Les propriétaires de terrain ne peuvent pas se procurer de certificats juridiques ou d’autres documents à cause de la destruction des livres fonciers. Sur ce, ils ont du mal à protéger leur terre. Désormais, le ministère de l'Aménagement du territoire et du Service foncier étudie actuellement tous les plans visant à résoudre les problèmes liés à l’acquisition foncière. L’un d’eux concerne les livres déchirés qui contiennent les propriétés foncières de toute l’île. Selon le ministre de tutelle, leur réédition représente une grande aide pour la population.
Une importatrice et gérante d’un magasin de gros aux 67 Ha, d’une quarantaine d’années, fut mortellement agressée à Toamasina. Une jeune femme d’une vingtaine d’années, cousine d’un confrère, victime d’une tentative de viol, trouva la mort de façon barbare et d’une atrocité inouïe à Ambohidratrimo. Une mère de famille a été assassinée à son domicile à Anjeva-Gara. En somme, en l’espace d’une semaine, trois descendantes d’Eve ont trouvé cruellement la mort. A ce rythme, la Grande île atteindrait le niveau de criminalité de certains pays comme l’Afrique du Sud ou des Etats-Unis d’Amérique où le taux de criminalité atteint un stade troublant et inquiétant.
Le grondement se fait déjà ressentir juste après l’annonce de la nouvelle. Le concert rassemblant les deux formations « Tselatra » et « Iraimbilanja » remonte au mois de juin 2019 lors de l’événement « Rock Pentecôte ». Encore une fois, le vendredi 3 novembre, les deux groupes se retrouveront à l’Espace Dera, Tsiadana.
Le show débutera à 20h.
C’est officiel. Les fonctions de Chef de l’Etat par intérim sont désormais confiées au président du Sénat, le Général Richard Ravalomanana. La décision a été publié par la Haute Cour constitutionnelle hier et ce, suite à la saisine du nouveau président du Sénat pour signifier qu’il peut assumer les fonctions de Chef d’Etat par intérim après son élection à la tête du Sénat. La Cour n’a pas tranché immédiatement, elle a sollicité l’avis du Gouvernement collégial avant de prendre une décision en application de l’article 46 alinéa 2, compte tenu de ces « faits nouveaux ».
Un flop total. L’appel à la mobilisation citoyenne lancé par les Organisations de la Société civile hier n’a pas fait écho auprès des citoyens. En effet, ces organisations sont, de nouveau, montées au créneau en début de semaine. Elles ont appelé à la mise en berne des drapeaux pendant cinq jours pour témoigner de leur inquiétude sur « un danger qui guette le pays ». Pour la journée d’hier, elles ont incité les citoyens à faire retentir les cloches, les klaxons, etc. Autant de consignes qui n’ont pas été suivies et auxquelles les citoyens sont même restés indifférents. D’autant plus que les « coïncidences » politiques pendant lesquelles apparaissent ces déclarations de la société civile sont plus que suspectes. Seul un petit groupe composé de membres de la Société civile ont manifesté aux alentours du centre – ville vers midi.
Une chance pour les jeunes malagasy de faire une immersion linguistique, culturelle et professionnelle. L’Allemagne a récemment facilité les procédures d’obtention de visas pour y aller, notamment pour ceux qui sont intéressés par les programmes « Au-Pair » et Volontariat. L’un se focalise sur l’immersion dans des familles allemandes, où les jeunes sont accueillis et travaillent, par exemple en s’occupant des enfants. En retour, ils bénéficient d’une prise en charge complète et d’« argent de poche ». L’autre est plutôt perçu comme un stage professionnel d’une année, durant lequel les jeunes peuvent obtenir des expériences dans divers domaines d’activité. « Le Consulat a délivré plus de 1.000 visas cette année, tout en parvenant à réduire le délai d’attente à un minimum nécessaire », avance SEM Michael Häusler, ambassadeur d’Allemagne à Madagascar. « Il s’agit d’un visa d’une année, après lequel ces jeunes doivent rentrer au pays. Toutefois, ils peuvent rester en Allemagne moyennant un retour à Madagascar afin de renouveler leur demande de visa pour un long séjour », précise Peter Goldschagg, consul d’Allemagne en exercice dans la Grande île depuis un an.
Délai d’attente réduit à trois mois
5 ans. Les jeunes malagasy intéressés par les programmes « Au-Pair » et Volontariat en Allemagne ont dû attendre jusqu’à ce délai avant de décrocher leur entretien pour le visa pendant des années. « Nous avons dû envoyer toutes les demandes de visa à Dar Es Salam auparavant. Ce n’était pas bien ni pour Madagascar ni pour l’Allemagne. Mais ce délai d’attente est désormais réduit à 3 mois, dans le cadre de l’allégement des procédures », informe le consul. Avec les nombreuses demandes reçues, le taux de refus tourne aux environs de 30 %. Autrement dit, 70 % des candidatures pour ces deux programmes allemands sont acceptées. Cela s’explique par le fait que le niveau d’allemand est très surprenant chez les jeunes malagasy, d’après le consul.
Pour information, les jeunes malagasy désirant participer à ces deux programmes doivent être âgés entre 18 et 26 ans. Ils doivent également avoir des connaissances sur la langue et la culture allemande. L’ambassade d’Allemagne collabore avec plusieurs agences pour faciliter les procédures et la recherche d’une famille d’accueil. Mais les intéressés peuvent également se passer des agences et se débrouiller eux-mêmes. Quoi qu’il en soit, la réouverture d’un Consulat avec divers services consulaires et son centre de visa depuis la fin de l’année dernière permet aux jeunes malagasy d’accéder à l’éducation et à la formation internationale de leur choix.
P.R.
Existe-t-il une issue conduisant le pays vers le règlement des conflits entre les protagonistes et vers la paix civile autre que celle passant par l’élection ? Apparemment, non. Sauf par la voie des urnes où le peuple souverain décide. Il détient, à lui-seul, le pouvoir de départager les postulants à des postes électifs comme la magistrature suprême du pays, les parlementaires et édiles communaux.
La Grande île est tiraillée, en cette période tumultueuse avant le vote, par des militants aux idées obtuses et des responsables faisant preuve de fermeté. Les positions n’ont, pour le moment, aucune chance de se rapprocher. Des idées fixes qui se durcissent au fil du temps. Deux blocs inconciliables, durs comme les rochers, s’affrontent autour de l’élection présidentielle devant avoir lieu ce mois prochain (novembre). Un sujet explosif risquant de démolir les espoirs de reconstruction du pays.
Dès le début de l’année, les positions sont diamétralement opposées. Comme des chiens de faïence, deux camps se toisent. Bataille de communiqués, déversements de fausses nouvelles, embrasement de la toile, bref des chamailleries et des enfantillages creux polluent l’atmosphère.
Le camp de l’Opposition échaudé par les chefs d’église (FFKM) réclame, à cor et à cri, la tenue d’une conférence nationale. Les grosses têtes du RMDM, en première ligne l’ancien Chef d’Etat Ravalomanana Marc, s’évertuent à démontrer la nécessité de passer par une concertation nationale avant d’aboutir à une éventuelle élection. Ils bétonnent l’idée selon laquelle le pays traverse « une crise » qu’il faille d’abord et à tout prix régler avant toute consultation populaire. Des sujets de discorde que les fidèles au mode opératoire secouant le régime en place et menaçant à tout moment la stabilité du pays chérissent. Les Ravalomanana Marc, Hery Rajaonarimampianina, Rolland Ratsiraka, Hajo Andrianainarivelo et bien d’autres, ayant déposé leurs dossiers de candidature et ayant payé les cautions de 200 millions d’ariary intensifient leur mouvement en orientant la « lutte » vers d’autres horizons dont l’ultime objectif vise le report aux calendes grecques le scrutin du 16 novembre. Les onze candidats moins un membre du collectif croient dur comme fer l’inopportunité d’aller aux urnes à la date prévue. Il faudrait bien avant, disent-ils, se mettre autour d’une table pour discuter affaires nationales qui, selon toujours les membres du collectif, comportent en elles des problèmes à résoudre. Certains observateurs s’étonnent tout de même des agissements de nos politiciens dans leur manœuvre qui visiblement manque de poigne et du sérieux. Ils persistent dans une position difficilement défendable.
Pour sa part, le camp du pouvoir maintient mordicus une position qui n’a changé d’un seul iota depuis le début de la saga. Du sommet de l’Etat aux membres du Gouvernement, on défend la même ligne, quelle que soit la tournure des évènements. D’Iavoloha à Mahazoarivo, on martèle qu’il n’y a pas de crise à Madagasikara pouvant nécessiter sinon justifier la tenue encore moins l’organisation d’une quelconque « rencontre » à l’échelle nationale. Une conférence ou concertation nationale n’a pas de raison d’être. Et pour cause, il n’y a pas de crise à Madagasikara. Il y a tout juste des fantasmes mal assimilés.
Le régime par le biais du Gouvernement collégial et leurs sympathisants prêchent la nécessité absolue d’aller au vote ce 16 novembre. Nulle autre issue ne conduira vers la sortie.
Ndrianaivo
Mauvais quart d'heure pour ce livreur, la trentaine, mercredi soir dernier sur un tronçon de route situé à Ankadimbahoaka. Il roulait tranquillement en direction d'Anosizato sur sa moto, une Fun 49, lorsque des bandits venus en voiture l'ont attaqué, dans le but de voler le deux-roues.
D'après une description de la victime, ses agresseurs, au nombre de 5, ont voyagé à bord d'une Hyundai Starex, de couleur jaune, dont le motocycliste n'a pas réussi à noter l'immatriculation. La seule certitude, c’est que la Starex s'était subitement mise en travers du chemin du motard, de façon à lui barrer la voie, et après qu'elle semblait vouloir le dépasser. « Je les ai vus sortir précipitamment de la voiture pour m'approcher. Sans autre forme de procès, et sans un mot, ils m'ont fait éjecter de selle. Pendant que l'un d'eux s'était emparé de ma moto et la conduire directement vers la Starex, les autres s'étaient mis à me tabasser sans ménagement et à mains nues. Ils ne portaient pas d'armes mais ce sont de grands gaillards costauds. Au bout de quelques moments, j'étais étourdi par les coups. Le seul réflexe que j'ai eu, c'était de remuer les mains comme pour appeler au secours alors qu'il n'y avait d'autres personnes qu'eux. De toute façon, les bandits étaient repartis rapidement après m’avoir m'agressé et avoir embarqué ma moto dans leur véhicule », explique la victime.
De toute façon, tout se serait passé tellement vite pour lui qu'il n'a pas eu vraiment le temps de réagir correctement. Ce n'était qu'après plusieurs minutes de torpeur que le motocycliste ait pu finalement se relever et marcher vers le carrefour où se tenaient en faction des agents de police. « Les policiers ont affirmé ne pas avoir vu passer une Starex à la hauteur du carrefour. Les bandits ont dû prendre une autre direction », poursuit le livreur. Cependant, les policiers ont proposé de poursuivre la Starex en taxi. En vain ! Les bandits étaient déjà loin.
Actuellement, l'affaire est entre les mains de la Police tandis que la victime est hors de danger, du moins après qu'elle eut reçu des soins médicaux à cause notamment d'une blessure au visage. Cette affaire a donné un aperçu sur le mode opératoire du réseau de malfaiteurs, ainsi qu’une explication à toutes ces agressions, parfois fatales pour quelques motocyclistes, au cours de ces deux dernières années dans la Capitale et ses environs.
Franck R.
En début de semaine, une machine de fabrication de savon, utilisant la noix de coco comme ingrédient clé, a été installée à Sambava, une étape majeure pour la réalisation du projet de zone industrielle ODOF (One District One Factory). Cette avancée est le fruit des récoltes prospères de noix de coco dans la Région, et elle promet de stimuler l'économie locale tout en renforçant l'industrie de la transformation. La Région de SAVA, qui abrite de vastes plantations de noix de coco, est désormais le site d'une installation industrielle de pointe visant à produire du savon de haute qualité. Chaque jour, cette usine a la capacité de produire environ quatre tonnes de savon, répondant ainsi à une demande croissante sur le marché local et national. L'industrie du savon est un secteur vital de l'économie malagasy, et la noix de coco s'est révélée être un ingrédient clé pour sa production. Il est intéressant de noter qu'il faut 900 kg de graisse de coco et 400 kg de soude caustique pour fabriquer une tonne de savon. Cette installation permettra d'utiliser efficacement les ressources naturelles abondantes de la Région pour créer des produits de qualité. Lors de la cérémonie d'inauguration, les responsables au sein du ministère de l'Industrie, du Commerce et de la Consommation, représentant le ministre Razafindravahy Edgard, ont remis officiellement la machine à la Région de SAVA. Cette initiative gouvernementale s'inscrit dans le cadre du projet "One District One Factory" visant à stimuler la croissance économique à l'échelle locale en encourageant l'investissement industriel.
Exemple
Les responsables du ministère ont souligné que cette usine de savon à base de noix de coco est un exemple de développement économique durable et de valorisation des ressources locales. Il a ajouté : "La Région de SAVA est un véritable trésor en termes de culture de la noix de coco. Cette nouvelle usine de savon est un pas de plus vers la transformation de ces richesses naturelles en opportunités économiques pour la communauté locale." Les avantages de cette nouvelle installation vont bien au-delà de la simple production de savon. Elle créera également des emplois locaux, stimulera l'agriculture de la noix de coco et renforcera la chaîne d'approvisionnement de l'industrie. La machine de fabrication de savon est équipée de technologies modernes, garantissant une production efficace et une qualité constante des produits. La noix de coco est une ressource renouvelable et abondante dans la Région de SAVA, et cette usine de savon contribuera à maximiser son utilisation. En outre, en utilisant la noix de coco locale, l'usine réduira les coûts liés à l'importation d'ingrédients étrangers, renforçant ainsi la stabilité économique de la Région. En somme, cette usine offre un potentiel considérable pour le développement économique local, tout en valorisant les ressources naturelles de manière durable. Cette initiative montre comment Madagascar peut capitaliser sur ses richesses naturelles pour stimuler la croissance industrielle et créer des opportunités pour sa population.
Hary Rakoto