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Triple front

« Un malheur ne vient jamais seul ! » Ce sinistre adage populaire reste malheureusement d'actualité. Dans la plupart des cas, quand un malheur survient dans une famille ou dans un pays comme c'est le cas actuellement à Madagasikara, il attire d'autres adversités. Tout comme si le malheur qui s'abat en ce moment à cause de ce virus imprenable ne suffit pour qu'on en rajoute d'autres. Sans en parler les tirs croisés des détracteurs. Heureusement pour nous Malagasy que notre jeune Président a encore les reins solides car diriger plusieurs fronts en même temps n'est du tout repos et loin du ressort de l'évidence. En fait, le pays fait face de façon concomitante sinon simultanément au jour d'aujourd'hui à trois fronts différents dans des endroits séparés de la Grande île : la bataille acharnée contre la pandémie du nouveau coronavirus, la lutte de longue haleine pour terrasser la malaria (le paludisme) et le combat contre la dengue. 

Solidarité entre partenaires. Enelec Madagascar, du Groupe Filatex, a remis au Centre médico-social de la JIRAMA (CMS), à Antanimena, hier, 1 000 litres de gel hydroalcoolique à base de Ravintsara et 300 000 masques lavables. « Enelec Madagascar figure parmi les fournisseurs d'énergie de la JIRAMA. Depuis le début, nous avons accompagné l'entreprise, et nous continuerons. En cette période de crise, nous sommes notamment convaincus que notre collaboration ne doit pas se limiter à la fourniture d'énergie seulement. Etant un service réquisitionné, la JIRAMA travaille activement pour fournir un service de qualité à ses usagers.

En pleine élaboration du plan de relance économique. La Banque mondiale a communiqué, hier, les détails de ses aides en matière de riposte à la crise sanitaire. Concernant le secteur privé, l'institution de Bretton Woods octroie 5 millions de dollars en faveur du secteur touristique. Rappelons que ce domaine reste le plus touché des conséquences de la pandémie avec un manque à gagner estimé à 1900 milliards d'ariary. L'allocation permettra ainsi aux opérateurs à financer partiellement les salaires sur une durée limitée dans le but d'éviter le chômage technique et la cessation des activités. La somme couvrira également une assistance technique pour la réouverture de la desserte aérienne et la communication de crise. Il faut savoir que 1 000 entreprises touristiques établies dans les zones du projet Pôles intégrés de croissance (PIC) à savoir la Région Anosy, Atsimo Andrefana et Diana bénéficieront de cet appui. 

Sans complaisance ! Le Président Andry Rajoelina n'a pas caché son exacerbation face à l'indiscipline de certains citoyens, d'une part et  le laxisme de certains responsables, d'autre part, dans la lutte menée contre le coronavirus en ce moment. En déplacement dans la ville de Toamasina hier, le Chef de l'Etat a déploré plusieurs violations des dispositions sanitaires qui représentent une menace pour la santé publique.  « Je suis très en colère ! », a déclaré le Président avant de poursuivre que « nous travaillons jour et nuit pour trouver des solutions face à cette épidémie mais je constate malheureusement que certains citoyens ne respectent pas encore les règles ». 

Le remède Covid- Organics découvert à Madagascar meuble l'actualité africaine face à la propagation du Covid-19. Le nombre de plateformes domiciliées sur le continent augmente sans cesse. Selon le journal Citizen basé à Johannesburg, le Gouvernement sud-africain a exprimé sa volonté de mener une analyse scientifique du CVO. Le ministre sud-africain de la Santé, Dr Zweli Mkhize, poste sur Twitter que son pays a reçu un appel du Gouvernement malagasy dans ce sens.

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La une du 08 mai 2020


La ville d’Ambovombe Androy pourrait s’embraser à nouveau. Cette semaine, le Conseil du fampihavanana malagasy (CFM) dépêchera sur place son vice-président chargé de la province de Toliara en la personne de Latimer Rangers. Il aura pour mission principale d’aplanir le différend entre les deux parties belligérantes autour de la construction du nouveau marché municipal de Berary, en plein centre-ville. Le site était le théâtre d’une effusion de sang, la semaine passée.
La vie des habitants a repris après le drame, malgré la flambée des prix des produits de première nécessité. Les contrôleurs à qui auraient été offerts des « cache-bouches assez épais » restent sans voix face aux agissements des profiteurs. Par-delà le contexte de crise, la tension entre les partisans des deux politiciens vus comme catalyseurs de la friction sociale dans la capitale régionale reste palpable, selon un informateur local.
L’histoire est loin d’être finie, selon notre source. Les services de la municipalité sont rétablis en dépit de l’interpellation du deuxième adjoint au maire et du secrétaire trésorier comptable. D’autres manifestants ont aussi été arrêtés. Parmi eux, des femmes qui ont insulté et menacé le caméraman de la TVM locale en l’aspergeant avec de l’eau sale. La responsabilité administrative du maire en place aurait été également discutée.
Un projet de destitution en faveur de la mise en place d’une délégation spéciale serait en route contre le maire élu. L’arrêté que ce dernier avait signé a effectivement déclenché les échauffourées meurtrières d’Ambovombe bien qu’il s’agisse de « projet présidentiel ». L’élu et ses collaborateurs auraient agi sous l’effet de la manipulation grotesque d’un député.
Ce parlementaire aurait voulu accaparer le juteux projet de construction du marché comme à l’accoutumée. Ce membre de l’Assemblée nationale se comporterait comme s’il dirigeait un « petit Etat dans un Etat ». Un de ses pairs aurait aussi désiré mettre la main sur la même opportunité. La rivalité née ainsi du conflit d’intérêts sous-tend les hostilités entre habitants d’Ambovombe. Les deux parlementaires participent, en principe, à la session ordinaire au Centre de conférence international d’Ivato entamée depuis mardi.
M.R.


L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a identifié un bébé de 9 mois atteint du coronavirus au cours de ses analyses effectuées entre lundi et mardi dernier, selon la déclaration d’hier de la porte-parole du Centre de commandement opérationnel Covid-19, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle. Il s’agit du plus jeune des personnes contaminées au coronavirus à Madagascar, a-t-elle confirmé. « Cet enfant infecté ne présente aucun symptôme du Covid-19. Cependant, les médecins suivent de près son état de santé afin qu’il remplisse vite les critères de guérison », souligne la porte-parole.
Selon le docteur Raymond Rakotoarimanana, directeur de la Santé Publique dans la Région d’Atsinanana, cet enfant a été contaminépar sa mère.  « Après avoir contracté le Covid-19, sa maman a  été admise à l’hôpital samedi dernier. Des prélèvements ont été ainsi effectués à tous ses contacts directs,  en commençant par son enfant de 9 mois et son mari dont les résultats se sont avérés positifs. Ces deux individus contaminés l’ont ainsi rejointe à l’hôpital pour suivre un traitement le lendemain même de son entrée. La contamination entre la mère et son enfant  aurait été provoquée par des contacts rapprochés et prolongés dont l’allaitement », avance ce médecin, joint au téléphone. D’après ses explications, après investigation, actuellement, il existe une trentaine de personnes ayant été également en contact avec ces personnes testées positives et qui vont passer un test PCR. « D’autant plus que ces individus ont passé par différents endroits avant de connaître les résultats d’analyse. Au cours de leurs déplacements, les risques de contamination ne sont pas moindres. Il pourrait y avoir beaucoup de porteurs du virus sans que ces derniers le sachent », précise-t-il. 
Ces résultats d’analyse en laboratoire démontrent que personne n’est épargné du coronavirus. Les enfants autant que les adultes peuvent être infectés par le Covid-19 même si certains d’entre eux peuvent être porteurs du virus sans développer aucun symptôme. « Seul une ou deux personnes doivent s’occuper des enfants tout en adoptant des précautions afin d’éviter toute contamination par contact direct. Dans le cas contraire, compte tenu des bénéfices de l’allaitement et du rôle très faible du lait humain dans la transmission des virus respiratoires, une mère infectée peut continuer à allaiter. Cependant, il est strictement nécessaire de porter un masque au cours de l’allaitement, de se laver les mains avant et après la tétée ainsi que lors de la préparation des aliments. Le nettoyage et la désinfection des surfaces qui pourraient être contaminées demeurent aussi primordiaux. Il faut également éviter d’embrasser nos enfants », conseille le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle.
K.R.


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Maintenant c’est légal !

Le cadre légal de la mise en place de Koimity Loharano prend forme. Le Conseil du Gouvernement, réuni au Palais de Mahazoarivo le jeudi 30 avril 2020, jeta les bases officielles de la mise en œuvre  de la structure de base le Komity Loharano. Il s’agit, en fait, d’un organe de proximité de l’Etat au niveau du Fokontany. Le Président Rajoelina met à exécution ce qu’il avait déjà annoncé lors de ses interventions en début du mois d’avril dernier.
D’après les précisions venant du Chef de l’Etat, en personne, le Komity Loharano servira à accompagner, dans un premier temps, les responsables locaux déjà en place au niveau du Fokontany dans la distribution des aides et subventions offertes gracieusement par l’Etat aux personnes vulnérables en situation de précarité et le tout dans la transparence et l’équité. Ces bénéficiaires en priorité  étant les premières victimes des mesures adoptées, entre autres le confinement. Une disposition incontournable pour endiguer les effets nuisibles de la pandémie du Covid-19. Et à terme, le Komity Loharano sera la structure sociale de base, auprès du Vahoaka, destinée à gérer les affaires du Fokonolona au nom de l’Etat. Le Président a été clair et net sur ce que devra être la composition du Komity Loharano. En effet, les cinq membres doivent nécessairement être des personnalités intègres, non corrompues, justes et normalement issues des compétences diverses au moins de l’éducation, de la santé et de la confession religieuse. Supervisé par les députés et organisé par les maires, le Komity Loharano travaillera en étroite collaboration avec les élus et les autorités déconcentrées locales.
Evidemment, le Komity Loharano incarne la « résurrection » du Fokonolona, la structure de base initiée par nos Ancêtres les Ntaolo. A l’époque, c’était une valeur sûre pour gérer les affaires de la communauté de base. Ratsimandrava Richard voulait, en son temps, le remettre sur les rails et l’instituer en tant qu’autorité de proximité mais l’initiative a été fauchée dès le départ. Rajoelina Andry, inspiré de cette « Soatoavina » malagasy décide de le remettre en place. Il faut le reconnaître que l’initiative d’Andry Rajoelina mérite le soutien légitime de tous.
Seulement, il y a un bémol à éviter. Un risque de déviation pourrait survenir par le biais du mode de recrutement des membres du Komity Loharano. Le pouvoir central a intérêt à veiller au grain à travers les représentants locaux de manière à ce que des mercenaires politiques ne parviennent pas à s’infiltrer dedans. Les détracteurs du régime useront de toutes les astuces pour tromper les responsables. Une chose est certaine, il y aura une « bousculade » au portillon. La précipitation est la première erreur à éviter.  A défaut d’une vigilance extrême et de la prudence de rigueur, la corruption et le copinage réussiraient à prendre le dessus. Et ce sera le K.O. ! L’objectif ultime des acteurs « d’en face », les ennemis de la Nation, consiste à faire échouer le Komity Loharano. Il s’avère que tous les moyens sont bons pour y arriver.
Maintenant que le cadre légal est acquis, le Komity Loharano avancera le pas avec toutes les précautions utiles et nécessaires. Dans le cas de figure de la réussite du Komity, le pays gagnera en maturité et en prospérité.


La pandémie de coronavirus a affecté l’année scolaire autant que les inscriptions aux examens officiels. Ainsi, la majorité des élèves n’ont pas encore terminé leurs inscriptions aux examens officiels, même si  la date de clôture est prévue en fin du mois d’avril dernier. Par conséquent, les deux ministères concernés, d’une part, le ministère de l’Education nationale et de l’Enseignement technique et professionnel et de l’autre, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont décidé de repousser les dates limites d’inscription aux examens officiels 2020. Pour le Certificat d’études primaires  élémentaires (CEPE) et le Brevet  d’études  du premier  cycle (BEPC), la date est fixée le 15 mai 2020. Le 29 mai 2020, celle pour le Certificat d'aptitude professionnelle (CAP), du Brevet d'études professionnelles (BEP)  et le Certificat de fin d'apprentissage (CFA). Concernant le Baccalauréat, les inscriptions se poursuivent. D’après le ministre de tutelle, le Pr Elia Béatrice Assoumacou, une nouvelle date sera communiquée ultérieurement pour les épreuves.
Préparation des sujets
Toutefois, la préparation aux examens continue toujours comme l’élaboration des sujets au niveau régional, avance le directeur de l'éducation fondamentale,  Raoniherijaona
Andriamiakatsilavo. Les sujets du CEPE sont en cours de réajustement tandis que ceux du BEPC en phase d'élaboration dans toutes les 22 Directions régionales de l’Education nationale et de l’Enseignement technique (DRENETP). Et ce avec la participation des enseignants dans les écoles publiques et celles privées. Quant à l'enseignement technique, la conception des sujets a été déjà effectuée. En conséquence, chaque région procèdera, par la suite, au choix de ces sujets.
Pour rappel, les inscriptions  aux  examens  CEPE, BEPC, CAP, CFA sont gratuites. Pour l’examen du baccalauréat, les droits sont maintenus à 15 000 ariary pour les candidats d’école, 50 000 ariary pour candidats libres et 100 000 ariary pour ceux de nationalité étrangère.
Anatra R.

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Editorial

  • A bannir !
    Ignoble, l’inceste aggravé par des allégations de viol et de sévices physiques et moraux n’en finit pas de secouer l’opinion. La semaine qui tire à sa fin a vu passer par presse interposée des actes barbares d’un père à l’encontre de ses propres enfants. Des actes à bannir. Un ancien footballeur, demi-célèbre et artiste local, aurait violé et parfois violenté sa propre fille pendant… dix-neuf ans. Toutefois, le terme « viol » devrait être saisi avec précaution. Des actes de viol sur sa propre progéniture 19 ans durant sans que la victime ne réagisse pour tenter de condamner le comportement abominable du père-auteur seraient… impossibles en soi. Il aurait dû y avoir un consentement tacite quelque part. D’ailleurs, des internautes et pas des moindres condamnent l’attitude de la… victime de son silence. Peut-être à des moments différents, elle aurait pu trouver ses comptes. Elle aurait pu soutirer certains profits !…

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