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La campagne de formalisation de la situation fiscale « Anjara hetrako », un projet initié par la Direction générale des impôts (DGI), étend ses zones d’intervention pour ses deux mois de campagne. Si les activités étaient initialement prévues dans huit centres fiscaux, à savoir les six Arrondissements de la Capitale ainsi qu’à Ivato et Ambohidratrimo, d’autres sites figurent désormais dans la liste. La DGI interviendra également à Alasora, Ambohimangakely, Andoharanofotsy, Itaosy et Sabotsy-Namehana.

Au cours des dernières années, le tourisme local a particulièrement été délaissé. Les promoteurs mais aussi une grande majorité des opérateurs se sont surtout intéressés aux touristes étrangers, oubliant ainsi toute proposition ou offre pour les consommateurs locaux. Cependant, le salon Bons Plans tourisme Madagascar ou « Tsenaben’ny fizahan-tany », organisé par le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, en collaboration avec l’Office national du tourisme Madagascar, leur a fait prendre conscience de tout son potentiel. La fermeture des frontières aériennes et la suspension des vols commerciaux représentent donc des avantages malgré tout cela.

Les députés de Madagascar se réunissent en commission plénière ce jour. Ils voteront pour ou contre l'autorisation de mise en accusation des 4 dossiers de la Haute Cour de justice. Ce lundi 16 novembre était un jour spécial pour cette seconde session ordinaire de l'Assemblée nationale. Les députés se réunissent en commission plénière pour discuter sur l'autorisation de mise en accusation des 4 dossiers de la HCJ. Ce n'est qu'après les discussions qu'ils passeront au vote afin de donner ou non cette fameuse autorisation de poursuite. La décision des représentants du peuple est très attendue pour voir si la machine judiciaire qu'est la HCJ est fonctionnelle.

 

« Stop à l'autoritarisme dans un Etat qui prône la bonne gouvernance! » C’est en ces termes que Oliva Andrianalimanana, un ancien employé de la JIRAMA et président national du Syndicat USAM/JIRAMA et Tovonirina Andriamihaja ont dénoncé, hier, à Ambohijatovo, les violations répétées des réglementations et des lois en vigueur faites par les directions de la société nationale d'eau et d'électricité qui se sont succédé, à leur encontre. Selon leur récit, le 18 septembre 2015, les deux confrères ont été arrêtés, en pleine grève, avant une conférence de presse que devait donner l'intersyndical. En cette période, ils ont notamment lutté contre la mise en concession de la production d'électricité sur le site de Mandroseza.

Les mesures de renforcement de la paix et la sécurité ont été à l’ordre du jour au cours d’une réunion de tous les responsables de la sécurité rassemblés au sein de l’Organe mixte de conception national et dirigée par le Premier ministre Ntsay Christian, hier au palais de Mahazoarivo. Le chef du Gouvernement a rappelé la principale raison d’être de l’OMC qui est un espace de concertation sur les questions relatives à la sécurité intérieure. Le sujet est d’ailleurs plus que jamais d’actualité dans le contexte actuel où le pays fait face à de nombreux défis.

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LA UNE DU 17 NOVEMBRE 2020


50,77 %. Tel a été le taux de réussite à l’examen d’obtention du premier diplôme universitaire, session 2020 pour Antananarivo. D’après les statistiques  publiées par le ministère de la Direction des Examens Nationaux (DEN) depuis sa page Facebook, la Capitale affiche un taux de réussite de 50,77 % toutes séries confondues, soit 35 809 nouveaux diplômés sur un total de 70 537 de candidats inscrits. Répartis respectivement par série, le taux de réussite est de 49,62 % pour le baccalauréat « enseignement général » et de 64,26 % pour la série technique et technologie. Rappelons que l’année dernière, 40,56 % des candidats ont pu franchir le cap lors de la session normale. Et lors de la session exceptionnelle, 18,5 % des inscrits ont réussi l’examen avec une moyenne générale de plus de 10 sur 20.
Par ailleurs, l’ex-Province de Diego-Suarez a également publié les résultats du baccalauréat, vendredi dernier. Elle enregistre 5 134 candidats admis sur les 12 653 inscrits dans les épreuves du baccalauréat « enseignement général ». Ce qui donne un taux de réussite de 40,58 %. Du côté de l’enseignement professionnel et technologique, le taux de réussite est de 69,90 %.
Une publication tardive…
Très tard dans la nuit du samedi dernier, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) a annoncé cette nouvelle. Aussitôt après, les candidats ainsi que leurs proches respectifs ont espéré connaître les résultats de leurs efforts sur l’heure, notamment en consultant le site Internet de l’université d’Antananarivo ou encore en envoyant un SMS - des dispositifs adoptés par les 5 autres établissements supérieurs publiques  cette année. Malheureusement, les concernés ont épuisé jusqu’à 5 000 ariary de crédit téléphonique, sans aucune information en retour. Pire encore, le site n’a jamais été accessible, ce qui a complètement enragé les candidats. Il a fallu attendre le lendemain pour pouvoir consulter auprès des centres d’examen la liste des candidats admis. Et ce, avec tant de bousculades causées par l’attroupement des gens, impatients de voir figurer leur nom dans cette fameuse liste. « Une organisation particulière s’impose dans de telle situation. L’annonce officielle des résultats  incombe au ministère de tutelle. Quelques heures après, ces résultats sont affichés dans les différents centres d’examen. Quant aux opérateurs téléphoniques, les résultats qu’ils publient ne seront disponibles que 12 heures après cette annonce officielle », explique Herisolo Andrianiaina Razafindraleva, directeur des Examens nationaux -Antananarivo. Et d’ajouter que la politique actuelle de l’université d’Ankatso est axée sur des opérations classiques, c’est-à-dire que le support de publication des résultats est caractérisé par l’affichage, l’envoi de messages et la publication dans un journal dont le prix est fixé voire défini par une convention établie avec un prestataire.
K.R.


Manque flagrant de ressources humaines. Le District de Betioky-Sud, dans la Région d’Atsimo-Andrefana, enregistre 32 Centres de santé de base (CSB), lesquels s’assurent de la prise en charge sanitaire de la population. Pourtant, seuls 8 médecins y travaillent, contrairement aux normes imposées par l’OMS. Celles-ci soulignent qu’un médecin, un infirmier, une sage-femme et un personnel d’appui devraient assurer du fonctionnement d’un CSB. « 23 % des CSB auprès de notre District sanitaire sont tenus par un seul agent de santé. Notre District s’étend toutefois sur une surface de 6 000 km2, avec 270 026 habitants enregistrés. Cette insuffisance d’effectif des agents de santé impacte sur la prise en charge des patients. Ces derniers sont, dans la plupart des cas, lésés puisque l’agent de santé s’occupe à la fois de l’administration, de la coordination des activités, de la rédaction du rapport mensuel, outre le volet médical à assurer tous les jours », témoigne Dr Hajasoa Razafy Andriamifehy, médecin inspecteur auprès dudit District sanitaire. L’état piteux des routes qui mènent dans cette localité, favorisant l’enclavement, s’ajoute aux lots.
L’ACF et l’ASOS à la rescousse
Pour le renforcement du système de santé (RSS) à Madagascar. L’ONG « Action contre la faim » ou ACF en fait une stratégie pour améliorer la prise en charge des enfants victimes de malnutrition qui sont soignés auprès des CSB. Raison pour laquelle cette ONG œuvre aux côtés de « Actions Socio-sanitaires et Organisation Secours » ou ASOS auprès des services de Districts de santé publique pour atteindre cet objectif. Betioky-Sud fait partie des 4 Districts sanitaires pilotes dans la mise en œuvre d’une méthodologie de RSS depuis 2015, outre Toliara I et II pour la Région d’Atsimo-Andrefana et Ambovombe pour celle d’Androy. « Nous avons entrepris une démarche méthodologique qui se base sur le manuel développé par l’ACF, intitulé « Renforcement du système de santé, du diagnostic à la planification, version V3 ». Tous les acteurs de santé et les communautés en sont impliqués, avec l’accompagnement de l’ACF et l’ASOS », informe Jeannine Rasoarinoro, responsable auprès de l’ACF.
Concrètement, la méthodologie propose un appui depuis la base et facilite l’identification des spécificités, des forces et des faiblesses d’un District sanitaire. « Le diagnostic nous a permis d’identifier les problèmes tandis que la planification nous a servi à élaborer des solutions. Face à l’insuffisance de ressources humaines par exemple, l’ACF et l’ASOS nous ont soutenus à travers le recrutement d’employés pour assurer certaines activités dans les Centres de récupération et d’éducation nutritionnelle ambulatoire pour la malnutrition aiguë sévère (CRENAS). Les agents de santé se chargent de la supervision », confirme le médecin inspecteur de Betioky-Sud.
L’atelier national d’échanges sur les expériences RSS d’ACF et d’ASOS dans la Région d’Atsimo-Andrefana s’est tenu vendredi dernier à Antanimena. Une occasion d’annoncer que le District sanitaire d’Antananarivo- ville sera touché par les activités y afférentes à partir de 2021.
Patricia Ramavonirina



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Biden, à la Maison Blanche !

L’Amérique (démocrate) aux anges ! L’Europe jubile ! Le monde qui se dit « démocrate » exulte !
Après des décomptes houleux et sans …fin, le démocrate Joe Biden, l’ancien vice-président, est déclaré vainqueur et ainsi élu Président des Etats-Unis et entre à la Maison Blanche. La vague Bleue noie le pays de l’Oncle Sam.
Face à cette effervescence, l’Afrique attend. Elle observe de quoi demain sera fait. Quel apport la nouvelle administration américaine offrira-t-elle aux Africains ? Jusqu’à nouvel ordre, les Etats-Unis ne manifestent pas autant d’intérêts à l’endroit de ce continent supposé être le « berceau de l’humanité ».
A en juger le comportement du Président sortant, Donald Trump, vis-à-vis des résultats du 3 novembre, il parait que le virus africain s’exporte au pays de l’Oncle Sam. Il n’y a pas que le virus de l’Ebola qui fait la triste renommée de l’Afrique. Une maladie qui, en dépit de considérables efforts nationaux et internationaux, résiste dans certains pays du continent. Il y a un autre « virus » qui colle à la peau du continent noir. Il s’agit du virus du « refus d’accepter le verdict des urnes ». Quatre sur cinq résultats d’élection en Afrique s’exposent au refus de la partie perdante. Il est d’une rareté exceptionnelle de voir des verdicts reconnus comme tels par toutes les parties en présence.
Dans une certaine mesure, les frondeurs n’ont pas tort.Leur démarche dénonce, en fait, la tendance des tenants du régime à confisquer le pouvoir. L’Afrique est réputée d’être le continent des Présidents éternels à leur fauteuil. « J’y suis et j’y reste ! » Tel est,semble-t-il,le mot d’ordre cher aux dirigeants en place. Que ce soit en Guinée (Conakry), que ce soit en Côte-d’Ivoire, l’opposition rejette carrément la réélection du Guinéen Alfa Condé, de l’Ivoirien Alassane Ouattara. Ils arrivent en fin de mandat (le deuxième) et qu’ils ne peuvent plus se représenter pour la troisième fois au risque de violer l’esprit et la lettre de la Constitution. Ainsi, l’opposition remet en cause non seulement le verdict de l’élection mais surtout la candidature elle-même de ces Présidents en fin de parcours.
Donald Trump et sa clique (les inconditionnels républicains) refusent à reconnaitre les résultats des votes qui adoubent le poulain des démocrates Joe Biden avec 306 grands électeurs contre 232 pour son adversaire Trump. D’après les chiffres, la victoire de Biden est sans appel ! Et la voie le menant à la Maison Blanche s’ouvre. Les observateurs supposent queTrump ne résistera pas si longtemps. Il doit se rendre à l’évidence et se plier devant le choix de la majorité. Démocratie oblige !
Maintenant, la question consiste à déterminer qu’est-ce que le changement du locataire de la Maison Blanche va-t-il apporter pour le monde ? Pour l’Afrique dont Madagasikara en particulier ? Le leadership mondial qui va changer de titulaire, en quoi cela contribuerait-il à l’amélioration du quotidien des Africains. Les pauvres continueraient-ils à s’enfoncer dans la misère ? Tandis que les pays richess’enrichiront-ils encore davantage dans une opulence arrogante et insolente ? Ou enfin, assisterions-nous à la naissance d’une solidarité fraternelle mondiale ?
Joe Biden à la Maison Blanche ! Pourrait-on espérer qu’un vent nouveau souffle ?Wait and see !
Ndrianaivo

La population dans le Sud de Madagascar est victime de la famine. La députée élue à Amboasary Atsimo, Angèle Solange, explique que la solution n’est autre que la tombée de la pluie. Elle espère également la construction d’infrastructures durables de la part de l’Exécutif.
Cela fait presque une année qu’aucune goutte de pluie n’est tombée dans le Sud de Madagascar, si l’on ne cite que les Districts d’Ambovombe et d’Amboasary Atsimo. Cette situation est à l’origine de la famine. La production agricole est suspendue. La famine frappe alors aux portes des habitants de cette partie.
La députée élue à Amboasary Atsimo Angèle Solange a expliqué que la solution n’est autre que la tombée des pluies. D’ailleurs, les premières gouttes sont déjà tombées il y a quelques jours. Ce qui a suscité un véritable engouement de la population qui a extériorisé son bonheur. Dès les premières gouttes de pluie, la population a sorti tous les récipients en sa possession pour stocker l’eau.
L’eau de pluie est la solution au Kere dans le Sud. L’eau de pluie récupérée permettra à la population d’avoir de l’eau pour la consommation et pour le ménage. Elle ne fera plus des kilomètres de marche pour aller chercher de l’eau ou acheter cette denrée devenue très rare au prix fort.
Mais le plus important est que l’eau de pluie en grande quantité permettra à la population de se concentrer sur la production agricole. La culture de riz, de sorgo, de manioc, de légumes ou de granulés est en effet possible dans le Sud. Grâce à la pluie donc, la population pourra avoir des récoltes abondantes l’année prochaine.
La députée Angèle Solange répond alors aux détracteurs du régime que le Kere dans le Sud n’est pas la faute des dirigeants. Il s’agit d’un phénomène naturel que les actuels dirigeants essaient de résoudre. Actuellement, l’Exécutif se trouve au chevet de la population, a-t-elle avancé. Elle a particulièrement cité le ministre de la Population et de l’Eau qui ne ménage pas les efforts pour aider la population.
Il est vrai que les ministères ont construit des infrastructures dans le Sud. Mais la députée a signalé que les routes en piteux état retardent les interventions, et par la même occasion le développement dans cette partie de l’île.

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Editorial

  • Come back historique
    Donald Trump revient ! Retour en zone en puissance. Le 47 ème Président des Etats-Unis d’Amérique a solennellement prêté ce lundi 20 janvier dans la Salle d’honneur de la Capitole devant un parterre de personnalités dont les anciens locataires de la Maison Blanche, certains multimilliardaires et des sympathisants triés au volet et entièrement acquis à la cause. Cette Nation étoilée, traditionnellement reconnue comme la première puissance du monde, ne cesse de nous épater, de nous éblouir et parfois même de nous bousculer. Dans un discours fleuve apparemment non écrit, Donald Trump, l’ancien-nouveau locataire de la Maison Blanche, étale de long en large son fameux leitmotiv « American first », les « Américains d’abord », dans une rhétorique qui envoûte l’Amérique. D’un ton parfois provocateur et incisif, Donald Trump reprend sa revanche et du haut de son piédestal de Président des Etats-Unis d’Amérique investi officiellement. Il tire à boulets rouges ses…

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