Une grande nouvelle pour la musique malagasy. La chanteuse Aina Nomenjanahary, connue sous le nom de scène Aynah, est en lice pour la grande finale du concours « Prix Découvertes-RFI 2023 ». L’artiste arrive ainsi à la dernière étape comme ses neuf concurrents venus de huit pays d’Afrique et d’Haïti. Le public malagasy a encore jusqu’à ce soir à 23h 59 pour voter sur le site web de Radio France Internationale. Chanceuse de porter l’étendard de la Grande île, Aynah invite les Malagasy à participer au vote via le lien https://musique.rfi.fr/prix-decouvertes/vote. Rappelant que le pré-jury du Prix Découvertes- RFI s’est réuni en novembre dernier pour une délibération afin de choisir ces 10 finalistes de cette édition parmi les 60 candidats sélectionnés par France Médias Monde. Le lauréat de ce concours recevra un prix d’un montant global et forfaitaire de 10.000 €, aura droit à une tournée en Afrique et un concert à Paris.
Puisque Madagascar regorge de talents, le public pourra s’attendre à une grande victoire pour la musique malagasy. Comme les grands artistes qui ont déjà marqué l’histoire du Prix Découvertes-RFI tels que Lalatiana, Njava, Minah Bolimakoa, Erick Manana, Rajery, Théo Rakotovao, ou encore Ayam, la jeune Aynah a l’intention de briller et de rapporter le trophée au pays pour cette édition 2023. Le lauréat de ce concours sera annoncé le mercredi 13 décembre sur l’antenne de RFI, à l’issue du vote des membres du jury présidé par Black M.
Ampleur
Le Prix Découvertes-RFI est ouvert à tous les artistes ou groupes musicaux professionnels originaires et résidents (domiciliés fiscalement) dans des pays d’Afrique, des îles de l’océan Indien ou des Caraïbes et membres de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Voici la liste exhaustive des pays dont les ressortissants remplissant les conditions précitées sont autorisés à participer au concours. En Afrique : Bénin, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Cap-Vert, République centrafricaine, République du Congo, Côte d’Ivoire, Djibouti, Egypte, Gabon, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Mali, Maroc, Mauritanie. Dans l’océan Indien : Comores, Madagascar, Maurice, Seychelles.
Les artistes ou groupes de participants devaient avoir ou fait produire au minimum six (6) titres et disposer d’un site web et/ou d’une page sur un réseau social ou une plateforme de mise à disposition de contenus en ligne, où figurent un minimum de quatre (4) morceaux de musique en écoute, et éventuellement des photos et vidéos. Le nombre de musiciens accompagnant l’artiste candidat ne pourra être supérieur à cinq (5) personnes. En tout état de cause, le groupe musical ne pourra dépasser le nombre de six (6) personnes. Le but du « Prix Découvertes-RFI 2023 » est de promouvoir de nouveaux talents.
Si.R
Palpitant. Les militaires du Cosfa et l’Uscar de la Commune urbaine d’Antananarivo disputeront la finale de la Coupe de Madagascar à l’issue des deux demi-finales pleines de suspense jusqu’au bout. D’un côté, les deux équipes de quartier, en lice pour le carré final, ont toutes été éliminées de la compétition dans un stade plein comme un œuf. De l’autre, les deux formations ont validé leur ticket pour la finale.
En vue de dynamiser le secteur touristique à Taolagnaro, le ministre du Tourisme, Joël Randriamandranto, a effectué une visite stratégique en fin de semaine dernière. L'objectif principal de cette initiative était d'engager un dialogue fructueux avec les opérateurs touristiques locaux, tout en présentant des solutions innovantes pour renforcer l'attractivité de la Région. La réunion, qui a rassemblé les acteurs clés du secteur touristique local, a été l'occasion pour le ministre de partager les orientations du ministère du Tourisme et d'écouter attentivement les préoccupations des opérateurs locaux. L'accessibilité et la capacité d'accueil de Taolagnaro ont émergé comme des points cruciaux dans les discussions, démontrant le désir de la ville de devenir un important pôle touristique de Madagascar.
De nos jours, afin d'éviter les retards dus aux embouteillages, les habitants d’Antananarivo privilégient les déplacements à deux roues. En plus des motos conventionnelles, les motos et vélos électriques gagnent également en popularité. L'acquisition d'un vélo ou d'une moto électrique coûte actuellement entre 1 et 3 millions d'ariary. Alors que les passionnés de deux- roues, en particulier les amateurs chevronnés, préfèrent les motos à moteur conventionnel pour conserver une expérience plus sensorielle, les étudiants et même les fonctionnaires optent de plus en plus pour la motorisation électrique. Ces types de véhicule offrent la possibilité de se frayer un chemin à travers les embouteillages tout en réalisant des économies sur le carburant.
Appliquer la justice équitablement et sans distinction. C’est l’ambition de tout Etat de droit qui se respecte. Lors de la célébration de la Journée internationale des droits de l'homme hier, la ministre de la Justice et garde des Sceaux, Landy Mbolatiana Randriamanantenasoa, a indiqué que Madagascar en tant que membre actif des Nations unies « œuvre ardemment dans le respect et l’application des fondamentaux des droits de l’homme ». Il s’agit de la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme qui sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression. Le ministère a un rôle crucial dans cette affaire. En effet, c’est en garantissant une justice équitable pour tous que commence le droit à la « liberté, l’égalité et la justice pour tous » qui est le thème de la journée cette année. Mettre tout le monde sur le même pied d’égalité devant la Justice est parmi les moyens pour bâtir un pays épanoui et harmonieux. « Le ministère œuvre dans ce sens en travaillant sans relâche dans l’amélioration de ce département afin de mettre fin aux injustices et autres formes de discrimination ».
Encore du chemin à faire
Il est à rappeler que la déclaration universelle, qui un document fondateur, a proclamé les droits inaliénables de chaque individu en tant qu’être humain, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d’opinion politique ou de toute autre opinion, d’origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation, date actuellement de 75 ans. Des efforts ont été faits depuis mais beaucoup reste à faire.
Madagascar fait face à des défis non négligeables, cependant « l’Etat met tout en œuvre avec l’appui des partenaires internationaux et nationaux pour améliorer chaque jour le respect du droit humain dans le pays. Il faut doubler d’efforts afin de développer les notions de tolérance, d’unité et de respect mutuel. « On va bâtir ensemble un pays où tout un chacun vivra en harmonie, dans l’égalité et la fraternité. Que cette journée montre notre humanité et le respect du droit d’autrui afin de mener à un futur équitable », a indiqué la ministre.
Nikki Razaf
La Commune urbaine d’Antananarivo passe aux actes. Après moult moment d’hésitation ou de … tergiversation, malgré des sonnettes d’alarme souvent criardes, l’équipe dirigeante de la Commune se décide enfin de sévir. Quoiqu’un peu tard, les actions menées méritent quand même des encouragements. Un dicton français souligne bien que « Mieux vaut tard que jamais pour bien faire ».
Nombre de nouvelles constructions illicites à Andohatapenaka, au bord de la route de la Francophonie, ont été mises sous scellées. Les travaux en cours se sont vu la suspension par une note de la CUA. Selon les explications fournies de la Commune relatives à ces dispositions restrictives « ces mesures ont été prises à cause de la prolifération des constructions illicites ». Le responsable d’ajouter que « des sensibilisations, des sommations, des convocations ont déjà été effectuées mais seul une infime partie des concernés répondit à l’appel. Et presque personne ne se donnait la peine d’obtempérer pour régulariser la situation ». Nous ne sommes pas sans savoir que la prolifération de nouvelles constructions illicites et notamment les remblaiements illicites, eux aussi, accentuent le risque d’inondation à Andohatapenaka et Ankasina, pour le cas présent. La plupart de ces nouvelles maisons ont été bâties sur des plans d’eau. Des espaces formellement interdits à toute construction !
Faudrait-on rappeler que la mesure interdisant les remblaiements, et de fait les constructions, concerne l’ensemble de la plaine de Betsimitatatra. L’Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine d’Antananarivo (APIPA) n’a de cesse de rappeler les interdictions de remblaiements et des constructions illicites à Betsimitatatra mais personne ne l’écoute. Ladite autorité crie dans le désert de l’indifférence sur le danger que présentent ces gestes inconscients et irresponsables pour la survie de la communauté de base vivant en plein milieu de cet espace vital. Les habitants des bas-quartiers ne sont pas les seuls touchés par les impacts négatifs de ces sinistres méprises mais toute la population d’Antananarivo. Une sourde oreille sinon carrément une méprise de la loi ainsi que les intérêts de la majorité qui mérite des mesures de rétorsion catégoriques. En effet, la loi bute au pouvoir suprême des espèces sonnantes et trébuchantes. Il se trouve que les indélicates personnes visées par ces violations de la loi en vigueur se recrutent parmi les richards étrangers résidents dans le pays qui tiennent de main ferme l’économie nationale. Elles se croient et se comportent comme des gens au-dessus de la loi et cela au nom de l’autre loi qui elle est aussi implacable qu’imbattable : la loi de la corruption.
Question ! Jusqu’où irait-elle la Commune pour faire appliquer jusqu’au bout cette courageuse note ? De mémoire d’homme, il y avait déjà eu des « notes » de ce genre intimant certains hors-la-loi d’arrêter sinon de régulariser certains actes foulant aux pieds la loi en vigueur dont on ne savait pas l’issue exacte. Apparemment, la démarche se terminait en queue de poisson. De la réponse nette et claire de la question, si banale que normale, dépend de la pertinence des mesures prises. La CUA a intérêt à faire preuve de sérieux à travers ces mesures courageuses.
Dans tous les cas de figure, il fallait reconnaitre la pertinence des mesures prises. La loi a été établie pour être respectée.
Ndrianaivo
Une triste nouvelle vient de bouleverser le monde culturel malagasy. Un grand homme de la musique malagasy, père de famille, ami, chanteur et compositeur, Jean de la Croix Randriamiarana, alias Delacre, fondateur du groupe Black Jacks, vient de rejoindre les étoiles. « C’est dans une immense tristesse et douleur que je vous annonce la disparition de mon père. C’est un véritable choc pour nous. Il était un véritable artiste et un grand mentor pour nous ses enfants. De son vivant, il était le premier qui m’a motivé dans la musique. Repose en paix papa ! Je n’oublierai jamais les bons moments qu’on a passés ensemble », pleure son fils et chanteur Michael Randriamiarana.
Ainsi, Jean de la Croix Randriamiarana a rendu l’âme vendredi soir à l’âge de 72 ans. « Mba tandremo kely lesy », même la génération d’aujourd’hui connait le refrain de cette chanson dès qu’elle passe à la radio. Un homme à lunettes noires, vêtu de blouson noir en cuir, Delacre donnait l’image d’un gentil rocker à la voix grave. En 2015, lors d’une interview, dans une station privée, le chanteur avait déclaré qu’en jouant de la musique rock, il n’avait aucune intention de chercher la célébrité ou de l’argent. Son but était tout simplement de partager sa musique. Il a démarré sa carrière artistique en 1976. Avec un demi de siècle de carrière musicale, il a marqué toute une génération, surtout celle des années 80 avec une série de tubes où tout est inclus dans les paroles enrobées d’un arrangement unique en son genre.
Rappelons qu’à ses débuts, dans les années 70, Delacre a surtout animé les soirées dans un renommé petit hôtel-restaurant de la Capitale sous le nom de groupe Ténèbre. Ce n’était que vers le milieu des années 70 que le chanteur a créé « Black Jacks » sous le conseil du responsable de cet établissement hôtelier. Il a rejoint les firmaments mais ses chansons ont traversé les générations et sont devenues intemporelles. Une veillée funèbre s’est tenue hier au Tranompokonolona d’Analakely pour lui rendre un dernier hommage. Par la suite, son corps sera transféré aujourd’hui à Analapanga-Soavina, District d’Antananarivo Atsimondrano où il sera inhumé. La Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de sa femme, ses enfants, sa famille et toute l’équipe du chanteur à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Si.R
Le gouverneur de la Région de Betsiboka passe ses premières nuits derrière les barreaux. Jean Roger Andrianjafinindrina était sur la sellette depuis quelques jours. Il est, depuis la fin de la semaine dernière, détenu à la maison centrale d’Antanimora. Plusieurs chefs d’inculpation pèsent contre le numéro un du gouvernorat de la Région de Betsiboka, toujours d’après nos informations. Il serait ainsi poursuivi pour corruption présumée, abus de fonction et détournement d’usage de biens publics. Il en est de même pour une personne responsable des marchés publics.
Douze ressortissants chinois ont également été placés en détention provisoire, selon nos sources. Ces ressortissants étrangers sont accusés de corruption et de blanchiment de capitaux, selon nos sources. L’affaire pour laquelle ils sont derrière les barreaux concernerait une exploitation dans la Commune de Marokoro, dans le District de Maevatanana, donc dans la Région de Betsiboka.
Même si elle est quasiment enclavée, cette petite Commune semble être un terrain de jeu de prédilection des auteurs d’activités illégales d’orpaillage. Ainsi, récemment, le ministère des Mines a effectué une intervention pour mettre fin à une entreprise d’extraction d’or. La mission d’inspection a révélé que l’exploitation était entièrement en dehors du cadre légal. Les exploitants, à savoir les ressortissants chinois, ont été immédiatement interpellés.
Le gouverneur lui serait accusé notamment d’avoir mis à disposition des exploitants des engins appartenant à son gouvernorat donc appartenant à l’Etat. Des sources avancent que des employés de celui qui était déjà chef de Région sous le régime Rajaonarimampianina, auraient d’ailleurs manœuvré les engins sur terrain et ont été rémunérés d’ailleurs par les Chinois. Le conditionnel est ici de rigueur. En tout cas, le dossier aurait été transféré au Pôle anti-corruption des 67ha et les suspects présentés au juge après avoir été bouclé. Après audition des derniers, ils auraient ainsi été placés en détention provisoire à Antanimora en attendant leur procès.
La Rédaction
Certains départements au niveau des six universités de Madagascar ont déjà clôturé l'année académique 2022-2023, tandis que d'autres sont encore en plein cours de rattrapage.
Pour la Faculté des sciences, chaque mention organise encore des sessions de rattrapage intensives afin de terminer l'année universitaire dans un plus bref délai. D'ailleurs, la rentrée universitaire 2023-2024 devra être fixée entre le 11 décembre 2023 et le 15 janvier 2024 au niveau des 6 universités et des 3 Instituts supérieurs de technologie (IST) dans tout Madagascar. Cette décision a été prise à l'issue d'une réunion entre les présidents des universités. Quant aux étudiants en L1 jusqu’en Masters, les inscriptions devront être clôturées le 25 janvier 2024. Pour les écoles doctorales, la rentrée 2023-2024 aura lieu entre le 15 janvier et le 15 février 2024.
Malgré la confusion et le stress engendrés par ce retard, cette décision a satisfait les étudiants, notamment les nouveaux bacheliers et ceux en première année, après une longue pause. « Nous traversons une grande difficulté financière en attendant la clôture de l'année universitaire. Beaucoup d'entre nous sont obligés de retourner dans leur région d’origine, tandis que d'autres sont obligés de travailler pour couvrir leurs besoins et les allers-retours à l'université », se plaint un étudiant en deuxième année.
En rappel, cela fait plus de six mois que l'enseignement au niveau de l'université d'Antananarivo a été suspendu à cause de la grève menée par les membres du Syndicat des enseignants-chercheurs de l’enseignement supérieur (SECES). Ces derniers revendiquent le paiement des salaires des enseignants vacataires ainsi que les indemnités pour les enseignants retraités.
Anatra R.