Une page est tournée dans l'histoire de l'industrie du kidnapping au pays! L'enlèvement d'Anil Karim de Sophasu le 27 avril dernier, a tout déclenché. Après 20 ans de recherche sur de nombreux faits d'enlèvement dans le pays, l'étau s'est inexorablement resserré autour de Norbert Ramandiamanana, alias Lama ou encore Baina. Hier matin, les éléments du groupement de gendarmerie d'Analamanga ont finalement mis la main sur lui, mais aussi son frère. Tous les deux ont été éliminés au cours de leurs arrestations, respectivement à Analamahitsy pour Lama, et à Ambohimahitsy pour le second.
Après les rumeurs sur l'arrêt provisoire des activités au sein de l'unité d'oncologie du Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona (CHU JRA), une note de service vient d'être publiée. « Suite à la mise en quarantaine du personnel de l'unité d'oncologie du CHU JRA et des patients en cours de traitement, toutes les activités sont suspendues momentanément à partir du lundi 11 mai. Il s'agit des activités hospitalières, la chimiothérapie ambulatoire et les consultations externes. La reprise des activités au sein de cette unité se fera à l'issue de la mise en quarantaine ».
Un grand rassemblement à Andravoahangy. Très tôt dans la matinée d’hier, les Forces de l’ordre ont occupé la place du marché à Andravoahangy. D’après la déclaration du coordonateur général du Centre de commandement opérationnel - Covid-19, depuis le début de cette semaine, tous les marchés hebdomadaires dans la Capitale sont de nouveau suspendus, notamment celui de Mahamasina à chaque jeudi, le marché du mercredi à Andravoahangy et celui du samedi à Isotry. Hier, des marchands de tissus de confection sont encore venus au marché pour étaler leurs marchandises.
Déjanté, Roland Ratsiraka a le vague à l'âme. Député élu de la Circonscription de Toamasina I, déconnecté des réalités, le neveu de Deba parle pour ne rien dire. Sorti de sa léthargie, il lance des propos dénués d'esprit sain. Au moment où la capitale des pays Betsimisaraka enregistre le pic du Covid-19, il juge opportun de mettre un terme au confinement. S'il ne s'agit pas là d'une volonté délibérée de pousser son propre peuple qui l'a fait roi à l'abattoir, vers la boucherie, cela lui ressemble trop ! Un geste de mépris et de dépit qui ne mérite pas d'un élu. Un acte de crime de haute trahison qu'on ne doit à jamais commettre à l'endroit de son pays.
La moitié de l’impôt sur le revenu prévisionnel. Tel sera le montant exigé par la Direction générale de l’impôt (DGI), demain. A deux jours de la déclaration, ce département rattaché au ministère de l’économie et des Finances a publié une nouvelle disposition concernant le paiement d’impôt. Ce département rattaché au ministère de l’Economie et des Finances exige un acompte prévisionnel alors que les contribuables ont déjà planifié leur déclaration fiscale à la fin du mois de juin. « Pour ceux qui sont en mesure d’effectuer un dépôt définitif de la déclaration d’impôt sur le revenu le 15 mai, une possibilité de payer sur deux échéances est accordée : le premier pour le 15 mai et le second pour le 15 juin. Dans le cas contraire, ils doivent payer un acompte exceptionnel équivalent à la moitié de l’impôt sur le revenu prévisionnel ainsi que leurs états financiers, au plus tard le 30 juin », annonce Germain, directeur général des impôts.
Une production complémentaire avec la riziculture. Jusqu’à aujourd’hui, Bionexx reste la seule usine de transformation d’artemisia à Madagascar. Basée à Fianarantsoa, elle exploite notamment cette plante pour des entreprises pharmaceutiques et cosmétiques. Ainsi, l’artemisia ne renforce pas seulement le système immunitaire mais aussi les sources de revenus des paysans dans les différentes zones d’implantation.
La déclaration du Président Andry Rajoelina à l'antenne de France 24 et RFI, le 10 mai dernier, gêne la France. Concours de circonstances ou réponse, le gouvernement français effectue une consultation publique pour faire des îles Glorieuses une réserve naturelle nationale.
Par la force des choses, les profanes ont été amenés à se pencher sur des notions scientifiques et médicales pour mieux comprendre certains aspects de cette pandémie du Covid-19. C’est ainsi que bon nombre de simples citoyens se sont mis à se demander en quoi consiste exactement les fameux essais cliniques que certaines autorités sanitaires, dont l’OMS, brandissent comme étant le sésame pour la reconnaissance de l’efficacité d’un produit face à une maladie donnée. Beaucoup ont été alors surpris de découvrir le caractère plutôt cynique des normes établies dans ce cadre. En effet, la méthode dite de l’ « essai comparatif » ou « essai thérapeutique » fait qu’une bonne moitié des sujets soumis à un essai clinique est purement sacrifiée le plus officiellement du monde. Est-ce bien conforme à l’éthique médicale ?
« On parle de Région d’Analamanga, Haute-Matsiatra et Atsinanana, mais non pas de ville d’Antananarivo, Fianarantsoa et Toamasina ». Tel est le propos du ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation concernant l’interdiction de circulation des véhicules qui veulent entrer et sortir des trois Régions concernées par la propagation du Covid-19. Sur ce, l’interdiction devrait avoir lieu au sein des zones limitrophes de la Région d’Analamanga, Haute-Matsiatra et Atsinanana. Par conséquent, beaucoup se sont plaints des barrages érigés dans l’enceinte même de la ville d’Antananarivo comme au SOUMACOU, Ilafy. Hier, dans la matinée, par exemple, des automobilistes qui voulaient rejoindre la ville ont été bloqués à cet endroit. « Les Forces de l’ordre nous ont avancé que l’entrée dans la ville d’Antananarivo est désormais interdite. Il a fallu quelques heures de persuasion pour que ces dernières aient laissé les véhicules passer », avance l’un de ces automobilistes.
Depuis la mise en place de cette mesure, l’explication des responsables ou les consignes reçus par les Forces de l’ordre ont engendré de l’ambiguïté au sein des agents de contrôle ainsi que les automobilistes. A vrai dire, la faille se trouve au sein de la distinction entre « Région » et « Ville », comme l’a précisé le ministre de l’Intérieur et de la Décentralisation. Le coordonateur général du Centre de commandement opérationnel d’Ivato (CCO), le Général Elack Andriankaja, appuyé par d’autres responsables, a expliqué que cette disposition est valable pour l’entrée et la sortie de ces trois Régions, c’est-à-dire que la circulation interne n’est pas concernée par cette mesure. Tous les véhicules, à l’exception des transports en commun, peuvent se déplacer à l’intérieur de tous les Districts composant chaque Région (Cf. encadré) jusqu’à 13h, mais en respectant les barrières sanitaires comme le remplissage du manifold des voyageurs, le port de masque de protection et le respect de la distanciation. En revanche, ils ne peuvent pas franchir les zones limitrophes de la Région d’Analamanga, Haute-Matsiatra et Atsinanana.
Pour les véhicules de transport en commun exerçant dans les zones urbaines et suburbaines, ils peuvent travailler jusqu’à 15h. Quant aux camions transportant des marchandises, ils peuvent circuler de 15 à 23h. L’entrée et la sortie de la Région sont programmées de 4h jusqu’à 6h du matin pour les transporteurs de légumes.
Anatra R.