Jusqu’où les complotistes, monteurs de toutes pièces de fausses nouvelles ou propagateurs d’informations gratuites iront-ils ? Quand est-ce qu’ils vont s’arrêter ?
A la veille du grand rendez-vous national, l’élection du Président de la République, un moment propice pour émettre des rumeurs fantaisistes et dénuées de tout fondement tout juste pour ébranler les esprits fragiles et créer une atmosphère de psychose.
En cette année 2023, le pays est en train de négocier un des tournants les plus délicats de sa vie. Une année électorale effervescente et tumultueuse dont la moindre maladresse de la part des tenants du pouvoir, des acteurs politiques et des gens mal intentionnés, coûtera chère. Les détracteurs du régime cogitent par tous les moyens à déstabiliser le pays. Ils concoctent quelque part des circonstances critiques débouchant vers la mise en place d’une transition.
Remaniement. Des bruits d’éventuel remaniement ou retouche de l’équipe gouvernementale s’échappent de nulle part. On laisse entendre que le numéro un du pays procéderait à quelques changements des membres du Gouvernement. De deux choses l’une, la rumeur vient de certains responsables en connaissance de cause de l’éventualité de nominations de nouveaux membres de l’Exécutif. On envoie expressément la fumée pour tester la température auprès de l’opinion sur le sujet. En effet, il y a lieu d’un besoin de nomination ne serait-ce que pour le portefeuille des Affaires étrangères dont le titulaire a remis sa démission pour des raisons que l’on connait déjà, et de un. Pour le reste, la nécessité de changer dépend du locataire d’Iavoloha en collaboration avec son Premier ministre. La rumeur tel un ballon de sonde provenant de quelque milieu politique sert à influencer les décideurs, et de deux.
Attaques en direct contre les Forces de la défense et de sécurité (FDS). On sème des fausses informations tendant à discréditer nos hommes et nos femmes en treillis. Des rumeurs sur certains écarts de conduite des soldats circulaient provoquant la colère de la population pour en arriver à des vindictes ayant coûté la vie à trois militaires. Le ministre de la Défense montait au créneau pour démentir et rejeter d’un seul bloc les accusations non fondées. Le Général ministre met en garde les fomenteurs de fausses nouvelles à l’encontre de l’Armée.
Forte rumeur sur le « marché d’enfants » à Toliary ou à Ikongo ou ailleurs. On balance des informations comme quoi on vend sur le marché des … enfants. Des nouvelles totalement erronées voire fantaisistes vivement contestées par les responsables locaux. Des rumeurs de trop !
On se rappelle de ces faux bruits qui faisaient état de l’existence des « bibi-olona » ou des « mpaka rà » à l’époque coloniale valable jusqu’à la Première République. Des faux bruits qui faisaient terriblement peur à certains. Mais des rumeurs de ce genre circulent librement toujours auprès de la masse populaire.
Au fait, à quoi riment ces folles rumeurs ? D’une part, pour rappeler aux tenants du régime qu’ils doivent changer de ministres. Et ce ne sont pas les ministrables qui manquent. De l’autre, les rumeurs de rapt d’enfants aux fins de les vendre comme de simples objets ont pour vocation de créer la panique chez les parents. Il fallait affoler l’opinion de sorte que les responsables soient aux abois afin d’apaiser les esprits.
Ndrianaivo
11 % des gens considérés comme les plus vulnérables ont bénéficié des filets sociaux de sécurité et du programme de protection sociale en 2022, soit 1.454.283 ménages. Tel est le bilan du ministère de la Population, de la Protection sociale et de la Promotion de la femme et du Fonds d’intervention pour le développement (FID). Le chiffre ne cesse d’augmenter, puisqu’en 2016, seulement 2 % de la population cible en ont bénéficié. Un taux de couverture qui est encore loin de l’objectif 2030 qui consiste à atteindre 50 % de la population, mais plus proche de la stratégie nationale de 2023 qui est de 15 %.
Ce programme, mis en œuvre depuis 2015, concerne 15 Districts du pays. A travers le projet « Filets sociaux de sécurité », les populations les plus vulnérables de Madagascar bénéficient des programmes de protection sociale pour renforcer leur capacité de résilience. Au-delà des enjeux sociaux, la protection sociale peut jouer un rôle dans la réponse à l’adaptation au changement climatique et à la préservation du milieu naturel.
Concernant le transfert monétaire pour le développement humain, plus précisément le « Vatsin’Ankohonana », 39.000 ménages vulnérables ayant des enfants âgés de 0 à 12 ans et des enfants au collège, âgés de moins de 18 ans ont bénéficié de ce programme. Ils sont issus de 8 Districts de 5 Régions, à savoir Toamasina II, Mahanoro, Ambohimahasoa, Faratsiho, Betafo, Vohipeno, Betioky-Atsimo et Toliara II. Il s’agit d’un programme de transfert monétaire conditionnel afin de fournir un supplément de revenu pour les ménages les plus vulnérables ayant des enfants de 0 à 12 ans, ainsi que de soutenir les adolescents qui sont au collège. Le transfert monétaire se fait tous les deux mois, suivi d’un d’accompagnement visant l’épanouissement et le bien-être des familles ainsi que leur autonomisation financière, de même qu’une adoption de l’approche communication pour le développement et la promotion des pratiques familiales essentielles.
Anatra R.
La journée des officiers a été célébrée hier dans les camps militaires et les institutions de la République. Le Président de la République, à cette occasion, invite les hauts gradés des forces armées à persévérer dans les efforts. « Il faut renforcer les efforts déjà entrepris jusqu’ici », indique Andry Rajoelina, s’exprimant en sa qualité de Chef suprême des armées. Et ce, lors de la célébration qui s’est tenue au sein du régiment de la garde présidentielle au Palais d’Etat d’Iavoloha hier. « Personnellement, en tant que Chef suprême des armées, je suis prêt à prêter main forte, à soutenir ce qui doit l’être, que cela soit un soutien matériel ou formation, pour permettre de tenir nos missions », a affirmé le numéro Un d’Iavoloha dans son mot de circonstance, avant d’adresser ses encouragements à tous les officiers du pays, rappelant leur devise « Ho an’ny Tanindrazana » ou « Pour la patrie ». Le 12 janvier rappelle une date marquante de l’histoire de l’Académie militaire d’Antsirabe (ACMIL). Il marque la cohésion entre les officiers des forces armées. Outre la Présidence, des célébrations ont eu lieu, à l’ACMIL, à la Primature et au Sénat.
En ce qui concerne en particulier la Présidence de la République, la journée a été marquée par une cérémonie militaire suivie d’activités physiques aux côtés du ministre de la Défense nationale, le Général de corps d’Armée, Rakotonirina Léon Jean Richard et le Secrétaire d’Etat auprès du ministère de la Défense nationale en charge de la Gendarmerie nationale, le Général de corps d’armée, Serge Gellé ainsi que tous les officiers et sous-officiers de la garde présidentielle. Outre redoubler d’efforts, le Président a aussi rappelé que les forces armées et des officiers en particulier, sont « le symbole de la solidarité, en ce sens qu’ils sont formés de jeunes issus du peuple (…) des quatre coins de l’île et de toutes les Régions (…) de pères et de mères malagasy ». Majoritairement formés par l’ACMIL, une fierté du pays, les officiers, dit-il « se sont engagés à servir la patrie, pour protéger la population et ses biens, à faire régler la loi, à travailler de bon cœur, et ce, malgré les défis qui parfois se présentent à eux ».
Lalaina A.
Garante de la protection des enfants contre les maladies hydriques. L’accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’hygiène (EAH) réduit le retard de croissance et est essentiel à la qualité des soins. La surveillance de la qualité de l’eau s’avère ainsi indispensable pour assurer la potabilité. « Si la JIRAMA étant le concessionnaire de l’approvisionnement en eau dans 69 localités, des partenaires s’en chargent et construisent des infrastructures dans d’autres, surtout en milieu rural », précise Fidiniavo Ravokatra, ministre de tutelle. L’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) vient d’être doté de 2 nouveaux équipements de surveillance de qualité de l’eau, dans la composante « WASH- Quality » du projet de recherche en santé publique « RISE ». Financé par l’USAID, l’objectif étant d’améliorer la sécurité sanitaire des eaux, notamment en milieu rural et enclavé. « L’un des équipements sert à être beaucoup plus réactif et à confirmer les analyses qui remontent sur terrain, notamment les polluants indésirables. L’autre sert à réaliser les analyses de métaux lourds au niveau des eaux », informe Alexandra Bastaraud, chef du service Laboratoire d'hygiène des aliments et de l'environnement (LHAE) auprès de l’IPM.
Des paramètres à considérer
Parmi les nouveaux équipements à la disposition de l’IPM, une machine portable facilitera les analyses bactériologiques, chimiques, etc., pour assurer la qualité et la potabilité de l’eau dans les zones enclavées. Elle sera utilisée notamment dans les Centres de santé de base (CSB). Aussi, un échantillonnage dans 500 points d’eau a été effectué, mais le laboratoire de recoupement se trouve à l’IPM dans la Capitale, selon les informations recueillies. Cela permettra de servir et mettre en place les mesures barrières nécessaires si besoin, afin d’améliorer l’accès à une eau potable et saine, notamment dans l’administration des soins au niveau des CSB, d’après la responsable du LHAE.
Pour sa part, le ministre de tutelle n’a pas manqué de répondre aux questions des journalistes sur la qualité de l’eau de la JIRAMA en ce moment, laquelle « laisse à désirer ». « Des paramètres peuvent changer la qualité de l’eau, dont la vétusté des tuyaux de canalisation. En fait, la forte pression après une coupure pourrait expliquer la couleur de l’eau du robinet qui vire au marron ou rougeâtre. Outre l’entretien des canalisations, ouvrir le robinet et faire la vidange sont recommandés jusqu’à ce que l’eau redevienne transparente », fait part le numéro un du MEAH. Dans tous les cas, l’entretien voire la rénovation des tuyaux de canalisation s’avère indispensable…
Patricia Ramavonirina
Actuellement, un homme qui aurait tenté de détourner sinon voler un taxi est entre les mains de la Police. Ce sont les hommes de la Compagnie d'intervention urbaine ou CIU 3 de la Police à Tsaralalàna qui l'ont mis dans leur filet. Les faits sont survenus vers 23h mercredi dernier à Ankadimbahoaka. De toute façon, le suspect a reconnu sa mauvaise intention au cours de son interrogatoire à la Police. Revoyons les faits. Le suspect a pris ce taxi du côté du By pass ce mercredi soir- là. Destination supposée : Namontana. Mais ce n’était seulement que le début d'une tromperie de la part de ce passager malintentionné. Car une fois qu'ils étaient en route, le client s'est ravisé pour annoncer au chauffeur un changement d'itinéraire dont la nouvelle destination était cette fois-ci au Fasan'ny Karana. Enfin, un autre et troisième changement de trajet au dernier moment pour Anosizato. Or, lorsque le taxi arrive en vue de sa destination, le suspect a expliqué qu'il est à court de liquidités. Du coup, le comportement de son passager a alarmé le taximan.
Il décide alors de s'arrêter momentanément à une station- service à Ankadimbahoaka. Puis il a informé immédiatement des agents de Police surveillant cette zone. Sans plus tarder, les Forces de l'ordre s'étaient rendues à cette station pour y surprendre le suspect resté à bord du taxi. Aussitôt après, la Police l'avait soumis à une fouille. C'était de cette manière qu'elle a décelé la présence d'un couteau sur le suspect, qui n'avait pas un sou. Et il fut arrêté sur place. Quant au taximan, il a eu la vie sauve grâce à l'intervention et l'efficacité de la Police.
Franck R.
Comment faire pour déboulonner Zandry Kely ? Quelle stratégie à adopter ? Toute la question est là !
S’il existe mille et une tactiques pour ce faire, il n’y a pas trente-six issues. Pas même deux pour y atteindre. Un seul et unique chemin : le vote. En dehors de la voie démocratique, il n’y a point de salut ! Seule l’alternance démocratique tient route. Le reste n’est que fantasme ! Pas non plus dans la rue, ni par un coup d’Etat, ni par un putsch !
L’ancien Chef d’Etat, supposé chef de l’Opposition, par RMDM interposé, impatient de revenir aux affaires, descend avant terme sur terrain et s’entraîne à bloc. Il se considère même déjà comme vainqueur. Il se caresse l’idée de « reprendre », au plus tôt, la direction des affaires de l’Etat. Apparemment, Ravalo semble oublier qu’il doit d’abord et forcément passer par la voie du scrutin démocratique. Il faudrait qu’il abatte à plate-couture l’homme en place. Ce qu’il faudra démonter ou réussir. En tout état de cause, le locataire d’Iavoloha Rajoelina Andry Nirina tient d’une main de fer le pouvoir sans écraser personne et il ne sera pas facile de le déloger. Sa cote de popularité se trouve encore au beau fixe.
D’autres prétendants, car il en existe en pagaille, font leur apparition. Ils montent sans peur ni complexe, sur le ring et montrent les muscles. Ils se livrent à des gesticulations fortement médiatisées. Evidemment, pour impressionner et pour courtiser l’électorat. En cette année décisive pour l’avenir du pays, il appert que le peuple se trouve au cœur de multiples sollicitations. En effet, ce sont les Malagasy qui auront le dernier mot sur le choix du futur Premier magistrat du pays. La direction de la magistrature suprême de la Nation revient à celui qui mérite le prendre et cela en fonction des résultats du vote. La loi de la majorité est implacable. Nul ne peut se prévaloir le droit de se mettre en travers sinon s’y opposer.
Le camp d’en face, Opposition déclarée ou voilée, élabore depuis un certain temps, au moins depuis deux ans, des stratégies de manière à aboutir dans cette bataille sans merci. Le Président sortant se trouve logiquement dans la ligne de mire des adversaires et tous les moyens sont … bons pour le détrôner.
A lumière de ce qui se dévoile par hasard, une tactique semble être priorisée entre toutes à savoir l’émiettement ou la dispersion des voix. On opte pour le « vote régional » ou de proximité. Une personnalité se va se porter candidat dans la mesure où elle pourrait racoler le choix de la majorité dans une région donnée ou dans une ancienne province quelconque. L’objectif étant de réduire la marge de manœuvre du candidat IRD à l’intérieur de ses régions ou provinces données. Donc, il y aurait une myriade de candidats tout juste pour limiter les chances de réussite du locataire d’Iavoloha. En fait, il est et lui seul « l’homme à abattre ». Et en cas de deuxième tour, les candidats- écran porteraient leurs voix à celui qui parviendrait à s’aligner avec le candidat IRD, le super favori.
Un simple observateur notera qu’il s’agit là d’une vieille tactique qui n’a pas encore porté ses fruits. Qui vivra, verra !
Des informations faisant état de la vente d'enfants sur les marchés dans le District d'Ikongo, en raison des difficultés sociales, sont relayées par la presse et sur les réseaux sociaux actuellement. Des informations erronées et démenties de façon formelle par les autorités locales. " L'information sur le commerce d'enfants en bas âge en contrepartie de riz est totalement fausse", affirment dans une déclaration commune, plusieurs maires du District d’Ikongo, dans une information relayée par la dépêche informative Taratra. Le commandement de la Gendarmerie dudit District, le commissariat de police d'Ikongo, le délégué en charge de la population dans ce district, ont joint leur voix aux maires cités supra. Des descentes pour recouper les informations ont été menées conjointement par les autorités locales selon la Gendarmerie dudit district. Il n'existe aucun rapport rendant à confirmer ces informations, ajoutent les sources locales. Toujours selon ces déclarations, les enfants en situation de sous alimentation bénéficient d'aide de la part des responsables étatiques dédiés et des partenaires techniques et financiers. Dans la déclaration, il a été dit que les récoltes de riz locaux sont en train de monter et que les étals des commerçants sont remplis des produits utiles et nécessaires à la population et non des enfants.
La Commission nationale indépendante des droits de l'homme dément également les informations autour d'une vente éventuelle d'enfants, après recoupements. Cette commission concède cependant que, en raison des difficultés économiques et alimentaires, notamment à la suite du cyclone Batsirai, certains parents ont été obligés de placer leurs enfants sous tutelle de membres de leur famille qu'ils pensaient avoir des possibilités de s'occuper de leurs enfants durant la période de soudure. Une quinzaine d'enfants seraient concernés par cette situation. Des enfants qui feraient progressivement leur retour au sein de leurs familles actuellement.
Face à la situation en tout cas, l'Organe mixte de conception Fitovinany, après une réunion, a effectué une déclaration dans laquelle elle affirme que le renforcement des contrôles et de la communication ainsi que les échanges d'informations entre les responsables locaux pour éviter la propagation d'informations infondées. Il a aussi été annoncé le renforcement de la sensibilisation de la population à se rapprocher des autorités en cas de nécessité. La continuité du Tagnamaron'ny fandriampahalemana pour lutter contre les vols sur pied qui pourraient dégénérer en crime, a été annoncée.
Adopter une politique de flexibilité des heures de travail apporte un meilleur rendement des employés. Cela a été constaté après le passage de la pandémie de Covid-19 qui a vulgarisé notamment le télétravail.
En effet, l’OIT, dans son rapport ‘‘Working Time and Work-Life Balance Around the World’’ a conclu que : « Des heures de travail réduites ainsi que d’aménagement plus flexible en matière de temps de travail peuvent être favorables à la fois à l’économie, aux entreprises et aux travailleurs et jeter les bases d’un équilibre meilleur et plus sain entre vie professionnelle et vie privée. »
Plusieurs entreprises ont ainsi continué ce mode de travail en mettant en avant le télétravail. Cela permet à l’employé de se focaliser un peu plus sur les objectifs et améliorer ainsi sa productivité au sein de l’entreprise. En outre, plus de temps passé avec les proches et les enfants contribue à l’accouchement de nouvelles idées et de concepts. Contrairement au cloisonnement dans un bureau pendant les 8 heures de travail.
De plus, la flexibilité des heures de travail permet aux deux parties « employé et employeur » un contexte gagnant-gagnant. D’une part, le salarié propose plus d’idées et ne ménage pas ses efforts en se voyant accorder la confiance de son employeur et d’autre part, la société profite ainsi des innovations et du meilleur rendement des employés.
Dans le rapport, il a été énoncé que les longues heures de travail sont généralement associées à une moindre productivité par unité au travail, alors que les heures de travail plus courtes le sont à une meilleure productivité.
La réduction du nombre de travailleurs rejoignant leur poste contribue aussi à la baisse du coût du personnel, rien qu’en limitant par exemple le transport et d'autres services fournis par l’entreprise. Il y a aussi la diminution du stress à cause des horaires imposés. En effet, en travaillant à domicile, le risque d’arriver en retard au bureau et ce, à cause des embouteillages et autres aléas est éliminé. Les salariés se focalisent alors sur les objectifs assignés et l’atteinte desdits objectifs est aussi réduite.
Enfin, la réduction du nombre d’heures maximales et des périodes légales de repos constitue des avancées qui contribuent à la santé à long terme et au bien-être de nos sociétés et elles ne doivent pas être menacées. Des salariés malades ralentissent la production et entraînent des pertes annexes pour le patron avec les traitements médicaux.
Avoir du temps libre n’est cependant pas synonyme d’oisiveté et des cadres doivent être définis. Il faut aussi instaurer un climat de confiance entre l’entreprise et les employés sous peine de partir à la dérive. Si la liberté est grande, les sanctions dans le non-accomplissement du travail doivent l’être aussi en conséquence.
Le télétravail expérimenté durant la pandémie de Covid-19 serait peut-être une solution d’avenir. Surtout pour les emplois qui ne nécessitent pas le déplacement et que la connexion internet suffit à les accomplir. Bien que bon nombre d’activités professionnelles ne puissent pas entrer dans le système comme conducteur d’engins, maçonnerie, bâtiments ou agriculture, l’idée fait déjà son chemin.
Nikki Razaf
Actuellement, l'homme de 37 ans accusé de faux et escroquerie croupit derrière les murs de la prison. Le 5 janvier dernier, le service central des enquêtes spécialisées et de la lutte contre les fraudes documentaires (SCESLFD) Anosy, a pu le jeter dans ses filets après l'avoir piégé.
Son arrestation s'est déroulée à Ampefiloha. Revoyons l'origine des faits. Ils remontent au mois de novembre 2022 où l'arnaqueur a rencontré la première fois sa victime. A l'époque, le premier a persuadé la seconde sur son soi-disant possibilité à lui fournir 600 000 Ar pour le passeport. Plus tard, l'escroc lui a montré la photo du passeport. Effectivement, c'est un faux passeport car tout a été monté grâce à notamment à la technologie.
Par la suite, la victime a encore versé 800 000 ariary, cette fois-ci pour le visa. Car, afin de mieux tromper sa cible, l’arnaqueur lui a également présenté une lettre d’engagement de retour, un faux récépissé de prise d’empreinte, une fausse validation de visa ainsi qu’un billet d’avion électronique fictif au nom du plaignant. d’ailleurs, c’est ce qui a encouragé ce dernier à verser davantage la somme de 4,3 millions ariary
Après coup, le suspect a disparu totalement du circuit. C'était dans ces circonstances que la victime a porté plainte contre lui. De son côté, la Police a démarré une enquête. Elle a alors monté un plan pour faire tomber le suspect dans le piège.
Franck R.