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De la fermeté

L'équipe de Naina Andriantsitohaina bouge ou plutôt fait bouger les choses. Il a fallu un peu du temps - la pandémie du nouveau coronavirus gênant - à la nouvelle équipe dirigeante de se retrouver. Prendre en main les destinées de la Cité d'Andrianjaka, la ville des mille, ne découle pas du tout d'une simple évidence. C'est difficile de mettre en rang les Tananariviens réputés pour leur indiscipline.

 

Que de points positifs. Pour ce mois d’août, la JIRAMA fera la promotion de l’auto-relevé auprès de ses clients, surtout pour des raisons sanitaires. Toutefois, cette organisation ne date pas d’hier. Cela fait plusieurs années que l’entreprise essaie de la mettre en place. L’objectif étant de faciliter la facturation et mettre en confiance les clients, vu qu’ils pourront constater d’eux-mêmes leur consommation énergétique. « Pour ma part, j’ai adopté l’auto-relevé bien avant cette crise. Cela me permet de surveiller personnellement mes consommations tous les mois, et de les ajuster au fur et à mesure pour éviter toute surconsommation gonflant ainsi mes factures.

Au même niveau qu’en 2017. La Banque mondiale a publié la semaine dernière le rapport de l’Evaluation des politiques et institutions nationales (CPIA) 2019 pour l’Afrique. L’étude couvre la période de janvier à décembre 2018. D’après le document, la note de Madagascar stagne. On a obtenu une note de 3,3 sur 6 conformément au précédent rapport. Même si le résultat de l’évaluation du pays semble dépasser légèrement la moyenne, cette note masque une divergence significative dans les performances d’un domaine politique à un autre. Ce rapport de la CPIA montre que notre pays reste performant en matière de gestion économique avec une note de 3,7 sur 6.

Comme annoncé par le Président de la République, les premiers vols de rapatriement des ressortissants et résidents de Madagascar bloqués à l’extérieur du pays ont atterri lors du week-end dernier. Hier matin, un avion de la compagnie Air Madagascar en provenance de Paris et de Marseille  s’est posé à l’aéroport international d’Ivato. A son bord, 230 ressortissants malagasy qui étaient pour la majorité bloqués en Europe, notamment en France, en Norvège, en Italie, mais également des Malagasy bloqués en Afrique du Nord, à cause de la fermeture des frontières et la suspension des liaisons aériennes et maritimes.

 

Les réseaux sociaux inondés samedi par un devis sur des matériels de communication destinés au Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19. Au bas de ces documents figurent deux signatures, celle de la directrice commerciale de la société censée de fournir ces matériels et celle du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation et non moins premier responsable du CCO. Point commun des signataires : leur nom - Razafimahefa. En effet, ils sont dans la vie quotidienne le couple Razafimahefa : Tsanta, cadre au sein de la société, et Tianarivelo, ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation.

 

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LA UNE DU 17 AOUT 2020


Devant les risques d'abus et d’exploitation sexuels liés à l'utilisation de l’Internet par les enfants à Madagascar, des actions  viennent d’être lancées afin d’éradiquer ce phénomène. A travers Internet Watch Foundation (IWF), le ministère de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme (MPPSPF) et l’UNICEF entrent en collaboration  pour  ouvrir un nouvel portail où les images et vidéos  à l’encontre des enfants malagasy apparus sur l’Internet peuvent être dénoncées de façon sécurisée et anonyme.
« Les contenus signalés seront analysés par des experts de l’IWF avec des technologies modernes et efficaces en vue de les supprimer et d’empêcher que ceux-ci apparaissent sur Internet, sans pour autant empêcher les poursuites pénales des auteurs, vu que ces images sont signalées aux autorités locales et mises à leurs dispositions pour engager les procédures judiciaires », explique l’UNICEF Madagascar.  Selon Nicolette Moodie, chef de la section protection de l’enfant au sein de cet organisme onusien, les abus et l’exploitation sexuels des enfants sont intolérables, que cela se fasse en ligne ou dans le monde réel. C’est la raison qui explique la mise en place de ce portail de signalement afin que les enfants, les enfants malagasy en particulier, victimes de ces atrocités puissent bénéficier de meilleure protection et au niveau international. « Le plus important est que ce support offre la possibilité de rayer définitivement du Net des images d’abus sexuels sur les enfants et de protéger ainsi ces derniers de la re-victimisation », intervient-elle. 
Pour Naharimamy Lucien Irmah, ministre de la Population, de la Protection Sociale et de la Promotion de la Femme, la collaboration avec l’Internet Watch Foundation à travers la mise en place du portail de signalement à Madagascar constitue une grande étape vers la réalisation de notre défi. Un propos soutenu par  Susie Hargreaves, directrice exécutive de l’IWF qui avance que  le Gouvernement de Madagascar démontre son engagement à faire un pays hostile pour les images et vidéos d’abus sexuels sur enfants en ligne.
Il est à noter qu’à Madagascar, 63% des adolescents et enfants utilisent l’Internet pour chercher des partenaires. 75,3% de ces jeunes et enfants ont rencontré physiquement les personnes contactées. 87,7% d’entre eux ont  également envoyé leurs photos à leurs correspondants, dont 29,2% en sous-vêtement. Avec l’expansion de l’accès à l’Internet ces dernières années, ces chiffres auront tendance à augmenter. Ces statistiques résultent de l’étude effectuée par ECPAT France en 2015 à Antananarivo et Nosy Be sur la prostitution des mineurs en lien avec les nouvelles technologies.
 A travers ce portail, Madagascar bénéficie d’un avantage technologique et d’un partenariat mondial qui vient renforcer les efforts consentis pour protéger les enfants des abus et exploitation sexuels des enfants en ligne. Actuellement, Madagascar est le 41ème pays  dans le monde  et 18ème en Afrique à avoir mis en place cette plateforme soutenue financièrement par End Violence Fund.
Recueillis par K.R.  
 


Depuis quelques jours, les signes s’accumulent montrant une baisse du taux de contamination au coronavirus, et une hausse des cas de guérison. La Sars-Cov-2 semble perdre du terrain. Pour ces raisons et d’autres, un allègement des mesures de confinement a été annoncé par les autorités, notamment à Antananarivo. Un moment qui a été attendu par bon nombre de Malagasy après plusieurs semaines de reconfinement. Une période qui n'a pas été facile pour la population locale. Depuis le début de la semaine, les Malagasy ont pu retourner vaquer à leurs occupations quotidiennes. Cette sortie de confinement ne doit toutefois pas être synonyme de relâchement, qui serait susceptible d’amener à une aggravation de l’épidémie de coronavirus. Les gestes barrières et les règles de distanciation physique doivent encore être appliquées, en tout lieu et en toute circonstance. Et ce, afin d’éviter que les autorités ne soient obligées de sévir à nouveau. Ces dernières seraient en effet obligées de prononcer des mesures plus strictes de limitation de contact, et éventuellement de reconfinement. C’est notamment ce qui s’est passé dans de nombreux pays où les autorités ont dû prendre ou se préparent à prendre des mesures telles que le reconfinement local pour stopper la propagation du virus.
Faut-il d’ailleurs rappeler que l’Etat malagasy avait dû procéder à un reconfinement local de la Capitale, il y a de cela quelques semaines, après la première phase de confinement, suite à une hausse remarquable des cas de coronavirus. Un reconfinement qui a eu des impacts non négligeables au niveau économique et social. Tout cela pour dire que la mesure de sortie de confinement à Madagascar et dans la ville des Mille en particulier ne doit en aucun cas être assimilée à un retour à la normale, et ce d’autant plus que le virus continue à sévir. Depuis le 19 mars, 13 522 cas ont été comptabilisés à Madagascar. Selon la dernière mise à jour des statistiques par le Centre de commandement opérationnel – Covid-19, 125 porteurs nouveaux du coronavirus ont été identifiés dont la majeure partie est issue de la seule Région d’Analamanga. 6 décès ont été enregistrés hier, portant le total à 162 jusqu’ici. Aujourd’hui donc, la vigilance reste plus que jamais de mise. La guerre contre le coronavirus est loin d’être gagnée.
La rédaction

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Cette maudite maladie !

En pleine guerre de 1914-1918, la « grippe espagnole » frappait les pays belligérants. Selon les experts, il s’agissait d’une grippe virulente et mortelle de souche H1N1 qui, partie d’un camp militaire de Funston (Kansas, Etats-Unis) le 3 mars 1918, se répandit à la  vitesse de la lumière au reste du monde notamment vers les pays engagés dans la guerre. La grippe espagnole aurait fait 20 millions à 50 millions de morts dans le monde selon les rapports de l’Institut Pasteur. Certaines sources indiquèrent même 100 millions  de victimes. Les pays les plus touchés étaient l’Inde (18,5 millions de morts), Chine (de 4 à 9,5 millions), Europe occidentale (2,5 millions) et les Etats-Unis (de 500 000 à 675 000). Dans le passé, on note la recrudescence d’épidémies de grave maladie contagieuse trois à quatre par siècle.
De la « grippe espagnole » au nouveau coronavirus de Covid-19, il n’y a qu’un pas à faire pour un détail près. Etant de forme grippale aigue et d’origine virale, ils ont tous les deux à peu près la même manifestation et se transmettent de la même manière : par simple contact, par voie respiratoire. Et il en faut les mêmes précautions : geste barrière, port de masque, etc. Seulement, il faut souligner que la Covid-19 se distingue particulièrement par le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ce qui lui a valu le constat d’un caractère dangereux. 
Le monde entier fait face à cette maudite maladie. Certes, il n’y a pas de maladie … bénie ni généreuse, elle crée toujours, quelle que soit sa forme, des malaises ou des gênes voire de la douleur chez la victime. Seulement, avec cette pandémie du XXIème siècle, les hommes subissent âprement des épreuves physiques et morales souvent insupportables. Des préjudices provoquant des dégâts collatéraux dans tous les domaines de la vie nationale. D’après les derniers bilans (source OMS), on estime à 20 624 316 cas confirmés, 12 831 800 guéris et 749 421 décès dans le monde. Apparemment, ces données statistiques n’ont rien à voir à l’hécatombe de la grippe espagnole mais les chiffres évoluent vers la hausse donc il faut se méfier sérieusement.
Parti de la Chine, dans la province de Wuhan en novembre-décembre 2019, le nouveau coronavirus se répand comme un éclair telle la grippe espagnole dans le reste du monde et fait des ravages énormes en vie humaine. Madagasikara ne peut pas, malgré les critiques insensées des détracteurs, échapper le mal. Apparue pour la première fois le 20 mars 2020 avec trois cas « importés », la Covid-19 continue sa course infernale à travers le pays pour franchir le cap des 13 397 dans le courant de juillet. Selon les analyses des experts, le pic de la pandémie aurait été déjà atteint le mois de juillet. La preuve, les bilans rapportés par le Professeur Hanta Marie Danielle de ces dernières 72 heures indiquent une courbe descendante sinon stable, en particulier concernant les nouveaux cas et ceux des décès à Analamanga. En effet, les données statistiques des cas testés positifs pour Analamanga baissent à moins de 50 et les formes graves et décès avoisinent autour de 5 cas.
Le pays avance progressivement vers la maitrise de la pandémie. N’empêche que la malédiction de la Covid-19 pèse sur les épaules de la Nation. L’économie, entre autres, endure de graves préjudices.
Ndrianaivo


Les dates des examens officiels sont maintenues en référence aux déclarations du Président Andry Rajoelina. Le Chef de l’Etat l’a confirmé dimanche dernier lors de l’émission bihebdomadaire dont il est le principal intervenant depuis le début de l’état d’urgence sanitaire en mars. Les épreuves se dérouleront aux dates indiquées sauf cas de force majeure. Elles auront lieu à partir de septembre pour les écoliers et collégiens, enseignement général et enseignement technique confondus.
Les détracteurs des dirigeants s’activent pour semer le doute à l’approche de ces échéances. Comme à l’accoutumée, ils se livrent à des campagnes de dénigrement au vitriol à l’endroit des hauts responsables gouvernementaux et des personnalités proches du pouvoir. C’est autour de la ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES), Pr Elia Assoumacou Béatrice, et ministre par intérim de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle (MENETP) d’essuyer des attaques virulentes en ligne cette semaine.
Hier, une publication visiblement commanditée, a carrément demandé sa démission de sa double fonction ministérielle. L’auteur du post l’a même accusée de « gourmandise ». Elle se serait contentée de cueillir de ses avantages personnels tirés des deux fauteuils. Pire, la source semble vouloir monter le membre du Gouvernement contre un autre. Le publicateur a dit à Elia Assoumacou Béatrice de remettre le tablier à une de ses collègues la direction du MENETP.

Remise à niveau

La critique a en effet énuméré un certain nombre de points d’actualité touchant à la fois les trois niveaux d’enseignement à savoir le primaire, le secondaire et le supérieur. De façon pêle-mêle, le cas des classes intermédiaires, le problème d’arriérés du CNAPMAD, la question de 8 milliards d’ariary, la situation des étudiants à l’université, celle des futurs bacheliers, les programmes d’enseignement à l’université et la rentrée universitaire ont été cités.
Contactée, une source bien informée, requérant l’anonymat, a rassuré que la ministre travaille dur et que les différents responsables sous son autorité directe font en sorte de mettre en œuvre des solutions pragmatiques face à la situation. « N’oublions, dit la source, que la ministre est le coach de la Région de Boeny où le nombre de contaminés à la Covid-19 a subitement augmenté. Elle y effectue de temps en temps des missions et non pour se balader comme insinuent les autres ».
Quant aux classes intermédiaires, les mesures prises sont de les envoyer en vacances. Les élèves seront soumis à un régime de cours de remise à niveau à la rentrée. Ceci se fait partout et beaucoup d’établissements privés le mettent en pratique au début d’année scolaire. A l’université aussi, certains responsables de mention, notamment aux facultés des lettres, soumettent les étudiants à quelques semaines de remise à niveau avant d’entamer effectivement l’année universitaire.

Raisonnable

Au sujet des étudiants justement, les responsables ont déjà annoncé les calendriers des activités pédagogiques établis en tenant compte de l’évolution du contexte sanitaire au pays. Depuis le début du confinement, le ministère a quatre fois distribué des vivres aux occupants des cités universitaires. En tout, 40 tonnes de riz, 7 000 litres d’huile de table, 15 tonnes de sucre et 5 tonnes de graminacées leur sont dispatchés en une seule fois. Ils ont aussi reçu en dons des doses de Covid - Organics et des cache-bouches.
Poursuivant son explication, la source contactée dit que 35 % des étudiants provenant des zones rurales sont rentrés chez leurs parents. Ils ne peuvent rejoindre leurs universités de rattachement qu’après la réouverture des routes et l’effectivité de la rentrée. Si tel sera le cas, ils auront besoin d’un délai de deux semaines à un mois, le temps jugé raisonnable pour qu’ils puissent préparer leurs provisions avant de quitter leurs villages.
En outre, 80 % des enseignants-chercheurs sont âgés de 50 ans révolus et 35 % d’entre eux sont en situation de maintien, étant âgés de 60 ans et plus. Ce sont des personnes classées vulnérables de fait à la contamination au coronavirus. Le ministère n’a pas donc le droit de les exposer à des risques autant qu’il ne s’aventure pas à mettre en péril la population estudiantine en autorisant l’organisation des activités pédagogiques sur les campus. Par ailleurs, tout rassemblement de plus de 50 personnes reste interdit jusqu’à nouvel ordre.

Episodes complexes

L’enseignement à distance/en ligne est envisagé comme une solution idoine. Mais les universités sont inégalement équipées en infrastructures des télécommunications. Seule l’université de Fianarantsoa est la mieux nantie dans ce domaine. Celle d’Antananarivo en dispose aussi mais l’offre est loin de correspondre à la demande. Selon les estimations, les besoins sont énormes pour les quatre autres universités.
Pour les nouveaux bacheliers, ils peuvent s’inscrire à l’université de leur choix, publique ou privée. Ils ont aussi la possibilité de s’inscrire aux programmes proposés par le CNTEMAD. Abordant le problème du CNAPMAD, l’informateur souligne qu’il s’agit d’un établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). En tant que tel, il a son autonomie financière. Le ministère est bien au courant du trou dans sa trésorerie et est en train de chercher les moyens de résoudre le problème. En réalité, des arriérés s’accumulant depuis 2017 sont imputés au ministère.
Pour clore la réponse, l’informateur tient à remarquer que la ministre Elia Assoumacou Béatrice n’a jamais perçu le double salaire de MESUPRES et de MENETP. « Pour son travail à Anosy, elle s’oblige elle-même à y amener ses outils de travail de Fiadanana », souligne-t-il. « Tant d’épisodes complexes les uns les autres se sont produits depuis 2017 au sein du ministère dont elle assure l’intérim. Ce n’est pas en deux mois qu’elle puisse tout remettre à l’ordre même si elle fait de la magie », termine-t-il.
M.R.

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Editorial

  • A quoi bon !
    Des nouveaux membres de la Haute Cour de justice (HCJ) ont prêté serment. Du coup, des observateurs s’interrogent sinon s’exclament « à quoi bon ! » Une remarque quelque peu désobligeante à l’égard d’une prestigieuse et haute institution judiciaire, soit. Mais, la réalité est là. Et elle s’entête. Les précédents membres de la HCJ ont terminé leur mandat respectif sans avoir pu faire valoir leur compétence dictée par la loi et ce à cause d’un blocage à l’Assemblée nationale de la mandature précédente. Rappelons que le manquement à la mise en place de la Haute Cour de justice avait valu à Hery Rajaonarimampianina, Président de la République, au moment des faits, des mesures disciplinaires de la part de la Haute Cour constitutionnelle du fait que le Président Rajaonarimampianina n’a pas respecté le délai de douze mois prescrit par l’article 167 de la Constitution pour la mise en place de la…

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