Jusque-là, personne n'a encore réussi à percer le mystère à propos de la mort d'un chef de famille, encore dans la fleur de l'âge. En effet, cet homme répondant au nom de Lanto Heïddi Ranjaharison a été retrouvé mort et pendu à un arbre, en milieu de journée à Ambahisambotra, près de la localité d'Ambalataratasy, District de Fianarantsoa.
La victime a été retenue à cet arbre avec une corde en nylon. Lors d'un premier constat par les Forces de l'ordre et le BMH, la thèse d'un suicide semble être la plus plausible pour avoir une idée sur cette affaire.
Le drame a frappé la petite communauté d’Izegnitry, dans le District d’Antsiranana II. Deux enfants ont succombé suite à la consommation de tortue de mer, hier. Plusieurs des villageois, dont une femme enceinte, ont été envoyés au centre hospitalier « Place Kabary » de Diego après les soins d’urgence dispensés sur place. En tout, 30 personnes ont été concernées par cette Intoxication par consommation d'animaux marins (ICAM). A cause de leur état préoccupant, 19 victimes suivent des traitements d’appoint. Parmi elles figurent 7 enfants, 5 femmes dont celle qui est enceinte et 9 hommes. Les autres, dont l’état de santé n’a pas été jugé critique, ont également rejoint l’hôpital plus tard. Même ceux qui ne présentaient de symptômes ont été aussi emmenés à l’hôpital. Cela est du fait que les conséquences du poison affectent différemment chaque individu et les complications peuvent apparaître plus tardivement. Le transport des victimes grâce à une ambulance ne s’est terminé que dans l’après-midi.
La Fête de la Toussaint et la fête des morts ont lieu le 1er et le 2 novembre. On a tendance à les confondre mais elles sont bien distinctes. Toutefois, parce que le 1er novembre est un jour férié, chaque année, il est inséparable avec les fleurs et les embouteillages. De bon matin, les rues menant vers les périphéries de la ville comme Ambatomirahavavy, By-pass, Ambohimangakely ont été envahis par les vendeuses des fleurs et des pots. D’après l’une d’elles, du côté de By-pass, la vente des fleurs est devenue une habitude pour elle et sa famille, le jour du 1er novembre. A noter que les prix varient entre 2 000 et 100 000 ariary, selon les types de fleurs.
On ne peut rester pas sans voix. Etre volontairement muet relève de l’absurde. Devant l’anarchie, en grandeur nature, qui règne sur la ville et ses environs immédiats (banlieue et périphérie), en général, et en particulier sur la circulation, il est difficile d’adopter une attitude indifférente autrement dit ne pas réagir. Et donc, il n’est pas question de ne pas dénoncer l’inacceptable.
Motos et vélos font la loi ! Taxi- motos et taxi-bicyclettes règnent en maître absolu sur les rues de la Capitale et celles de proximité. Ils vont dans tous les sens et bafouent royalement le minimum du Code de la route et évidemment mettant en danger la vie de leurs passagers et celle des autres. Les taxi-bicyclettes coupent la rue sans autre forme de procès ! Sans oublier les dépassements sauvages et les excès de vitesse notamment les grosses cylindrées du genre « bol d’or ». Effectivement, la chose tape sur les nerfs ! Et tout cela sous la barbe des agents de police municipale ou communale et nationale ! En cette période électorale, il semble qu’on assiste à un certain relâchement. On se demande si c’est une des tactiques électorales motivées par une tentative basée sur le clientélisme ?
3000 tonnes. A compter d’hier, Madagascar met en place des mesures de sauvegarde en limitant strictement les importations de peinture à l'eau et à l'huile. Cette décision vise à protéger l'industrie nationale confrontée à une hausse considérable des importations de ces produits, impactant sévèrement la production locale. L’Autorité nationale chargée des mesures correctives commerciales (ANMCC) justifie ces restrictions en affirmant que cette initiative a pour but de préserver la production nationale face à une augmentation substantielle des importations. Concrètement, un quota de 3 000 tonnes est imposé sur les importations de peinture, marquant le début d'une série d'ajustements pour les années à venir.
Le candidat Andry Rajoelina, en lice pour la prochaine élection présidentielle, mène une campagne politique frénétique en enchaînant les meetings. En ce début de semaine, il s'est rendu dans les Régions Atsimo-Atsinanana, Fitovignany, Vatovavy, Ampon'i Mania et Haute Matsiatra.
Sept Districts en deux jours, dix en trois jours. Andry Rajoelina ne ménage pas ses efforts pour aller à la rencontre de ses partisans. Alors que d'autres tentent de saborder le processus électoral, le Président sortant, candidat à sa succession, est pleinement concentré sur sa réélection. Après Vangaindrano, Farafangana et Manakara la veille, mardi il est resté dans la partie Sud-est de Madagascar.
La manœuvre du collectif des candidats et ses alliés (syndicats, société civile) visant à remettre en cause le processus électoral continue. Actuellement, ils multiplient les démarches dans l’unique but de saper la tenue de la Présidentielle le 16 novembre et mettre en place une transition pour une durée indéterminée. Samedi dernier, les leaders de la manifestation ont annoncé une intensification de leur mouvement. Réunions par-ci, rencontres par-là. En mal de partisans, ils appellent les fonctionnaires et autres syndicats à venir grossier leur rang, depuis le début de la semaine. Une stratégie qui semble vaine pour le moment.
Où en sommes-nous ? Le mois d’octobre tire à sa fin. A quinze jours, enfin presque, de la date du premier tour de l’élection présidentielle, où en sommes-nous du processus conduisant vers celle-ci ? Pourrait-on espérer assister ce jour un déroulement sans problèmes, dans la sérénité, du scrutin ? Et que les résultats soient acceptés de tous ! Une condition sine qua non de l’avancement du pays pour un avenir viable. Un point de situation s’impose !
Un vote libre, inclusif et transparent respectant les normes fondamentales de la démocratie est le garant de la paix civile et de la stabilité du pays. On ne peut pas escompter un réel démarrage de la relance des activités de base de l’économie sans assurer l’ancrage d’une assise solide de la paix et de la stabilité. Une situation chaotique récurrente fragilise voire anéantit les efforts de développement. Les acteurs économiques nationaux et internationaux redoutent, à tout moment, le trouble. Aucun investisseur, en interne qu’externe, puisse avoir confiance à jeter son dévolu dans un pays laminé par un contexte socio-politique bouillonnant. Là où il y a paix et stabilité, il y a progrès. L’un ne va sans l’autre ! Ils vont de pair pour aboutir à la prospérité. Là où il y a séisme, il y a effondrement !
A mi-chemin sinon plus de la campagne électorale, le pays fait du surplace. D’une part, de la bataille pour convaincre le peuple souverain à aller voter le programme présenté effectué par le camp qui respecte le timing du processus établi. Et d’autre part, un groupe de candidats qui fonce droit dans le sens inverse, à contre-courant, en torpillant le processus électoral. Ce « collectif des 10 candidats » projette avec une certaine détermination à investir cette semaine la mythique Place du Treize mai. N’empêche, les observateurs avertis affirment que cette déclaration d’aller cette semaine sur la place du 13 mai n’est plus ni moins qu’un moyen de « motiver » les partisans dont la majorité pourtant n’envisagent de suivre cette directive. Il est facile, peut-être, d’intégrer la Place du Treize Mai seulement il sera très difficile de rattraper les dégâts qui en résultent. Combien de fois avions-nous investi cet « endroit » de la controverse ? Et combien d’années devrions-nous disposer pour corriger l’erreur ?
Allons-nous précipiter cette Nation avec les 25 millions de Malagasy qui y vivent au fond de l’abîme. Déjà, le peuple végète dans la tourmente de la misère et se débat pour se débarrasser des griffes de l’insécurité que voilà des politiciens font les leurs pour enfoncer le clou sinon pour noircir davantage le tableau. Un sérieux examen de conscience s’oblige … obligatoirement accompagné d’un sens aigu de responsabilité. 13 personnes ont déjà pris leur responsabilité pour sauver le pays en déposant leur candidature pour les prochaines élections présidentielles en remplissant toutes les conditions exigées par la constitution. Le vin est tiré, il faut la boire le 16 novembre prochain….
Ndrianaivo
Après la partie Sud, Andry Rajoelina, accompagné de son épouse et son équipe de campagne, a mis le cap sur la partie Sud – Est de Madagascar. Le candidat numéro 3 a débuté la matinée à Vangaindrano, dans la Région Atsimo-Atsinanana. Durant sa rencontre avec la population locale, il n’a pas manqué de rappeler les périodes difficiles auxquelles la localité a dû faire face notamment le passage des cyclones Emnati et Batsirai. Les sinistrés n’ont pas été oubliés par l’Etat. A preuve, plus de 10 000 ménages ont bénéficié d’appui comme les « Vatsy Tsinjo » et les « Vatsin’ankohonana ».
En outre, de nombreux enfants sujets à des maux de ventre ou atteints de paludisme ont aussi bénéficié de soins ainsi que des médicaments gratuits. Il a notamment évoqué la réhabilitation de l’axe routier reliant Taolagnaro et Vangaindrano. A cela s’ajoute la poursuite de la construction d’infrastructures comme les stades, les hôpitaux « manara – penitra », les CEG et EPP. Le candidat Rajoelina a promis d’en faire encore davantage au profit des plus vulnérables pour son prochain mandat. « Je serai encore plus proche de vous. Madagascar a besoin d’un Président qui soit poche du peuple et qui est doté de visions pour le pays », a – t – il scandé. Afin de résoudre les problèmes d’électricité, la localité de Vangaindrano bénéficiera incessamment d’un grand parc solaire. Une déclaration reçue avec une grande allégresse par la population.
Des projets à profusion
Le candidat portant le dossard n°3 a, par la suite, pris la direction de Farafangana, toujours dans la Région Atsimo-Atsinanana. Malgré une forte chaleur, les habitants sont venus en masse au terrain de foot où s’est tenu le meeting avec le leader des « Oranges ». Certains ont parcouru plusieurs kilomètres, rien que pour venir à ce meeting où une foule totalement acquis à la cause du candidat était présente. Les Raiamandreny, Sojabe, Loholona et Ampanjaka ont également répondu présent pour réitérer leur soutien à Andry Rajoelina. Pour cause, il a tenu sa promesse lors de la campagne électorale en 2018 en vue de la réhabilitation de l’axe Vohipeno – Farafangana. Aujourd’hui, fin du calvaire pour les usagers de cette route qui a été bel et bien réfectionnée par la société Colas. Le développement ne s’arrêtera pas en si bon chemin puisque le candidat entend encore faire plus pour la population dans cette partie Sud – Est de la Grande île.
Dans l’après – midi, Andry Rajoelina a été accueilli par une foule en liesse à Manakara, capitale de la Région Fitovinany. A cet endroit, le candidat a scellé un pacte avec la population qui s’est engagée à lui donner un maximum de voix lors du premier tour de la Présidentielle le 16 novembre prochain.
La Rédaction