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Le monde catholique est en deuil. Le Pape François s’est éteint. Il laisse derrière lui un héritage spirituel immense et une empreinte indélébile dans l’histoire contemporaine de l’Eglise. A Madagascar, la tristesse est vive. Le Président de la République, Andry Nirina Rajoelina, a tenu à exprimer sa profonde émotion et rendre hommage au Saint-Père, avec qui il avait noué une relation empreinte de respect, de foi et d’humanité.

« C’est avec une grande tristesse que j’ai appris le décès du Saint-Père, le Pape François », a déclaré le Chef de l’Etat, dans un message empreint de recueillement. Rajoelina, qui a rencontré le souverain pontife à plusieurs reprises, se souvient avec émotion de ces échanges marquants. « Sa simplicité a touché le cœur de nombreuses personnes, mais plus encore, les messages d’amour et de fraternité qu’il a transmis », a-t-il souligné, dans son message, relayé sur les réseaux sociaux de la Présidence de la République de Madagascar. 

Le souvenir de la visite du Pape à Madagascar en septembre 2019 reste vivace dans la mémoire collective. En rassemblant des foules immenses dans la prière et la foi, le Pape François avait su insuffler un vent d’espérance sur la Grande île. « Il a su rassembler le peuple malgache dans la foi, la solidarité et l’espérance », a rappelé Andry Rajoelina. Ce moment historique, gravé dans les mémoires, avait consolidé le lien spirituel entre le Saint-Siège et le peuple malgache.

Le Président malgache n’a pas manqué d’évoquer les bénédictions du Pape, adressées à la nation toute entière, pour « que nous vivions dans la paix intérieure et la sérénité d’esprit ». Un message fort qui encourageait à rester unis et à garder espoir, même quand le monde va mal.

Les relations entre le Pape François et Andry Rajoelina ont été marquées par une estime mutuelle. Dès avril 2013, à l’occasion d’une première audience au Vatican, le Président de la Transition de l’époque avait été reçu par le Saint-Père. Dix ans plus tard, le 17 août 2023, une nouvelle audience solennelle avait permis de renforcer les liens entre Madagascar et le Vatican.

En ce jour de deuil, le Président Rajoelina s’associe à la peine des fidèles malgaches et de la communauté chrétienne mondiale. « Cela restera à jamais gravé dans la mémoire de tous. Et dans mon esprit, et dans mon cœur également », a-t-il conclu avec gravité et recueillement.

Le peuple malgache, à travers les mots de son Président, pleure un guide spirituel hors du commun, un Pape du peuple dont les paroles et les actes continueront d’éclairer les chemins de la foi et de l’humanité.

L.A.

 

A l’image de chaque lundi de Pâques, le centre-ville et ses alentours ont une fois de plus résonné au rythme des concerts et spectacles, offrant aux habitants et aux visiteurs un réel festival de divertissement. Parmi les événements marquants, le fameux concert « Face à Face ny samy Ngeza » qui s’est déroulé au Coliseum d’Antsonjombe, organisé par MadaCo, a captivé les esprits avec sa programmation variée et riche. Dès les premières heures de la matinée, le stade commençait à se remplir progressivement. Une longue file d’attente a été aperçue à l’extérieur, illustrant ainsi l'enthousiasme du public. Sur place, les organisateurs s’activaient à peaufiner les derniers préparatifs, tandis qu’une atmosphère de fête imprégnait les lieux.

 

Le spectacle a démarré vers 11h, dans une ambiance à la fois festive et conviviale. Sur scène, des artistes comme Raouto, Wada & Yoongs ou encore Parish et Mopcaan ont enflammé le public avec leurs chansons entraînantes, accompagnés de danseurs et danseuses dont chaque mouvement résonnait au rythme de la musique. La scène vibrait déjà grâce à l’énergie contagieuse des performers, préparant ainsi le public à accueillir les têtes d'affiche : Dadi Love et Lico Kininike. Ces derniers ont su faire monter la température, enchaînant leurs tubes phares qui ont fait danser et crier la foule dans une ambiance électrique.

 

Pendant ce temps, au stade annexe Barea de Mahamasina, une autre scène battait son plein avec le concert « Gasy Mifety », organisé par SR Event. La scène a accueilli Wawa, incontournable figure du « salegy », ainsi que d’autres stars comme Agrad, Mr Sayda et Tence Mena. Ce mélange des genres - allant du coupé décalé au « salegy », en passant par l’Afro, le slow et le R&B - a captivé le public, qui chantait en chœur, emporté par la diversité musicale proposée. La performance de ces artistes renommés a maintenu l’ambiance et l’énergie jusqu’au coucher du soleil, créant une atmosphère festive très intense. Même si quelques spectateurs ont montré un excès d’enthousiasme, l’événement a tenu toutes ses promesses, témoignant du succès populaire de ce spectacle. En résumé, cette fête de Pâques a été une nouvelle fois réussie, rassemblant toute la communauté dans une ambiance chaleureuse.

 

Si.R

Comme tous les ans, le week-end pascal 2025 n'a pas été exempt d'accidents en tous genres dont surtout ceux de la circulation, d'ailleurs les plus nombreux. Parmi les 135 personnes venues pour une consultation à l'HJRA Ampefiloha entre dimanche de Pâques et la matinée d'hier, une bonne partie a été victime d'accidents de la circulation, selon un bilan encore provisoire. Et généralement, ils ont impliqué des motos. Hormis les cas de mauvaises chutes enregistrés, celui qui est survenu vers les premières heures de la matinée à Ambohitrimanjaka, dimanche de Pâques dernier, a été meurtrier. En effet, la collision entre un 4x4 -conduit par un étranger- et une moto a débouché sur le décès du motocycliste, la trentaine. « C'était déjà un corps sans vie qu'ils ont amené à l'hôpital

dans la matinée. Il n'y avait plus rien à faire pour ce motard qui a succombé sur le coup », selon une source hospitalière.

A propos de collision, de nombreux cas ont été signalés le week-end de Pâques dernier. Sans doute, celui survenu dans l'après-midi d'hier à hauteur d'Andranovelona, sur la RN4, était aussi l'un des plus spectaculaires, même si l'on ne déplore aucun décès. Il a impliqué un minibus Mercedes Benz transportant une famille d'excursionnistes et un camion de même marque que le premier. L'accident a fait une dizaine de blessés dont certains, les plus touchés, ont dû être évacués à l'HJRA à Ampefiloha. Les enquêteurs d'établir les responsabilités de l'accident. Les bagarres et autres agressions, souvent en relation avec la consommation d'alcool, ont fait aussi des victimes tout au long du week-end pascal. Généralement, la majorité des patients traités ont souffert d'un coma éthylique, tout âge et sexe confondus. Les cas d'intoxication médicamenteuse liés à une tentative de suicide, enfin ceux d'origine alimentaire, ferment la marche.

Franck R.

Le "Bazary kely" de Toamasina a été encore le théâtre d'un incendie dévastateur, vers 1h du matin hier. La puissance des flammes était telle qu'elle n'a épargné aucun des 70 stands de vente, tous ayant été totalement dévastés, les marchandises avec. Avec des dégradations estimées à plus de 90%, les pertes s'élèveraient à une centaine de millions d'ariary, selon des sources locales.

Il a fallu plus d'une heure de temps pour les sapeurs-pompiers de la Commune urbaine de Toamasina pour mâter complètement le feu à l'endroit. L'accès à la zone du sinistre, était trop limité, du fait de la présence de nombreux commerces sis rue Suffren, mais aussi le parking qui longe les box du Bazar, selon des sources. Ce qui a réduit sinon retardé considérablement la mobilité sinon le champ de manœuvre des soldats du feu cette nuit-là.

Ce qui intrigue dans cette affaire, c'est que cela fait maintenant au moins la quatrième fois que ce marché a été ravagé par les incendies, et ce, dans une période comprise entre 1991 et jusqu'à maintenant.

Cette situation suscite des tas de questions qui méritent des éléments de réponse, du moins aux yeux de l'opinion. Parmi ces questions qui brûlent les lèvres à Toamasina, c'est de chercher à savoir si ces sinistres sont les conséquences d'une négligence ou bien d'une imprudence des commerçants du Bazary kely ? Par ailleurs, certains avancent un sabotage comme ayant été à l'origine de ces incendies à répétition de ce marché de la cité portuaire de l'Est. Enfin, le dernier mot appartient aux enquêteurs qui sont les seuls habilités à confirmer, sinon infirmer toutes ces hypothèses.

Franck R/Kamy

 

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La une du 19 avril 2025

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Visite d’Etat

Le pays s’apprête à accueillir une visite d’Etat. Dans une ambiance effervescente, la Grande île se prépare à recevoir sur le sol malagasy, en visite d’Etat, le Président français Emmanuel Macron le 23 avril. Ce sera le 5ème voyage officiel d’un Chef d’Etat français à Madagasikara mais il s’agit cette fois-ci d’une visite d’Etat. On entend par « visite d’Etat, un voyage officiel d’un Chef d’Etat souverain dans un pays souverain suite à l’invitation officielle du Chef d’Etat d’un pays souverain. C’est le plus haut niveau protocolaire d’un voyage officiel qu’effectue un Chef d’Etat à l’extérieur.

Selon le protocole français en matière de visite ou voyage du Chef d’Etat, il existe trois sortes de voyage : le voyage officiel (d’Etat éventuellement), le voyage de travail et le voyage privé.

Le général de Gaulle effectua un voyage officiel à Madagasikara en 1958. Il ne s’agissait pas d’une visite d’Etat du fait que la Grande île n’avait pas encore le statut  d’un Etat indépendant et souverain. Le président François Mitterrand effectua un voyage officiel à Madagasikara du 11 au 15 juin 1990. Ce genre de voyage dit « officiel », Mitterrand l’avait beaucoup fait durant ses deux mandats mais rares étaient les visites d’Etat. Rappelons que cette visite intervenait peu avant la Session franco-africaine à La Baule (Escoublac), Loire-Atlantique, le 20 juin, au cours duquel François Mitterrand devait faire le célèbre et historique « Discours de La Baule » qui devait sceller l’arrêt de mort des partis uniques en Afrique (francophone) et occasionner les chutes de certains dirigeants potentats « inamovibles » dont l’Amiral Didier Ratsiraka. Jacques Chirac effectuait une visite « éclair »  à Madagasikara en 2005. De même, François Hollande en 2016  à travers un bref voyage de travail au cours du Sommet de la Francophonie.

Ceci étant, Madagasikara s’apprête à recevoir sur son sol la première visite d’Etat d’un Chef d’Etat français en la personne d’Emmanuel Macron. C’est tout à l’honneur du locataire d’Iavoloha Andry Rajoelina. Chose que ses prédécesseurs n’ont pas pu réussir. Une visite qui crée des vagues sinon des fantasmes voire des délires au sein du microcosme politique local. Mais également une visite qui déclenche des branle-bas pour le besoin des préparatifs afin d’assurer en place un accueil solennel digne d’un Chef d’Etat souverain. C’est normal et légitime si le gouvernement prend très au sérieux la préparation de cette visite d’Etat. Il y va toute la dignité et toute la souveraineté du pays.

Une visite d’Etat offre toujours des opportunités pour les deux pays notamment pour le pays hôte, Madagasikara, en plein combat pour la relance. Nous osons espérer que certains sujets cruciaux ne soient pas occultés. Entre autres, le cas des îles Eparses. L’opinion attend de pied ferme de cette visite d’Etat le sort réservé à ces « joyaux » appartenant à la Grande île. La venue d’Emmanuel Macron intervient quelques jours après la Commémoration des évènements douloureux du 29 mars 1947, que cette Visite soit une occasion d’aplanir les choses et de remettre le compteur à zéro pour un nouveau départ !

En attendant la visite d’Etat du Président français Emmanuel Macron, le pays du moins les chrétiens se préparent à fêter dans l’allégresse la Résurrection du Seigneur Jésus. A chacun ses préoccupations !

Ndrianaivo

 

A quelques jours de l’ouverture du 5ᵉ Sommet de la Commission de l’océan Indien (COI), prévu ce 24 avril 2025 à Madagascar, le Président Andry Rajoelina a tenu à clarifier les grandes lignes des revendications malgaches dans ce cadre régional. Lors d’un point de presse organisé le jeudi 17 avril à Mandroseza, le Chef de l’Etat a insisté sur l’importance d’instaurer une véritable libre circulation des personnes et des biens entre les Etats membres de la COI.

« Nous n’avons plus besoin de visa pour aller à l’île Maurice ou aux Seychelles, mais pour La Réunion, les démarches restent complexes. Ce n’est pas normal », a-t-il déclaré. Il a notamment plaidé pour que les personnes se rendant à La Réunion dans le cadre d’activités culturelles, commerciales ou économiques — comme les artistes, entrepreneurs ou exposants — puissent circuler sans entraves administratives. Un analyste de la vie publique malgache rappelle notamment que lors d’une édition précédente des Jeux des îles de l’océan Indien, des athlètes malgaches avaient notamment dû débourser une forte somme pour leur visa.

Le Président malgache entend ainsi faire de la libre circulation un enjeu majeur de ce sommet. Il s’agit, selon lui, d’un pas important vers une meilleure intégration régionale et un développement harmonisé entre les pays membres de la COI.

Un autre thème central du sommet sera celui de la souveraineté alimentaire. Andry Rajoelina a rappelé que Madagascar dispose d’un potentiel agricole considérable qui pourrait bénéficier à toute la région. Il a déploré que des pays voisins comme l’île Maurice importent encore certaines denrées de pays lointains, alors que Madagascar pourrait les fournir.

Le problème, selon lui, réside dans le respect des normes et standards internationaux. D’où l’importance d’une stratégie régionale concertée pour renforcer les capacités agricoles locales, améliorer la qualité de production et garantir l’autonomie alimentaire de l’espace COI.

« Nous devons avancer ensemble, unis dans le développement de notre région », a conclu le Président.

Le sommet de la COI se tiendra donc à Antananarivo le 24 avril, avec la participation attendue des Chefs d’Etat et de Gouvernement des pays membres : Madagascar, les Comores, Maurice, les Seychelles et La Réunion (en tant que région française d’outre-mer).

L.A.

 

A quelques jours de la visite d’Etat du Président français Emmanuel Macron, prévue le 23 avril, le Président Andry Rajoelina a tenu à souligner les bénéfices concrets que ce déplacement apportera à Madagascar, répondant aux critiques des détracteurs.

« Des accords sont toujours signés lors des visites d’Etat », a dévoilé le Chef de l’Etat, en marge de la pose de première pierre des travaux de réhabilitation d’une station de pompage d’eau potable à Mandroseza. Dévoilant une partie de ce que sera sa rencontre avec son homologue français, il parle ainsi de plusieurs sujets prioritaires à l’agenda parmi lesquels un possible effacement partiel de la dette malgache envers la France, ou sa transformation en financement de projets. D'autres domaines seront également abordés, comme l’enseignement supérieur, la santé – notamment la spécialisation des médecins –, l’agriculture et la production d’énergie. Le Président a assuré que des accords concrets seront signés. « Vous verrez », a-t-il déclaré, confiant.

La visite de Macron s’inscrit dans une série de rencontres diplomatiques de haut niveau que Madagascar s’apprête à accueillir. Le 24 avril, la Grande île recevra également le sommet de la Commission de l’océan Indien (COI), réunissant plusieurs Chefs d’Etat et hauts responsables de la région. D’autres visites sont prévues, notamment celle du Président de la Slovénie, ainsi que celle des Chefs d’Etat membres de la Communauté de développement d’Afrique australe (SADC).

Les masques sont tombés

Face aux critiques et aux tentatives de mobilisation visant à perturber ces événements, le Président Rajoelina a réaffirmé sa position. Il déclare souscrire aux paroles déjà prises par les Forces de l’ordre. «  Les troubles ne sont pas acceptés, et il n’est pas acceptable que des individus viennent ternir l’image de Madagascar », indique-t-il. Concernant les appels lancés par certains individus, il a déclaré que leurs intentions sont désormais dévoilées, que les masques sont tombés. Il est prouvé que leur objectif est de provoquer des troubles. « Cela est totalement inacceptable. L’Opposition devrait s’exprimer autrement, par des idées susceptibles de faire avancer le pays, et non par des actions visant à le déstabiliser », a affirmé le Président Rajoelina. 

Jeudi dernier, une réunion de l’EMMO-NAT s’est tenue au camp Ratsimandrava, à Andrefan’Ambohijanahary. A l’issue de cette réunion, le commandant de la Gendarmerie nationale a déclaré que toute tentative de trouble durant la visite d’Etat et le Sommet ne sera pas tolérée. Il a précisé qu’un dispositif de surveillance est déjà en place pour détecter toute velléité de déstabilisation, et que des mesures « rigoureuses » seront prises contre ceux qui en auraient l’intention. Le préfet d’Antananarivo a également rappelé l’obligation d’obtenir une autorisation préalable pour toute manifestation ou rassemblement sur la voie publique.

Enfin, dans le cadre de ces événements, le Chef de l’Etat a lancé un appel à l’unité et à la propreté, à l’approche également du 65e anniversaire de l’indépendance. « La propreté ne doit pas être temporaire. Elle doit devenir une habitude, un changement de mentalité. Si nos villes et nos foyers sont propres, Madagascar progressera naturellement », a-t-il conclu.

L.A.

 

La Commune rurale de Rantabe, précisément le Fokontany d'Anjahamaria, dans le District de Maroantsetra, a été le théâtre d'une atrocité des

bandits. En effet, une femme de 30 ans, qui fut de son vivant barmaid, a été retrouvée morte jeudi matin dernier, sur son lieu de travail où elle a l'habitude de passer la nuit, selon une source locale.

Sur place, les indices montrant que la victime a été sauvagement assassinée étaient nombreux : elle était allongée tout en sang sur le lit, la moitié inférieure du corps dénudée, laissant également supposer qu'elle aurait été violée. Son crâne comporte plusieurs blessures tandis que tout autour, des bris de verre ont jonché le sol.  

Des observateurs ne manquent pas de noter que le ou les auteurs du forfait ont profité du bruit occasionné par une pluie battante pour perpétrer

leur atrocité, la nuit du drame.

Pour l'heure, l'enquête en cours tente d'éclaircir cette affaire. Car la veille, tout semblait normal dans ce bar, selon encore la source. Vers 20h à l'heure de la fermeture, la collègue de la victime, puisqu'elles sont deux à y travailler, a quitté le bar pour rentrer chez elle tandis que la concernée était donc restée sur place, se préparant à y passer la nuit.

Le jeudi matin suivant, l'autre jeune employée du bar, comme à ses habitudes, a pointé sur son lieu de travail. Elle a trouvé bizarre que le débit d'alcool restait fermé à une heure où sa collègue, qui ne s'était toujours pas manifestée, devait se mettre déjà au travail. Autre fait anormal, la fenêtre était ouverte. En glissant un œil sur ce qui se passe dans le bar à travers cette ouverture, la collègue de la victime était complètement sidérée par l’horrible découverte macabre.

F.R.

 

Une urgence pour les générations futures. Face aux défis persistants en matière de santé publique, Madagascar manifeste sa volonté de renouveler sa politique de santé en vue de garantir un financement autonome dans le domaine de la vaccination. Le renforcement de la collaboration entre parlementaires, société civile - notamment les OSC réunies au sein de la plateforme HINA), et le ministère de la Santé publique est au cœur de cette stratégie. Tous plaident pour une priorisation des vaccins dans les budgets nationaux, condition indispensable à l’indépendance sanitaire.

Madagascar explore de nouvelles pistes de financement. « L’idée d’une autonomie de la Grande île dans l’acquisition des vaccins a émergé des réflexions des Organisations de la société civile (OSC), en collaboration avec les Commissions "Santé" et "Finances" au sein de l’Assemblée nationale. Une collaboration engagée depuis un an. Dans ce cadre, Madagascar a pris part à une rencontre stratégique à Istanbul, en Turquie, aux côtés de huit autres pays africains, visant ainsi à renforcer le leadership parlementaire pour une indépendance progressive dans le financement des vaccins. Les prochaines étapes consistent à convaincre les décideurs nationaux sur l’importance de cette démarche, et à lancer une enquête pour identifier de nouvelles sources de financement, au-delà des recettes fiscales traditionnelles, tout cela afin d’élargir les marges budgétaires du pays », explique Willy Beninandiana, secrétaire exécutif de la plateforme HINA.

Près de 1,2 million d’enfants à Madagascar n’ont reçu aucune vaccination de routine, une situation alarmante due au manque de financement. Alors que le pays s’efforce de respecter les Objectifs de développement durable, notamment l’ODD 3 axé sur la santé, la mise en place des mécanismes de co-financement pérennes devient essentielle. Cependant, les moyens restent insuffisants. En 2021, le budget alloué à la santé par habitant était de seulement 6,18 USD (dont 3,1 USD de ressources propres). Et en 2023, le budget du ministère de la Santé publique ne représentait que 8 % du budget national, bien en deçà de l’engagement d’Abuja. De plus, seuls 4,4 % de ce budget sont consacrés aux services de santé de proximité.

Entre 2021 et 2023, le nombre d’enfants « zéro dose » a augmenté de plus de 50 %. Lors du Forum international, la délégation de parlementaires malagasy, composée du député Lova Rajaobelina, président de la Commission « Santé » et « Sécurité », ainsi que le député Jhonny Rakotoarison, président de la Commission « Finances », ont réaffirmé leur engagement à œuvrer pour un accès équitable et durable aux vaccins, notamment en orientant les priorités budgétaires vers le secteur de la santé.

E.F.

 

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Editorial

  • Restitution et restitution !
    La première est nette et franche, la seconde incertaine. L’une est le fruit d’une diplomatie combative, l’autre bien qu’éclatante ou bénéficiant d’un tapage médiatique au départ (2018), s’évapore en cours de route pour disparaitre sur l’écran de radar et dont les raisons échappent au commun des mortels. Une série d’évènements aussi importants que douteux jalonnent les deux derniers rendez-vous tant au tête- à-tête au cours de la visite d’Etat que durant le Vème Sommet de la COI. Ainsi, en marge du Vème Sommet de la COI, Dr Navin Ramgoolam, Premier ministre mauricien, restitue de ses propres mains à Rajoelina Andry Nirina, président de la République malagasy, les 22,5 kilos d’or saisis à l’aéroport de Maurice en janvier 2019. « Il m’est particulièrement agréable d’accomplir aujourd’hui un geste qui marque non seulement la qualité des relations bilatérales entre Maurice et Madagascar mais aussi l’esprit qui gouverne la solidarité régionale et la…

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