour préserver l’ordre public et la sécurité nationale. Ces derniers temps, des stations de radio et des utilisateurs des réseaux sociaux ont diffusé de fausses informations et incité à la haine, ce qui constitue une infraction selon la loi sur la communication médiatique et celle sur la cybercriminalité, dit-il. Ces textes interdisent explicitement les actes diffamatoires, la diffusion intentionnelle d’informations erronées et les incitations à la violence, tout en prévoyant des sanctions pour ces comportements.
Il insiste sur la responsabilité des médias et des utilisateurs des réseaux sociaux dans la promotion d’un usage respectueux et éducatif de ces espaces d’expression. Bien que les autorités disposent de moyens légaux pour sanctionner les abus, l’objectif principal de ce point de presse était de sensibiliser et de prévenir les dérapages. La liberté d’expression s’arrête là où commencent le respect des droits d’autrui, la sauvegarde de l’ordre public et la sécurité de l’Etat.
Lalaina A.