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Secouons-nous !

Péril en la demeure. Le risque d’une « deuxième vague » de la pandémie de Covid-19 se fait de plus en plus menaçant. Un retour en zone très difficile à endiguer et encaisser au cas où ! De toute façon, la « bête » réapparaît. A nous de nous ressaisir.
A en croire les chiffres de ces dernières semaines, le bilan de la Covid-19 reprend son rythme infernal d’avant. Le nombre des nouveaux cas affiche une nette croissance et la statistique des décès ne cesse de croître. En une semaine, on comptabilise 638 nouveaux cas. En quinze jours, dix-neuf décès !  Trois des six anciens chefs-lieux de province sont particulièrement touchés à savoir Mahajanga, Antsiranana et Antananarivo. Ce dernier reste l’épicentre. Un phénomène curieux, la « bête » s’attaque particulièrement à des personnalités, à des notables de la place. On craint le pire. L’apparition brutale du nouveau variant menace. En tout cas, le Gouvernement écarte toute éventualité d’un reconfinement. Mais, réveillons-nous ! Tout le monde est responsable de tout le monde ! La « bête noire » rampe. Rien ne semble l’arrêter. A chacun de veiller à sa propre santé. Ressaisissons-nous !  
Les autorités compétentes de la Santé publique montent depuis toujours, selon le numéro un d’Ambohidahy, la garde. Toutes les dispositions pour faire face à l’éventuelle deuxième vague du coronavirus ont été déjà prises. Seulement, la population ou les masses populaires semblent avoir la tête ailleurs. Au marché, dans la rue et dans les diverses réunions publiques ou fêtes quelconques, on ne se soucie plus au respect des consignes sanitaires (gestes barrières, port du masque, lavage des mains, etc.) Et on laisse aller. Tout comme si la Covid-19 est totalement derrière nous. On se trompe terriblement.
L’OMS n’a de cesse de sensibiliser les responsables étatiques de chaque pays à veiller sensiblement à l’imminence de la deuxième vague de la pandémie de Covid-19. Elle risque, d’après les experts, d’être plus dangereuse sinon plus meurtrière que la première. L’apparition de nouveaux variants dont la vitesse de propagation est plus rapide, détectés au Royaume-Uni et après en Afrique du Sud, inquiète au plus haut point les dirigeants de l’Organisme onusien. Ils sollicitent les dirigeants politiques des Etats membres surtout ceux des pays en développement voire pauvres à considérer avec attention l’option vaccin afin de répondre au mieux à ce « retour en zone ». Les pays nantis, fortement touchés d’ailleurs, ont déjà franchi le Rubicon et optent pour le vaccin. Certains pays africains leur ont emboîté le pas.
Pour le cas de Madagasikaraka, en dépit des pressions directes ou indirectes de l’OMS ou de certains grands pays ayant des liens avec les laboratoires d’origine des vaccins, on préfère primer pour le moment le recours aux médicaments conçus par nos laboratoires nationaux tels les Covid-Organics (CVO) qui ont fait leurs effets positifs durant la première vague de l’année passée. Le Gouvernement réaffirme l’option CVO+.
Evidemment, le sujet (vaccin) alimente les débats, attise même les animosités. A cet effet, il ne manque pas de devenir le cheval de bataille chez un certain état-major politique en manque d’arguments qui fustige la position des tenants du pouvoir sur ce sujet. Lamentable !
Qu’attendions-nous ? Le reconfinement ! Il ne faut point tenter le diable. Secouons-nous !
Ndrianaivo


Le degré d’insécurité observé dans le secteur d’Andohatapenaka est tel qu’il amène à se poser la question du fait de cortège des victimes répertoriées au cours de ces 72 dernières heures. Dimanche dernier à 20h, un piéton, boucher de son état, a été attaqué à cet endroit alors qu’il allait rentrer chez lui. L’agression, dont l’effectif de ses auteurs n’a pas été communiqué, a d’ailleurs coûté la vie au malheureux. Ce dernier a été éviscéré ou presque. Trois plaies, toutes ayant été occasionnées avec un objet contendant, ont été au moins répertoriées sur son corps dont l’une en plein ventre, d’où son éviscération et une autre en plein cœur. “La victime aurait succombé sur le coup des suites d’une hémorragie”, confie une source d’information. A preuve, c’était déjà un corps inerte et exsangue que les agents du BMH ont par la suite transporté à la morgue d’Ampefiloha, aux environs de 22h, ce dimanche-là.
Personne n’a affirmé avoir été témoin de la scène d’agression. D’autant plus que l’endroit, où les faits se sont déroulés, est situé dans un coin plongé dans l’obscurité, du moins selon toujours notre source. Cependant, il existe une certitude : le boucher avait été dépossédé de la somme d’argent, la recette de la journée, qu’il avait emmené sur lui. Notons que ce désormais ex-résident d’Andohatapenaka, tenait boutique du côté d’Ankazomanga. Le malheureux a laissé une veuve éplorée qui attend un enfant. Actuellement, l’affaire est entre les mains de la brigade criminelle qui ne s’est pas encore exprimée sur cette affaire. Il y a de quoi s’alarmer puisque pas plus tard que la veille de cela, c’est-à-dire samedi soir, un autre piéton a également été tué presque de la même manière dans le même secteur, ou du moins dans les environs. Ce qui sous-entend également que le ou les auteurs de ces forfaits, sont susceptibles d’être les mêmes. A preuve, leur brutalité et cet acharnement sur un piéton seul, enfin leur comportement impitoyable envers leurs victimes.
Franck R.

Une date à marquer d’une pierre blanche. La Première dame Mialy Rajoelina l’a souligné hier au Novotel, Alarobia, lors de la signature de conventions de collaboration entre l’association Fitia et divers partenaires. D’un autre côté, la Fondation Mérieux et le groupe NUTRISET se mobilisent pour la vente, l’installation et l’exploitation d’une unité mobile de production de compléments alimentaires à Fort-Dauphin. De l’autre, l’Orange solidarité Madagascar alloue un financement conséquent pour la mise en œuvre du projet « Avotse », axé sur la reprise des cantines scolaires. Le Programme alimentaire mondial renforce, quant à lui, ses soutiens techniques et logistiques pour le projet.

Un « MobiNut » bientôt opérationnel
Un financement à hauteur de 850 000 euros, soit plus de 382 millions d’ariary. La Fondation Mérieux l’a alloué pour la conception et la fabrication d’un container-usine appelé « MobiNut » par le groupe NUTRISET. A cela s’ajoute sa contribution à son expertise en termes d’infrastructure. « Ce container-usine installé à Fort Dauphin va produire des compléments alimentaires pour des programmes nutritionnels à déployer dans le Sud », informe Pascal Vincelot, directeur des opérations au sein de ladite Fondation. Le container- usine est développé avec des équipements prêts à l’emploi, à en croire Faustine Lescanne Malo, directrice du réseau Plumpy Field auprès du groupe NUTRISET. Ce « MobiNut » sera bientôt opérationnel puisque les équipements et matériels contenus dans deux containers vont arriver à Fort-Dauphin au mois de mai prochain. Ils seront installés dans un bâtiment branché et seront mis en fonctionnement dans seulement deux jours, d’après cette représentante d’un des partenaires.
« Cela fait plusieurs années que la situation de famine chronique existe dans le Sud de Madagascar. Depuis tout ce temps, il n’y a eu que des solutions provisoires, des actions d'urgence mais jamais des solutions pérennes. Le temps est à l’action pour mettre en place ces solutions impactantes », s’exprime Mialy Rajoelina. L’installation du « MobiNut » constitue un projet d’envergure dans la lutte contre la malnutrition dans le Sud. Cela permettra de sauver des vies et d’apporter de l’espoir pour toutes les familles.
Distribution gratuite des produits
Les cantines scolaires seront les principaux bénéficiaires des compléments alimentaires produits par le container-usine « MobiNut ». « Les produits seront distribués gratuitement dans les écoles pour assurer les apports nutritionnels quotidiens, nécessaires à la croissance et à l’éveil des enfants », informe Mialy Rajoelina, Première dame et non moins Présidente de l’association Fitia. Dans un premier temps, 8 millions de sachets de compléments alimentaires seront produits et distribués dans les cantines scolaires, au profit de 50 000 élèves.
Par ailleurs, l’installation du « MobiNut » à Fort-Dauphin permettra de créer des emplois directs pour la population locale. « Les femmes seront privilégiées dans l’octroi de ces emplois tant dans l’usine que pour la récolte en collaborant avec les coopératives qui vont produire les matières premières », souligne la Première dame. Les produits seront fabriqués avec une formule à base de matières premières fournies localement pour les années à venir. L’usine devrait devenir un débouché économique pour la Région d’Anosy et environs.  La Première dame n’a pas manqué d’exprimer sa reconnaissance envers les partenaires techniques et financiers ainsi que les généreux donateurs. « Nos cœurs battent à l’unisson pour apporter notre soutien au Sud. Le combat et le travail continuent », conclut-elle.
Patricia Ramavonirina

Aucun changement probant n’a été constaté en tête du classement du championnat de Madagascar de football Orange Pro league, pour le compte de la 10ème journée pour la conférence Sud et 7e pour la conférence Nord. Les dégringolades au classement ne concernent que les équipes se trouvant en bas du classement. Le niveau de compétition monte d’un cran car toutes les équipes prennent leur destin en main et vendent chèrement leur peau pour gagner une place dans les play-offs.
 Five FC conforte sa place de leader avec 14 points (+9) malgré le match nul (0-0) face à Jet Kintana qui monte sur le podium. L’équipe du 5e Arrondissement est suivi de près par COSFA (+6) au goal average. Les militaires, qui ont fait l’essentiel, ont dompté le Fosa Juniors chez eux sur le plus petit score (0-1) à Mahajanga. Dans l’autre groupe, As Adema mène toujours au classement 22 points devant Ajesaia crédité de 17 points et Zanakala FC 13 points. Ajesaia a pillé les agents du ministère de la Santé Publique, le 3FB Toliara. Les bleu et jaune ont largement battu les Tuléarois. En effet,Yvan et Tsiry ont chacun inscrit un doublé, pour un résultat final de 4-0. Grâce à cette performance, Ajesaia se rapproche provisoirement à 2 points du leader du classement, AS Adema, qui jouera arrache les trois points de victoire face à Zanakala à Fianarantsoa (1-2).
 Dans l'autre rencontre de samedi dernier, toujours au By Pass, USCAFOOT a dominé FCA, score final 3-2. Ilakaka détrôné du podium et se rapproche de la zone du danger. Dans un autre match, Tia Kiatra a surpris Elgeco Plus (0-1) sur son terrain au By Pass.
Elias Fanomezantsoa



Interrogé, le Premier ministre Ntsay Christian a repoussé, samedi dernier, le scénario d’un reconfinement immédiat du pays. Le chef du Gouvernement a renouvelé les appels à la prudence et à la vigilance. Le Gouvernement a assumé le pari de laisser un répit à des Malagasy usés par les confinements précédents. Des Malagasy qui ont d’ailleurs généralement bien accueilli l’annonce du locataire de Mahazoarivo. Cependant, si un confinement n’est pas d’actualité, un tour de vis devrait tout de même se faire sentir, estime une frange non négligeable de la population. Cette dernière attend des mesures restrictives souples et dissuasives afin d’enrayer l’avancée de la pandémie de Covid-19 et de préserver au mieux la vie sociale et économique. Des mesures ciblées et une stratégie graduée sont souhaitées. Outre la distribution du CVO+ afin de prévenir la maladie, la sensibilisation et le renforcement du contrôle de l’application des mesures barrières, notamment du port du masque, sont recommandés. « Il faut que chacun redouble d’efforts. La distribution du CVO+ doit être renforcée », opine une citoyenne. Pour les contrevenants au port du masque, l’application stricte des sanctions telles que les travaux d’intérêt général est plébiscitée. La prise de responsabilité des Forces de l’ordre comme aux temps forts de la pandémie dans le pays est fortement voulue.
A l’instar de l’intervention, hier soir, des responsables au niveau de la Direction générale de la fourniture des soins auprès du ministère de la Santé publique, la sensibilisation des personnes présentant des symptômes de la maladie à rallier les centres de santé doit également être renforcée, afin que le dépistage et le traitement puissent se faire dans les meilleurs délais. D’autres évoquent d’autres pistes comme l’interdiction des rassemblements de plus de cinquante personnes. Les manifestations culturelles et sportives notamment sont concernées par cette mesure. L’instauration d’un couvre-feu, pour les bars, revient également avec insistance dans les avis des gens interrogés. La réduction des passagers dans les transports en commun, tels que les taxi-be où la promiscuité entre les passagers est un facteur pouvant favoriser la transmission du virus, est une option qui doit également être discutée, estiment d’autres citoyens. Parlant toujours de promiscuité, le cas des marchés publics et également des écoles doit également être observé de près par le Gouvernement. L’installation de dispositifs de lavage des mains et la désinfection doivent être systématiques, estiment les quelques personnes interrogées. Bien sûr, en cas d’aggravation de la situation, les observateurs estiment que le Gouvernement devra être amené à prendre des mesures plus dures. Notamment les restrictions de déplacement entre les régions, la mise en place de couvre-feu ou la réinstauration de l’état d’urgence sanitaire dans le pays. En tout cas, pour beaucoup, il y a encore de la marge de manœuvre avant de prendre les décisions radicales. Le confinement doit être le dernier recours.
La Rédaction


Le sélectionneur de l'équipe nationale malagasy, Nicolas Dupuis est sorti de son silence vis-à-vis des critiques véhiculées à l'endroit de son équipe et en sa personne. Durant la visite du chantier du « Stade Barea », il s'est exprimé pour faire haro aux rumeurs.  Des critiques qui font suite à la publication de la liste des Barea pour la double confrontation contre l'Ethiopie et le Niger les 24 et 30 mars. « Tout le monde n'est pas derrière moi et mes joueurs. Mais nous restons hyper soudés. Il y a des obstacles et des gens malveillants. Mais il faut accepter les critiques même si elles sont parfois injustes ».

 

Plus de 260 000 salariés. La chaîne d'approvisionnement du textile constitue plus de 20 % des exportations totales de Madagascar, selon les informations recueillies. Pourtant, ce secteur  est affecté par un déficit en conditions décentes dont l'inégalité salariale, la discrimination, la violence et le harcèlement en milieu de travail - particulièrement envers les femmes, les heures tardives de travail et les heures supplémentaires non payées, d'après Coffi Agossou, directeur et représentant résident de l'Organisation internationale du travail (OIT) pour Madagascar, Comores, Maurice et Seychelles. D'un autre côté, ce secteur a été fortement touché par de la crise liée à la Covid-19. Le chômage technique touchant des milliers d'employés, faute de commandes, figure parmi les impacts de la pandémie.

 

L’affaire qui se rapporte sur le trafic de 73,5 kg d’or, actuellement saisis par la Justice sud-africaine, connaît un rebondissement au pays. Car à la suite d’un récent coup de filet dans la Capitale, et auquel nous reviendrons encore, les sept autres personnes impliquées sont toujours en cavale. Du coup, les autorités du pays promettent de fortes récompenses à tous ceux qui détiennent des informations, afin qu’on puisse retrouver les traces des fugitifs. « Evidemment, la source d’information sera protégée et en même temps demeurée confidentielle », selon un communiqué de la Gendarmerie à ce propos.

 

L'heure est grave, plus particulièrement au niveau des Régions Analamanga et Boeny. Les statistiques en témoignent. Le Professeur Rakotovao Hanitrala Jean Louis, ministre de la Santé publique, l'a aussi confirmé vendredi dernier en marge de la cérémonie de dotation de respirateurs et de motos par l'UNICEF à Andraharo. Il a confirmé qu'Analamanga est l'épicentre de la Covid-19, tandis que la Région de Boeny recense de plus en plus de cas confirmés.

 

80 à 90%. Tel est le taux d’assiduité dans la plupart des écoles où l’association Fitia et ses partenaires, dont le PAM, ont (re)dynamisé les cantines scolaires dans le Sud pour faire face au « Kere ». Ce projet baptisé « Avotse », formulé par la Première Dame Mialy Rajoelina, permet à 5 597 élèves inscrits dans 20 écoles primaires publiques (EPP) des Régions d’Androy et Anosy de bénéficier quotidiennement de 2 repas chauds dans les cantines scolaires.

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Editorial

  • Relance en cours !
    L’élan de relance se dessine à l’horizon. En dépit des difficultés qui freinent le démarrage effectif et en puissance, la situation économique du pays fait signe d’une certaine vitalité. Selon la dernière présentation de la note de conjoncture économique de Madagasikara, la Banque mondiale fait état d’une croissance mais laquelle croissance reste encore faible et inégale. Une croissance mitigée ! La productivité demeure faible et même en recul. Trois travailleurs malagasy ne valent qu’un travailleur selon la moyenne africaine.

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