Une initiative de l’association Fitia. Les 15 jours de campagne de désinfection virale des taxis-be œuvrant dans les zones urbaine et suburbaine d’Antananarivo prendra fin ce jour. La mise en place de ce système de désinfection vise à faire face au risque élevé de contamination du Covid- 19 dans les transports en commun. Jusqu’à hier, 48 787 opérations de désinfection ont pu se faire auprès de 14 sites. Pour ce faire, 255 litres de Virocid, un désinfectant ultra concentré, respectant l’environnement et la santé des personnes, ont été utilisés. En moyenne, la campagne touche 3 442 « taxis-be » par jour. D’un autre côté, l’association Fitia a distribué 16 591 cache-bouches aux chauffeurs et receveurs de chaque véhicule. Ce dernier a également reçu du gel désinfectant, renouvelé au besoin, dans le souci de renforcer la préservation de la population face au Coronavirus. Les passagers, propriétaires de véhicules et responsables du secteur en sont les bénéficiaires.
148 « taxis-be » mis en fourrière
Des règles non respectés. Malgré les mesures prises pour éviter la propagation du Covid- 19 dans les « taxis-be », certains d’entre les chauffeurs et receveurs les ont enfreintes. Par conséquent, 148 « taxis-be » de la zone urbaine et suburbaine ont été mis en fourrière, selon le bilan de l’association Fitia. Des passagers se sont, notons-le, plaints que des bus continuent à transporter des passagers sans tenir compte du nombre autorisé ou encore des règles d’hygiène et de prévention exigés. D’autres négligent la désinfection alors que cela garantit la prévention et évite la propagation de la pandémie. D’ailleurs, certains passagers les encouragent, en bafouant eux- aussi les règles imposés. Dans tous les cas, la prudence reste de mise d’autant plus que la période d’urgence sanitaire s’enchaînera dans les 2 prochaines semaines…
Recueillis par Patricia R.
Les compétitions de taekwondo continuent en ligne malgré le confinement. Une grande première, le 1er championnat d’Europe de taekwondo poomsae individuel en ligne, spécialement en cette période de confinement sous forme d’open, se déroulera du 4 au 10 mai. Le candidat filme ses poomsaes, au total six, et les a envoyés par la suite à l’organisateur le 28 avril dernier, date butoir. Ils attendent d’ores et déjà les résultats prévus le 10 mai prochain au plus tard. Deux Malagasy sont en action pour la quête du titre. Il s’agit du combattant expatrié, Nicolas de Gonzague Randriamiandrisoa, plus connu sous le sobriquet Nicolas Rangonz, pour les intimes, 6e dan en taekwondo et Rivo Rakotobe, directeur technique national (DTN) au sein de la Fédération malagasy de taekwondo WT (World Taekwondo).
« Je ne peux pas rater une telle occasion surtout après la vague d’annulation et de report des différentes compétitions internationales, même si c’est pour la première fois de l’histoire de taekwondo. Maintenant, j’attends patiemment le résultat », a dit Ragonz, champion de France master 2 en février. D’après toujours notre représentant, qui a l’intention de séduire les juges, il a choisi de faire passer dans ses vidéos le poomsae « Keumgang et Sipjin », au premier tour, « taebaek et Jitae » en demi-finale et « koryo et chongwon » en finale.
Une opportunité pour l’expert malagasy de rattraper le mondial de Danemark, initialement prévu du 21 au 24 mai, mais finalement reporté.
Elias Fanomezantsoa
Une perte occasionnée par l’application des mesures sanitaires et l’augmentation du nombre de cas contacts du Covid-19 à Antananarivo. Tels sont les arguments avancés par les transporteurs réunis au sein de l’Union des coopératives de transport urbain (UCTU) et l’Union des coopératives de transport suburbain (UCTS) pour justifier leur décision d’arrêterleurs activités à compter de ce jour. A l’issue d’une réunion qu’ils ont effectuée depuis la semaine dernière, ces transporteurs ont décidé de suspendre leurs services jusqu’à la prise d’une nouvelle décision les concernant, c’est-à-dire de nouvelles mesures sanitaires qui correspondent à leur exigence. D’après le porte-parole des transporteurs, Razafiniarino Mihaja, ils ont travaillé à perte durant ces 15 derniers jours.
Après que le Gouvernement a déclaré l’état d’urgence sanitaire dans le pays, tous les restaurantsainsi que les salles de fête et de cérémonie ont été fermés. Il a également été décidé la suspension du transport en commun. Cependant, ces transporteurs ont réclamé la reprise de leurs activités tout en acceptant les mesures de barrières sanitaires. De plus, d’autres soutiens leur sont attribués comme la gratuité de la délivrance des licences et de la réalisation des visites techniques. Malgré tout cela, ils ne sont pas toujours satisfaits. Ils prennent en otage tous les passagers pour faire pression sur les autorités dans le but de satisfaire leursrevendications. Récemment, l’UCTU et l’UCTS ont réclamé la dotation d’équipements de protection et de produits de désinfection afin qu’ils ne se déplacent plus dans les endroits collectifs pour désinfecter leurs véhicules. En cette période de crise, les propriétaires de « taxis-be » ne font aucune preuve de patriotisme. Ils ne cherchent que leurs propres intérêts.
Pour les transporteurs dans les zones régionales et nationales, ils réclament la réouverture des axes routiers dans tout Madagascar, y compris donc ceux dans les trois Régions affectées par la propagation du coronavirus, à savoir Analamanga, Haute-Matsiatra et Atsinanana. Concernant la distribution des équipements de protection pour les transporteurs comme le gel hydroalccolique et les masques, ainsi que la désinfection des véhicules, l’Association Fitia a indiqué que ces opérations prendront fin ce jour. Celles-ci ont ainsi duré deux semaines.
Madagascar est actuellement en état d’urgence sanitaire. Sur ce, tous les services publics doivent être réquisitionnés, y compris le transport en commun. C’est le souhait de tous face à cet égoïsme qui ne dit pas son nom des « taxi-be ».
Anatra R.
Le feuilleton Ludovic Ajorque continue. Le meilleur joueur du Racing Club de Strasbourg aurait dit oui aux Barea. Le sélectionneur Nicolas Dupuis avait annoncé que le joueur devait donner sa réponse définitive à la fin de la saison 2020/2021. Une fin de saison qui semble être décalée de deux mois, à cause de la crise du coronavirus qui frappe le monde entier de plein fouet, en ce moment.
Le récent kidnapping d'Anil Karim, pharmacien de son état et dont on n'a toujours aucune nouvelle, serait en quelque sorte l'effet catalyseur. Car depuis la semaine dernière, la Gendarmerie procède à une série d'arrestations de toutes les personnes soupçonnées d'avoir un lien direct ou non avec le tristement célèbre Norbert Ramandiamanana, alias Lamà, ce bandit recherché pour de nombreux enlèvements depuis l'année 2004 dans la Capitale.
Jusqu’à ce jour, aucun médicament, encore moins un vaccin n’a été trouvé pour traiter et prévenir du Covid-19. Face à l’urgence sanitaire, le Professeur Vololontiana Marie Hanta Danielle, porte-parole du Centre de commandement opérationnel Covid-19 (CCO) sis à Ivato, a souligné hier lors du rapport récapitulatif que Madagascar ne peut pas attendre les médicaments conventionnels. D’autant plus que les expérimentations pour trouver le vaccin n’aboutiront qu’au plus tôt au début de l’année prochaine. En attendant, le taux de positivé pourrait s’aggraver.
La pandémie de coronavirus met en danger mortel l'humanité. Une psychose indéfinissable plonge la planète Terre dans la terreur. D'un coup, quelles que soient ses conditions d'existence, riche ou pauvre, puissante ou faible, petite ou grande, l'espèce humaine se sent impuissante. Le vieux réflexe de survie surgit tout naturellement. Et le premier geste qui refait surface face à ce « cataclysme », ennemi commun risquant de décimer l'humanité, consiste à se resserrer les rangs.
Des marchands interceptés à Toamasina. Tel est le constat fait par les autorités au niveau de la Direction générale de l’environnement et du développement durable de la Région Atsinanana (DREDD), suite à une descente auprès de marchands illicites de bois précieux et ordinaires. « Samedi dernier, nous avons reçu des renseignements de la part de citoyens responsables concernant une vente illicite de bois, dans le marché d’Ankirihiry à Toamasina. Nous avons alors mené notre enquête. A l’issue de cela, nous avons demandé une autorisation pour une perquisition au procureur.
Service minimum, réduction des effectifs, baisse des chiffres d’affaires. La pandémie a touché de plein fouet l’économie de Madagascar. Le ministère du Travail, de l’Emploi, de la Fonction Publique et des Lois sociales (MTEFPLS) a mené une enquête concernant l’impact du coronavirus sur les entreprises privées. Sur les 208 entreprises enquêtées employant près de 69 100 travailleurs, 196 ont déclaré en difficulté. Ces impacts sont notamment dus aux problèmes de trésorerie, à l’annulation de commande par les clients à l’étranger ainsi qu’à la pénurie des matières premières. 90% ont déclaré durement d’être affectées par la crise du Covid- 19.