Au cours du 15 au 21 janvier dernier, des cumuls de précipitations très abondantes ont été observés dans le District d’Antsohihy, tandis que les épisodes de fortes pluies ont été moins intenses dans les Districts d’Antsiranana, Nosy Be, Mahajanga, Besalampy, Sainte-Marie et Toamasina. Pour les deux semaines à venir, jusqu'au 4 février prochain, il n’y a pas de risque d’activité cyclonique à Madagascar, et ce malgré le développement de nouvelles perturbations cycloniques dans l’océan Indien. Cependant, jusqu'au 28 janvier, des cumuls de précipitations abondantes allant de 150 à 300 mm sont prévus pour les Districts d’Ambilobe, Nosy Be, Ambanja, Analalava, Bealanana, Antsohihy, Befandriana-Avaratra, Tsiroanomandidy, Miarinarivo, Soavinandriana, Faratsiho, Betafo, Mandoto et Ambatofinandrahana.
Un projet pharaonique d’approvisionnement en eau et d’assainissement est en gestation dans le grand Sud. En effet, les Régions d’Anôsy et d’Androy bénéficient du projet d’amélioration de l’accès à l'eau potable (PAAEP), financé par la Banque mondiale. Cette dernière a déboursé une bagatelle somme de 500 millions de dollars pour soutenir des moyens de subsistance résilients à travers l’accès en eau potable pour la population de ces Régions. Il s’agit de la construction d’un barrage de rétention et d’un bassin de conservation d’eau en amont du fleuve Mandrare dans trois Communes de la Région d’Anôsy, à savoir la Commune rurale de Mahaly, Ebelo et Ranobe, situées dans le District d’Amboasary-Sud.
La Conférence de l’Ordre national des infirmiers de Madagascar (ONIM) a exprimé sa volonté d'œuvrer ensemble au bénéfice de la santé publique.
La première conférence annuelle des membres de l’ONIM s’est tenue depuis hier et se poursuivra ce vendredi 26 janvier au Centre hospitalier universitaire Joseph Ravoahangy Andrianavalona. Une grande première depuis 15 ans durant lesquels le désordre a atteint son paroxysme au sein de ce métier.
On vient d’apprendre qu’un jeune perd tragiquement la vie. A peine sorti de l’adolescence, la fleur de l’âge, à 17 ans, il succombe des suites d’un terrible accident au guidon de ses deux-roues sur la rocade de Tsarasaotra. Ces dernières années, les accidents mortels des deux-roues fendant le cœur se multiplient. Des moins jeunes, des jeunes souvent pères de famille laissant de jeunes veuves et brisant l’avenir des petits orphelins, finissent trop tôt leur parcours. Analystes et observateurs s’accordent à déplorer certains manquements qui, malheureusement, perdurent.
Stimuler l'économie malagasy. C’est sur cette ligne directrice que la mise en place du « smart scanning » a été effectuée, hier au port de Toamasina. L’installation du smart scanning est une initiative visant à accélérer le processus de libération des marchandises importées, réduisant ainsi les délais de 30 heures à seulement 3 heures. Le directeur général de la douane, Lainkana Zafivavona Ernest, a souligné que « ce projet débutera ses opérations dès le début du mois de février, promettant une liquidation des marchandises au port de Toamasina multipliée par 4 », hier lors de la Journée internationale de la douane. Cette avancée s'inscrit dans la politique générale de développement du Gouvernement, avec la construction simultanée d'une route reliant le port à la Capitale pour faciliter le transport des marchandises.
La continuité du service public. Ce principe a été au centre des recommandations de la Haute Cour constitutionnelle. Cette haute juridiction a, en effet, rendu hier un avis attendu sur la situation des élus au niveau des Communes urbaines et rurales en fin de mandat. Suite à la demande de Christian Ntsay, Premier ministre, la Cour a formulé des recommandations, visant à assurer la continuité du service public tout en respectant les principes constitutionnels.
Pour rappel, la demande d’avis du Chef du Gouvernement portait sur trois questions majeures : « Quelles dispositions les élus communaux peuvent-ils prendre pour le fonctionnement des Communes ? ; Les maires et les conseillers communaux ou municipaux peuvent-ils continuer à assurer leur fonction jusqu’à la publication des résultats des élections communales ? ; Dans l’affirmative, quelles limites doivent être prises en considération de la prorogation de leur mandat ? ».
La Capitale malagasy est une ville accidentogène si l'on se réfère à sa superficie, moins vaste qu'on ne le pense.
L'année dernière, le nombre des victimes tuées dans des accidents de la circulation était assez élevé, selon une statistique officielle de la Brigade des accidents ou BAC de Tsaralalàna. En réalité, la route a tué plus qu'on ne le pense en 2023 à Antananarivo-ville avec 75 morts et 538 blessés. Ce qui fait que 6 personnes y ont trouvé la mort tous les mois, à cause des accidents de la circulation. A eux seuls, ceux qui ont été associés à l'alcool ont fait 5 morts et 90 blessés.
Après quelques jours d'attente et de suspense total, l'affaire concernant le meurtre de Mickaël, ce jeune scootériste de 18 ans et qui fut tué de façon particulièrement atroce par un taxi-be de la ligne 154, samedi dernier à Mahamasina, s'est finalement développé, hier. En effet, l'homme de 44 ans, qui conduisait le minibus Mercedes-Benz 307 de la ligne 154, a été alors déféré au Parquet d'Anosy, hier. Vers le début de l'après-midi et au terme de son audition, le procureur a alors décidé de placer le chauffeur en cause à la prison de Tsiafahy pour homicide volontaire et délit de fuite après un accident mortel. Et l'affaire ne devra plus traîner davantage car l'accusé sera fixé sur son sort le 6 février prochain où son procès est prévu. Mais revenons sur l'ambiance qui prévalait au palais de la justice lors du déferrement du chauffeur en cause, hier. En effet, les proches et autres amis de la victime étaient venus nombreux à l'endroit, histoire de témoigner leur sympathie, prouver leur solidarité envers la famille, mais surtout également demander que justice soit faite. De son côté, B.Andrianavalona, le père de feu Mickaël s'est exprimé devant la presse et sur le parvis du tribunal, hier : "J'ai eu vent, nous n'obtiendrons jamais gain de cause parce que le taxi-be en question appartiendrait à un officier général. Nous nous remettons donc au Chef de l'Etat pour défendre notre cause car c'est nous qui sommes endeuillés et afin que justice soit faite devant la perte de notre fils", déclare le père de famille. Ce dernier a décidé de ne pas avoir d'avocat. Il était visiblement embarrassé. En cause, on lui interdisait de se rendre au Parquet pour suivre de près l'évolution du déferrement du conducteur concerné. Finalement, on lui a donné le feu vert après qu'il a livré ses impressions devant les médias. Pour sa part, un autre membre de la famille était monté au créneau :" Je démens totalement l'allégation avancée par certaines sources comme quoi Mickaël aurait bu avec les autres scootéristes puis cherché la bagarre avec le chauffeur du taxi-be à Ankadimbahoaka. Mickaël ne s'y rendait jamais et se trouvait à Mahamasina lorsqu'il a vu les tentatives de fuite chez le conducteur de taxi-be avec les autres scooters à ses trousses. Il ne faisait que raisonner le chauffeur à s'immobiliser en le dépassant. Mais le taxi-be l'a renversé avant de l'entrainer sur toute cette distance après la chute de Mikaël", explique le proche. De son côté, ni l'avocat, ni les proches, encore moins l'employeur de ce chauffeur n'ont daigné s'exprimer sur l'affaire. Enfin, un inconnu qui prétendait être de la Gendarmerie a étonné tout le monde, presse incluse, par son comportement. Il les a pris tous en photo au tribunal, hier. Affaire à suivre.
Franck R.
« Ankohonana Miarina ! » Une lueur d’espoir pour les uns. Une sortie de la pauvreté pour les autres. En tout et pour tout, vers le bout du tunnel !
Le Gouvernement, avec le soutien effectif des fidèles partenaires de la Grande île, lance le Projet « Ankohonana Miarina ». Un projet qui se veut être efficace et pérenne dans la lutte contre la pauvreté voire la misère.
Concrètement, il s’agit d’un projet présidentiel auquel Rajoelina, en personne, tient à cœur pour sa réalisation et dont l’objectif ultime consiste à sortir, pour de bon, le peuple en grande partie dominé par des familles vulnérables, du tunnel de la misère. Ce long « tunnel », sans fin dans le temps et dans l’espace, emprisonnant le pays dans le noir sinon les ténèbres de la misère. Le Gouvernement étant l’outil principal de mise en œuvre des engagements du Chef de l’Etat retrousse les manches. La Région de l’Itasy a été choisie comme Région pilote pour le lancement de « Ankohonana Miarina ». Ce programme ambitieux vise à soutenir les familles vulnérables, en situation de précarité, en leur offrant des opportunités concrètes de manière à ce qu’elles deviennent autonomes au mieux indépendantes. Le choix de Fieferamanga et de Tsimahabeomby II, District d’Arivonimamo, Région Itasy pour donner le coup de pioche de ce Projet d’envergure n’est pas le fruit du hasard. Le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, en personne descendu sur terrain, met les points sur le « i » et la barre sur le « t » afin que l’on sache les intérêts stratégique dans le cadre du redressement national axé essentiellement sur le volet social. Justement, le Projet « Ankohonana Miarina » entre de plain-pied dans la mise en application des trois « Andry », les trois piliers, annoncés par le Président de la République lors de ses multiples interventions relatives au programme globale qu’il envisage de mener. Le discours de fin d’année 2023 revêt une importance toute particulière du fait que le Président profite de cette occasion pour bétonner la réalisation de ses promesses à travers les trois « Andry » à savoir le « volet social », l’ « essor de l’industrie » et la « bonne gouvernance ». Trois Piliers qui sous-tendent toutes les actions horizontales et transversales pour la relance de la Nation. Qui dit « relance » suppose le « redressement social, économique et politique » du pays.
Le Projet « Ankohonana Miarina » entend tenir à terme ses promesses. De grands chantiers vont démarrer à Fieferamanga et à Tsimahabeomby II. Le Chef de l’Etat propose de rebaptiser le nom de la localité Tsimahabeomby en Miarina sinon « Ambohimiarina » pour cristalliser pour les générations futures la volonté présidentielle.
Un programme de formation sera dispensé au profit des familles bénéficiaires du Projet. Un encadrement inspiré de la technique Pfumvudza avec la collaboration des experts venus d’Amérique, du Zimbabwe et d’Afrique du Sud. Ils vont prêter main-forte à la réalisation du Projet « Ankohonana Miarina ». Pfumvdza, qui a déjà fait ses preuves au Zimbabwe, en Afrique du Sud, donnera certainement ses fruits à la Grande île. Il portera secours aux familles malheureusement déshéritées.
Le bout du tunnel ne sera plus loin !
Ndrianaivo