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La bonne guerre !

A la guerre comme à la guerre ! Il n’y a qu’un seul but visé : vaincre. Et tous les moyens sont … bons pour. 

Toujours est-il qu’il existe tout de même, des nuances à établir. Un dispositif de lois bien défini encadre et régit tout conflit militaire. La violation de ce cadre juridique condamne les auteurs pour des crimes, les « crimes de guerre ». Les responsables reconnus coupables sont des « criminels de guerre » et ils sont sévèrement punis par la loi. L’ONU a mis en place une Juridiction habilitée à statuer voire à juger sur tous les conflits militaires ou autres entre les Etats membres en l’occurrence la Cour internationale de Justice (CIJ), le Tribunal pénal international (TPI). Tout juste après la guerre, le « Tribunal de Nuremberg », une Juridiction internationale mise en place par les pays vainqueurs, jugeait les criminels de guerre nazis durant la Grande Guerre 39-45. Ceci étant, il peut y avoir une sale guerre commise pour une cause condamnable, pour des crimes et une guerre justifiée ou pour bonne cause, la bonne guerre.

Face à la croissance ou la recrudescence du secteur informel, le groupement du patronat malagasy (FIVMPAMA), en collaboration avec la direction générale des impôts (DGI), a mis en place un centre de gestion agréé que chaque entreprise ou entrepreneur peut intégrer de façon à se tourner vers la formalisation de ses activités. En effet, une grande partie des activités économiques malagasy trouvent refuge dans l’informel en raison de l’emploi qui se fait de plus en plus rare à Madagascar. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le secteur informel prend de la place au pays. Une grande partie des 400 000 à 500 000 demandeurs d’emploi fraîchement diplômés chaque année font du secteur informel leur dernier rempart vu que chercher de l’emploi s’avère un vrai parcours du combattant à Madagascar.

Une grande dame de la littérature malagasy qui n’aura de cesse de représenter la richesse du monde des belles lettres dans toute sa splendeur. Après avoir été sélectionnée finaliste lors du 14ème Prix Ivoire pour la Littérature Africaine d'Expression Francophone de l’édition 2022, notre écrivaine est aujourd’hui en lice pour un autre concours littéraire international. En effet, Michèle Rakotoson, l’auteure de l’œuvre intitulé « Ambatomanga, le silence et la douleur », est parmi les cinq finalistes du Prix Orange du Livre en Afrique (POLA). Un roman, sorti au mois de mai de l’an dernier,  qui raconte les prémices d’une colonisation naissante par la France dans les années 1894, et ce via le regard de deux personnages, Félicien Le Guen, le soldat français et Tavao, esclave et porteur malagasy.

Plus que quelques mois d’attente selon la Confédération du tourisme de Madagascar (CTM). Le 27 juin prochain, les aéroports de Paris-Orly et Saint-Denis de La Réunion reverront de nouveau le pavillon de Corsair en direction d’Antananarivo. Pour rappel, depuis 2019 après Dakar et Mayotte, Antananarivo a disparu du programme de vol de la compagnie aérienne Corsair International au départ de Paris. La perte de droits de vol entre les aéroports de Saint Denis-Roland Garros et Antananarivo-Ivato, annoncée un an auparavant, avait contraint la compagnie française à mettre fin à la route entre sa base à Paris-Orly et la Capitale de Madagascar via La Réunion.

Les immunités ont été au centre d'une conférence-débat qui s'est déroulée, hier à Ambatonakang, a organisée dans le cadre du projet "Taninjanaka" sous le thème : « Immunité vs Impunité, l’infime différence ». Les immunités sont généralement destinées à protéger les titulaires contre toute poursuite devant les tribunaux dans l’exercice de leurs fonctions. 

Après 20 jours de captivité et de suspense total, car sous le joug et à la merci de leurs ravisseurs, les trois otages d’Ambohitrarivo à Morarano Chrome, dans le District d’Amparafaravola, ont été finalement relâchés aux premières heures de la matinée hier. C’était dans la localité de Marotsipohy, à Anjozorobe, qu’on les a retrouvés. Alors qu’on craignait le pire, les otages sont donc finalement sains et saufs. 

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La une du 15 mars 2023


Une conférence-débat sur le thème « La justice climatique : enjeux et perspectives pour Madagascar »  a été organisée par l’Ecole supérieure de Droit et de Science politique (ESD) à Nanisana. L’objectif est d’informer les étudiants futurs juristes de l’ESD et de sensibiliser tous les acteurs, notamment les agriculteurs, les dirigeants, les experts et la population sur le changement climatique.
Lors de la COP 27 qui s’est déroulée en Egypte au mois de novembre dernier, Madagascar a été cité comme l’un des pays les plus touchés par les conséquences du dérèglement climatique, alors que la population malagasy n’a reçu aucune sensibilisation sur ce sujet.
Des experts de renommée mondiale et nationale ont honoré de leur présence le débat. Bernard Conchon, enseignant à l’école de journalisme de Strasbourg (France) et journaliste honoraire et fondateur du studio SIFAKA des Nations unies, a parlé de « la responsabilité et le rôle des médias dans le contexte du changement climatique ». Selon lui, le traitement de ce thème est insuffisant au niveau des médias.
Le Docteur Zo Aina Andriamampianina, directeur des études au sein de l’ESD, quant à lui, a abordé le thème « La justice climatique : l’émergence d’un concept juridique ». Il a rappelé que ce sont les pays industrialisés qui émettent le plus de gaz à effet de serre et leur capacité de résilience est élevée, alors que ce sont les pays sous-développés comme Madagascar qui sont victimes du changement climatique et notre capacité de résilience est très faible.
De son côté, Lucienne Mizabety, paysanne et cultivatrice de café, a témoigné devant l’audience à propos de l’impact négatif du changement climatique sur la production du café. « La pluie ne tombe plus suffisamment à cause du changement climatique. Les grains de café diminuent de volume. Ainsi, la production de café Arabica est en baisse ». Actuellement, le réchauffement climatique est de 1,1° C.
E.F.


Norbert Lala Ratsirahonana, le président fondateur du parti Asa Vita no Ifampitsarana (AVI), a annoncé hier que sa formation pensait à présenter des listes sans alliance, lors des prochaines élections municipales et communales ainsi qu’aux législatives. « Nous pensons, et c’est une réflexion commune au sein du bureau politique, que pour les élections communales et les législatives, l’AVI va faire cavalier seul à partir de maintenant », a-t-il en effet déclaré au cours d’assises de ce parti dans l’Atsimo- Andrefana.
Au cours des précédentes élections, l’AVI a constamment eu des représentants au sein du Parlement et à la tête de Communes. Et ce, même si ces candidats ont souvent été alignés sous d’autres couleurs que les siennes. Les députés AVI, à l’exemple de Jean Jacques Rabenirina, co-président de l’AVI, se sont dernièrement faits élire sous les couleurs de la coalition présidentielle « Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina »  (IRD). Lors de la précédente législature, plusieurs membres connus de l’AVI ont été élus députés sous la bannière de la plateforme « Vondrona politika – Malagasy miara-miainga » (VP-MMM). Intégrer d’autres formations politiques puis se regrouper à un moment donné fait manifestement partie des façons de faire de l’AVI. C’est vraisemblablement ce qu’il va se passer pour l’élection présidentielle également.
 Durant son allocution, touchant mot de la position de son parti actuellement, surtout vis-à-vis de l’élection présidentielle, Norbert Lala Ratsirahonana rétorque ainsi que l’AVI n’a pas à se prononcer, d’une part parce que tous les candidats à l’élection présidentielle n’ont pas encore officialisé leur candidature et d’autre part parce que chaque membre de l’AVI est libre de son choix car le parti n’a pas présenté de candidat.
Force est en effet de constater que le trio qui assure la présidence collégiale de l’AVI n’a pas les mêmes obédiences. Jean-Jacques Rabenirina s’affiche clairement derrière le député Siteny Randrianasoloniaiko, qui vise clairement la Présidence au vu de ses agissements récents. Sylvain Rabetsaroana est lui un proche du Président de la République Andry Rajoelina. Et Johanita Ndahimananjara était ou est une proche de l’ancien Chef de l’Etat Hery Rajaonarimampianina.
Notons qu’aucune date pour la tenue des élections municipales et communales ainsi que des élections législatives n’est connue pour l’heure. Contrairement à l’élection présidentielle qui est prévue pour la fin de l’année. Quoi qu’il en soit, Norbert Lala Ratsirahonana appelle ses militants à se préparer à ses échéances et à s’inscrire dans la liste électorale. Aux potentiels candidats de l’AVI, il les invite à s’entraîner et à procéder aux regroupements dès à présent.
La rédaction


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Bonne gouvernance


Conditionnalités. Les institutions de Bretton Woods posent leurs conditions tout comme les banques primaires locales exigent des cautions. Pour arriver au stade final, le décaissement, les bailleurs traditionnels imposent que certaines conditionnalités soient acquises dont entre autres la bonne gouvernance.
On entend par « bonne gouvernance » une gestion saine des affaires nationales dont en particulier les ressources du pays. Sans une bonne gouvernance, le pays erre dans le désert, au milieu de nulle part. Tel un navire qui navigue sans repères en plein océan suivant une trajectoire incertaine, un pays méprisant la bonne gouvernance tourne en rond et finira toujours par être pris au piège du cercle vicieux de la misère.
La bonne gouvernance repose sur trois piliers de base autour desquels s’articulent des éléments tout aussi importants les uns des autres.
La transparence (voir notes précédentes) constitue le premier pilier de la bonne gouvernance. On ne peut pas ou jamais concevoir asseoir une saine gestion des affaires nationales sans passer par la clarté et la limpidité de toutes les actions à entreprendre dans tous les domaines d’activité. Allant de la gestion des ressources (humaines, financières, naturelles et minérales) en passant par la gestion des secteurs-clés comme l’éducation nationale, la Justice, les Forces de l’ordre pour atterrir à la bonne maitrise de nouvelles technologies de pointe de la communication et dérivées. Aucun pays, surtout ceux en lutte permanente contre la pauvreté, ne pourra jamais compter réussir sans l’entremise de la transparence. L’opacité conduit tout droit et sans fautes vers toutes formes de malversations qui, à leur tour, appauvrissent lourdement le pays. A titre d’exemple, le pillage des ressources naturelles et minérales, commis par des trafiquants agissant dans l’ombre ou sous protection « d’en haut » et qui fait actuellement la mauvaise réputation de Madagasikara, handicape sérieusement l’essor de l’économie nationale.
La lutte sans merci contre la corruption figure sur la deuxième position toute aussi importante que stratégique pour la bonne marche alias bonne gouvernance des affaires nationales.La bataille contre toute tentative de monnayer tous les services rendus occultes et publics tant administratifs que techniques doit être menée sur tous les fronts. L’économie perd de gros sous à cause de ce « vol » effronté. Une hémorragie qui affaiblit mortellement le pays. Ces deux dernières années, Madagasikara stagne en matière de lutte contre la corruption. A quelque niveau près, la gangrène continue sa phase de contamination. Le classement de la Grande île inquiète toujours les observateurs. En tout cas, Madagasikara a encore de long chemin à parcourir dans ce combat qui, au final, a tendance à perdurer.
Tolérance zéro contre l’impunité. L’éradication de l’impunité fait partie de la triple bataille pour atteindre la bonne gouvernance. L’enjeu est de taille et compliqué dans la mesure où le blocage se trouve en interne qu’à l’extérieur du régime en place. Il semble que des gros bonnets délinquants financiers jouissent de la protection « ailleurs » au niveau supérieur. Dans un pays où l’impunité règne, il est pratiquement impossible de croire, un seul instant, que l’on pourra un jour franchir le cap de la bonne gouvernance. Quelque part, on sent également que les bailleurs ferment les yeux devant le « crime ».
Les efforts pour atteindre un jour la bonne gouvernance doivent être toujours maintenus.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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