Depuis maintenant deux mois, Ankazobe est devenue une zone rouge à cause de l'insécurité, ou plutôt un fort degré d'insécurité qui y règne. La localité de Mahavelona est spécialement concernée. Deux mois durant donc, les bandits y sèment systématiquement la terreur : assassinat ciblé, menaces, brigandage, extorsion et viol...Tel est le lot des habitants si bien que ces derniers sont poussés à quitter leurs domiciles la nuit pour se cacher ou se réfugier dans des endroits plus sûrs, la nuit... Ici, ce sont les femmes et les enfants qui doivent se terrer ainsi, soit dans les champs pendant que les hommes restent au village pour le surveiller, soit vers les localités voisines, celles qui sont encore épargnées.
" Comme l'amour est au-dessus de la loi, de toute loi et on ne sera jugé que pour l'amour". C'est à travers ces propos que le Père Pedro Opeka résume son voyage en Slovénie.
Comme à l’accoutumée, il effectue régulièrement un voyage à l'étranger en vue d’une levée de fonds pour le Centre Akamasoa.
Après La Réunion dernièrement, il a visité le pays natal de ses parents, la Slovénie, pour quelques jours.
Il a rencontré l’édition slovène d’Aleteia pour raconter ses parcours ainsi que le début de l'Akamasoa en 1989.
Actuellement, avec un recensement de 3382 véhicules périurbains à Antananarivo, les chauffeurs dans le transport suburbain font face à des problèmes, selon les chiffres de l'ATT. Une situation exacerbée par des embouteillages monstres entre Anosy et Ampitatatafika où il faut souvent plus de deux heures pour s'en extirper. Un conducteur exerçant sur la ligne Antananarivo-Imerintsiatosika souligne que "la concurrence accrue, notamment avec de nombreux taxis-brousse desservant la même destination, réduit le nombre de trajets quotidiens. Certains chauffeurs, par manque d'alternatives, appelé "mpitsoraka" optent pour des méthodes non conventionnelles comme les arrêts non réglementaires, mais cela ne résout pas leurs problèmes financiers et entraîne des pertes dues aux coûts de carburant."
En panne ! Le moteur bloqué, le véhicule transportant un groupe d’aventuriers et qui se trouve nulle part dans la nature s’immobilise au beau milieu de la route. Tout le monde descend ! Dépité, chacun rentre chez soi. Voué à la dislocation, le groupe s’effrite. Tel est le sort réservé au Collectif des 10 ou 11 candidats, peu importe. La déroute ou la débâcle d’un groupe de politiciens sans repère !
Depuis plusieurs semaines, une vague de mécontentement déferle sur les réseaux sociaux, portant sur les difficultés rencontrées par les clients cherchant à se faire rembourser leurs billets auprès de Madagascar Airlines. La compagnie, actuellement en difficulté financière, a suspendu ses vols internationaux jusqu'au début de l'année prochaine, conformément à son nouveau plan de redressement. Face à cette situation, les clients ont été confrontés à un choix difficile : opter pour un remboursement direct du montant du billet ou choisir le système d'avoir, offrant la possibilité de profiter des vols intérieurs en fonction des disponibilités et de la valeur du billet réservé. Certains plaignants, ayant choisi le remboursement direct, expriment leur frustration en attente de nouvelles depuis plus d'un mois, sans aucune information sur le traitement de leur dossier.
C’est confirmé. L’un des genres les plus influents de la musique malagasy bénéficie désormais du statut de protection de l’UNESCO. En effet, un autre art malagasy vient d’être inscrit sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité. L’annonce officielle de cette nouvelle a été faite durant la dix-huitième session du Comité intergouvernemental de sauvegarde du patrimoine culturel immatériel qui se tient au Cresta Mowana Resort à Kasane, République du Botswana depuis le lundi 4 décembre. Le Hira Gasy rejoint le Kabary en 2021 et le savoir-faire Zafimaniry en 2008.
Nouvellement réélu à la tête du pays, le Président Andry Rajoelina est en déplacement à Dubaï depuis le 2 décembre. Il prend part, en tant qu’invité spécial, à la Conférences des Partis qui s’y tient depuis le 30 novembre. En marge de cet évènement planétaire, le Chef de l’Etat malagasy s’est entretenu avec plusieurs personnalités issues de différents pays. Avant-hier, le numéro un malagasy été reçu par le ministre des Affaires étrangères des Emirats Arabes unis, Sheikh Shakhboot bin Nahyan AlNahyan.
L'affaire se rapportant sur l'agression d'un gardien s'est déroulée à la Cité Goulam à Mazava Huile, route d'Amborovy, Fokontany de Tsararano Ambony dans la Commune urbaine de Mahajanga I, l'année dernière. Mais c'est seulement aujourd'hui qu'elle connait un rebondissement. Les présumés auteurs du forfait, à savoir les frères Goulzar Malik Kan et Goulzar Zouber Kan, sont recherchés. Ils ont pris la fuite après une plainte de la victime et aussi après qu'ils ont reçu leur convocation par la Gendarmerie, et les fugitifs restent introuvables, depuis. Les deux frères font donc actuellement l’objet d'un avis de recherche.
Bien que l’étape finale, le couronnement ou le sacre plutôt l’investiture, en terme républicain, n’ait pas encore eu lieu, les salutations pleuvent. Une avalanche de félicitations qui matérialise la reconnaissance internationale. Un fait rarissime dans les annales de la République !
La tradition républicaine voire la loi de la République préconise que le candidat élu, officiellement et donc de façon définitive, passe par l’épreuve du feu de l’investiture avant qu’il tienne effectivement la clef du pouvoir. Un passage obligé qu’aucun élu promis à la haute fonction de Président de la République ne peut pas éviter. La cérémonie solennelle d’investiture au cours de laquelle le Président élu prête serment suivie de la remise de l’écharpe de la plus haute distinction honorifique à l’ordre national de la République digne d’un Chef d’Etat marque l’effectivité du pouvoir.
Sitôt les résultats officiels et définitifs de l’élection présidentielle du 16 novembre proclamés le vendredi 1er décembre, le Président élu Rajoelina Andry Nirina s’envola pour Dubaï. Et ce pour honorer une invitation spéciale à son nom personnelle aux assises de la COP 28. Ainsi, Rajoelina Andry, accompagné de quelques proches collaborateurs, assiste à cette rencontre mondiale dont le thème principal réside sur les questions relatives au climat et environnement, plus précisément au changement climatique dû au réchauffement de la planète terre. Pour la précision donc, il se trouve à Dubaï non pas en sa qualité de chef de la délégation mais en tant qu’invité spécial. Cette mise au point s’avère utile et nécessaire pour ne pas induire en erreur les esprits, notamment ceux bouchés par l’obscurantisme de l’Opposition et également à l’intention de l’opinion nationale.
A Dubaï, Rajoelina a été accueilli avec honneur et chaleur de l’amitié en guise de félicitations et de reconnaissance. Du secrétaire général de l’ONU à la secrétaire générale de l’OIT en passant par le président en exercice de l’UA au président tournant de la SADC et celui du président de la Banque africaine de développement et bien d’autres à l’instar du Chef de l’Etat ivoirien, tous ont tenu à saluer la prouesse électorale, une victoire démocratique du Président élu malagasy. En vertu de l’évolution de la culture démocratique, être élu au premier tour dans un processus électoral normal et reconnu par tous, la communauté internationale, devient de plus en plus rare surtout en Afrique. Mis à part certains pays du continent au sein desquels la pratique démocratique reste un vœu pieu, le recours au verdict des urnes s’érige en pratique incontournable. L’élection démocratique libre et transparente s’impose en passage obligé. D’ailleurs, la communauté internationale au niveau de l’Organisation des Nations unies en passant par les structures régionales et sous régionales ainsi que l’ensemble des bailleurs de fonds ne reconnaissent pas et rejettent, de façon catégorique, toute prise de pouvoir sans passerpar la voie démocratique. L’ordre constitutionnel est à respecter scrupuleusement. Pour ainsi dire que toute tentative de forcing par le moyen des putschs ou coup d’Etat est à bannir ! Une horrible issue qui débouche toujours vers la dérive totalitaire.
Madagasikara, évitant de loin les phénomènes de crises cycliques renversant le pouvoir en place, se positionne depuis quelques années en modèle de pratique démocratique.
L’avalanche de félicitations adressées au Président élu témoigne, à juste titre, cette réalité exemplaire et louable.
Ndrianaivo