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La une du 30 avril 2024


Arrivé au Kenya dans la matinée d’hier, le Président Andry Rajoelina prend part au sommet IDA2024 à Nairobi, au Kenya aux côtés de 12 autres Chefs d’Etat africains et trois Premiers ministres. Le Chef de l’Etat malgache a fait un discours à la tribune du sommet IDA (International Development Association), une institution de la Banque mondiale. Le Président malgache a saisi cette occasion pour un énième plaidoyer sur la situation climatique qui a des répercussions sur Madagascar. « (…) les cyclones sont de plus en plus fréquents et violents. Le pays est fortement exposé au changement climatique par son caractère insulaire et la vulnérabilité de sa population », souligne d’emblée le Chef de l’Etat. Il évoque notamment le dernier cyclone Gamane qui a frappé la Grande île au mois de mars dernier et a fait des ravages dans le Nord, notamment des kilomètres d’infrastructures routières détruites et des milliers d’hectares de terres agricoles inondées.
Le Président souligne particulièrement le fait que ces catastrophes affaiblissent fortement le pays. « Un seul jour de cyclone demande en moyenne 3 ans de reconstruction », souligne – t – il tout en citant la situation de grande famine et de sècheresse dans le Sud du pays.
Des menaces pour l’humanité
« Aujourd’hui, vous n’êtes pas sans savoir que les dépenses militaires mondiales ont enregistré en 2023 leur plus forte augmentation en dix ans, atteignant 2.400 milliards de dollars en raison des multiples conflits, notamment à cause de la guerre en Ukraine », souligne toujours le Président malgache. Il attire l’attention des grandes puissances sur d’autres fléaux qui sont tout autant une menace pour l’humanité.
Et le Président de constater que « actuellement des milliards de dollars sont investis pour soutenir les guerres. Mais ce ne sont pas seulement les armes conventionnelles telles que les bombes et les missiles qui tuent mais il existe des armes beaucoup plus dévastatrices telles que la faim, la famine, les maladies et les catastrophes naturelles engendrées par le changement climatique. Ces fléaux tuent et déplacent des millions de personnes chaque année, créant des crises humanitaires sans précédent ».
Il déplore également le sort des victimes, dont des enfants, à cause de la famine, la malnutrition ou encore les effets dévastateurs du changement climatique.
Réalisations et défis
Il ne manque, cependant, pas d’adresser des remerciements à la Banque mondiale ainsi qu’aux donateurs de l’IDA pour les soutiens fournis en faveur de Madagascar dans la lutte contre la malnutrition. Il note que la coopération avec la Banque mondiale a permis une évolution positive de la croissance grâce à un programme décennal, diminuant le taux de malnutrition chronique de 42% à 38% entre 2018 et 2021.
A cela s’ajoutent les autres projets mis en œuvre dans le pays et qui reçoivent l’appui financier de cette institution financière tels que la réhabilitation des infrastructures routières, la distribution de titres fonciers à travers le projet CASEF. Malgré ces nombreuses avancées, le Président Andry Rajoelina fait part des défis liés à l’accès à l’électricité, entre autres, qui nécessite encore le soutien des partenaires financiers.
La Rédaction

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Constat accablant


Lors de son périple qui devait l’amener à Amboasary-Atsimo et de retour pour rallier Taolagnaro, le Chef de l’Etat Rajoelina a eu droit à une douche froide qui l’a irrité. En effet, le numéro un du pays se mit en colère en constatant de visu des dysfonctionnements et des négligences des agents locaux en liaison avec des responsables à l’étage supérieur. Rajoelina s’insurge du fait que des responsables au niveau des Fokontany snobent carrément des consignes et instructions qu’il avait bien voulues transmettre lors de ses passages précédents notamment concernant le carnet biométrique pour chaque famille.
L’Etat misait beaucoup sur l’usage à bon escient de cet instrument que chaque famille membre de la communauté (Fokontany) doit obligatoirement avoir en possession. Le père ou la mère de famille, selon le cas, est censé disposer et le garder soigneusement ce précieux outil. D’abord, on doit le remplir soigneusement avec l’aide des responsables dudit Fokontany des renseignements exacts et précis de chaque membre de la famille avec en tête le chef (le père ou la mère ou autre). Une erreur ou des manquements voulus ou involontaires qui se glissent dans le Carnet biométrique vont certainement fausser tout calcul ou induire en erreur les responsables à tous les niveaux. Le Chef de l’Etat, lui-même, devait préciser que ce Carnet est d’une utilité sans faille dans les actions de secours ou de remise de dons à l’intention de chaque famille bénéficiaire. Cela va sans dire que c’est un bien de premier plan servant d’abord à identifier chaque membre du Fokontany. Il s’agit là d’une utilité incontournable dans toutes les démarches relatives aux intérêts de base de la communauté villageoise ou des membres des quartiers urbains.
Le constat sur terrain des défaillances sur le traitement du Carnet biométrique que le locataire du Palais d’Iavoloha en personne a dû constater, dans une localité sise dans la Région d’Anôsy, ne représente en réalité que l’infime partie des cas accablants sur le territoire national. Rien que la « petite » partie  visible de l’iceberg et cela dans tous les domaines d’activités de la vie nationale. Des contrôles inopinés du genre qui s’était produit à Amboasary-Sud dans certains services sensibles mettront en lumière des cas de détournements de fonds ou de deniers publics par ici, des gestions douteuses du patrimoine national par là. Des trafics illicites des ressources naturelles endémiques pour certains, des vols ou détournements des aides allouées aux sinistrés pour d’autres, etc. Et pour couronner le tout, cerise sur le gâteau, la corruption et l’impunité. Le dernier rapport en date établi par World Justice Project, un très sérieux organisme ayant comme siège à Washington, place Madagasikara parmi les 10 pays les plus corrompus du monde. Trentième sur trente-quatre évalués, on est parmi les « cancres ». Si des pays comme Ile Maurice et Rwanda montrent une santé économique, c’est grâce à leur performance en termes de lutte contre la corruption. La simple volonté en tout cas verbale manifestée pour le combat ne suffit pas s’il ne s’est fait suivre des actes concrets dont entre autres l’éradication de l’impunité.
Les Institutions de Bretton Woods brandissent haut et fort la conditionnalité liée aux décaissements des fonds par l’effectivité de la bataille contre la corruption.
Ndrianaivo

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Actu-brèves


Vaccination efficace : Fondation Bill et Melinda Gates met en avant l'approche de la population dans les zones enclavées. Christopher Elias, président de la Fondation Gates, est optimiste quant à sa mission à Madagascar, mais il identifie comme principal défi l'approche des populations dans les zones enclavées. Chaque communauté possède sa propre culture et compréhension de la vaccination, menant à une certaine réticence. Il insiste sur un suivi rigoureux du calendrier de vaccination pour améliorer la routine d'immunisation, surtout pour les enfants qui n'ont pas complété leurs vaccins correctement. Cela a été évoqué lors de sa rencontre avec la ministre des Affaires étrangères, Rafaravavitafika Rasata. Cette dernière n’a pas manqué d’exprimer la gratitude du Gouvernement malagasy envers l'Initiative mondiale pour l'éradication de la poliomyélite à Madagascar (IMEP), en particulier la GAVI Alliance, pour leur visite durant la semaine internationale de la vaccination. Elle a souligné l'importance de cette campagne pour le Président et son épouse, marraine de la vaccination.



Coopération franco-malagasy : Elisabeth Claverie de Saint-Martin, PDG du CIRAD dans nos murs. Une réception a été récemment organisée à la Résidence de France à Madagascar pour célébrer la visite du PDG du Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). L'événement a rassemblé des représentants du ministère de l’Agriculture et de l’Elevage, du ministère de l’Environnement et du Développement durable, du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, de l’ambassadrice de l’Union européenne ainsi que des acteurs de la recherche agricole et leurs partenaires. L'ambassadeur de France a souligné l'importance de la mission du CIRAD à Madagascar, démontrant l'engagement de la France envers la coopération dans la recherche agricole et le développement durable. En effet, Madagascar offre une grande diversité de terrains propices à l'observation, à l'expérimentation et à l'application dans des agroécosystèmes variés tels que les Hautes terres, le lac Alaotra, la côte Est, etc. Les activités de recherche du Centre à Madagascar sont en adéquation avec les 6 thématiques de recherche prioritaires de l'organisation, notamment la gouvernance et politiques publiques, les systèmes de production durables, l’Agroécologie, et bien d'autres.



La CENI ne lésine pas pour bien préparer les législatives. Une formation de formateurs est en cours de dispensation aux membres des bureaux de vote et des Sections recensements matériels de vote (SRMV) au siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) à Alarobia. Cette initiative s'inscrit dans le cadre de la préparation des élections législatives à venir. La formation, d'une durée de deux jours, a pour objectif de permettre aux participants d'acquérir les compétences nécessaires pour ensuite se rendre dans les différentes régions du pays afin de former les responsables locaux. Elle est conçue pour renforcer les capacités des formateurs en vue d'une préparation adéquate des prochaines élections. Selon le président de la Commission, Arsène Dama, cette formation vise à atteindre les objectifs fixés par la CENI. Ces objectifs incluent la préparation minutieuse des élections, en veillant à ce qu'elles soient inclusives, garantes de la paix et du calme dans le pays. La formation s'inscrit donc dans une démarche globale visant à assurer le bon déroulement du processus électoral et à garantir la légitimité des résultats.



CPGU : Distribution de repas chauds pour les personnes touchées par la malnutrition. Dans le District de Beloha, environ 1 250 personnes qui souffrent de malnutrition aiguë et chronique auront l'opportunité de recevoir des repas chauds du Gouvernement pendant une période de 20 jours. Cette initiative vise à répondre aux besoins alimentaires immédiats des populations vulnérables de la région. Le secrétaire exécutif par intérim de la Cellule de prévention et d'appui à la gestion des urgences (CPGU), le colonel Rolland Andriamanalinarivo, s'est rendu sur place pour le lancement officiel de la distribution. Dans son discours, il a souligné l'engagement du Gouvernement actuel à apporter une assistance rapide aux personnes affectées par la sécheresse dans le Sud de l'île. La pénurie alimentaire qui sévit dans la partie sud de l'île est principalement due à un déficit de précipitations lors des saisons de production agricole précédentes. Cette situation a entraîné des difficultés d'accès à une alimentation adéquate pour de nombreuses familles dans la région. Cette distribution de repas chauds à Beloha s'inscrit dans une série d'actions similaires menées par le Gouvernement. Des initiatives similaires ont été mises en place dans d'autres Districts tels qu'Amboasary, Betroka et Tsihombe au cours des derniers mois. Le Gouvernement actuel demeure engagé à renforcer ses efforts pour garantir le bien-être social et nutritionnel de la population, en particulier dans les régions les plus touchées par la malnutrition et la sécheresse.


Promouvoir la durabilité de la gestion des ressources marines et améliorer l’adaptation de la communauté face aux défis du changement climatique. Tel est l’objectif principal du projet BIOPAMA, axé sur le renforcement de la cogestion du parc national marin de Nosy Hara. C3 Madagascar a mené une étude sur la chaîne de valeur de la pêche aux poulpes sur deux villages cibles, à savoir Antsako et Lalandaka. Ceci en collaboration avec l’ONG « Zoology Society of London », ainsi que la Direction régionale de la Pêche et de l'Economie Bleue dans la Région DIANA. Les recherches se sont également étendues sur Ampasindava, étant donné la centralisation de la collecte des produits dans ce village.

C3 Madagascar a facilité l’obtention des cartes professionnelles de 911 pêcheurs, dont 34 % sont des femmes, travaillant quotidiennement au niveau des 21 villages, zones d’intervention du projet. Une association de pêcheurs a été primordialement constituée dans chacun des villages.  Cet effort a été mené afin de régulariser les captures et de faire respecter les normes applicables en l’occurrence. Pour pouvoir apprécier l’efficience de cette étude, arrivée aux termes de la mise en œuvre du projet, une évaluation de l’amélioration des revenus des ménages sera effectuée.

Compte tenu des résultats de l’analyse faite, tant auprès des membres de la communauté travaillant dans la filière que les entités concernées, des recommandations ont émergé afin d’améliorer ce secteur d’activité. Ces recommandations ont été discutées et partagées avec les partenaires collaborateurs de C3 sur toute la Région de DIANA durant l’atelier de présentation mené par le consultant expert Dr. Stephen Long. Elles touchent non seulement l’amélioration du marché, en valorisant les produits et en révisant les prix, mais également sur le plan juridique, notamment l’application du « Dina »…

Recueillis par P.R.





Des avancées remarquées. Si les travaux sur les berges du canal C3 ont débuté en février dernier, près de 15% sont actuellement réalisés. Les travaux concernent 8 tronçons dudit canal C3, allant du bassin d’Anosibe jusqu’aux berges dudit canal, dans le Fokontany d’Anatihazo Isotry et près du CENAM. Les travaux contribuent grandement à la prévention de l’inondation à Antananarivo, notamment dans les bas-quartiers. Les riverains des Fokontany concernés constatent des changements notables suite aux travaux. A l’exemple des habitants du Fokontany III G Hangar, les berges de ce tronçon du canal C3, très fréquentées, étaient au bord de l’affaissement. A ce jour, près de 90 % du chantier ont été réalisés sur ce point en particulier. Les infrastructures bâties s’inscriront dans la durée et contribueront à l’amélioration du quotidien des communautés concernées.
Par ailleurs, les chantiers avancent sur les rives gauche et droite du bassin tampon d’Anosibe, à Anosibe Mandrangobato I et II, à Ambohibarikely et dans l’Ouest Mananjara. Du côté d’Ankasina, la réhabilitation du tronçon suit également son cours. « Les Fokontany ont été très impliqués. Ils ont grandement facilité le déroulement des travaux », soutient Zoliarisoa Rakotovao, experte en maîtrise d’ouvrage institutionnelle et sociale. Des riverains ont pu bénéficier de contrats ponctuels dans le cadre des travaux menés. Le recrutement de mains-d'œuvre locales non qualifiées dans les Fokontany où les travaux s’opèrent fait partie de l’un des engagements du Projet de développement urbain intégré et de résilience (PRODUIR) pour le grand Antananarivo. Sur l’ensemble des chantiers, le taux de recrutement de mains-d'œuvre locales non qualifiées oscille entre 5 et 10 %.

Les travaux de confortement des berges permettront une meilleure maîtrise de l'écoulement d'eau. Les murets contribueront à mieux contrôler l'écoulement d'eau, ce qui est particulièrement important pendant les travaux de curage. Ils serviront à maintenir la stabilité des berges et à prévenir d'éventuels problèmes d'érosion. Dans les semaines à venir, le projet procèdera à la réhabilitation d’autres tronçons, entre autres  celui situé entre le pont d’Ambodin'Isotry et le pont en face de la station Jovena, dans la cité des 67 Ha.

Pour information, les travaux préparatoires au curage du canal C3 et de protection des berges sont réalisés de manière indépendante par rapport aux opérations de curage et seront intégrés aux travaux de terrassement et d'assainissement. La majeure partie des structures implantées occasionnera des gains pour les travaux de curage du canal C3 que le projet entamera bientôt. Ainsi, les murets prévus dans ce projet seront construits à l'abri des batardeaux. « En construisant les murets à l'abri des batardeaux avant le curage, nous minimisons les risques de dommages potentiels à l'infrastructure existante », explique notre source auprès du PRODUIR. Les murets serviront également de protection pendant les travaux de curage.
Recueillis par P.R.




Une activité en plein essor. Beaucoup se ruent vers la vente des fleurs rares, plantes grasses ou encore celles d’ornement et porte-chance. Les fleuristes ne se contentent pas tout simplement de la culture traditionnelle, mais utilisent des techniques modernes comme la greffe pour créer d'autres variétés. Et c’est d’ailleurs l'exigence du marché. A part une passion ou un anti-stress, c’est aussi une source de revenu.
Dans la Capitale, le marché des fleurs est encore très vaste. Les commerçants œuvrant dans ce secteur proposent notamment des plantes servant à la décoration, des bulbes à fleurs, arbres et arbustes, graines, accessoires comme des cache-pots, pots et vases. Ils fabriquent également des couronnes, bouquets, ou bien des fleurs séchées. Selon Marie-Odette, jardinière, les Malagasy commencent à apprécier des fleurs et plantes rares malgré le fait que les prix sont encore onéreux. « Les prix varient selon la variété de fleurs, qu’elles soient en boutons ou des graines. C’est pour cela que beaucoup misent sur la greffe afin d'en créer une nouvelle variété », soutient-elle.
Quoi qu'il en soit, les voleurs des plantes rares commencent à nuire à cette activité. Ils connaissent bien leurs cibles. D’après les victimes, malgré qu’elles aient déjà renforcé la sécurité, les fleurs ont disparu. Les bandits connaissent bien la valeur de chaque plante et ils ne prennent que ceux qui sont très chers comme l’anthurium, l’orchidée Vanda, Cattleya, Cymbidium, le dieffenbachia, le bougainvillier panaché rouge, le marantha serpent. Dans d'autres cas, les employés sont même complices des voleurs.
Un anthurium avec une fleur et un bouton pourrait être vendu jusqu’à 450.000 ariary, selon sa variété. « Ce prix ne couvre pas son entretien, puisque l’on doit patienter quelques années pour que la première fleur apparaisse », poursuit Marie-Odette. Lucia Voahirana est  aussi une passionnée des fleurs. Elle économise tant d’argent pour entretenir ses fleurs. Cependant, à plusieurs reprises, elle a déjà été victime de vols. Une dizaine de pots ont été volés en quelques jours seulement. Les voleurs ne s’intéressent qu’aux anthuriums.
Outre les acheteurs de fleurs rares et de plantes d’ornement, les amateurs de plantes porte- chance et grasses se multiplient de jour en jour. Leur prix est fixé à partir de 1.000 ariary le pot. Viennent ensuite les fleurs séchées comme les fleurs de la pampa, le Lepidium, le blé, le chardon, les immortelles, l’hortensia, la lavande, le Limonium. Ces fleurs sont vendues par tige ou en paquet.
Anatra R.



Le parcours peu commun de Bryan Ratsivahiny. A 16 ans à peine, il s'aligne dans la catégorie senior et il est pressé de se mettre dans le bain. Pour l’ouverture de saison, Bryan figure déjà dans le top 5 des meilleurs pilotes de la discipline à Madagascar.  Le jeune prodige de la course automobile a encore fait parler de lui en fin de semaine dernière sur le bout de piste de Base 213 à Arivonimamo lors du championnat de Madagascar de Run sur 400m, Mobil Drag XXL Premier défi. Les mordus de cette discipline devront s’habituer à entendre son nom car il a tous les atouts et le profil d’un futur grand champion.
Avec le soutien indéfectible de sa famille, Bryan Ratsivahiny a su lester des poids dans sa tête.
« Le stress était de taille notamment quand on court contre des pilotes déjà champions durant le premier passage et la finale surtout. Mais j’ai juste prié le bon Dieu de nous aider. Puis je communique avec ma voiture. Allons-y tonnerre, on peut le faire. Mais mon entraînement de Jiu-Jitsu aussi m’a beaucoup aidé durant ce run », avoue Bryan Ratsivahiny. Lui qui se prépare aussi à entrer sur le tatami du Jiu-Jitsu pour sa première compétition.
La journée du dimanche était une grande victoire éclatante, pour le fils du député d’Atsimondrano, Andry Ratsivahiny, car si Herizo Boarilaza alias Bobo a non seulement été couronné champion, il a également établi un record de 9 secondes 13 centième au volant de sa Mitsubishi EVO5. Mais Bryan n’était pas loin avec sa Peugeot 205 avec 13secondes un centième. Cette performance lui a valu son premier titre dans la catégorie de Super Run.
Le classement général issu de la première manche du championnat de Madagascar de Run 400m a respecté la logique avec les gros cylindres de la catégorie Pro Run en haut du podium, Bobo en tête talonné par Tahiana Rasoloarijaona, dit Jaytax, au volant de sa BMW M Xdrive, victime de pépin mécanique en demi-finale et Vazaha du nom civil Jean de Dieu Rafanomezantsoa, a complété le podium avec un temps de 10,77 secondes au volant de sa Subaru, battant Nouroudine et sa Peugeot 205 T16. Les quatre premiers hommes du classement sont tous de la catégorie Pro Run.
Bryan a terminé 5ème du classement général  sur 36 participants, se plaçant derrière Vazaha et Nouroudine mais premier de la catégorie Super Run. C’est  le premier titre de l’année pour le jeune Bryan Ratsivahiny. Chaque étape de sa vie semble avoir rapproché ce prodige de la course automobile de son objectif. Celui de devenir champion de Madagascar.
Rappelons que la saison dernière en 2023, Bryan Ratsivahiny a établi un nouveau record personnel lors de la troisième manche du championnat de Madagascar de run. En 2022, à seulement 14 ans,  Bryan est devenu champion de Madagascar de la catégorie rookie et vice-champion chez les jeunes pour sa toute première compétition au volant de sa 205 s16.
Elias Fanomezantsoa


Le secteur privé et l'administration fiscale à Madagascar se sont réunis hier dans un dialogue franc et transparent afin de discuter de la réforme fiscale en cours. Germain, directeur général des impôts, a souligné que « l'objectif principal du contrôle fiscal était d'assurer l'égalité entre tous les entrepreneurs en matière d'imposition, identifiant les disparités existantes où certains paient trop peu, tandis que d'autres paient trop ». 
Au sein du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM) et de l'administration fiscale, les représentants du secteur privé ont insisté sur l'importance d'un dialogue constructif pour soutenir cette réforme. Ils ont unanimement convenu que cette initiative ne devrait pas pénaliser les entreprises respectueuses de leurs obligations fiscales, mais plutôt les aider à prospérer en améliorant les lois fiscales. Les discussions ont également mis en lumière l'importance de maintenir des taxes professionnelles équitables pour tous les acteurs du marché. Un autre point important abordé lors de la réunion était celui du recouvrement forcé.
Les participants ont souligné que « cette mesure était conçue pour garantir le respect des obligations fiscales sans nuire aux entreprises ». Ils ont également convenu que « l'amélioration du contrôle fiscal et du recouvrement forcé était essentielle pour optimiser l'environnement des affaires à Madagascar ». Dans un esprit de collaboration et de développement, les parties prenantes ont souligné « l'importance de travailler ensemble pour promouvoir un environnement fiscal juste et favorable aux affaires. La réforme fiscale est perçue non pas comme une contrainte, mais comme un moyen d'améliorer la gouvernance fiscale et de soutenir le développement économique du pays ».
Le directeur général des impôts a également évoqué la possibilité de proposer des modifications à la loi fiscale si nécessaire dans l'intérêt de Madagascar. Cette réunion témoigne de l'engagement des acteurs économiques et fiscaux à travailler ensemble pour faire avancer la réforme fiscale à Madagascar. Le dialogue ouvert et transparent reste au cœur de cette démarche, avec comme objectif ultime de créer un environnement fiscal favorable à la croissance économique et au développement durable du pays.

Le GEM, une force unie du secteur privé

Francis Rabarijohn, président du GEM, souligne l'importance du contrôle fiscal pour améliorer les revenus. Il rappelle l'engagement des membres du GEM, incluant des groupes sectoriels tels que le Groupement des entreprises franches et partenaires (GEFP), la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM), la Chambre de commerce et d'industrie France-Madagascar (CCIFM), tous réunis pour établir un dialogue avec la Direction générale des impôts. Avec plus de 120 membres et environ 2.200 entreprises directes et indirectes, le GEM représente une force unie du secteur privé dans les discussions fiscales.

Carinah Mamilalaina

Un concept qui sort de l’ordinaire. Après leur participation à l’évènement « Rock Impact » au Cibus Tamatave et après avoir cartonné sur la scène de l’Institut français de Madagascar (IFM) en février dernier, Mashmanjaka et sa bande ont décidé de repartir à la conquête du public tananarivien pour une retrouvaille avec ses fans. En effet, le groupe montera sur la scène du Kudéta Urban Club, situé à Anosy, ce soir à 20h pour présenter son tout nouvel univers musical, et ce à la veille d’un jour chômé. « L’idée est simple : il s’agit de faire un nouveau genre de concert la veille d’un jour férié. Ainsi, pour cette première édition, le prochain jour férié sera le 1er mai. Ainsi, Nan’s Prod invite tous les noctambules et amateurs de musique ce soir au Kudéta Urban Club, Anosy pour le concert de Mashmanjaka. Le groupe, accompagné par Hazavagna Muzika, sera à l’affiche de cet événement. Le concept de "Demain c’est fait rien", pour dire ainsi "Demain c’est férié" vise à offrir une expérience musicale unique aux Tananariviens, en leur permettant de profiter d’une soirée de divertissement de qualité avant une journée de repos bien méritée », explique un responsable au sein de la maison de production musicale Nan’s Prod. Ce groupe, originaire du Sud-est de Madagascar, toujours aussi électrisant et galvanisant, promet une soirée des plus endiablées au plaisir de ses fans.
Illustre
Mashmanjaka a été bercé par les chants et les musiques traditionnelles typiques de cette localité dès l’enfance. En 1997, il avait cofondé « Lonaky Ambanitana » et s’était installé à Antananarivo en 1999. Sa rencontre avec le groupe de rap Makua l’a propulsé sur la scène du hip-hop malagasy. Il a également partagé des moments mythiques avec des artistes de renom comme Sean Paul, Diam’s, et d’autres venus dans la Grande île au milieu des années 2000. L’artiste a décidé de voler de ses propres ailes et lançait sa carrière solo en 2010, en développant une identité culturelle unique et captivante. Depuis 2015, Mashmanjaka, sous le concept « Mashmanjaka Hazavagna », fusionne le reggae « New roots » avec de la musique locale, créant ainsi une représentation artistique riche et varié.
Ce chanteur continue à conquérir le cœur des fans de la musique urbaine grâce à son style et son flow. Son influence croissante fait de lui une figure incontournable de la scène musicale malagasy, célébrant l’unité inter-générationnelle à travers sa musique engagée. Sur scène, Mashmanjaka sera accompagné par les musiciens qui ont écrit l’album avec lui, à savoir Ranto Niaina à la guitare, Dads à la basse et Cedrick Ratovo à la batterie. Il reste à savoir si les habitués des lieux sauront prendre du plaisir avec cette affiche exceptionnelle. Ce qui est certain, c’est qu’avec ce genre de groupe en « live », le public pourrait s’attendre à une musique d’ambiance urbaine, des rythmes perforants, un dynamisme passionnant, alternant roots, ragga dance hall et hip-hop avec un petit pep de reggae.
Si.R

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Editorial

  • Vouée à l’échec ?
    Le pays est en plein chantier d’élaboration d’une nouvelle Stratégie nationale pour la lutte contre la corruption (et l’impunité), la SNLCC. Celle qui est en vigueur arrivera à son terme à la fin de l’année en cours après dix ans de mise en œuvre dans la bataille contre cette « ennemie » apparemment imbattable. Mise en selle en 2014, la SNLCC actuelle finira sa course incessamment. Mi-figue, mi-raisin, le bilan de la décennie de la Stratégie nationale de lutte contre la corruption balance entre un échec et une réussite. Le Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) se trouve dans l’embarras pour traduire la situation exacte. Sahondra Rabenarivo, la présidente du CSI, déplore plus d’une fois l’existence de certains facteurs de blocage dans le processus normal de la lutte contre la corruption. Il existe un dysfonctionnement perçu comme un frein au bon déroulement du système de lutte contre la corruption.

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