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Porté disparu avec ses 8 passagers au large de Sainte-Marie, samedi dernier, le canot à moteur a été finalement retrouvé près d'Ampolahabe à Maroantsetra, jeudi dernier. Ses passagers sont miraculeusement sains et saufs, quoique épuisés, et ce, grâce à une mobilisation des autorités de tous bords, et un déploiement sans précédent de moyens matériel, logistique et de personnel. Le dernier développement en date de l'affaire, c'est que les 8 "indisciplinés de la mer" se trouvaient encore au CHRD ou hôpital de Maroantsetra où ils devraient encore soumis à un contrôle médical à cause de leur long séjour en mer, soit 4 jours de danger et de privation. "Leur état n'est pas en danger. Mais ils sont encore fatigués", précise une source auprès d'une compagnie de Gendarmerie locale.

167 candidatures reçues. Le Prix Pierre Castel de cette année 2023 a été ouvert aux jeunes entrepreneurs malagasy âgés de 18 à 45 ans, opérant dans le secteur de l'agriculture et celui de l'industrie à Madagascar. Le concours, actuellement à sa 6ème édition et la 2ème pour la Grande île, vise à apporter un soutien financier et une formation pouvant forger et renforcer leur capacité à faire face aux enjeux inhérents dans leurs secteurs. « 40 parmi les candidatures reçues ont été éligibles, remplissant les critères requis. Les membres du jury local ont ensuite présélectionné 6 profils, évalués individuellement à partir de leurs activités et projets. Les deux qui se démarquent du lot, à savoir KASAVA et TIAVA, représenteront Madagascar à l'étape finale qui aura lieu la semaine prochaine », informe Seheno Randrimbolamanana, directrice de la communication auprès de la STAR. 

Les problèmes liés à l'alcool, la drogue et le tabagisme sont le lot quotidien de notre société actuelle. Les jeunes en sont de plus en plus touchés et cela implique également le désarroi des parents pour trouver les centres de soins abordables. C'est dans cette optique qu'un centre de soin de sevrage a été inauguré hier à Itaosy. Il va prendre en charge les patients qui sont atteints de dépendance, et surtout les toxicomanes.

La création du centre va aussi pallier la rareté des établissements de ce genre à Madagascar. Dans la vague du fléau de la drogue de synthèse dite « Rôrô » qui ravage la jeunesse des grandes villes, la plupart des centres de désintoxication existants affichent complet. Les patients sont traités dans des centres de soins basiques ou chez les généralistes qui n'ont pas les moyens adéquats pour faire face à cette situation. Mais les parents des jeunes doivent s'y adapter.

L’émission de carbone est l’un des grands défis à relever dans la protection de la biodiversité à Madagascar. Ainsi, un comité a été mis en place afin de gérer efficacement le financement alloué à la capture et la réduction des émissions de carbone dans la nature. Le fonds, d’un montant de 50 millions de dollars, est destiné à améliorer l'environnement, accentuer la reforestation et soutenir les actions en cours visant à préserver les forêts malagasy. 

En plus, ce comité aura également comme rôle de décider de l'affectation des « crédits carbone » à travers le projet REDD+. 

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Justice sociale

Après la terrible pandémie de Covid- 19, le monde, dont Madagasikara, a fait peau neuve, se remet en cause, se crée un cadre nouveau de travail et se donne de nouvelles opportunités, entre autres la justice sociale parmi les humains pour la relance mondiale. 

Le monde se trouve en plein chantier d’élaboration d’un nouvel ordre mondial. Tout récemment à Paris, il était question d’un nouveau pacte financier mondial. Un nouveau cadre de financement qui, en principe, doit offrir de nouvelles possibilités ou chances  aux pays victimes à faire face aux aléas destructeurs de la nature dus au changement climatique lequel changement qui résulte de la pollution causée par les émissions abusives et anarchiques de carbone dans le cadre des activités industrielles des grandes nations occidentales. 

Carré final. Après de long mois de sélection d’envergure internationale, ils ne sont plus que 4 candidats potentiels à prétendre au poste de « manager redressement » de la compagnie nationale d’eau et d’électricité. En effet, au vu de la grande crise que traverse actuellement la société JIRAMA, le Conseil des ministres a approuvé la finalisation du processus de recrutement d'un expert qui s'occupera du redressement urgent de la société JIRAMA. Cet expert devra mettre tout en œuvre pour résoudre la crise dans le mode de gestion au sein de cette entreprise, dans un délai limité. Pour rappel, en mars dernier à l’occasion de l’inauguration du premier Jirama Shop à Anosizato, le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa a déjà abordé le sujet « La JIRAMA est à la recherche d’un manager expérimenté dans la gestion de crise, dans le redressement d’une société car nous savons tous les difficultés qu’elle traverse. Nous ne cherchons pas un technicien », a-t-il avancé à cette occasion.

Le Président de la République s’est engagé à apporter des solutions aux maux qui gangrènent le quotidien des riverains d’Itaosy. Un rendez-vous est fixé dans un mois par le Chef de l’Etat avec la population de cette banlieue ouest d’Antananarivo. « Itaosy mérite une attention particulière. Nous reviendrons ici pour rencontrer la population. Nous allons descendre dans les Fokontany et apporter le développement », souligne le Chef de l’Etat, au cours d’une allocution prononcée hier à l’occasion de l’inauguration d’un centre de sevrage de l’Office national de lutte anti-tabac. « Nous allons voir les problèmes qui vous (la population d’Itaosy) font souffrir », a-t-il répété durant son discours. 

Journée mouvementée hier à l’Assemblée nationale. Déjà reportée à maintes reprises, les jours et les semaines auparavant, la séance de débats entre les députés et les membres du Gouvernement n’a pas pu se tenir hier. Initialement prévue se tenir à 10 heures dans la matinée, la séance a été reportée à hier dans l’après-midi à quinze heures avant d’être purement et simplement annulée.

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Nouveau pacte !

L’Afrique, le continent des pays pauvres tout au plus des pays émergents, lance un cri d’alarme, un SOS de dépit, face aux impacts délétères sinon pervers du changement climatique dont elle est la principale victime. Un cri de détresse des pays comme Madagasikara qui subissent de plein fouet les caprices du climat dus aux comportements irresponsables des grandes nations les plus pollueuses du monde. Un cri de désolation des pauvres, des plus pauvres, à l’endroit des riches, très riches, de bien vouloir revoir leur copie ! Un appel de détresse adressé aux grands pays industrialisés qu’ils tiennent leurs paroles, qu’ils honorent leurs engagements ! En somme, un appel d’urgence au secours !
A l’initiative du président français Emmanuel Macron, une rencontre au sommet pour un nouveau pacte financier mondial s’est ouverte au palais Brongniart (Paris). L’objet central du rendez-vous dans la capitale française consiste à tirer, une fois de plus, la sonnette d’alarme sur les dangers que représente le changement climatique près les pays vulnérables sinon pauvres. Parallèlement, remobiliser la conscience mondiale notamment les pays pollueurs à tenir leurs engagements lors des Conférences des Parties (COP) précédentes pour ne citer à titre d’exemple la COP 27 à Sharm-el-Sheikh (Egypte) en novembre dernier. Au cours de la 21ème Conférence des parties (COP21) en 2015 à Paris, à la demande expresse et poignante des pays vulnérables, victimes du changement climatique, les grands pays pollueurs s’étaient engagés à verser 100 milliards de dollars, par an, au titre d’un Fonds vert afin d’accompagner les pays pauvres dans leurs efforts pour faire face aux aléas de la nature dus au changement climatique. Seulement, depuis Paris (2015) jusqu’au Sharm-el-sheikh (2022), soit sept COP  exactement, il n’y a eu aucun décaissement. De quoi inquiéter au plus haut niveau de perception des problèmes les dirigeants des pays victimes dont entre autres le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry qui, pour la circonstance, s’est érigé en porte-parole des pays vulnérables face à l’inaction ou l’inertie voire à … l’indifférence des grands Etats industrialisés principaux pollueurs de la planète.
Mia Mottley, Premier ministre de Barbade (Caraïbes), a fortement et légitimement raison d’avoir réclamé depuis Sharm-el-sheikh notamment la mise en place d’un nouveau pacte du système financier mondial. Etant dirigeante d’un minuscule Etat sérieusement menacé de disparition à cause des effets pervers du changement climatique, Mia Mottley, la cinquantaine assumée, réclame ou exige, c’est selon, des gestes concrets de la part des grands pollueurs, afin de sauver son pays et tous les pays victimes dont la Grande île. Selon des observateurs, elle endosse l’étoffe d’une « figure écoutée ». Le Sommet mondial de Paris pour un nouveau pacte financier mondial découle de source  de son appel.
Ainsi à Paris, le président français, l’hôte du Sommet, invite les dirigeants du monde à s’impliquer davantage dans la mise en œuvre de ce grand défi pour instaurer un nouveau pacte financier à l’échelle du monde. L’enjeu est de taille dans la mesure où il va falloir mettre sur les rails des arguments en béton pour pouvoir convaincre les grandes nations à s’intégrer, mieux  à s’investir dans le processus.
Le temps des palabres sans suite est révolu. Que chacun prenne ses responsabilités. L’heure de la solidarité mondiale sonne. Il nous faut des actes concrets !
 Ndrianaivo



Rassurer quant à la tenue d'élections libres et transparentes. C'est la raison indiquée à la demande faite mardi. Le Président de la République Andry Rajoelina a sollicité l'envoi d'observateurs internationaux pour les différentes échéances électorales dans le pays à commencer par l'élection présidentielle prévue en fin d'année.
L'appel a été formulée par le Chef de l'Etat au Palais d’Iavoloha lors d'une rencontre avec les représentants des partenaires techniques et financiers (PTF) internationaux de Madagascar, dont la France, le Royaume-Uni, la Norvège, la Suisse, l'Allemagne, les États-Unis et le Japon, ainsi que des représentants résidents des Nations Unies, de la Banque africaine de développement (BAD) et de la Banque mondiale.
L'un des sujets abordés lors de cette réunion  était la mise en place d'un "Basket fund" par les PTF afin de soutenir l'organisation des élections prévues pour cette année 2023. Le Président de la République a souligné que ce fonds constituait avant tout un geste de solidarité et de soutien envers les efforts démocratiques déployés par Madagascar. Il a ainsi cherché à rassurer la communauté internationale  quant à la tenue d'élections libres et transparentes dans le pays. C'est dans cette optique que l'envoi d'observateurs a été sollicité par le Chef de l'Etat.
Cette demande démontre l'engagement du locataire d'Iavoloha pour des élections crédibles, transparentes et inclusives. La présence d'observateurs électoraux internationaux permettra de garantir l'intégrité du processus électoral, de promouvoir la transparence, de renforcer la crédibilité des élections, de promouvoir les normes démocratiques et à favoriser la stabilité politique et la paix sociale. Leur participation contribuera à renforcer la confiance des électeurs, des acteurs politiques et de la communauté internationale dans le processus électoral.
Félicitations
La rencontre était également une occasion pour le Chef de l'Etat de présenter le bilan des réalisations du Gouvernement, les projets en cours, ainsi que les actions qui restent encore à faire pour atteindre l'émergence de Madagascar. L'Etat malagasy a concentré ses efforts dans le renforcement de la présence de l'État au niveau de toutes les Communes, les Districts et les Régions durant ces quatre dernières années, rappelle le Président Rajoelina. Cela s'est traduit notamment par la construction de nombreuses infrastructures répondant aux besoins de la population dans le domaine de l'éducation, la sécurité, ou encore la justice.
Les PTF n'ont pas manqué de féliciter chaleureusement le Gouvernement malagasy pour les projets entrepris dans le secteur énergétique, pour ne citer que les projets structurants de Volobe et Sahofika, ainsi que la mise en place prochainement de parcs solaires au niveau de 37 Districts. Adam Amoumoun, représentant Résident de la Banque africaine de développement a, quant à lui, adressé des félicitations et des encouragements au Gouvernement par rapport aux réformes entamées dernièrement.
« En cette année électorale, c'est compliqué de faire des réformes, mais vous, vous l’avez fait ! Je vous félicite et je vous encourage dans ce sens », a déclaré ce diplomate. L'adoption par le Parlement du nouveau Code des investissements, mais aussi la mise en œuvre de mesures d'incitation fiscales ciblées, a été citée à titre d'exemple. Un message d'encouragement des réformes relatives à la libéralisation du secteur des télécommunications, attendues depuis 12 ans, tout comme l'adoption du nouveau code minier qui permettra à un grand nombre d'opérateurs, que ce soit les petits exploitants ou les grandes entreprises, de sécuriser leur investissement et surtout d'éviter les spéculations, a été adressé.
La Rédaction

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Editorial

  • Retour
    Après ces quelques jours passés dans l’euphorie, dans la liesse ou dans l’allégresse afin de célébrer le 65e anniversaire du retour à l’indépendance, à la dignité et à la souveraineté nationale, il va falloir engager la vitesse – autre non pour une marche – arrière mais réellement pour un … retour, l’autre plus concret sinon plus palpable : le retour à la vie quotidienne. Une vie dure et difficile ! C’est la vérité, on ne peut pas l’ignorer ni le nier. C’était une belle fête ! Grandiose dont l’apothéose fut atteinte lors du grand et traditionnel défilé de l’armée plus exactement « des armées » à savoir l’Armée, la Gendarmerie nationale et la Police nationale précédé de l’incontournable séance de feux d’artifices au Lac Iarivo (Ivato). De la frime pour les uns, fête oblige pour les autres ! A chacun sa perception de la chose. Rappel, 26 juin 1960 c’est…

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