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Le Conseil des ministres de cette semaine a adopté le financement de la préparation des athlètes en vue des Jeux africains qui auront lieu à Accra Ghana, le mois de mars prochain. Surement, Madagascar sera présent à la grande messe du sport africain.  Faut-il- rappeler que la Grande île a fini 7e au classement de médaille avec six médailles d’or, quatre d’argent et deux de bronze lors de la dernière édition qui a eu lieu au Maroc en 2019.  La délégation malgache a réalisé sa meilleure performance dans toute l’histoire des Jeux africains. Effectivement, la barre sera placée plus haute pour cette édition 2024 pour faire encore mieux.   Le ministre de tutelle, André Haja Resampa n’ira pas de main morte sur le sujet des disciplines qui seront envoyées à cette joute.  D’ailleurs, cela confirme le leitmotiv du Président de la République malagasy, Andry Rajoelina qui dit souvent que « « Le plus important ce n'est pas de partir en mission, mais de réussir sa mission ». C’est valable aussi pour les sportifs malagasy.
Objectif top8
 Relativement à cela, le patron du sport n’a pas eu la langue en poche pour exprimer son point de vue. « Il est  hors de question d’envoyer des disciplines sportives en quête d’expérience internationale aux jeux africains. Autrement dit, il n’y aura que des disciplines médaillées qui représenteront le pays. Ce n’est pas le moment de s’expérimenter. Hormis les disciplines en quête de qualification olympique, seules les disciplines médaillées, comme le basketball 3 contre 3, l’haltérophilie, et entre autres le judo feront partie de la liste de la délégation malagasy».
Par ailleurs, ce sera l’occasion pour les athlètes malagasy d’exprimer davantage pour briller de nouveau au niveau continental. Madagascar envisage d’envoyer six ou sept disciplines pour accomplir la mission. Il reste à savoir quelles  seront les quatre disciplines pourvoyeuses de médailles pour le pays.
Elias Fanomezantsoa


L’innovation est en marche au service de délivrance des passeports, situé à Anosy. En effet, il ne faut plus compter que 60 heures contre 72 heures auparavant, afin d’obtenir ce document important pour voyager à l’étranger. Ce résultat est obtenu grâce à la mise en place d’une prise de rendez-vous en ligne sur le site web de la Police nationale malagasy. Deux options sont disponibles, à savoir une demande de rendez-vous avec un dépôt de dossier et une demande de rendez-vous sans dépôt de dossier. L’utilisation de l’Internet et de la digitalisation fait partie des efforts de 100 jours réalisés par le ministère de la Sécurité publique. « La Police est à l’écoute des citoyens. Bien que la longue file d’attente au service "passeports" ait disparu depuis quelque temps, on continue de faciliter l’obtention de ce document pour ceux qui en ont besoin ».
Selon les propos du ministre de tutelle, le contrôleur général de police (CGP) Herilala Rakotoarimanana, « la longue file d’attente fera désormais partie du passé. Les usagers n’auront plus à se déplacer sur place dès 5 heures du matin pour avoir leur ticket. La digitalisation facilite la prise de rendez-vous. Une date sera attribuée et ce n’est qu’après cela que le traitement du dossier suit son cour. C’est un gain de temps considérable ». La page web est déjà disponible, et les premières réceptions des rendez-vous issues de cette méthode seront opérationnelles à partir de lundi prochain.
Ce projet était en gestation depuis un certain temps. La Direction du système d’information et de transmission auprès du ministère de la Sécurité publique (MSP) qui l’a conçu afin de faciliter les procédures d’obtention du passeport malagasy.
Oser dénoncer la corruption
Les personnes qui sont témoins ou victimes d’actes de corruption au sein de ce service sont fortement encouragées à dénoncer les auteurs. « Vous n’avez pas à vous craindre car la plainte sera anonyme. Les doléances sont à soumettre à la porte 203, dans l’enceinte du bâtiment de l’Inspection générale de la Police », a indiqué le ministre.
Depuis sa mise en service, le système de prise de rendez-vous en ligne a permis de relever jusqu'à 15 rendez-vous par heure. A ce rythme, le nombre de demandes recevables par jour pourrait être augmenté à 300, alors qu'il était limité à 200 demandes auparavant. L'utilisation de l’Internet offre ainsi un plus grand nombre de dossiers traités, tout en contribuant à la lutte contre la corruption et à la disparition des files d'attente, tout en assurant la rapidité de la délivrance des passeports.
Cette modernisation du service « passeports » à Anosy marque une étape importante dans l'innovation des services publics, offrant aux citoyens une expérience simplifiée et efficace dans l'obtention de leurs documents de voyage.
Nikki Razaf


Les éléments du commissariat du 5e Arrondissement de la Capitale ont fait une assez importante prise dans le domaine de la lutte contre le trafic de tortues. Tôt le matin du mardi dernier, les fins limiers du CSP5 y ont arrêté un suspect à sa descente d'un taxi-brousse qui l'a transporté. Lors d'un contrôle et d'une fouille dans ses bagages, le passeur, puisqu'il s'en est agi un, a caché 50 tortues Radiata, espèces endémiques et protégées, dans une sacoche. "En effet, les policiers ont flairé une anomalie sur les bagages du concerné", explique une source au niveau du dossier.
Mercredi dernier, et après l'enquête préliminaire, le passeur présumé avait été déféré au Parquet, puis finalement placé sous mandat de dépôt à Antanimora, depuis. Actuellement, et grâce à un accord entre le ministère de la Sécurité publique et celui de l'Environnement et du Développement durable, la balle est désormais dans le camp de cette dernière entité pour assumer la poursuite de l'enquête.
Selon toujours une information policière, ces tortues viennent du Sud, précisément de l'Androy et étaient prévues être écoulées clandestinement sur le marché. "Bien entendu, la main du réseau était derrière ce trafic. Et le passeur aurait dû entrer en contact avec une antenne basée dans la Capitale. Cependant, l'enquête qui est actuellement en cours tente encore de remonter la filière, histoire de bien comprendre le circuit emprunté par celle-ci", renchérit cette source.
C'est une première saisie de tortues endémiques prévues pour le trafic par voie terrestre par les autorités, en ce début 2024. La loi en vigueur punit sévèrement les trafiquants de la faune endémique du pays et il est clair que ce passeur venant du Sud encourt une peine d'emprisonnement et une amende. La suite saura apporter davantage d'éclaircissement.


Franck R.

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LA UNE DU 01/02/24

Le sang a giclé du côté d'Ambohibe Ilafy, la nuit de mardi dernier. Sur le sol, trois corps sans vie gisaient dans une flaque de sang, et des armes retrouvées à côté de ces cadavres. Mais qui sont les victimes.

On peut dire simplement que ç'en est fini de la bande à Ndriana Charles et compagnie, des bandits rendus tristement célèbres pour les enlèvements de citoyens étrangers résidant dans la Capitale dont des Indiens. D'après les informations, ces trois individus, mis définitivement hors d'état de nuire, ont purgé leur peine de prison à Tsiafahy il y a quelques années de cela, et toujours pour enlèvement mais ont donc récemment récidivé. Les faits. Vers minuit mardi dernier à Ambohibe Ilafy, ces bandits étaient sur le point de tendre une embuscade à leur prochaine victime, un Indien, selon une source. "Cette nuit-là, la cible conduisait tranquillement et se trouvait sur le chemin qui mène vers son foyer à Ambohibe Ilafy, lorsque les agresseurs sont passés à l'action, cherchant à barrer le chemin à la cible. Mais grâce à un renseignement et un plan qui fonctionnait comme une machine bien huilée, les éléments de la Gendarmerie ont déjà pris position dans le secteur, histoire d'avoir la possibilité d'intervenir à temps pour empêcher les ravisseurs d'agir", selon une source au niveau de cette Force.

« L’analyse approfondie des pratiques entourant l'avortement à Madagascar révèle des lacunes significatives dans la protection des droits humains des femmes, mettant en lumière des enjeux politico-religieux, juridiques, sociaux et culturels entravant l'accès effectif aux services d'avortements légaux et sécurisés ». Tel a été l’hypothèse de départ proposé par Mbolatiana Raveloarimisa, dans sa thèse de mémoire pour l’obtention de son Master 2 en Droits humains auprès de l’Université d’Antananarivo. 

Le webinaire organisé par l'ONG CID a mis en lumière l'importance des médias dans la couverture des conflits électoraux et ce, en mettant en avant les tensions et les défis liés aux élections présidentielles de 2023. L'analyse des résultats a répertorié 142 incidents de violences électorales, touchant principalement les candidats, les comités de soutien et les citoyens ordinaires, pendant la campagne électorale d'octobre à novembre. Parmi les facteurs amplificateurs des conflits, l’on compte la circulation de 102 cas de fausses informations, principalement pendant la période de propagande. Leur circulation a également entraîné des cas de confusion informationnelle, mettant en lumière l'importance de renforcer la résilience des médias et des citoyens face à ce phénomène.

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« Acta …

Non Verba ! » Beaucoup de travail, peu de paroles ! Le peuple aimerait voir à l’œuvre les dirigeants du pays, du sommet à la base, sans palabres.

« Asa fa tsy Kabary ! » L’onde de choc de la chute de la Première République, demi-siècle plus deux ans après, 18 mai 1972, mais surtout les performances avérées, ne cesse de nous secouer et nous rafraîchir la mémoire. De ce slogan simple et facile à saisir dérivé du latin « Acta Non Verba », loin des bla-bla et des rhétoriques parfois trop intellectuelles, « Asa fa tsy Kabary », les dirigeants de la Première République ont su dynamiser sinon mobiliser le peuple vers un élan de développement. Par des mots d’ordre, quelque peu terre-à-terre voire simpliste, « Politikan’ny kibo » (politique du ventre … plein), ils ont réussi à catalyser les paysans producteurs à améliorer et augmenter davantage la production notamment le riz. Si bien que, mine de rien, le pays a atteint, à l’époque, l’autosuffisance alimentaire. On parvient même à exporter. Le riz de luxe malagasy, le « vary gasy mena », les célèbres « riz rouges », envahissaient les rayons des Grandes surfaces européennes et américaines. Des produits de luxe du terroir malagasy d’une saveur exotique remarquable que les connaisseurs tels les Américains et les Nordiques apprécient voire en raffolent beaucoup.

Le directeur général des Douanes de Madagascar, Zafivanona Ernest, a apporté, hier à Ivandry, des éclaircissements cruciaux concernant des bois de rose saisis au Kenya, il y a dix ans. Les déclarations de ce DG des Douanes ont été faites en réponse à des publications sur les réseaux sociaux, affirmant que des bois de rose, sortis du territoire en décembre, ont été interceptés en Tanzanie. Selon toujours Zafivanona Ernest, ces informations ont été exposées hors contexte, et il s'est attelé à fournir une vue d'ensemble complète de l'affaire.

Les images de l’artiste Lalie hospitalisée ont fait le tour, depuis hier matin, des réseaux sociaux. La chanteuse à la voix cristalline, qui a séduit les ouïe des mélomanes de la Grande île depuis l’année 1996, est gravement malade. Depuis, elle et son époux lancent un SOS via les réseaux sociaux. Le couple  appelle ses fans et les internautes à une perfusion financière  pour lui permettre de recouvrer sa santé. « Lalie est toujours à l'hôpital Befelatanana dans le service gynécologie. Elle est atteinte d’un kyste ovarien volumineux. Nous sollicitons  l'aide de ses fans, artistes et des bonnes personnes. Elle doit subir une intervention chirurgicale urgente.

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Editorial

  • La fin d’une présence ! 
    L’USAID ferme définitivement ses portes. Présente à Magasikara depuis 1984, l’Agence américaine pour le développement quitte pour de bon le pays. Fondée le 3 novembre 1961 par l’administration américaine du temps de John Fitzgerald Kennedy, le 35 ème Président des Etats-Unis, l’United States of America Agency for international Development (USAID), présente dans la Grande île depuis 40 ans, fut un pilier de l’aide internationale américaine. A Madagasikara, les domaines d’activités privilégiés par l’USAID tournaient autour des secteurs sociaux prioritaires comme la lutte contre la pauvreté, assistance pour la consolidation de la résilience de la population, amélioration de la santé publique, la sécurité alimentaire, etc.

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