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Célébration populaire. Des centaines de milliers de personnes de la Capitale malagasy ont réservé un accueil triomphal, digne de champions, à leur équipe nationale après l’exploit de celle-ci au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN), une compétition réservée aux joueurs évoluant dans les championnats locaux africains. Un exploit historique car les Barea A’ ont remporté la première médaille continentale au football malagasy.
Madagascar a écrit une nouvelle page de l’histoire de son football après le parcours des Barea au CHAN.  Après avoir battu le Ghana (2-1), le Soudan (3-0) en match de groupe puis le Mozambique (3-1) en quarts de finale, la Grande-île, pourtant novice de la compétition, décrochait son ticket pour les demi-finales où le pays a fait face au Sénégal contre lequel il s’est incliné seulement sur le petit score de un but à zéro. Ils ont terminé sur une bonne note après un parcours héroïque, face au Niger en remportant le match pour la troisième place en gagnant cette petite finale (1-0) sur un but salvateur de Jean Yves à la 89eme de jeu.
Madagascar devient ainsi le seul pays d’Afrique à parvenir à la troisième place de la compétition depuis sa création pour  une première participation.
Un exploit qui ne vient pas du hasard, contrairement à ce qu’affirme un consultant français lors d’une émission française. Sur les cinq matchs disputés, Madagascar a remporté le titre de meilleur joueur quatre fois,  à commencer par Tsiry contre le Ghana puis par Koloina dit Racool contre le Mozambique et Dax l'a gagné deux fois, en demi-finale contre le Sénégal et lors du match pour la troisième place contre le Niger. Le football malagasy a gagné encore une fois de plus le respect du continent et du monde entier.
Un exploit salué comme il se doit par la population malagasy. Depuis l’aéroport d’Ivato, toutes les routes de la capitale étaient bondées de gens, brandissant de drapeau tricolore malagasy, vêtus de tee-shirt floqué «  Misaotra Barea », et de vêtements de couleurs blanc-rouge-vert.
Les rues reliant l’aéroport et le stade Barea Mahamasina, sur lesquelles passait l’équipe nationale, depuis le hall de l’aéroport, de Tsarasaotra- Ankorondrano- Analakely jusqu’à l’entrée du stade Mahamasina sans compter ceux qui ont déjà rempli le stade, étaient remplies par une foule en liesse venue acclamer leur héros national. Des images de liesse qui rappellent de bons souvenirs. Les Barea ont encore une fois de plus réuni tout un peuple après 2019 après la CAN d’Egypte.
Le Président de la République Andry Rajoelina, dans une prise de parole hier au stade Barea Mahamasina, a annoncé qu’il allait remettre des distinctions honorifiques aux membres de l’équipe nationale pour avoir « porté haut les valeurs du pays ».
Elias Fanomezantsoa


Qu’importe le domaine d’activité professionnelle, on ne peut plus faire l’impasse sur le marketing d’influence pour faire parler d’elles et soigner leur marque. Les influenceurs ont un pouvoir considérable sur leur communauté et les sociétés doivent s’en servir. Passionné de voitures avec près de 60.000 abonnés, Jean-Baptiste Ramananjanahary (fb : Jean-Ba Mécano), un grand bonhomme de 52 ans, marié et père de quatre enfants, transmet quotidiennement des conseils de mécanique, des avis sur des modèles, des pièces, des astuces et des recommandations à ses abonnés.
A l’affût des progrès technologiques
Présentement, Jean-Ba Mécano dirige, d’une main de fer, son garage composé d’une dizaine d’apprentis et de mécaniciens chevronnés, situé sur la route du By Pass. Autodidacte dans le sang, l’homme ne s’est pourtant pas tourné directement vers la mécanique dans ses choix académiques. En effet, spécialisé dans l’électrotechnique à l’école nationale supérieure polytechnique de Vontovorona, rien ne le prédestinait à s’engager vers la voie mécanique. Du moins d’après ses dires.
Cependant, avec l’avènement des importations de voitures récentes avec à leurs bords, de plus en plus de technologie électronique, il était tout à fait naturel que les demandes en main- d’œuvre spécialisée dans l’entretien de ces modèles modernes soient boostées par le marché. C’est dans ce contexte que Jean-Ba Mécano, après ses années d’études en électrotechnique et son expérience, il a très vite compris qu’il est nécessaire pour lui d’aller au-delà de sa formation initiale, en se spécialisant. Il choisit donc de se consacrer notamment à tout ce qui est en rapport avec les modèles de véhicule BVA ou boîte de vitesse automatique. Il s’intéresse précisément aux systèmes hydrauliques, électroniques et électrotechniques qu’il manipule et répare les yeux fermés.
Il s’est alors tourné vers ce marché florissant depuis 2014. Depuis cette année charnière dans sa carrière professionnelle, il a accueilli et formé près d’une quarantaine de jeunes mécanos qui partagent avec lui cette même passion pour la technologie. Parmi ces jeunes, Jean-Ba ne désespère pas encore de dénicher la perle qui pourra assurer la relève dans la mesure où aucun de ses enfants n’a, pour le moment, décidé de suivre les pas du patriarche.  Un sens du partage qui l’amènera à se projeter vers une extension de ses activités à l’international dans un futur proche dans la mesure où il est déjà en contact avec plusieurs professionnels européens pour ce projet.
« Vous n’avez pas besoin de faire des études d’ingénieur pour réparer des voitures. Par contre, les formations pour devenir mécanicien sont nombreuses et dépendent du nombre d’années d’études que vous souhaitez effectuer et des connaissances en mécanique, sur les propriétés des fluides, en technologie et informatique que vous voulez avoir », lance-t-il entre deux coups de clés à douille sur le montage de la boîte de vitesse d’une Ford Ranger qui a été malmenée après des milliers de kilomètres de sortie off-road.
Rigueur et professionnalisme
Recevant une vingtaine de clients hebdomadairement, l’équipe de mécaniciens dirigée par Jean-Ba s’impose une manière de travailler méthodiquement.
« D’abord et avant tout, il faut se questionner à savoir quelle utilisation veut-on faire du garage. Plusieurs produits sont intéressants à utiliser dans le garage, ceux-ci optimisent l’espace. Les étagères ou les tablettes sont incontournables. Des armoires verrouillables sont aussi essentielles dans un garage. On peut y ranger les produits chimiques, les outils dangereux et les objets de valeur. En conclusion, il est simple d’utiliser son garage efficacement. Il faut acheter le matériel nécessaire, prendre le temps d’y réfléchir et se débarrasser du matériel inutile. C’est un endroit sous-estimé qui se doit d’être utilisé à son plein potentiel ».
Par ces quelques indications, on voit tout de suite la rigueur et le professionnalisme que le chef mécanicien s’efforce de transmettre à ces jeunes collaborateurs. Une efficacité qui se reflète ainsi sur la façon même que l’équipe a, de ranger tout l’ensemble des outils du garage après chaque utilisation, contrairement à certains endroits où le bric- à - brac est monnaie courante et où la douille de 10mm peut se perdre facilement dans les dédales d’un amas de clés entassées ou éparpillées partout dans l’atelier.
« Devenir un mécanicien chevronné nécessite une bonne formation de base, beaucoup d’expériences et un développement de nouvelles compétences à travers l’apprentissage. Lorsqu’il est question de trouver des solutions pour réparer un véhicule en atelier, les apprentis tout comme les mécaniciens les plus chevronnés peuvent s’informer sur les bonnes pratiques », avance notre chef de garage.
En effet, pour éviter les problèmes, les mécaniciens-réparateurs d’automobiles doivent, dans un premier temps, suivre les manuels des constructeurs et de ses procédures de diagnostic. Les informations disponibles dans ces manuels permettent de comprendre pourquoi le remplacement d’une pièce est nécessaire, par exemple.
L’amour de l’automatique
L’équipe de JBM est composée de partenaires forts de plusieurs années d'expérience en boîtes de vitesse automatique. Nous intervenons sur tout type de boîtes automatiques et proposons également des boites reconditionnées. En cas de panne, nous réalisons le diagnostic et établissons gratuitement le devis. A noter que l'essentiel des pannes de boite de vitesse automatique est imputable à un défaut ou un retard de vidange.
Une boite automatique est un assemblage minutieux comportant une multitude de pièces différentes. Sa robustesse dépend de la précision avec laquelle l'assemblage est réalisé. Souvent, les propriétaires de boite automatique se plaignent que ces équipements sont sensibles ou fragiles. Un constat qui est dû le plus souvent à un manque d’entretien. On rencontre en effet le même type de problème qu'avec un moteur sans entretien ni vidange. En cas de dysfonctionnement, il est possible d’opter pour un échange standard, faute d'équipement suffisant pour procéder à une réparation. Ainsi, l’équipe de JBM peut proposer un échange standard ou une réparation, plus adaptée et bien moins coûteuse. Une boîte automatique est en effet robuste et réparable dans la plupart des cas.

Tentative de vol. Tel est le motif de la convocation envoyée par la Division de la Police des Mœurs et de la Protection des mineurs à l’endroit d’une professeure d’éducation physique et sportive (EPS) auprès d’un lycée public de la Capitale. Trois lycéennes sont également convoquées cette matinée pour le même motif, selon les informations émanant d’un enseignant dudit établissement. En fait, une élève en classe de terminale aurait perdu son I-Phone 11 Pro lors d’une séance d’éducation physique et sportive (EPS), le 31 janvier dernier. Elle n’a pourtant pas fait de signalement quant à cette perte, ni auprès des enseignants ni auprès des responsables du lycée. « Nous étions choqués par la convocation, d’autant plus que le règlement intérieur de notre lycée stipule clairement l’interdiction de port d’objets de valeur en classe, y compris les Smartphones. Les parents ont signé cela durant l’inscription de leurs enfants », regrette R.R., un enseignant dans ledit établissement. Comme lui, les enseignants et profs d’EPS condamnent ce dénigrement envers leur collègue. Ils ont également lancé un appel de solidarité pour la professeure suspectée.
 
La ministre de l’Education condamne

« Vous, les parents, êtes les premiers fautifs en acceptant que votre enfant emmène un I-Phone 11 Pro en classe. Quant à l’élève, elle est également coupable d’avoir enfreint au règlement intérieur, interdisant le port des objets de valeur. Si l’élève devait avoir un téléphone avec lui pour sa protection, cela devrait être un portable basique. Que chacun soit responsable de ses actes ! La faute ne devrait pas être jetée à l’établissement ni à l’enseignant ». Marie Michelle Sahondrarimalala, ministre de l’Education nationale (MEN), s’est exprimée ainsi quant à cette affaire inculpant une enseignante. « Tous les élèves sans exception sont soumis à la discipline en intégrant un établissement, avec l’aval des parents. Quant aux enseignants, leur mission est avant tout d’assurer l’enseignement et non de garder les affaires des élèves durant leurs cours. De plus, l’élève n’aurait pris conscience de la perte qu’à l’extérieur de l’enceinte où s’est déroulée la séance d’EPS », ajoute Lalaina Ramananantony, chef de la Circonscription scolaire (CISCO) d’Antananarivo-ville.  
Le numéro un du MEN n’a pas manqué d’exprimer son soutien à la professeure d’EPS. Elle a également rappelé aux enseignants et collaborateurs de l’existence de la Direction des affaires juridiques auprès du MEN pour ce genre de situation. Cette structure vise à assurer la protection des enseignants face à des affaires juridiques ou pénales…
Recueillis par Patricia Ramavonirina


« Izay mamboly hazo, mamelona aina, izay mamboly hazo, mamelona an’i Madagasikara ». Ce qui signifie littéralement : « Celui qui plante des arbres, génère la vie ; celui qui plante des arbres, fait vivre Madagascar ». Tel est le thème de la saison du reboisement de cette année choisi par l’Exécutif dirigé par le Président de la République, Andry Rajoelina. C’est dans cette même ligne d’idée que la grande famille du Sénat dirigée par son président, Herimanana Razafimahefa a débuté sa campagne de reboisement pour reverdir la Grande-ile vendredi et samedi dans la Commune de Manerinerina- Tsaramasoandro, District d’Ankazobe. 40 000 jeunes pousses ont été mises en terre sur 30 hectares de terrain l’an dernier à la même époque. Cette année, 70 000 jeunes pousses ont été plantées sur une superficie de 50 hectares pendant deux jours. 20 000 à Kiangara et 50 000 à Manerinerina, selon les précisions. L’objectif est d’augmenter chaque année la superficie et le nombre de plants mis en terre, mais également de maintenir le taux de réussite du reboisement de 95% de l’an dernier. Des eucalyptus, des frênes, des acacias, des jacarandas, des ravintsara, ont été plantés. Cette année, des baobabs ont aussi été plantés. La première journée de reboisement a été consacrée à la grande famille du Sénat, du service technique décentralisé d’Ankazobe, d’écoles primaires locales, du service des eaux et forêts ainsi que de la population locale. L’ouverture officielle de la campagne de reboisement a eu lieu le samedi. Outre les dirigeants du Sénat, la ministre de l’Environnement ou encore des ambassadeurs et représentants diplomatiques dans le pays. Dans son allocution, la ministre de l’Environnement et du Développement durable a indiqué que le mouvement du Sénat mérite de servir d’exemple et appelé les autres institutions à emboîter le pas des sénateurs.
Lalaina A.



Les hommes de Romuald Félix Rakotondrabe s'offre une fantastique médaille de bronze au championnat d’Afrique des Nations (CHAN). Le héros de la rencontre est Jean Yves. Une victoire acquise à la 90ème minute de jeu. Une troisième place bien méritée après le parcours des Barea qui ont brillé tout au long de la compétition.
C'est historique et un grand bond en avant pour le football malgache ce que les Barea A’ ont montré au championnat d’Afrique des Nations de football réservé aux joueurs locaux. La sélection nationale de football sous la houlette de Romuald Félix Rakotondrabe vient ainsi de remporter sa première médaille continentale.
Complètement stéréotypés, Tsiry et ses camarades ont tout de même joué sans complexe. Malgré la domination malagasy, une certaine fébrilité est constatée dans la finition. La fatigue se dessinait sur le visage des deux équipes. Il a fallu attendre le temps additionnel pour voir la première action dangereuse sur une occasion en or manquée par Tsiry qui envoie la balle au-dessus de la cage du gardien des Mena.
Le Mena national du Niger a souffert mais tient jusqu’au bout.

Un accueil triomphal réservé aux Barea

Les Barea attendus en héros. La sélection nationale malagasy de football devrait arriver au pays dimanche à 13h40.  Un accueil triomphal sera réservé aux représentants de Madagascar au Championnat d’Afrique des Nations. En effet, un carnaval sera organisé depuis l'aéroport pour clamer les  Barea jusqu’à une grande fête au stade Barea Mahamasina. Diverses animations artistiques seront au programme de ce dimanche.
 Un accueil triomphal digne de ce nom. Pour la première fois, l’équipe nationale malagasy a atteint le stade de la demi-finale pour une première participation à une compétition majeure en Afrique. Depuis leur entrée en lice, les Barea n’ont essuyé qu’une défaite en demi-finale de la compétition celle face au Sénégal (1-0).
Elias Fanomezantsoa


Comme promis, ceux qui ont validé leurs dossiers pour être parmi les bénéficiaires des 320 « Trano Mora » d’Imerintsiatosika se sont donné rendez-vous hier au siège du Secrétariat d’Etat en charge des Nouvelles villes et de l’Habitat (SENVH) sis à à Anosy pour entendre leurs noms au cours du tirage. Les noms des premiers gagnants ont été annoncés par le secrétaire d’Etat lui-même.
Le SNVH a fait savoir que seulement 2.631 dossiers ont été acceptés parmi les 3.506 demandes reçues, d’où la nécessité du tirage au sort. Il a aussi promis que ceux qui n’ont pas eu leur chance hier seront encore éligibles et feront partie de ceux qui seront tirés au sort dans d’autres projets à venir. En plus, « tout sera mis en œuvre afin d’élargir le terrain et de construire plus d’appartements sur les lieux ».
A Antananarivo, le prochain projet de « Trano Mora » sera mis en œuvre dans l’Avaradrano, sur l’axe de la nouvelle autoroute du nord. Les conditions et les critères d’éligibilité sont à peu près les mêmes par rapport au projet de logements sociaux à Imerintsiatosika. Le début de dépôt des dossiers sera communiqué ultérieurement.
Concernant ces 320 logements, les personnes qui ont été l’objet d’expropriation à cause du projet « Tanamasoandro » faisaient aussi partie de celles dont les dossiers ont été acceptés. Ainsi, 28 d’entre elles ont décidé de s’inscrire pour que leurs numéros puissent être tirés au sort. Mais comme tout le monde, ils sont soumis aux conditions de la vente-location.
En outre, 40 personnes originaires de la Région d’Itasy faisaient aussi partie de la liste des bénéficiaires. Et pour ceux qui n’étaient pas intéressés, leurs tickets ont été remis pour être tirés au sort au profit des autres. Les personnes qui ont directement bénéficié d’un appartement, comme le cas de la gagnante lors de la célébration du 26 juin au stade Barea, n’étaient pas concernées par le tirage au sort d’hier.
Il est à noter que le prix d’une « Trano Mora » équivaut à un loyer mensuel allant de 175.000 Ar à 200.000 Ar de loyer, à payer sur une durée de 15 à 20 ans.
En plus des terrains avec des appartements, le SNVH lance en parallèle le projet OTOH (« One title, One housing). Celui-ci concerne l’attribution de parcelles. Cependant, la seule condition est que ceux qui en bénéficient doivent au moins construire une maison sur le terrain pour acquérir le titre.
Sur la question de la prise en main des appartements par les gagnants, le SNVH a répondu qu’« actuellement, nous sommes encore dans la phase de finition des travaux. Donner une date précise serait hasardeux. Mais avant la réception officielle de ces nouvelles résidences, une descente sur les lieux sera effectuée ».
Nikki Razaf






















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La une du 4 février 2022



L’Antoko Hiaraka Isika (AHI) présidé par le Général en retraite Camille Vital recadre l’Opposition en particulier ceux regroupés au sein de la dernière née des nombreuses plateformes de l’Opposition. «  C Lera est libre d’exprimer son opinion. Mais ce que ces membres doivent faire, c’est préparer l’élection et y présenter leurs candidats », a indiqué le Général Camille Vital. Et ce, lors d’une réunion cette semaine au Tsarakafo d’Ambatobe. Le boss de l’AHI a rajouté que ce groupe de politiciens au sein de C Lera « Ne devrait pas seulement se contenter de critiques, mais aussi aller sur le terrain pour apporter des aides comme celles faites par le Président de la République à Marovoay, ou encore descendre dans le Sud pour aider les victimes du kere ». 
« L’heure n’est plus aux troubles. Madagascar ne le mérite plus. La crise n’est pas unique à Madagascar mais mondiale. Vous ne réglerez pas les problèmes de Madagascar. Ce n’est pas parce que vous serez au pouvoir que tous les Malgaches auront des voitures 4x4, ça n’arrivera pas. Ce que je vous demande de faire, c’est de présenter votre candidat. Et on verra si le peuple vote pour lui. », indique l’ambassadeur de Madagascar à Maurice.
Dans sa déclaration, l’AHI a réitéré publiquement qu’il est au sein et soutient le pouvoir actuel. Et que si le Président sortant, Andry Nirina Rajoelina se représente à l’élection présidentielle, l’AHI le soutiendra. A ce propos, les militants et amis de l’Antoko Hiaraka Isika dirigé par son président, le Général à la retraite Camille Vital ont tenu leur première réunion. C’était un moment pour les participants à la rencontre de se féliciter pour la nouvelle année et s’encourager en vue de l’année de travail 2023, une année importante. Outre les membres de l’Antoko Hiaraka Isika, des politiciens et des actuels députés issus de la coalition IRD étaient également présents. La présence du co-président du parti Leader Fanilo, Toto Alphonse, a aussi été remarquée.
S’exprimant sur d’autres sujets d’actualité, notamment un remaniement au sein du Gouvernement, le Général Camille Vital a déclaré que seul le Président de la République peut voir s’il est opportun ou non.  L’ancien Premier ministre explique que le choix de se séparer ou de maintenir en poste un ministre appartient au Chef de l’Etat, a déclaré ce Général à la retraite. Touchant mot de l’Alliance républicaine de Madagascar ou ARMADA, coalition regroupant notamment le TGV, l’Antoko Hiaraka Isika, le parti Maitso ou encore le Malagasy Miara-miainga, un rassemblement de ceux qui soutiennent le Gouvernement, le parti dirigé par Camille Vital a laissé entendre que le MMM n’a pas démissionné d’ARMADA, mais du Gouvernement dans lequel ces membres figuraient et que des tentatives pour convaincre ce parti de revenir dans le giron de l’Alliance existent.

L.A.

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De la haute trahison !

Ketakandriana Rafitoson remet de fait en cause l’appartenance  des Iles Eparses dans le giron de la République Malagasy. En effet, la directrice pays de l’ONG Transparency International Initiative Madagakasikara (IT-IM) fustige la cause nationale. Elle défend ouvertement la position de la France selon laquelle ces petites îles font partie intégrante du territoire français.
La directrice pays de l’IT – IM, au cours d’une interview accordée au quotidien français « Le Monde », à l’entame de l’année nouvelle 2023, portant sur plusieurs sujets touchant les relations entre les deux pays, Madagasikara et la France, émit un avis pour le moins controversé concernant la revendication des Malagasy en vue de la restitution des îles Eparses au sein du territoire de la République Malagasy. Ketakandriana Rafitoson prend le contre-pied de Madagascar « je m’interroge sur les liens qui nous unit à ces îles. Ce sont des terres inconnues par nous auxquelles nous ne nous identifions pas. La plupart des Malagasy ignorent où elles se trouvent ». Totalement déconnectée des réalités historiques et juridiques de la Grande île par rapport à ces îles se trouvant à l’intérieur des eaux territoriales malagasy, elle ignore ou fait semblant d’ignorer les faits.  Mais quelle effronterie !
Inutile d’aller consulter un historien de renom ni demander l’avis d’un juriste international confirmé   pour en déduire qu’il s’agit nettement de la haute trahison à l’encontre des intérêts incontestablement vitaux de la Nation. Un rejet flagrant des principes fondamentaux de la cause nationale ! En fait, Ketakandriana Rafitoson, à travers son approche conceptuelle, désavoue la cause nationale. Une cause envers laquelle tous les citoyens, dignes de la souveraineté nationale, sont appelés à se joindre, à se donner la main afin d’unir la force car rappelons-le à juste titre que « l’union fait la force ».
Le Syndicat des enseignants-chercheurs et chercheurs-enseignants de Madagasikara (SECES), lors de son dernier conseil rejette en bloc le concept de « gestion en commun » des îles Eparses en tandem avec la France. Le Syndicat des Professeurs des universités malagasy met en avant la souveraineté indiscutable de Madagasikara sur ces petites îles. Une cause reconnue à deux reprises par la Communauté internationale via l’Assemblée générale de l’ONU.
Certains observateurs entièrement acquis à la cause nationale se demandent « pourquoi une activiste de la trempe de Ketakandriana Rafitoson, une intellectuelle engagée, s’égare-t-elle dans des positions à polémiques et contradictoires de ce genre ? » C’est de la haute trahison !
A en suivre de près le parcours de Ketakandriana en sa qualité de directrice de l’IT-IM surtout ces derniers temps, on ne s’étonne guère de ce geste inapproprié. Allons de fil en aiguille.
L’International Transparency – Initiative Madagascar, dirigée par Ketakandriana Rafitoson et Rakotomalala Dominjique (PCA) dépose une plainte en simultané et auprès du PAC (Antananarivo) et auprès du Parquet national financier (PNF) de Paris contre le Groupement national des opérateurs de vanille (GNV) pour corruption entre les années 2014 à 2021. Une démarche que les opérateurs de la filière vanille contestent vivement. Ils considèrent l’acte de l’IT-IM comme une atteinte à l’honorabilité et à la crédibilité du Groupement.
En tout état de cause, la démarche adoptée par Ketakandriana au détriment de la cause nationale s’inscrit dans la ligne droite d’une haute trahison.


La scène culturelle est de nouveau en deuil. Un début d’année difficile et triste pour la musique rock malagasy. Après le départ de Nary Guy, l’un des fondateurs du groupe Nary Arthur, ainsi que Tax Bouta du groupe Rapadango il y a trois semaines de cela, ce sont les fans et chanteurs de rock qui sont tombés des nues, mercredi dernier. Le rock perd un autre de son clan. La jeune « lead vocalist » du groupe Nisea, du nom de Narda Henrie Salohinjanahary, vient de déposer définitivement le micro à l’âge de 23 ans.
Elle était jeune, jolie et talentueuse. Narda avait tout pour entamer une belle carrière musicale, mais le destin en a décidé autrement. Aucune information n’a été communiquée concernant les raisons de son décès. La triste nouvelle a été annoncée par ses proches dans la journée du mercredi 1er février. Celle-ci a été ensuite relayée sur les réseaux sociaux par les fans et membres du groupe. En effet, tous ceux qui ont connu cette jeune artiste lui a rendu hommage sur le réseau social Facebook. Les fans se souviennent encore de la dernière apparition scénique du groupe Nisea qui remonte à quelques mois dans le fameux sous-sol du No Comment Bar, sis à Isoraka.
Pour rappel, le groupe Nisea est né en 2010. C’était au mois d’octobre de la même année que ses membres ont mis les pieds au studio pour enregistrer leur premier single. Depuis ce moment, ils n’ont pas cessé de chercher tous les moyens afin de concrétiser leurs projets. Composé de six membres, à savoir Narda, Vonindraza, Finks, Tahina, Haga et Bryan, le groupe Nisea a choisi de jouer du rock symphonique, ce qui le différencie des autres groupes de rock existant à Madagascar. Même si Narda et ses amis n'ont pas connu le même succès que « The Dizzy Brains » ou encore Kristel, ils ont produit quelques très beaux tubes comme « Fatomaty » ou encore « Tafiotra ». Depuis mercredi, une veillée funèbre s’est tenue à son domicile sis à Tsiadana. Par la suite, son corps a été transféré à Andina Ambositra où a eu lieu son inhumation, hier. La Rédaction du journal La Vérité s’associe au deuil de sa famille et au monde de la musique rock à qui nous adressons également nos sincères condoléances.
Sitraka Rakotobe

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Editorial

  • Vive Dar es Salaam !
    La ville portuaire sur la côte est de Tanzanie, Dar-es-Salaam, a abrité le Sommet de tous les espoirs. Madagasikara participa activement à la Rencontre. Tanzanie, le pays de Julius Nyerere, née de la fusion de Tanganyika et de Zanzibar en 1964, donnant face à l’océan Indien est un pays de l’Afrique de l’Est. D’une superficie, presque le double de la Grande île, de 950.000 km2 de même d’une population de 67 578 209, plus de deux fois celle de Madagasikara, la Tanzanie est un grand pays de l’Afrique de l’Est. Il partage la Sous-région avec la Grande île. Les 27 et 28 janvier 2025 s’est tenue à Dar-es-Salaam l’assise de l’ « Africa Energy Summit ». Il s’agit d’une action globale entrant dans le cadre de la « Mission 300 » dont l’ambition principale consiste à réussir « l’accès universel des 300 millions africains à l’énergie d’ici l’an 2030 ».…

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