Drame au sein d'une petite famille de Foulpointe, lundi dernier. Un chef de famille d'une quarantaine d'années, et qui fut de son vivant un boucher, a été retrouvé mort dans une pièce de l'appartement du foyer conjugal. Pour l'heure, les versions sont encore confuses pour essayer de comprendre, sinon donner une quelconque explication au geste désespéré de "Papan'i Loïc", le sobriquet que lui ont donné ceux qui le connaissent.
Le malheureux a été retrouvé pendu dans une pièce même de son propre appartement. Il se serait servi d'une cordelette qu'il a attachée à la volige de la toiture avant de se laisser balancer dans le vide, après qu'il eut trouvé le moyen d'atteindre cette superstructure du plafond de l'appartement, en se servant de chaises et autres meubles comme une sorte de tremplin.
La visite de la délégation malgache, dirigée par le Président de la République Andry Rajoelina au Rwanda, a pris fin hier. Une visite qui fait suite à une invitation officielle du Président rwandais Paul Kagame. Le programme de la délégation malgache lors de cette visite a été chargé. Un programme dont le point d’orgue a été la rencontre en tête-à-tête entre le Président Rajoelina et le Président Kagame au Palais d’Etat d’Urugwiro Village de Kigali lundi.
Dans la soirée, un dîner d’Etat organisé par le Président rwandais s’est déroulé au Kigali Convention Center en l’honneur de ses invités et de Madagascar. Un dîner qui a vu la présence des responsables gouvernementaux rwandais ou encore les membres du corps diplomatique en poste localement. Un dîner marqué par les efforts fournis par le gouvernement rwandais notamment les chants en malgache ou encore le Kigali Convention Center illuminé aux couleurs du drapeau malgache.
La révélation faite par le président de la CENI (Commission électorale nationale indépendante), lors de sa sortie médiatique de la semaine dernière, n’a pas laissé de marbre les observateurs politiques. Le président de la CENI a, en effet, révélé qu’ « une entité de la société civile a obtenu un financement d’1 million d’euros pour effectuer une mobilisation électorale. Après, elle rejette la responsabilité des faits sur la CENI après avoir fait une soi-disant évaluation. Que chacun assume ses responsabilités…Pourquoi ne pas commencer par une auto –évaluation de ce que vous avez fait pour amener les citoyens à s’inscrire avec votre subvention d’1 million d’euros ».
Prestigieuse compétition de football, la Coupe du Président fait son retour. Du 10 au 20 août prochains, la sélection respective des six provinces- répartie en deux groupes de trois provinces- s’affrontera. Les phases de groupe se disputeront au stade Elgeco Plus Stadium qui vient d’être élargi à 8000 places et sera inauguré le 10 août prochain. Le choc Antananarivo versus Toamasina ouvrira le bal ce jour-là. Et le 11 août, la sélection de Mahajanga va affronter les meilleurs joueurs de la province de Fianarantsoa. A noter que toutes ces phases de groupe vont se disputer tous les jours à 14h à l’Elgeco Plus Stadium.
Un jeune homme de 14 ans, scout au niveau d'une église catholique à Ambohitrimanjaka, a disparu depuis le 26 juillet dernier. Réprimandé à la suite d'une faute par sa mère, le jeune homme a quitté le foyer parental pour ne plus donner signe de vie, depuis.
Malgré cela, et la vive inquiétude que suscite sa disparition chez ses parents, le jeune homme aurait été repéré, au moins deux fois, dans différents endroits. Mais jamais, ses proches n'ont réussi à le retenir et le ramener à la maison. « La première fois, des gens de notre connaissance l'ont repéré près du pont à Andranomena et nous avaient informé. Nous avons beau nous rendre à l'endroit pour l'y retrouver et attendre à ce qu'il se manifeste, mais peine perdue ! Nous sommes rentrés bredouilles », explique le père du jeune homme.
Vers 17h dimanche dernier, 23 bandits armés dont deux femmes ont fait incursion dans la localité d'Ambodimanga Sahananto, Commune de Mangabe, à 65 km de Toamasina. Les assaillants y ont perpétré une série d'agressions lesquelles ont visé des grossistes et autres cibles. Pire, lesdits assaillants ont assassiné la femme d'un grossiste chez qui ils ont demandé une rançon. Ils l'ont rouée de coups jusqu'à ce que mort s'ensuive. Enfin, ces bandits équipés de Kalachnikov et autres fusils MAS 36 ont emmené 6 villageois en otage avant qu'ils ne s'enfuient en direction d'Antenina, Ambatondrazaka. Un dahalo fut blessé au cours de la résistance héroïque des villageois, et ses camarades l'ont emmené avec eux. Mais une fois qu'ils étaient arrivés dans une zone tampon, sise à la lisière d'Ambatondrazaka, les ravisseurs ont relâché les otages. « Les assaillants ont visiblement l'intention de se retrancher au fond de la zone de Zahamena, cette végétation touffue de l'Alaotra-Mangoro où aucun des poursuivants, des membres du Fokonolona lancés à leur poursuite n'osent pas les y affronter », explique une source d'information locale.
Devant l’attitude de quelques habitants de la Commune d’Ambohidrapeto, les autorités communales ont prévenu ceux qui jettent encore des déchets dans la rue qu’ils encourent une amende de 10.000 ariary.
En effet, le maire a décidé que si la campagne de sensibilisation ne marche pas et que les mauvaises habitudes de certains habitants dans sa Circonscription continuent, la Commune va traquer ceux qui jettent sciemment leurs déchets sur la voie publique.
Cette action entre dans le cadre de la lute contre les maladies engendrées par la saleté et l’insalubrité comme la gale, la peste et la poliomyélite. Il s’agit aussi d’avoir une Commune où il fait bon vivre avec de l’air pur. « La propreté et la bonne santé sont acquis en commençant par le respect de soi. Celui qui ne salit pas participe déjà à l’assainissement », selon le slogan de la Commune.
Les fêtes en tout genre, notamment les bals et les veillées nocturnes, font rage dans la capitale du Boeny en cette période de vacances. A la suite de nombreuses plaintes émises par les habitants, la Commune urbaine de Mahajanga ont mis en garde ceux qui continuent de faire des tapages nocturnes, en particulier ceux qui mettent de la musique à fond durant les heures de sommeil.
La loi existe déjà depuis des années, mais n’a pas simplement été appliquée. En effet, selon l’article 473, alinéa 13 du Code pénal, « seront punis d’une amende allant de 2.000 ariary jusqu’à 100.000 ariary, outre un emprisonnement allant jusqu’à vingt-neuf jours (…) les auteurs ou complices de bruits, tapages ou attroupements injurieux ou nocturnes troublant la tranquillité des habitants ».
Dans la précédente édition, nous avions eu l’occasion de développer un thème évoquant un besoin national pressant intitulé « la nécessité nationale ». Il a été question de la nécessité de reconsidérer à fond l’enseignement de l’éducation civique dans le programme scolaire et dans l’éducation de masse. L’Etat, la société civile et les ONG à vocation socio-éducative doivent se donner la main. C’est une mission nationale. A noter que les missionnaires de la SADC, lors de leur rapport de fin de mission, ont vivement recommandé auprès de la HCC et de la CENI, entités en charge des élections à Madagasikara, de bien vouloir inculquer l’éducation civique à l’intention des citoyens électeurs. A toutes et à tous atteignant l’âge de 18 ans.