Quelle suite à donner ? Les grosses têtes de « miara-manonja » sous la coupe de Ravalomanana, concoctent laborieusement la suite des évènements. Il faudra pondre un argument solide pour avoir, éventuellement, la chance de faire fléchir Tsimbazaza, la Préfecture. Telle épilogue sans fin de « titi et gros minet » où la petite souris trouve toujours le manège pour déjouer la vigilance du gros chat, les parlementaires TIM tentent l’impossible. Ils sont en train de monter de toute pièce un échafaud capable de survoler les hauteurs des implacables consignes du préfet.
Proximité. Les agences de microfinance améliorent leur service pour faciliter l’accès de la population malagasy au service financier. Outre les applications sur téléphone et les demandes en ligne sur les sites web, certains d’entre eux exploitent désormais le réseau social Facebook. Force est de constater que seulement 20 % de la population possèdent un compte bancaire. Avec 2,8 millions d’utilisateurs au niveau national enregistrés en 2020, Facebook est devenu un outil pour favoriser l’inclusion financière.
La semaine dernière, les transporteurs se sont plaints à propos d’une rumeur comme quoi la station de pesage d’Ambatolampy ne fonctionnerait pas comme il se doit. Selon cette rumeur, les chiffres affichés seraient erronés, empêchant ainsi d’avoir des données exactes pour prévenir les surcharges routières et préserver les infrastructures routières. Des faits qui ont été démentis par le ministère de l’Aménagement du territoire et des Travaux publics.
Les derniers chiffres dévoilés le week-end dernier ne sont pas bons. Plusieurs nouveaux cas ont été enregistrés. Doit-on s’attendre à un reconfinement compte tenu des chiffres de la Covid-19 ces derniers temps ? Pas dans l’immédiat, assure le Premier ministre, Christian Ntsay, interrogé en marge d’une descente samedi à Mandroseza, Ankadindratombo et Mandikanamana pour voir de près les infrastructures en vue d'améliorer l'approvisionnement en eau à Antananarivo. « Nous observons de près l’évolution des nouveaux cas à Madagascar.
Dans dix jours, la sélection malagasy de football disputera l’avant dernière journée, et une semaine après l’ultime journée des éliminatoires de la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021 au Cameroun. La qualification à ce rendez-vous, pour la seconde fois consécutive, demeure le principal objectif des Barea et le souhait de tous les Malagasy, du moins la plus large majorité. Une précision utile dans la mesure où ces derniers jours, les observateurs ont fait la remarque qu’une manœuvre de déstabilisation des Barea est en cours. Qui tire(nt) les ficelles, pour quelle raison et dans quel but ? Des questions qui, malheureusement, demeurent sans réponses.
Resté quasi – silencieux depuis le décès du Professeur Albert Zafy en 2017, le parti UNDD (Union Nationale pour le Développement et la Démocratie) s’est réveillé de son sommeil. Le parti fondé par le défunt homme au chapeau de paille a fait une déclaration, hier, à la Villa Elisabeth à Ivandry avec à sa tête, l’ancien ministre Manoro Régis qui assure la fonction de président national par intérim. Ayant fait abstraction de toutes participations aux élections depuis plusieurs années, cette formation politique sort du silence dans un contexte de crise sanitaire douloureuse pour la population. Cette formation politique fait un constat sombre de la situation politique du pays. Selon ce parti, Madagascar traverse une crise qui risque encore de s’intensifier. Suite aux récentes manœuvres de l’Opposition, l’UNDD déclare que « le coup d’Etat n’est pas une solution ».
Plus loin, la formation politique semble lancer un clin d’œil à l’endroit des tenants du régime en invitant le Président de la République à mettre en place une « nouvelle République » en vue de regarder dans la même direction. Et les membres du parti de déclarer que « le problème est l’affaire du pays entier et tous les acteurs doivent se mobiliser pour le résoudre ». Des propos qui semblent faire allusion à un appel pour un Gouvernement d’union nationale. En tout cas, le parti UNDD n’a pas fait de déclaration directe dans ce sens. En revanche, les membres de la formation politique lance un appel à l’endroit de tous les partis politiques à faire preuve de solidarité en vue de construire un pays digne pour les générations futures.
Le sommet du pouvoir ne cesse de faire l’objet de convoitise par les partis politiques, surtout ceux qui sont en dehors du régime. A preuve, les nombreuses manœuvres orchestrées par les membres de l’Opposition ces derniers temps. Au lieu de se positionner en alternative avec des propositions concrètes, l’Opposition s’érige malheureusement en ennemi de la Nation visant à tout prix à discréditer voire détruire les dirigeants pour s’emparer du pouvoir. Outre les défis du développement, le régime doit ainsi faire face à ces diverses propositions parfois contradictoires et même fantaisistes des acteurs politiques.
La Rédaction
Défi titanesque ! Le mandat respectif des huit sur les neufs Hauts conseillers membres de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) arrive à son terme, hier vendredi 12 mars 2021. En effet, Jean Eric Rakotoarisoa, désormais ex-président de la HCC, Andrianarisoa Raveloarisoa Fara Alice, Tsaboto Jacques Adolphe, Tiandrazana Jaobe Hilton, Dama Andrianarisedo Retaf Arsène, Randriamorasata Mamirina Sahondra, Zafimihary Marcellin et Rabetokotany Tahina rendent effectivement leurs tabliers sinon leurs toges à la date du 12 mars. Ils ne figurent plus dans la liste de l’auguste Institution d’Ambohidahy. Le décret constatant l’expiration de leur mandat a été déjà publié. Ils ont été quelque peu pris de court. En tout cas, leurs missions en tant que telles prennent fin, il faut céder la place aux autres. Ils assurent l’expédition des affaires courantes jusqu’à la prestation de serment des nouveaux nommés ou élus. Il va falloir procéder au remplacement. L’Art. 114 de la Constitution stipule en ces termes que « trois des membres sont nommés par le Président de la République, deux sont élus par l’Assemblée nationale, deux par le Sénat, deux sont élus par le Conseil supérieur de la magistrature, … » Comme il fallait s’y attendre, les sièges vacants sont normalement dédiés au juriste de formation (magistrat de carrière, enseignant de droit ou membre du Barreau), à la rigueur les administrateurs civils pourront également y siéger. Ce sont des postes apolitiques. L’enjeu est subtilement délicat et hautement stratégique.
Selon l’Art 116 de la Constitution, la HCC 1° statue sur la conformité à la Constitution des traités, des lois, des ordonnances et des règlements autonomes ; 2° règle les conflits de compétence entre deux ou plusieurs Institutions de l’Etat ou entre l’Etat et une ou plusieurs Collectivités territoriales décentralisées (CTD) … ; 3° statue sur la conformité à la Constitution et aux lois organiques, des délibérations et des actes réglementaires … par les CTD ; 4° statue sur le contentieux des opérations de référendum, de l’élection du Président de la République et des élections des députés et des sénateurs ; 5° proclame le résultat officiel des élections présidentielles, législatives et des consultions par référendum. En somme, au vu de ces délicates et stratégiques missions, la HCC constitue une des pièces maîtresses du bon fonctionnement de la République.
Ceci étant, le régime en place dont le Chef de l’Etat veille au grain au processus du renouvellement des membres de la HCC. Chaque Institution ou Instance appelée à choisir ou à élire ses représentants prendront au sérieux le poids et l’importance de la chose.
Le président de la HCC, Art 114 alinéa 3, est élu par et parmi les membres de ladite Cour. C’est ici le pivot central du mécanisme de fonctionnement de cette haute Institution d’Ambohidahy. Le Président de la HCC qui, en principe, dirige les séances de travail de la HCC, joue un rôle primordial. Le Chef de l’Etat ne peut, en aucun cas, laisser au hasard des choses le choix de cette personnalité stratégique. Il y va de l’intérêt majeur du régime « Orange » de faire en sorte que ce poste délicat n’échoit pas entre les mains d’un illustre inconnu. De toute façon, le pays regorge de personnalités compétentes, honnêtes et sensibles à la cause du grand nombre.
Ndrianaivo
Patrice Motsepe est officiellement le 7ème président de la Confédération africaine de football. Le Sud-africain Patrice Motsepe a été élu président de la Confédération africaine de football à l’issue de l’Assemblée générale élective de l’instance continentale du football africain tenue à Rabat Maroc le vendredi 12 mars. Une élection effectuée après un bilan financier de l’instance présenté par Fouzi Lekjaa, le président de la commission des finances, pour le compte de la CAF. Celle-ci “s’installe dans un déficit annuel autour de 10 millions de dollars. Elle est en train de bouffer ses capitaux, ses fonds propres”, a lâché le Marocain qui préside cette commission. Les deux autres vice-présidents élus avec Patrice Motsepe auront la lourde tâche de rétablir une situation financière catastrophique de la CAF.
Candidat unique, sans surprise, le milliardaire Sud-africain succède à Ahmad. Comme le stipule le statut de la CAF, il a été élu par acclamation, vu qu'il était le seul candidat en lice, ce vendredi lors de la 43ème Assemblée générale élective de la CAF à Rabat.
52 sur 54 Fédérations présentes à l’Assemblée générale (le Tchad et l’Erythrée manquent à l’appel) ont procédé à l’élection des nouveaux membres du comité exécutif de la CAF et des représentants africains au Conseil de la FIFA. Le milliardaire succède au Malagasy Ahmad, empêché de briguer à sa propre succession après sa suspension par la FIFA.
Dans son allocution, il a exprimé sa « gratitude » envers toutes les parties prenantes. « Merci à Gianni Infantino pour sa vision et son encouragement pour qu'on travaille dans l'unité », a-t-il souligné durant sa prise de parole.
La main de Zurich est omniprésente, et il n’est pas fortuit que les tout premiers mots de l’élu du jour soient allés à son “frère Gianni” Infantino. Le boss de la FIFA a déployé toute sa diplomatie pour arriver au retrait des trois autres candidats, Augustin Senghor, Ahmed Yahya et Jacques Anouma. Le compromis de Rabat, trouvé lors du dernier week-end de février, réserve les fonctions de vice-présidents au Sénégalais et au Mauritanien, et un poste de conseiller spécial échouant à l’Ivoirien.
Quant à la Malagasy, Patricia Rajeriarison, en lice au poste de la présidence de la commission de football féminin, elle n’a pu amasser que 8 voix sur les 52 Fédérations votantes, derrière Lawson Hogban Latré Kayti Edzona, un arbitre togolais.
C’est la présidente de normalisation de la Fédération comorienne de football, Kanizat Ibrahim, qui est élue à la tête de cette commission en le remportant avec 35 voix. C’est la comorienne qui succède donc à la Sierra Leonais, Isha Johansen, membre sortante.
Recueillis par
Elias Fanomezantsoa