Multiplier les tests afin d'avoir une meilleure image de l'importance des sujets concernés, une meilleure vision du nombre de porteurs du virus. C'est l'avis du Président de la République de Madagascar. Ce sera d'autant plus essentiel au moment d'un arrêt éventuel du confinement afin de repérer les gens qui sont infectés. Trois nouveaux cas confirmés de personnes, ayant contracté le coronavirus, ont été enregistrés hier dans la Grande île dont deux à Toamasina et un à Fianarantsoa. Ces trois cas sont tous des cas importés. Le nombre de personnes infectées à Madagascar se compte désormais à 46. Les quelques cas contacts sont toutefois les plus « dangereux » à l'heure actuelle à Madagascar, estime le Président Andry Rajoelina.
Il y a quelques jours, vendredi dernier plus exactement, les députés élus sous les couleurs du « Tiako i Madagasikara » sous la houlette de Maître Hanitra Razafimanantsoa, ont fait une déclaration plutôt embarrassante par rapport au contexte de lutte actuelle contre le coronavirus. Ces parlementaires TIM ont, d'emblée, annoncé qu'ils ne comptaient pas participer à tout processus de distribution d'aides financières et de vivres au niveau des fokontany sous prétexte d'absence de transparence. Ces membres de la Chambre basse pointent du doigt également l'existence de présumées discriminations et favoritismes dans le choix des personnes qui bénéficient de ces aides ainsi qu'une défaillance en matière de coordination des actions entreprises pour la population.
Confinement oblige. La menace de propagation du coronavirus a obligé le régime à émettre plusieurs interdictions dont la tenue de rassemblement sous n’importe quelle forme. Les évènements officiels ne font pas exception à ces nouvelles dispositions prises depuis maintenant plus d’une semaine. En cette 73ème année de commémoration du 29 mars 1947 qui marque la lutte pour la libération menée par les nationalistes, l’Etat a misé sur une cérémonie en toute sobriété. Par conséquent, aucune célébration majeure n’a été organisée dans les autres régions du pays. Néanmoins, un hommage aux martyrs de cette lutte historique pour la libération durant la période coloniale a été effectué.
Hier, le Président Andry Rajoelina a procédé au traditionnel dépôt de gerbes au mausolée sis à Avaratr’Ambohitsaina à l’honneur des victimes de cette période sombre mais importante de notre histoire. Une cérémonie simple, silencieuse et dépourvue de discours, qui a vu la présence d’un nombre très restreint de représentants issus des autorités militaires dont le ministre de la Défense nationale, Léon Richard Rakotonirina, le ministre de la Sécurité publique, Roger Rafanomezantsoa, et le Secrétaire d’Etat chargé de la Gendarmerie auprès du ministère de la Défense nationale, Richard Ravalomanana.
L’heure est au patriotisme
Malgré l’absence de cérémonie solennelle, cette journée devra être mise à profit pour appeler au patriotisme de chaque citoyen malagasy. Etant donné le contexte de crise sanitaire que traverse le pays au même titre que le reste du monde, l’heure est pour tout un chacun de prouver son réel attachement au pays et à tous les autres compatriotes. Depuis l’annonce des premiers cas du COVID-19 à Madagascar, le Président Andry Rajoelina ainsi que les membres du Gouvernement enchaînent les appels à l’endroit des citoyens pour rester confinés à leur domicile. Un geste simple qui permettra de lutter efficacement contre la prolifération de ce dangereux virus.
Malgré tout, quelques récalcitrants semblent encore faire de la résistance par inconscience ou par pure mauvaise foi. Il faut pourtant savoir que le défaut de maitrise de la propagation du coronavirus provoquera une hécatombe pour un pays sanitairement et économiquement vulnérable comme Madagascar.
Sandra R.
Ces deux derniers jours ont été marqués par des actions sociales réalisées par l’association Fitia. La Première dame Mialy Rajoelina a mobilisé son équipe pour être au chevet des personnes vulnérables. Faisant suite à la promesse présidentielle de soutenir les personnes âgées, en collaboration avec la Direction des actions sociales auprès de la Présidence de la République, ladite association s’est ralliée avec le ministère de la Population ainsi que la Commune urbaine d’Antananarivo pour distribuer des aides à près de 10 000 personnes âgées. Outre les 25 kilos de riz, d’autres produits de première nécessité, à savoir de l’huile alimentaire, sucre, bougies, boîtes de sardine, légumineuses, lait et savon, ont été offerts gracieusement. « Le couple présidentiel se préoccupe des personnes âgées dont la plupart d’entre elles prennent encore le risque de sortir pour trouver de quoi manger en cette période de confinement face à la propagation du coronavirus », précise l’association Fitia. Outre le passage dans le cinquième et le sixième Arrondissement, samedi dernier, les personnes déployées se sont déplacées du côté d’Avaradrano, notamment à Ambohimangakely, Alasora, Sabotsy-Namehana et Ankadikely.
En parallèle, les transporteurs en commun accompagnés de leurs aides, ainsi que les chauffeurs de taxi ont également reçu leur part dès samedi dernier et dont la distribution dure encore trois jours. Près de 10 000 personnes dont 5 000 taximen vont bénéficier du plan d’urgence sociale annoncé mardi dernier par le Chef d’Etat à la Télévision nationale malagasy (TVM). Avec la participation de ladite association, assistée par des acteurs du transport à Madagascar, le maire et son épouse sont venus en personne pour assurer la bonne organisation des opérations au parvis de l’hôtel de ville, Analakely.
K.R.
18 cas confirmés en deux jours. Une semaine après la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, concernant la première contamination à la maladie du coronavirus dans notre pays, le nombre de personnes infectées s’élève actuellement à 43. Et rien que le week-end dernier, l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a identifié 18 cas positifs dont 11 détectés le samedi. Selon le Professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, porte-parole du Centre de commandement opérationnel Ivato (Covid-19), hier lors du dernier rapport récapitulatif à la Télévision nationale malagasy (TVM), deux d’entre eux représentent des sujets contacts, c’est-à-dire des individus infectés par des cas importés, notamment les passagers des derniers vols. « 10 parmi les 43 individus présentent des symptômes c’est-à-dire qu’ils sont fiévreux, atteints de toux sèches et ressentent de la fatigue avec quelques courbatures. Par contre, 3 personnes testées positives rencontrent des difficultés respiratoires, mais elles sont surveillées de près », a-t-elle précisé. Et d’ajouter « qu’au niveau mondial, 80 % des personnes contaminées en sortent saines et sauves. Les 15 % montrant des symptômes ne sont pas encore en danger. Quant aux 5 % restants, ils constituent les cas critiques requérant le service de réanimation. Une statistique qui démontre qu’il est possible de combattre ce virus, une fois que toute la population respecte les mesures d’état d’urgence - notamment le confinement », rassure la porte-parole du Centre de commandement opérationnel.
Premier cas en province
Samedi dernier, le locataire d’Iavoloha a annoncé le premier cas provincial identifié à Madagascar. Dans la Région de Menabe, plus précisément à Morondava, une femme faisant partie des derniers passagers arrivés à l’aéroport International Ivato a été testée positive au coronavirus. D’après ses explications, Andry Rajoelina a indiqué la prise en charge de cette patiente par une équipe médicale afin de voir l’évolution de son état de santé. En ce qui concerne les tests effectués aux passagers se trouvant à Majunga, ils se sont tous révélés négatifs, a-t-il certifié. Quant aux autres Régions ayant identifié des cas suspects dont Fianarantsoa, les résultats des analyses vont être connus ce jour, a affirmé le Président de la République.
En outre, deux sujets contacts sont actuellement déclarés positifs au Covid-19. Dans son intervention à la TVM samedi dernier, le Chef de l’Etat a révélé le passage d’un touriste contaminé ayant séjourné à Madagascar du 13 au 19 mars et qui se trouve actuellement dans un état grave en France. Au cours de son parcours en commençant par l’hôtel Trois Métis sis à Antaninandro, la galerie Lys à Antanimora, Au coin du foie gras situé à Behenjy, l’Atelier de recyclage d’aluminium et Au rendez-vous des pêcheurs (Ambatolampy), il a contracté le virus à son chauffeur et à son guide touristique. Ce touriste français a également visité le marché d’Asabotsy et le Royal Palace à Antsirabe, Grace Lodge à Andasibe, le parc Andasibe, l’Hôtel Diamant et l’Ecole communautaire de la Gendarmerie à Moramanga, Le Combava, Chez Luc et l’Air France (Zone Zital à Ankorondrano).
« Nous avons déjà identifié les personnes étant en contact direct et indirect avec ce touriste pour pouvoir effectuer des tests », a révélé le Chef de l’Etat.
K.R.
L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) va former des biologistes malagasy pour permettre de multiplier les tests visant à détecter le coronavirus. L’annonce a été faite en marge d’une réunion entre les dirigeants de l’IPM avec le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina samedi dernier. Actuellement 150 à 200 analyses par jour sont possibles. Avec la formation de ces nouveaux biologistes, l’Etat estime que le nombre d’analyses quotidiennes pourrait être triplé voire quadruplé, a indiqué le Chef de l’Etat au cours de sa quotidienne allocution télévisée sur la TVM samedi dans la soirée. « Après cette formation, des cliniques mobiles seront mobilisées à travers la Grande île pour que les tests soient accessibles à tout un chacun », a déclaré Andry Rajoelina. Il affirme que le matériel nécessaire sera importé incessamment pour lutter contre la maladie. Le Chef de l’Etat annonce en outre que les kits de test rapide du coronavirus seront déployés dans les Régions. Il précise que ces dispositifs sont surtout utiles pour détecter le virus chez les personnes qui l’ont contracté depuis plus de 7 à 14 jours.
Notons que le Président de la République de Madagascar Andry Rajoelina a effectué une descente auprès de l’IPM samedi dernier. Le Chef de l’Etat a tenu à constater de visu le processus de réalisation des tests effectués au laboratoire de l’IPM pour le dépistage du coronavirus. Durant cette descente, le directeur général de l’Institut Pasteur de Madagascar, Professeur André Spiegel a réaffirmé la fiabilité des résultats des analyses réalisées au sein de leur laboratoire. Le processus et les résultats sont conformes aux protocoles internationaux en vigueur. L’IPM a également certifié que le nombre de cas déclarés symptomatiques et asymptomatiques au niveau du Centre de commandement opérationnel, COVID-19 , correspond exactement aux données émanant de l’IPM. Pour rappel, les analyses pour le dépistage du coronavirus sont faites dans le cadre strict des procédures et des normes de la santé publique. L’Institut Pasteur réalise les analyses conformément aux prélèvements reçus de la part des agents de la santé, selon la procédure définie par le ministère de la Santé publique, les autorités malagasy et l’Organisation mondiale de la santé. Notons que le Président de la République Andry Rajoelina s’est plié à un test du coronavirus samedi dans la matinée. Un test qui s’est avéré négatif.
La Rédaction
Les cérémonies de commémoration des évènements douloureux du 29 mars 1947 furent reléguées au strict minimum. Pas de public ni d’assistance populaire, seul le Chef de l’Etat Rajoelina Andry assisté du ministre de la Défense nationale, le Général de Corps d’Armée Rakotonirina Richard et une poignée de délégations ont honoré de leur présence la cérémonie d’usage au mausolée. Et pour cause, la pandémie du coronavirus, COVID-19.
Chaque année, à la date du 29 mars, le pays honore et remémore dans la dignité les évènements du « Tabataba de 47 ». Le 29 mars 1967 soit vingt ans après la date fatidique de 47, le Gouvernement socialiste-démocrate du feu Philibert Tsiranana décréta pour la première fois la commémoration des événements de 29 mars 1947 sur toute l’étendue du territoire de la République. Bien avant 67, surtout avant même la date du retour à la souveraineté nationale, le 26 juin 1960, des nationalistes ont tenté en vain de commémorer la date du 29 mars mais le pouvoir colonial parvint toujours à le contourner. Il s’agit pour les Malagasy d’un devoir de mémoire d’une page la plus tragique mais aussi la plus sombre de l’histoire de Madagasikara.
Les livres d’histoire partent en sens opposé selon leur orientation politique. Le débat se focalise autour de deux hypothèses : provocation ou rébellion. Le journal « Hehy », un quotidien national d’obédience AKFM, parti d’opposition du Pasteur Andriamanjato, publia à partir de 1967 une série d’articles qui s’intitulait « Fiantsiana sa fikomiana ? » (Provocation ou rébellion ?). Le quotidien essayait de remettre sur le tapis le débat de fond. La comptabilisation du nombre de victimes fait débat également selon le camp où l’on se trouve. Des auteurs de certains livres d’histoire à la solde du pouvoir colonial privilégiaient la piste d’insurrection et selon eux, le bilan des victimes surtout du côté malagasy ne dépasse pas les 10.000 à 15.000. Parmi eux, Hubert Deschamps, administrateur des colonies, de son état, dans son livre « Histoire de Madagascar » défendait farouchement la cause de Paris. Par contre, quelques auteurs à l’image de Pierre Boiteau dans « Contribution à l’Histoire de Madagascar » clame haut et fort qu’il s’agit d’une pure provocation du Gouvernement colonial et ce pour « coincer » ou pour « tuer l’œuf» toute tentative de soulèvement des nationalistes qui ne font que « réclamer » leur droit. En tout cas, les vazaha ont réprimé sauvagement ce 29 mars 1947. Et selon Boiteau, il y avait au moins 130.000 à 150.000 morts à déplorer.
Le Gouvernement PSD, sous la pression des formations politiques et des associations progressistes, ne pouvait pas éviter de décréter la commémoration du 29 mars 1947. Un devoir de mémoire incontournable ! Mais il fallait attendre l’avènement du régime socialiste de Didier Ratsiraka pour que la date du 29 mars 1947 ait un éclat particulier. Emballé dans un élan de nationalisme affiché, Ratsiraka scandait la nécessité pour les générations futures de savoir « la bravoure » des anciens contre l’exploitation injuste et brutale des colons.
Handicapée sinon gênée par la lutte nationale contre la propagation du virus COVID-19, la commémoration des évènements du 29 mars 1947 a dû céder le pas. En dépit de ses importances historiques, le 29 mars fut relégué au second plan.
Ndrianaivo
Un point positif. Plus de trois milliards de personnes se retrouvent auujourd’hui en confinement, un peu partout dans le monde. Une mesure tout autant bénéfique pour la santé de tous mais plus particulièrement pour la nature en général. Cette pandémie marque en effet une vraie pause pour la nature, et ce, presque dans le monde entier. Avec le confinement, la circulation et les activités humaines ont particulièrement été réduites dans les grandes villes polluées. Effectivement, dans les quatre coins du monde, la situation est la même : les usines sont fermées, les rues devenues presque désertes et les aéroports à l’arrêt. La fumée sortant des échappements des voitures et des motos, sans oublier celle émise par les industries ont drastiquement diminué, entraînant une chute spectaculaire des émissions de CO2. Selon les chiffres publiés par le Centre de recherche sur l’énergie et l’air pur (CREA), les émissions de dioxyde de carbone de la Chine, le plus grand pollueur du monde, ont chuté de 25 %, soit 200 millions de tonnes en moins par rapport à la même période en 2019. Et ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres.
Pour Madagascar, à Antananarivo et Toamasina, parmi les villes les plus polluées du pays, une semaine de confinement a déjà permis une nette amélioration de la qualité de l’air. Les gens souffrant de difficultés respiratoires le ressentent déjà. La réduction des voitures circulant dans la Capitale y contribue grandement. Les quartiers les plus pollués d’antan comme Analakely, Soarano ou encore Ambohijatovo se retrouvent désormais les plus respirables vu l’inexistence des bouchons ou des ordures dans tous les coins de rue.
Solution durable
Toutefois, selon les spécialistes, ce repos ne peut être une réponse au réchauffement climatique, au contraire. A court terme, les effets de la baisse d’activités sont bien évidement une bonne nouvelle pour le climat. Sur le long terme, cela pourrait être un désastre, dans la mesure où une fois la crise passée, toutes les économies feront tout pour se redresser et rattraper le retard pris en début d’année. Une étape indéniable, comme après chaque crise dans l’histoire moderne. De ce fait, quand les activités humaines reviendront à la normale, leurs effets néfastes sur l’environnement pourraient être d’autant plus importants. Il ne faut pas oublier que des pays ont d’ores et déjà prévu des plans de relance pour différents secteurs, notamment pétrolier, minier mais aussi aérien qui, d’après eux, sont les plus touchés. La recherche de solution durable pour préserver notre environnement doit ainsi continuer car le changement climatique pourra être destructeur, autant que cette pandémie.
Rova Randria
Impatient de rejoindre les siens. Hery Bastien, l’international malagasy qui évolue comme milieu offensif de Linfield FC en Irlande, est la nouvelle recrue de Nicolas Dupuis, sélectionneur national pour renforcer ses effectifs en vue des éliminatoires de la CAN 2021 et la qualification au Mondial 2022. « J’ai ressenti une immense tristesse quand j’ai appris que le match Madagascar – Côte d’Ivoire était reporté. Mais c’est une sage décision que la CAF avait prise vu le contexte sanitaire que le monde traverse actuellement. La santé des gens passe avant tout. C’est une priorité absolue », tel est le propos de Hery Bastien.
Il vient de décrocher son passeport malagasy après avoir été prouvé par l’administration qu’il a un lien de parenté originaire du pays. Et même son nom de Hery en dit plus. « Je brûle d’impatience d’endosser le maillot de l’équipe nationale malagasy et de monter sur le terrain pour la première fois avec les Barea », avoue-t-il.
Et d’ajouter « nous avons déjà une bonne équipe. C’est à moi d’apporter mon plus avec mes talents et mes expériences pour gagner ma place au sein de l’équipe ».
Hery Bastien est au courant que tout un peuple compte sur lui et des milliers de fans le suivent déjà sur les réseaux sociaux. Des gestes émouvants pour le nouvel international malagasy.
« Tout cela me touche profondément. Je ferai tout mon possible pour satisfaire les attentes des amoureux du foot malagasy », réplique-t-il.
Quant aux éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2021, il a ajouté que « Nous devons gagner des points pour confirmer notre première position. Mais il faut entamer match par match pour aller le plus loin possible. Nous avons de très bons joueurs qui évoluent dans des grandes équipes. Ce sont des joueurs talentueux et qui ont du potentiel. Nous allons réunir ces atouts pour atteindre cet objectif ». Ce dernier continue ses entrainements pour maintenir la forme malgré le confinement.
Elias Fanomezantsoa