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Il faut se munir de vêtements chauds pour ce week-end. La Direction générale de la Météorologie (DGM) à Ampandrianomby vient de préciser qu’il va faire un peu froid ces prochains jours.  « Une baisse significative des températures minimales sera ressentie sur les Hautes-terres et la partie Est pour les trois jours à venir », a prévu Météo Madagascar. Celles-ci atteidront 12 à 15° C pour les Hautes terres. Les valeurs maximales, quant à elles, ne dépasseront pas les 34° C.
Durant cette matinée, des averses résiduelles seront observées sur Soalala, Mitsinjo, Melaky et Menabe. Il pleuvra faiblement sur Antalaha, Analanjirofo, Atsinanana et le littoral d’Atsimo-Atsinanana. En outre, une ambiance grise avec des averses locales sont prévues autour de Sambirano. Par contre, le ciel sera couvert en début de matinée pour laisser place ensuite à un temps partiellement nuageux sur la partie Nord et Nord-ouest de Madagascar. Un faible risque de crachin local est attendu sur les Hautes terres. Un temps partiellement nuageux est prévu sur le reste du pays.
Cet après-midi, les prévisionnistes ont avancé des pluies faibles, notamment sur les côtes Est, allant de Sava jusqu'à Taolagnaro. Des nuages assez denses donnant des crachins locaux et/ou des pluies fines se concentreront sur la partie Est des Hautes terres. Les habitants de DIANA et Sofia doivent s’attendre à des averses orageuses. Cela va prendre un caractère de faibles averses éparses sur Boeny, Melaky, Betsiboka, Bongolava, Itasy, la partie nord de Menabe, la partie ouest de Vakinankaratra et Amoron'i Mania. Un temps peu nuageux sera observé ailleurs.
Demain, les pluies faibles se poursuivront sur les côtes Est de l'île. Un temps couvert avec parfois des crachins fins sont attendus sur la partie Est des Hautes terres, tandis que des averses sont prévues sur la moitié sud et la partie ouest des Hautes terres. Il y aura également des averses orageuses sur DIANA, Sofia ainsi que Betsiboka. Ailleurs, il fera beau. 
Et lundi prochain, des pluies faibles demeureront sur le long des côtes Est. La partie centrale sera couverte et subira ensuite des averses éparses. Le nord de Madagascar s'attendra également à des averses. Un temps sec dominera sur le reste des Régions.
Recueillis par K.R.

Le Projet Tanamasoandro avance vers la réalisation. Le dernier Conseil des ministres a approuvé le budget destiné à mener les Etudes d’impact environnemental et social du projet qui doit s’implanter dans l’ouest de la Capitale d’Antananarivo dans la localité d’Imerintsiatosika. Cette phase est obligatoire avant tout projet de grande envergure. La ministre de la Communication et de la Culture, et non moins porte-parole du Gouvernement, Lalatiana Andriatongarivo, a indiqué hier que le projet avance à grand pas. Elle a réitéré que la nouvelle ville doit être bouclée pour le mois de juin 2023 soit dans un peu plus de deux ans.
Les procédures préalables sont en cours, précise-t-elle, soulignant que le plan de masse du projet sera soumis et étudié au cours du prochain Conseil des ministres. Une manière pour elle de souligner que le projet avance à la vitesse grand « V ». Ce plan de masse permettra notamment d’avoir une vue d’ensemble du projet. Y figurent de multiples renseignements. Pour rappel, la nouvelle ville prévoit d’intégrer une cité ministérielle notamment, mais également toutes les autres commodités utiles.
Pour rappel, les infrastructures de la nouvelle ville seront construites sur un terrain d’une superficie de 1000 hectares dans la localité de Tsimahabeomby Imerintsiatosika sur la Route nationale 1. D’après Lalatiana Andriatongarivo, le calendrier de réalisation de la nouvelle ville sera ensuite établi avant le début effectif des travaux jusqu’en juin 2023. Et de préciser par ailleurs que les différentes procédures administratives d’usage sont en cours. « Nous avançons, nous ne reculons pas malgré les efforts de certains pour décourager. Nous sommes convaincus de notre devoir et de notre responsabilité de faire développer le pays », précise-t-elle.
Notons par ailleurs que la route reliant la ville d’Antananarivo à la nouvelle ville de Tanamasoandro Imerintsiatosika, une voie rapide à 4 voies de circulation, d’une longueur totale de 25 kilomètres, doit également incessamment voir le jour. Selon les précisions de la porte-parole du Gouvernement, l’appel à manifestation d’intérêt concernant cette infrastructure a été récemment clôturé. Le ministère responsable va procéder prochainement à l’évaluation des offres techniques. Au bout de cette procédure, trois à six entreprises disposant des capacités techniques seront sélectionnées. Ensuite, l’entreprise qui présentera les meilleures garanties financières sera choisie pour effectuer le chantier.
La Rédaction




Une étude réalisée en 2016 a révélé que quatre jeunes sur dix poursuivant des études universitaires, soit environ 37 %, ont l’intention d’entreprendre. « Toutefois, il y a une grande différence entre l’intention et le passage à l’acte. Il y a un grand gap entre les deux », soutient Riveltd Rakotomanana, directeur exécutif du Centre d’Excellence en Entrepreneuriat, avant-hier, au Colbert, Antaninarenina à l’occasion du grand rendez-vous des entrepreneurs, axé sur « Les avancés et les défis de l’entrepreneuriat à Madagascar ».
En effet, de plus en plus de jeunes se ruent vers l’entrepreneuriat actuellement. Mais au final, une fois que l’euphorie des débuts dissipée, peu d’entre eux arrivent jusqu’au bout de l’aventure. La grande majorité finit par abandonner en cours de route par manque de conviction et d’engagement. La création d’une entreprise ne se limite pas seulement à une idée. La concrétisation de cette idée est un parcours semé d’embûches, nécessitant de capacités d’adaptation, de changement mais surtout de résilience et d’innovation. C’est pourquoi l’entrepreneuriat n’est pas fait pour tout le monde. « Au sein de Nexta par exemple, nous recevons entre 250 à 300 porteurs de projet par an. Malheureusement, après les entretiens individuels, seulement 5 % d’entre eux, voire moins, reviennent nous voir. Au premier contact effectivement, nous savons d’ores et déjà ceux qui sont prêts à se structurer pour entreprendre. Nous évaluons l’aptitude de la personne à mener à terme le projet, les emplois créés par le projet, les impacts sociaux et environnementaux et particulièrement la richesse intellectuelle. L’entrepreneuriat n’est pas un effet de mode. L’entrepreneur doit ainsi être prêt à évoluer et s’adapter », renchérit Carole Rakotondrainibe, manager de Nexta, l’incubateur de startup.
C’est dans ce sens que dans la Grande île, autant d’entreprises se créent et se ferment chaque année. « Moi-même, il y a eu un temps où je me suis lancée dans l’entrepreneuriat mais cela a été un échec. L’entrepreneuriat, c’est tout un processus, de l’éveil à la création. Certaines personnes sont faites pour cela et d’autres non. Et il est important d’en prendre conscience pour pouvoir avancer », témoigne Lantosoa Rakotomalala, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat.   
Panoplie complète
Même si le nombre d’entrepreneurs engagés est encore limité, Madagascar a déjà fait un grand bond dans le milieu, en dix ans, notamment en termes d’accompagnement. « Nous disposons aujourd’hui d’une panoplie complète pour favoriser la réussite des entrepreneurs en herbe. Il est primordial que ces derniers se sentent soutenus. Dans tous les cas, tout est là pour réussir, il suffit simplement d’ouvrir les yeux. Et nous félicitons tous les acteurs qui ont contribué à la mise en place de tout cet écosystème », se réjouit la ministre. Actuellement, vu que tous les outils sont déjà à portée de main, il faut convaincre davantage de jeunes à devenir des entrepreneurs engagés. « L’industrialisation est actuellement en voie de disparition à Madagascar. Nous devons donc créer une nouvelle classe d’opérateurs et corriger les erreurs du passé », soutient Hassim Amiraly, président du Syndicat des industries de Madagascar (SIM). De son côté, le Club des Etudiants-Entrepreneurs du Rendez-vous des Entrepreneurs (CEERE) milite pour ce faire. Mais il s’agit encore d’un travail de longue haleine.
Rova Randria



Venus de très loin. Des centaines de gens provenant d’Amboasary-Sud et d’Ambovombe ont quitté leur village pour fuir la famine. Bon nombre d’entre eux se sont rendus à Fort-Dauphin pour chercher de l’aide notamment auprès des Sœurs, selon leurs témoignages. « Nous sommes aujourd’hui confrontés au problème d’exode rural de ces populations venues de très loin. Affamées et désemparées, ces familles nombreuses n’avaient plus d’autres choix que de partir avec leurs enfants sur le dos, en laissant tout leur petit patrimoine dans l’espoir de trouver mieux et à manger ailleurs », reconnait la Première dame Mialy Rajoelina. Avec l’Etat malagasy et les partenaires, l’association Fitia a apporté sa contribution pour venir en aide à ces migrants. « Avec la collaboration de plusieurs partenaires, nous avons cherché des moyens pour les ramener chez eux. Nous assistons actuellement au départ de la première caravane », souligne la Première dame, hier à Fort-Dauphin. 360 personnes issues de 72 familles ont ainsi pris l’autocar pour un retour au bercail. « Nous sommes venus ici pour fuir la famine de chez nous. Nous avons bénéficié de l’appui des religieuses durant notre refuge à Fort-Dauphin. Mais il est maintenant temps de retourner chez nous », s’expriment une mère et un père de famille, déterminés à rentrer.
Des vivres et semences pour chaque famille
« Nous avons besoin notamment d’argent et de vivres pour pouvoir retourner chez nous et recommencer notre vie », avance un chef de famille venant d’une Commune rurale d’Ambovombe Androy. La Première dame, à travers l’association Fitia, a répondu à ses attentes et à ceux des migrants en octroyant un soutien financier, des vivres, des semences et des ustensiles de cuisine pour chaque famille. L’Etat s’est, par contre, chargé du transport des migrants depuis Fort-Dauphin jusqu’à chez eux à Amboasary ou Ambovombe. « Je suis particulièrement sensible aux souffrances que subissent les personnes vulnérables. Ainsi, pour mettre fin à ce mouvement migratoire de survie des populations et aux problèmes de malnutrition et de famine, je me devais de trouver des réponses à mon niveau pour apporter ma contribution à cette lutte. C’est pourquoi j’ai maintes fois rendu visite aux Régions de l’Anosy et de l’Androy en apportant des mesures d’urgence telles que l’octroi de farine enrichie aux enfants, de semences et de matériels agricoles aux associations. Nous avons également mis en place des cantines dans les écoles les plus touchées par la famine, tout cela en étroite collaboration avec le PAM », déclare Mialy Rajoelina.
Des solutions face à la malnutrition
Ce déplacement de la délégation conduite par la Première dame dans la Région d’Anosy a débuté jeudi dernier par la visite du terrain où va s’implanter l’usine NUTRISET  à Fort-Dauphin. « Il a fallu plusieurs mois de discussion et de préparation pour mettre en œuvre le projet commun rassemblant l’Etat malagasy, la Fondation Mérieux, le groupe NUTRISET et l’association Fitia. Face à ce problème de malnutrition latent, engendré par la sécheresse et les aléas climatiques datant de plus de 60 ans, l’Etat malagasy est déterminé à apporter des solutions durables. C’est la raison pour laquelle nous nous sommes joints pour le faire ensemble », rappelle la présidente de l’association Fitia. L’une des solutions consiste à la production et la distribution de solutions nutritionnelles spécifiques, conçues aux fins de prévention et de traitement de la malnutrition, répondant aux normes de qualité internationale, tout cela avec la mise en place d’une unité de production mobile. Un grand merci aux acteurs pour ce projet salvateur. « Après plus de 60 ans d’existence, ce projet permettra peu à peu l’autonomie nutritionnelle de ces populations et changera enfin la vie de milliers de personnes », conclut la Première dame.
Recueillis par Patricia Ramavonirina



« Merci de me sauver la vie. Mes deux enfants ont encore besoin de moi. D'avance merci pour mes filles ! », a imploré Ralalasoa Jocelyne. Depuis quelques semaines, cette femme de 42 ans a commencé à sentir des démangeaisons au niveau de son sein gauche. Puis, des boutons et des plaies sont apparus. Après une consultation à l’Institut Malagasy de Recherches Appliquées (IMRA), le médecin lui a conseillée de faire une mammographie à l’hôpital Joseph Ravoahangy Andrianavalona (HJRA). Et samedi dernier, le doute s’est confirmé. Les médecins lui ont détecté un cancer du sein gauche à PCR 5, c’est-à-dire que la maladie s’est propagée au niveau du foie et du sein droit à PCVR 3.
« Je suis mère de deux filles âgées de 15 ans et 12 ans. Je les élève seule car mon mari nous a abandonnées. Je suis à la fois agricultrice et employée dans une ferme afin de subvenir à nos besoins. Maintenant, mon principal souci est que je n’ai pas les moyens de me soigner. J'ai dû arrêter mon travail à cause de cette maladie, et je suis actuellement sans ressource. Je dois trouver des moyens financiers pour commencer le traitement. Je suis donc confrontée à un gros problème, celui de combattre le cancer. Cependant, à Madagascar, si l’on n’est pas riche et que malheureusement l’on est tombé malade, on meurt », a-t-elle raconté. La maladie lui a considérablement impacté physiquement et moralement. Elle appelle ainsi à la solidarité nationale et internationale. « Pour le moment, aucun traitement n’a été commencé. Nous avons quand même effectué une mammographie, une citoponction et une échographie abdomino-pelvienne au cours de ces derniers quelques jours. Il m’a été recommandé de débuter la chimiothérapie dès le mardi prochain. Malheureusement, nous ne disposons pas d’argent pour ce faire. C’est ainsi que nous insistons à trouver de l’aide venant des gens de bonne volonté », a supplié sa sœur hier. Pour toutes contributions financières, le numéro 034 26 958 63 reste accessible.
Recueillis par K.R.


Pour tous ceux à la recherche d’un moyen original de renouer contact avec la nature, sans pour autant délaisser le confort. Le «Glamping», une contraction du «glamourous camping», connu aussi comme le camping de luxe est la solution. Déjà très répandu dans les quatre coins du monde, ce concept de camping glamour émerge tout juste à Madagascar.  « L’idée nous est venue après le confinement. Après cette période éprouvante, de plus en plus de personnes ont cherché des moyens pour s’évader de leur quotidien. Quoi de mieux qu’une immersion en pleine nature ? Toutefois, certains endroits comme Antelomita par exemple ne disposent pas d’hôtel ou de maisons d’hôte à proximité. C’est là que le «Glamping» intervient. Il dispose des mêmes services et d’un personnel qualifié que les établissements de luxe. La différence est qu’il peut s’implanter n’importe où et à n’importe quel moment. Le «Glamping» est comme un hôtel ambulant», explique Holinirina Ramenason de Mikea Lodge. Ainsi, le «Glamping» offre une expérience inédite du camping. Elle permettra ainsi de réconcilier avec la nature ceux qui n’apprécient guère la vie «sauvage». Quelqu’un ayant l’habitude de passer ses vacances à l’hôtel n’aura probablement pas envie de loger dans une tente. Mais le fait de pouvoir disposer d’une tente équipée de tout le confort requis lui fera peut-être moins peur. C’est aussi l’alternative la plus adaptée pour toute personne cherchant à éviter l’entassement et la foule pour privilégier le calme et le dépaysement. De plus avec ce concept, les vacanciers ne doivent pas forcément aller dans une réserve naturelle ou un parc national. Il contribue ainsi à la mise en valeur de nouvelles destinations touristiques. Et outre le confort, le «glamourous camping» a aussi l’avantage d’être très convivial et animé.
Même si le « Glamping» commence à peine à se faire connaître dans la Grande île, les vacanciers lui portent déjà un intérêt grandissant. « A notre grand étonnement, le concept plaît beaucoup. Nous pensons que c’est le fait qu’il sort un peu de l’ordinaire qui séduit ces personnes. De ce fait, nous avons beaucoup de demande. Des demandes spécifiques les unes des autres. Elles n’ont juste qu’à choisir l’endroit et nous communiquer leurs besoins et nous nous chargerons du reste», rajoute cette responsable. Et ce sont en général ces demandes spécifiques qui définissent les coûts de retour à la source. Cependant, les initiateurs du concept n’ont pas voulu nous communiquer une fourchette de prix pour une formule basique. Mais qui dit luxe ne signifie pas toujours cher. A vous de le découvrir !
Rova Randria


Malgré la recrudescence de la pandémie de coronavirus, un peu partout dans le monde, les vols internationaux à destination de Nosy Be sont encore maintenus jusqu’à aujourd’hui. Toutes les autorités concernées par le sujet se sont réunies à trois reprises pour en discuter, au cours des derniers jours.  « Au courant de nos différentes discussions, nous avons décidé que Nosy Be restera ouvert. En effet, depuis la reprise des vols internationaux à destination de l’île, près de 5 500 passagers ont débarqué. 30% de ces voyageurs sont essentiellement des touristes. Parmi ces passagers, seulement 23 sont des cas importés, dont trois personnes détectées cette année. Ces chiffres démontrent alors que ces vols ne représentent pas encore de réels dangers pour la population. Et que c’est le manque de vigilance de la population qui a causé la hausse de nombre de nouveaux cas dans la localité. Toutefois, les autorités locales ont déjà pris les mesures adéquates pour stopper cette propagation. Et actuellement, la situation commence à se stabiliser» a expliqué Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, hier, à Antaninarenina, dans le cadre de la remise de médailles honorifiques aux employés de l’Office national du tourisme de Madagascar (ONTM).
Concernant les vols extérieurs, les vols réguliers n’ont pas encore repris. « Les vols actuels sont catégorisés comme ‘spéciaux’. Chaque compagnie doit avoir une autorisation préalable. Chaque demande est étudiée individuellement», a tenu à préciser le ministre. 
Cependant, la situation ne reste pas figée. « Nous organiserons des réunions hebdomadaires pour évaluer les risques et autres. Il ne faut pas oublier que nous n’avons pas les moyens pour affronter une nouvelle vague de contamination. C’est pourquoi nous renforçons les sensibilisations et les surveillances», rajoute ce responsable. Les mesures peuvent ainsi évoluer au fur et à mesure de l’augmentation des risques pour la santé de la population de Madagascar.
Rova Randria

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La une du 12 mars 2021

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TGV sur rail

Le train à grande vitesse (TGV) battant pavillon « Velirano » est en marche. Comme son nom l’indique, il enclenche la vitesse supérieure.  En dépit des bâtons jetés dans les roues, il s’apprête à la vitesse de croisière.
La métaphore entre TGV et TGV est frappante.  Le Tanora Malagasy (Gasy) Vanona (TGV un parti), bien sur les rails, roule en trombe tout comme un TGV, un train, qui quitte la gare et roule pour de bon.
Le TGV, formation politique fondée par le jeune Andry, en 2006, pour affronter les Communales d’Antananarivo, arpente son bonhomme de chemin et écrase tout sur son passage notamment les « coupeurs de route ». Le petit TGV de Rajoelina mit à genoux le géant TIM, parti du tout puissant Chef de l’Etat Ravalomanana à la Mairie de Tanà en 2007. Une victoire écrasante pour le jeune nouveau maire élu et une défaite humiliante à l’encontre du « vieux » battu. D’ailleurs, Ravalo ne s’est jamais relevé jusqu’à ce jour. Il digère trop mal la déroute que Rajoelina lui avait infligée à ce moment- là.
Et depuis, le TGV (parti) ne cesse d’engranger de succès en victoires ! En 2009, le TGV soutenu par le peuple prit le pouvoir dans un régime de transition que Ravalomanana et ses acolytes voulurent à tout prix renverser mais ils ont dû se rendre à l’évidence que c’est la volonté du grand nombre qui prime. En 2014, après cinq ans de direction sans faille de la transition, Rajoelina Andry réussit à conduire le pays vers un régime démocratiquement élu. Hélas, les inefficiences des tenants du pouvoir de l’époque, les cadors du HVM, qui commirent l’irréparable amenèrent le pays au chaos. Rajaonarimampianina récolta tout juste ce qu’il a semé.
En 2018 au scrutin présidentiel, le candidat du TGV, soutenu par la plate-forme MAPAR, a raflé la mise. Ravalo a dû se plier de nouveau. On ne peut rien devant le verdict irrévocable du peuple. Mais, comme tout le monde le sait, l’éternel loser répondant au nom de Ravalomanana ne décolère pas. Il cherche toutes les voies possibles à « barrer » la route du TGV (train) sinon du TGV (parti). Etant sur rails depuis le départ du régime, le Tanora Gasy Vanona continue à suivre, coûte que coûte, son trajet.
Le TGV, principale formation dans l’ossature du régime, se trouve en première ligne dans la concrétisation du Velirano. Un fait indéniable que toutes les formations politiques qui gravitent autour formant la plate-forme présidentielle ne peuvent en aucun cas le nier. Grâce à la mobilisation des membres du TGV national, les promesses présidentielles contenues dans le Velirano se réalisent progressivement.  Le Président Rajoelina numéro un du pays et numéro un du TGV ne chôme point. Il veille au grain à la traduction en actes du Velirano.
Des infrastructures scolaires, sportives et sanitaires respectant les normes universelles requises s’érigent à travers le pays. L’éducation, sport inclus, et la santé publique étant les bases fondamentales de la vie collective méritent des installations dignes sinon « manara-penitra ». 
Le TGV sur rail ! On ne peut plus le stopper. Les détracteurs peuvent crier ou hurler mais le train, en marche, ne s’arrêtera jamais. Aucunes gesticulations, aussi bruyantes soient-elles, n’influeront sur le rythme de progression des réalisations.
Ndrianaivo



« Poumon vert inestimable pour la planète et l’humanité ». Les herbiers marins sont des plantes à fleurs qui vivent dans les zones abritées peu profondes le long de la côte. Ils jouent un rôle important pour les humains et les créatures marines, entre autres dans la protection côtière, l’amélioration de la qualité de l’eau, puits de carbone, zone de reproduction pour poissons commerciaux et refuge pour la biodiversité. Des espèces menacées mais emblématiques, à l’exemple des tortues vertes marines et les dugongs, se nourrissent presque exclusivement d’herbes marines. Un hectare d'herbier marin peut abriter jusqu'à 80 000 poissons. Ainsi, des herbiers en bonne santé sont vitaux pour la conservation durable des ressources de pêche. Leur protection est donc essentielle.
Dans le cadre de la journée mondiale des herbiers marins, célébrée le 1er mars, l’ONG C3 Madagascar a mené une campagne de sensibilisation des collégiens sur l’importance de la protection de ces plantes. Le Collège d’enseignement général (CEG) François de Mahy à Antsiranana a accueilli cette activité, axée sur les écosystèmes marins menacés par l’exploitation côtière et la pollution d’origine humaine. L’équipe de ladite ONG a d’abord évalué les connaissances des élèves de l’établissement, avant de présenter les rôles et l’importance des phanérogames marines. 40 jeunes actifs dans la protection de l’environnement, recrutés et formés par C3 et communément appelés « Junior Ecoguards », se sont rendus à Nosy Lonjo sur le littoral proche pour y mettre en pratique leurs connaissances et identifier les différentes espèces d’herbiers marins, ainsi que la faune associée à cet habitat. Ils ont pu observer 4 espèces sur les 11 présentes à Madagascar.
La campagne de sensibilisation des collégiens s’est faite sur un financement de l’Union européenne, à travers le programme « ECOFISH ». A la fin de l’activité, un questionnaire d’évaluation des connaissances a permis d’établir une augmentation de près de 80% des connaissances des élèves.  « J’ai apprécié le fait d’avoir pu observer directement les herbiers après la séance théorique », se réjouit l’un des élèves touchés par la campagne. Pour sa part, l’enseignant en charge a insisté sur l’importance de la poursuite de ces activités pour motiver les jeunes à protéger l’environnement.
Recueillis par Patricia R.



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Editorial

  • Relance en cours !
    L’élan de relance se dessine à l’horizon. En dépit des difficultés qui freinent le démarrage effectif et en puissance, la situation économique du pays fait signe d’une certaine vitalité. Selon la dernière présentation de la note de conjoncture économique de Madagasikara, la Banque mondiale fait état d’une croissance mais laquelle croissance reste encore faible et inégale. Une croissance mitigée ! La productivité demeure faible et même en recul. Trois travailleurs malagasy ne valent qu’un travailleur selon la moyenne africaine.

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