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Assainissement. C’est de cette manière que le ministère du Commerce explique la réduction de moitié du nombre d’opérateurs autorisés à exporter l’or vert de Madagascar. En effet, l’année dernière, le nombre d’opérateurs ayant reçu un agrément pour l’exportation était de 124, contre seulement 66 exportateurs à avoir reçu le fameux sésame pour la campagne de cette année. Une campagne qui a débuté il y a une semaine et dont la liste des principaux opérateurs concernés par l’exportation vanille a finalement été publiée hier par les autorités en charge du commerce extérieur. « Dans le cadre de l’assainissement de la filière "vanille", 66 exportateurs ont été agréés pour la campagne 2021-2022. Le paiement des impôts et le rapatriement des devises figurent parmi les conditions d’obtention de l’agrément. Le secteur "vanille" est d’une importance capitale pour Madagascar. C’est pourquoi le ministre de l’Industrialisation, du Commerce et de la Consommation, Edgard Razafindravahy a opté pour une nouvelle méthode de travail permettant une sécurisation économique et la pérennisation de la filière. Si la saison dernière, nous avons exporté 2350 tonnes, cette année elle s’annonce également prometteuse en termes de quantité et de qualité », explique Edmée Ratefinanahary Rantoarivola, directeur du commerce extérieur.

Consternation

De leur côté, la réaction à chaud des opérateurs se traduit plutôt comme étant un sentiment de consternation. « Nous étions près de 300 à avoir demandé l’agrément. Or, grand fut notre étonnement lorsque le nombre des autorisations octroyés a juste pu dépasser le quart des demandes. Déjà, l’année dernière, seulement la moitié des demandeurs ont pu avoir le fameux sésame. Et cette année, la situation a empiré. Si vraiment la stratégie était la relance de la filière, alors quelle en est la raison ? », se demande un opérateur dans le nord du pays.

Pour rappel, l’année dernière, les autorités ont classé les exportateurs en trois catégories suivant leur capacité : les artisans qui exportent des quantités minimes, les industriels visant   une plus grande capacité d’exportation, ainsi que ceux qui sollicitent un agrément pour deux campagnes successives. Pour cette année, la politique de l’assainissement est donc mise en avant. Il faut noter que la Grande île reste leader au niveau mondial en matière d’exportation de vanille avec plus de 70 % de part de marché à l’échelle internationale. La pérennisation de la filière s’avère ainsi primordiale. Longtemps connus dans l’exportation de vanille en gousse, plusieurs acteurs œuvrent aujourd’hui dans des grands projets industriels d’extraction de cette épice.

Cependant, depuis quelques années, cette filière, pourtant à fort potentiel économique, est sujette à des instabilités, provoquant ainsi le déclin de la réputation de la vanille du pays sur le plan international.

Hary Rakoto


La concrétisation du projet d’installation de lignes téléphériques dans la Capitale avance à grande vitesse. Promis par le Président Andry Rajoelina dès le début de son mandat, ce projet verra le jour d’ici peu avec la mise en place de deux lignes. La ligne Jaune reliant Anosy, Andohalo, Ambanidia, Ankatso et la ligne Orange reliant Anosy, Ambohijatovo, Analakely, Soarano, Antanimena, Ankorondrano, Ivandry, Ambatobe.
La signature d’un accord gouvernemental entre l’Etat malagasy et le Trésor public français s’est tenue ce 20 septembre 2021 au ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à Paris et porte sur la mise en œuvre dudit projet ainsi que du projet « Mandraka III ». Une signature actée par Rindra Hasimbelo Rabarinirinarison, ministre de l’Économie et des Finances de Madagascar et de Franck Riester, ministre délégué auprès du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, en présence du Président de la République Andry Rajoelina. Au cours de la cérémonie de signatures, les partenaires français n’ont pas caché leur vif intérêt pour ce projet ambitieux. Le ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères parle d’une vitrine pour la coopération franco – malagasy. « Une vitrine de notre capacité à apporter une relation concrète aux enjeux du développement urbain à Tanà avec 12 km de desserte qui permettra un gain de temps de plus de 80 000 personnes par jour. »

Impact environnemental
Les entreprises Poma et Colas seront en charge de l’exécution du projet. « Ce gros projet s’inscrit dans la volonté du Président de doter le pays d’infrastructures modernes. Un projet qui a beaucoup de sens et qui aura beaucoup d’impact sur l’environnement. Nous sommes fiers de participer et hâte de démarrer », a déclaré le représentant de la société Colas. L’amélioration du transport urbain constitue un enjeu majeur auquel font face les grandes agglomérations du monde et Madagascar n’y échappe pas. D’où l’initiative du Président Andry Rajoelina pour ce projet d’installation d’un réseau de transport par câble ou téléphérique à Antananarivo et dont le coût de mise en œuvre est estimé à 151.852.769 euros.
La récente ouverture de la Rocade d’Iarivo a permis la fluidification du trafic interurbain en provenance et à destination de la Capitale. A cette infrastructure routière s’ajoutera la prochaine mise en place d’un réseau de transport par câble qui facilitera la mobilité de la population urbaine et décongestionner les grands trafics routiers.
Le second projet au centre de cet accord concerne l’extension de la Centrale Hydroélectrique de Mandraka III. Le projet vise à augmenter le taux d’électrification qui devra passer de 15% à 50% d’ici 2023. La promotion de la production d’énergie renouvelable est également escomptée. Le coût de réalisation de ce projet d’envergure est, quant à lui, estimée à hauteur de 47.829.530 euros.
La Rédaction



Jamais, le pays n’a connu un tel rythme infernal en matière de braquages ayant visé des taxis-brousse sur les routes nationales, que le week-end dernier. Face à cette situation alarmante, l’EMMONAT qui regroupe les éléments de la Gendarmerie, de la Police et de l’Armée, a annoncé récemment la prise de différentes mesures. A commencer par la plus importante. D’après le commandant de la Gendarmerie nationale, le Général Andry Rakotondrazaka, une enquête a été ouverte, et celle-ci a démarré dès hier même. « L’EMMONAT est prêt à montrer sa ferme volonté de mettre fin à cette insécurité qui prévaut sur nos routes nationales dernièrement », déclare sans ambages le Général au cours d’une conférence de presse qui s’est tenue au Toby Ratsimandrava, hier.

Le directeur général de la Police nationale (DGPN) a adopté le même ton lors de sa prise de parole : « La présence de cette équipe mixte chargée de mener des enquêtes est un fait qui n’est pas nouveau. Elle effectuera une descente sur place, c’est-à-dire sur les lieux où ces attaques se sont produites. Cette équipe s’efforcera également de procéder à une reconstitution des faits », déclare en substances le DGPN. A part cette procédure, notre interlocuteur a annoncé que l’EMMONAT est sur le point de collecter tous les renseignements concernant ces braquages. Parallèlement à cela, ses éléments sensibiliseront les « Fokontany », les Communes et les Districts qui avaient été les théâtres de ces assauts de coupeurs de route, à utiliser les moyens qui sont en leur possession en vue du déclenchement des alertes.

Si le démarrage de l’enquête, associé à la sensibilisation des autorités locales pour cerner les points considérés comme « zones rouges » et par où passent ces routes nationales, sont parmi les mesures prises, la nécessité absolue en vue du regroupement de tous les taxis-brousse empruntant la RN7, la RN4 et par extension la RN6, figure également dans la liste des mesures qui s’imposent. « Il s’agit d’une mesure plutôt ancienne et qu’il faudra réactualiser à cause des récents évènements qui se sont produits », explique le Gal Andry Rakotondrazaka. Pareillement, il rappelle que les patrouilles motorisées sont toujours opérationnelles sur ces axes nationaux. En guise d’illustration, il affirme qu’on trouve une Brigade routière spéciale ou BRS tous les 100 ou 150 km. Enfin, comme le DGPN l’a confirmé, la responsabilisation des Communes et des Districts qui longent ces routes nationales s’avèrera également nécessaire.

En attendant, le mal se poursuit sur la RN7, du moins hier vers 2h du matin. Deux autres taxis-brousse provenant de Manakara étaient tombés à leur tour dans une embuscade tendue par des bandits dans un point kilométrique situé entre Ambositra et Antsirabe. Comme les fois précédentes, on a assisté à un assaut se traduisant par des dégâts matériels. Les vitres des véhicules ont volé en éclats. Et encore pire, les passagers ont été dépouillés de leurs biens, notamment des liquidités et autres affaires personnels. D’après un rapport émanant d’un conducteur, les assaillants profitent de l’état déplorable de l’infrastructure routière pour passer à l’action.

Franck R.

Le CFFA passe donc le premier tour préliminaire de cette coupe de la CAF. Son prochain adversaire sera l'Interclub d'Angola vainqueur du match Mafunzo du Zanzibar sur un score éloquent de 3 buts à rien. La formation de Luanda, vainqueur du match avec un cumul de 4-0 (0-1, 3-0).

 

Les coupeurs de route sont de retour ! C'est du moins ce qu'on peut dire à propos de la RN7, l'axe Sud. Les faits survenus tout au long du week-end dernier semblent le confirmer. Cette fois-ci, la situation est tellement différente par rapport aux cas précédents. Les auteurs des forfaits seraient motorisés. Pas plus tard que samedi vers 23h, une cinquantaine de taxis-brousse roulant en caravane, et qui se dirigeaient vers le Sud étaient tombés dans une autre embuscade, dans une portion de voie sise à 45 km entre Ambositra et Ilaka Centre, Région d'Amoron'i Mania.

 

En raison de l'épidémie liée à la Covid-19, plus précisément les deux vagues qui ont interrompu les études supérieures à Madagascar, le calendrier des deux dernières années universitaires a été complétement perturbé.

 

Deux autres marchés à étages érigés à Anosy et Coum-67Ha. Parmi les priorités du maire de la Capitale, Naina Andriantsitohaina, figurent la construction des marchés pour les commerçants ambulants à Antananarivo Renivohitra. Après le marché de Behoririka, le « tsena » de jeudi à Anosy et celui de l’artisanat sis au Coum-67 Ha sont actuellement en cours de construction. Vendredi dernier, une délégation présidée par la Mairie a effectué une visite des chantiers à Anosy.

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Peaux de banane !

République bananière. Sommes-nous, par hasard, dans une République où les gros calibres « bananiers » font la loi, des peaux de banane jonchent de partout. A la moindre imprudence, on se salit, on s’écrase.

 

Une augmentation accrue du nombre de visiteurs. La 15ème édition de la Foire internationale de Madagascar (FIM) qui s’est tenue au parc des expositions Forello à Tanjombato, a fermé ses portes, hier. Les organisateurs autant que les participants ont dressé un bilan plutôt positif de cet évènement qui s’étalait sur quatre jours, même si la situation économique mais surtout sanitaire a semé quelques doutes dans leurs pensées. Cette foire s’est axée sur le redémarrage économique mais également sur les énergies alternatives. La promotion de ces dernières a battu son plein. Tous les acteurs espèrent ainsi que la FIM, édition 2021, aura des impacts sur le développement des activités pour le futur. Ce dossier récapitule en textes et en images les faits marquants du week-end dernier.

 

Promouvoir la proximité. C’est par ce principe que la « Banque sans agence » a été initiée par Accès Banque à Moramanga en fin de semaine dernière. Durant les quelques mois d’études de marché effectuées par l’établissement en vue de l’instauration de ce service un peu particulier, des clients ont déjà pu profiter des avantages de cette innovation d’Accès Banque à Moramanga. L’établissement financier vient donc de poser pied à Moramanga sans pour autant y construire ou louer un local en guise d’agence physique.

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Editorial

  • Désagrément séculaire
    Antananarivo, la ville basse, vit tous les ans les difficultés humainement gênantes dues aux caprices des eaux en période de pluie. En 1610, quand le Roi Andrianjaka, le demi-frère d’Andriatompokoindrindra, se décida de déménager le chef-lieu de son royaume d’Ambohimanga, à Analamanga, il ne comptait pas, à jamais d’ailleurs, s’installer sur la vaste plaine de Betsimitatatra mais il choisit le site d’une colline hautement perchée surplombant ladite plaine. Un choix délibéré et assumé ! Notons qu’Analamanga n’était pas un lieu inhabité. A son arrivée, des occupants s’y installaient déjà : les Vazimba. Ces derniers y vivaient paisiblement. Au moment où les guerriers – éclaireurs envoyés par le souverain d’Ambohimanga frappèrent à la porte, les Vazimba, premiers occupants de la Colline bleue n’ont pas déployé de la résistance. Ils obtinrent en revanche l’assurance de pouvoir se déménager à Antehiroka.

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