Un regain d’espoir pour les acteurs mais surtout pour l’économie du pays en ces temps de crise. Lors de la dernière campagne d’exportation, les opérateurs ont eu du mal à écouler leurs produits, en raison de la pandémie de coronavirus. Mais pour cette campagne, la tendance s’est légèrement inversée. « Effectivement, les exportations de vanille ont partiellement haussé, et ce malgré la baisse continue de la demande au niveau mondial. Cette tendance baissière se remarque surtout en Asie et en Europe. Pour les Etats-Unis, cette baisse reste raisonnable. Depuis le début de la campagne, dans tout Madagascar, nous avons réussi à exporter près de 1 000 tonnes de vanille préparée. Des chiffres nettement meilleurs en comparaison avec ceux des années précédentes. Toutefois, la campagne n’est pas encore terminée. Nous restons déterminés, sachant que nous avons encore entre 800 à 1 000 tonnes de produits à écouler. La production a également été fructueuse cette année», a soutenu Serge Rajaobelina, président du Conseil d’administration de Sahanala, avant-hier, en marge d’une signature de convention de partenariat pour la formalisation de ses planteurs partenaires, au Louvre Antaninarenina. La campagne d’exportation a notamment débuté le 15 septembre 2020, pour se clôturer à la fin du mois de mai prochain. Ces 1000 tonnes ont alors été écoulées en cinq mois.
Cependant, cette situation reste assez contradictoire. Comment les exportations auraient pu augmenter alors que les besoins sur le marché ont diminué ? « La fermeture des restaurants et des industries expliquent la baisse de la demande au niveau mondial. Mais cela est pallié par la volonté de consommateurs à cuisiner de bonnes pâtisseries chez eux, générant ainsi une hausse de la consommation de vanille naturelle », explique ce responsable. Il faut croire donc que le confinement a eu des impacts positifs indirects sur la filière. Cette envie de cuisiner est effectivement née durant le confinement.
Pour continuer dans cette lancée positive, Serge Rajaobelina propose ainsi de miser fort sur le marketing. « Aux Etats-Unis, beaucoup de procès ont été entamés parce que les industriels n’utilisent pas de la vanille naturelle, contrairement à ceux qu’ils mentionnent sur leurs emballages. Ces procès témoignent ainsi de la volonté du consommateur final de consommer de la vanille naturelle. Nous devons alors en profiter pour faire la promotion de notre produit de qualité. La vanille de Madagascar reste encore à ce jour la meilleure dans le monde », soutient-il. Pour lui, l’idéal est de redorer l’image de la vanille malagasy auprès des consommateurs afin de favoriser l’augmentation de la demande. Cette hausse permettra alors aux opérateurs d’écouler leurs produits et de rééquilibrer ainsi le marché.
Rova Randria
Aux dernières nouvelles, une quarantaine de cas positifs à la Covid-19, dont deux patients avec des formes graves, est recensée à Nosy Be. Hier, une source locale a annoncé la détection suspecte des symptômes du virus chez des patients testés négatifs à plusieurs reprises. « Nous avons identifié plusieurs individus développant les symptômes de la Covid-19 à savoir les courbatures, la perte de l’odorat et/ou du goût. Mais bizarrement, les trois résultats de tests PCR réalisés se sont tous révélés négatifs. Cependant, nous leur administrons le traitement adéquat afin qu’il recouvre la santé et ne contaminent pas d’autres personnes », a expliqué cette source. Cette information remet en doute la circulation de nouvelles souches sur le territoire malagasy. D’autant plus que le ministère de la Santé publique se mure dans le silence par rapport aux nouvelles variantes. Jusqu’à l’heure où nous mettons sous presse, nous avons essayé de joindre les autorités médicales et administratives à Nosy Be pour avoir des explications, mais en vain.
Notons que l’aéroport de Nosy Be est ouvert aux touristes étrangers depuis le mois d’octobre dernier. Et même si cette ouverture partielle des frontières aériennes a été soumise à des conditions notamment l’obligation pour chaque passager de rester en quarantaine, et que seuls les Malagasy revenant d’un voyage à l’extérieur peuvent rejoindre d’autres villes, le virus continue toujours de circuler. Il est impossible d’avoir la confirmation si ces individus sortant de cette zone développent ainsi le virus sans que les analyses n’aient pu confirmer.
Les mesures se durcissent
Entre cette ouverture de l’aéroport de Nosy Be et la propagation du coronavirus, la situation demeure actuellement compliquée dans l’île aux parfums. Un bilan qui inquiète les autorités locales et qui les ont amenés à durcir les mesures de sécurité sanitaire. En vue de la protection de la santé de la population face à la propagation du coronavirus à Nosy Be, la Préfecture a pris de nouvelles dispositions. Désormais, toute forme d’organisation de réunion, de rassemblement, d’attroupement des personnes est interdite. Les marchés fermeront à 15 heures tous les samedis et mercredi, ceci pour que les responsables puissent assurer la désinfection des lieux. A cela s’ajoute la suspension jusqu’à nouvel ordre des organisations festives et culturelles telles que les soirées, spectacles, karaoké, cabarets. Outre l’enterrement immédiat des corps des victimes de la Covid-19 suivant les normes sanitaires, les veillées mortuaires sont aussi limitées à 24 heures au maximum.
LR.
Le torchon brûle entre les fidèles et la brigade de gendarmerie d'Isorana. Ce qui a fait pousser récemment le gouverneur de la Haute-Matsiatra à s'exprimer et de proposer une solution dans l'affaire qui oppose les gendarmes et les croyants qui prient au Toby Fifohazana de Soatanàna. Décision fut alors prise afin d'enlever les prérogatives d'enquête des mains de la brigade d'Isorana, pour la transférer désormais à la brigade de recherche criminelle de la gendarmerie de Tsaramandroso, à Fianarantsoa. “La poursuite de l'enquête à Fianarantsoa vise d'instaurer la confiance mutuelle entre les personnes impliquées et leurs coreligionnaires de Soatanàna”, dixit le gouverneur de la Haute-Matsiatra.
Un exercice de statistique réalisé par le Bureau de Prospective Economique du Sénégal (BPE), appelé « indice de mesure et de suivi de la sévérité de la Covid-19 », a récemment révélé une baisse de la progression de cette pandémie au niveau mondial. Le 21 février dernier, en s’appuyant notamment sur le taux d’infection, le nombre de décès et de patients guéris, Madagascar a bien géré la pandémie en enregistrant la plus forte baisse de la sévérité. En s’alignant avec la République Démocratique du Congo (RDC), Sao Tomé-et-Principe ainsi que le Cameroun, la Grande île a progressé en termes de scores dans l’indice.
Les irrégularités des transports en commun dépassent les limites. Ces derniers temps, on constate un relâchement quant au respect des barrières sanitaires, comme l’utilisation des strapontins, le non-port de masque, la négligence en matière d’utilisation du manifold et l’augmentation du nombre de places dans les taxis-brousse. Un rappel à l’ordre a été déjà lancé par le ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, mais aucun changement n’a été remarqué.
La Birmanie, le théâtre des manifestations populaires sans précédent, brave les avertissements de plus en plus menaçants de la junte militaire au pouvoir. En dépit des appels pressants des généraux ayant pris le pouvoir, le mouvement pro-démocratie ne fléchit point. La rue ne décolère pas et passe outre aux menaces létales adressées à son endroit.
La Vérité (+) : Quelle est votre impression sur le développement du réseau de télécommunications et de la 5G en Afrique et à Madagascar?
Nora Wahby (-) : « Le développement de l'infrastructure numérique LTE et 5G fait partie intégrante de l'économie croissante de Madagascar et s'est révélé être un moteur essentiel d'une société de l'information inclusive qui intègre la numérisation dans tous les aspects cruciaux de la vie, tels que l'éducation, les transports, la santé, l'énergie et même la sécurité intérieure.
Ericsson a travaillé en partenariat étroit avec des fournisseurs de services africains sur la 5G pour des tests en laboratoire, des essais sur le terrain et maintenant le déploiement initial de tests auprès des clients. Tout au long de ce processus, nos clients et leurs besoins en matière de services sont notre priorité absolue. Notre objectif est de construire un réseau pour répondre aux services requis actuels et futurs ».
« Les PME, l'avenir de l'économie africaine». La première maison dédiée aux Petites et Moyennes Entreprises (PME) a vu le jour ce mois-ci. Toutes les institutions financières prennent conscience aujourd'hui que le tissu entrepreneurial se compose essentiellement de PME. Elles ont alors tout intérêt à les soutenir pour espérer un développement économique constant en Afrique, et Madagascar n'est pas en reste. « Les petites et moyennes entreprises sont au cœur du développement des économies africaines.
Anosy-Ambatobe et Anosy- Ambanidia. Les tracés des deux lignes de transport par câble qui devront voir le jour dans la Capitale de Madagascar, Antananarivo, dans les deux prochaines années, ont été dévoilés dans le communiqué relatif au Conseil des ministres qui s'est tenu, hier, au Palais d'Etat d'Iavoloha. Le premier tracé d'une longueur de 9.1 km permettra de rallier Anosy à Ambatobe, en 30 minutes selon les précisions. Dénommée « ligne rouge », ce tracé comportera 4 arrêts et sera soutenu par 19 pylônes.
Délais d’exécution dans le temps. Les usagers sont impatients de voir la route nationale 44 Sud (Vohidiala-Moramanga) entièrement bitumée. Pour eux, l’achèvement des deux chantiers sur la route du riz signifie fin de la galère. Récemment, le député de Madagascar élu à Ambatondrazaka sous les couleurs de l’IRD José Alain Rakotondrazafy et le gouverneur d’Alaotra-Mangoro, Richard Ramandehamanana, ont effectué une visite sur le site du lot 1 du projet routier.