Le Chef de l'Etat malagasy demeure impassible face aux agitations du camp adverse. Rajoelina Andry Nirina ne se laisse point impressionner par les gesticulations bruyantes du RMDM. Il continue à assumer ses responsabilités et compte mener à bon port la mission que le peuple lui a confiée comme si de rien n'était. Il attend le moment opportun pour répondre aux critiques souvent acerbes et aux accusations parfois gratuites que les énergumènes animateurs (trices) de l'émission « miara-manonja » crachent tous les jours que le Bon Dieu fait.
Reboisement inclusif. Pour s’assurer de la participation de tous ses habitants à la campagne de reboisement annuel, la Commune d’Ambalavao -Atsimondrano a sorti un arrêté stipulant que : « toute personne âgée de plus de 18 ans se doit de planter au minimum cinq jeunes plants pour contribuer à reverdir Madagascar ». « Nous avons décidé de prendre cette initiative pour que notre campagne de reboisement ait le maximum d’impacts. Nous avons commencé l’année dernière avec l’appui de différents partenaires techniques et financiers comme l’Union européenne ou encore la Coopération allemande. Et nous comptons bien la poursuivre cette année.
Des arrestations massives, soit une trentaine et dont la plupart sont des tireurs de pousse-pousse et non des étudiants, mais aussi 3 blessés, composés d'éléments des Forces de sécurité ! Cette information est de la Circonscription régionale de gendarmerie de Toliara. Et tel était le bilan du pillage dont cette ville du Sud en était le théâtre, samedi dernier, une escalade qui a poussé ces mêmes Forces d'une façon assez musclée. Hier, une source auprès de la Gendarmerie a annoncé que toutes ces personnes arrêtées devraient être soumises à une enquête dans les locaux de la section de recherche criminelle de cette même Force à Toliara. D'après toujours une information de cette source à Toliara, ces actes répréhensibles étaient le fait d'une bande d'individus qui sont loin d'être des étudiants de l'université de Maninday.
Fanirisoa Ernaivo a atteint l’apogée de sa gloire lorsqu’elle était présidente du Syndicat des magistrats de Madagascar(SMM). Par la suite, sa vie n’a été qu’une succession d’échecs jusqu’à sa descente actuelle aux enfers. Elle a été suspendue de sa fonction de magistrate pour avoir insulté les Forces de l’ordre. Il est utile de préciser que cette suspension a eu lieu pendant le mandat de Hery Rajaonarimampianina. La déchéance de Fanirisoa Ernaivo s’est poursuivie avec sa débâcle lors de l’élection présidentielle de 2018.
Pour maintenir son audience, l’Opposition gave son assistance des informations qu’elle qualifie de primeur. A travers l’émission « miara-manonja », les ténors annoncent les fruits de leur soi-disant investigation sur le régime Rajoelina ou de simples faits-divers et les balancent à l’antenne au grand bonheur de ceux qui les croient. Mais au fil des jours, les informations véhiculées et supposées de révélation s’avèrent finalement fausses. Diffusion de fausses nouvelles, c’est l’apanage de l’opposition, de ses satellites sur les réseaux sociaux et ceux qui se sont exilés dans d’autres pays pour des raisons qu’ils sont les seuls à les connaitre.
Rien n’est encore définitif. « Le plan de redressement d’Air Madagascar devrait être présenté au Gouvernement et ainsi qu’au Président de la République vers la fin du mois de mars, si tout se déroule comme prévu » a énoncé Joël Randriamandranto, ministre des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, hier, à Ivato en marge de la célébration du 30ème anniversaire des Aéroports de Madagascar (ADEMA). Selon ce responsable, le business plan de la compagnie aérienne malagasy doit obtenir l’aval du Gouvernement et du Chef d’Etat avant d’être divulgué officiellement. Ce sera alors le troisième report de la présentation de ce plan de redressement. Au départ, il aurait dû être finalisé à la fin du mois de septembre 2020. Mais il n’en est rien. Ensuite, en mi-novembre 2020, le président du conseil d’administration de la compagnie, Mamy Rakotondrainibe, a annoncé qu’ « un calendrier a déjà été établi et que le plan sera finalisé à la fin du mois de novembre, au plus tard au début du mois de décembre». Cependant, nous sommes déjà au mois de février, et aucune trace de cette présentation.
D’autre part, le ministre a laissé entendre que le plan de redressement n’est pas encore totalement finalisé. « Le modèle économique est déjà tout trouvé. C’est le regroupement de tous les détails autour qui prend du temps. Chaque point doit être isolé et travaillé un par un » soutient-il. En tout cas, ce report successif démontre à quel point l’élaboration d’une stratégie pour sortir Air Madagascar de sa zone de turbulence n’est pas chose facile, comme l’a mentionné le ministre maintes fois auparavant. «Elaborer un business plan est plus difficile qu’il n’y paraît. Nous avons même dû demander l’assistance d’experts internationaux dans le domaine de l’aviation afin d’élaborer un plan de redressement réellement viable, crédible mais plus particulièrement réalisable. Nous n’avons plus droit à l’erreur. Ceci représente le plan de redressement de la dernière chance, donc il vaut mieux avoir du retard que tout faire à la va-vite, et au final faire n’importe quoi ».
Il reste à savoir si ce délai sera enfin respecté, sachant que les concepteurs du plan de redressement ont six mois supplémentaires et l’appui d’experts internationaux pour le peaufiner.
Rova Randria
Le microcosme politique dans lequel évolue l’Opposition à Madagasikara est médiocrement dominé par des hommes et des femmes à plaindre. Des leaders politiques qui souffrent lamentablement de perspicacitéet du sens de discernement. Ils conduisent les brebis vers l’échafaud. Fort heureusement que les simples militants sont plus intelligents voire plus malins que les dirigeants. Ils savent faire la différence entre le bon grain de l’ivraie. En effet, les supposés sympathisants ne se laissèrent guère manipuler par des dirigeants en manque d’objectif sérieux. La population de la Capitale atteint déjà un certain niveau de maturité politique, elle rejette toute tentative de livrer le pays au caprice de la crise ni de se faire avoir aux griffes du piège tendu.
A tout seigneur, tout honneur ! Ravalomanana Marc, fondateur du parti TIM, le chef de file de l’opposition, en étant le président du RMDM, un ancien Chef de l’Etat, de son état, un ex- magnat du lait, divague dans tous les sens. Décidément, il n’y a rien de ce qu’il dit ou ce qu’il fait vaille la peine d’attirer l’attention. On se demande pourquoi la plate-forme des partis revendiquant le statut d’opposition l’a choisi comme chef ou président. De deux choses l’une :
- Il n’existe aucune personnalité digne de la stature nationale apte ou capable de se tenir debout face au régime en place.
- Tous les membres de la dite plate-forme manquent de jugeote pour choisir un bon « cheval de bataille ». Ou bien, les deux à la fois. C’est à plaindre !
Rajaonarimampianina Hery, le fondateur du parti HVM, ancien Chef de l’Etat, adopte la stratégie du silence, du moins en apparence. En réalité, il tire là où il se terre les ficelles. En tandem avec Ravalo, Rajao lance des offensives dont le seul objectif consiste à déstabiliser le régime « Orange ». Certes, il est plus malin que son complice. Mais, avec un score médiocre de huit virgule et quelque, Rajaonarimampianina ne pourra jamais prétendre revenir à la barre. C’est un homme à plaindre !
Andrainjato Vonison, l’ancien ministre de la Communication du régime précédent, ancien député de Soavinandriana, fervent et minable animateur de « Miara-manonja », s’éclipse bêtement. Une simple convocation de la Gendarmerie déclenche en lui une peur bleue. Il croit naïvement qu’une fuite en avant arrangera son cas. A plaindre !
Guy Ralaiseheno, l’autre minable animateur de la scélérate émission « Miara-manonja », un gueulard sans limite, lui aussi, s’évapore dans la nature en réponse à une « petite » convocation de la Gendarmerie. Notons qu’il ne s’agit point d’arrestation mais d’une convocation. Nuance ! Mais nos deux hommes, têtes brûlées de l’opposition, tremblent pour une simple « demande » de se présenter aux bureaux des Forces de l’ordre. Ils sont à plaindre !
Et la liste des hommes à plaindre est légion dans l’escarcelle de l’Opposition. Aussi, faut-il se cantonner sur ces quelques énergumènes.
Et que dire de ces femmes membres assidues de l’Opposition, « hors normes » en termes de délinquance morale, politiquement parlant, qui sèment la pagaille dans le pays ou en dehors. Hanitra Razafimanantsoa et Ernaivo Fanirisoa, toutes deux juristes, pour ne citer que ces deux femmes tristement célèbres et à plaindre, à juste titre, déshonorent la notoriété et la crédibilité de la gent féminine.
Ndrianaivo
Jusqu’ici, seuls les entrainements de l’équipe nationale sont autorisés. Mais entretemps, des compétitions sont prévues par le Malagasy rugby. Pour commencer, tous les weekends, des sparrings pour les Makis Dames, les seniors et les U20 seront programmés au stade Makis Andohatapenaka en vue des préparations des nationaux sur les échéances internationales pour cette année. Il s’agit d’une qualification olympique pour les Dames, d’un championnat d’Afrique baptisé Trophée U20 Barthez pour les juniors et aussi d’une qualification au championnat du Monde et championnat d’Afrique pour les seniors.
«On envisage d’organiser des matchs chaque week-end au stade d’Andohatapenaka dans le respect des barrières sanitaires », a fait savoir le président Marcel Rakotomalala, lors d’une rencontre avec la presse. Ce mercredi, le Malagasy Rugby a déjà procédé au marquage du gradin pour faire respecter les mesures sanitaires contre la Covid-19.
« Le rugby a toujours respecté la décision imposée par l’Etat de ne pas encore redémarrer la compétition. Mais cette note du ministère nous permet de travailler encore plus sur les trois équipes des Makis qui disputeront des matchs internationaux dans quelques mois. En revanche, le Malagasy Rugby condamne toutes sortes d’organisations de matchs par qui que ce soit qui n’a pas eu l’aval de la fédération. Une lettre de doléance a été déposée au niveau du Préfet de police concernant ces matchs», a-t-il souligné. Tout en précisant que le non- respect des barrières sanitaires, comme le port de masque obligatoire et le respect de la distanciation, oblige le Malagasy Rugby à tenir toutes rencontres à huis clos.
Et d’ajouter « Les joueurs devraient participer au match pour ne pas être affaiblis physiquement surtout que le rugby est un sport de contact. Mais en attendant, les clubs devraient d’abord régler leur conformité et la licence des joueurs ». D’autres décisions seront prises durant l’Assemblée générale du Malagasy Rugby prévue se tenir le 7 mars prochain.
Elias Fanomezantsoa