Siteny Thierry Randrianasoloniaiko vient d’être réélu par 30 fédérations sur 31 à la tête du Comité olympique national pour un 4ème mandat ce samedi 14 janvier à Toliara. Etant candidat unique, le président du Comité olympique malagasy est élu à l’unanimité à sa propre succession par les 30 fédérations présentes à l’assemblée générale élective, seule une fédération était signalée absente.
Le président du COM a manifesté sa volonté de lutter pour les intérêts de toutes les fédérations. Les ingérences du ministère de tutelle et de l’Etat dans les fédérations ont entrainé la suspension de deux disciplines vis à vis de leur instance internationale respective à savoir le karaté et la pétanque. Siteny Randrianasoloniaiko ne restera pas les bras croisés face à cette situation.
Sa réélection est une suite logique et aussi une confiance mutuelle du sport malagasy, africain et mondial. Notons que Siteny Randrianasoloniaiko est également le président de l’Union africaine de judo ( UAJ) et vice -président de la fédération internationale de judo.
Rappelons que l’avènement de Siteny à la tête du CNO remonte à sa première élection en 2011. Puis en 2015 et 2019. La dernière fois, il était déjà aussi candidat unique si en 2015 il s’est opposé contre Jean Michel Ramaroson, président de la fédération malagasy de basketball. Ce dernier n’a pas fait le déplacement à la Cité du soleil mais la discipline a participé au vote par procuration de même pour la natation.
Elias Fanomezantsoa
En cette saison cyclonique, les activités météorologiques continuent d’évoluer dans le bassin sud-ouest de l’océan Indien. En effet, une zone de convergence intertropicale s’est installée dans la Région. Actuellement, celle-ci est constituée de deux masses nuageuses qui sont encore à plus de mille kilomètres de nos côtes. La première se trouve à 1.350 km au nord-est du District de Vohémar, tandis que la seconde formation est plus à l’Est des côtes malagasy.
Bien que des rotations soient déjà observées aux bords, les données actuelles ne montrent pas encore qu’un cyclone va en découler de ces masses nuageuses. La masse d’air chaud n’est pas encore suffisante. En plus, les vents soufflent encore très fort en haute atmosphère. Ces conditions sont autant de facteurs qui empêchent la formation viable d’un cyclone.
Malgré cela, le service météorologique malagasy suit de près l’évolution de la situation. Et vu qu’il s’agit d’une prévision à long terme, la donne peut encore changer d’ici quelques jours.
Selon toujours les données recueillies par Météo Madagascar, la masse nuageuse située à l’Est de l’île est en passe de diminuer en intensité et celle qui est au nord-ouest de Vohémar s’éclaircit aussi d’heure en heure et les premières estimations indiquent qu’elles vont se désagréger. Suivant un déplacement sud-sud-ouest, leur réminiscence pourrait quand même atteindre la côte Est de l’île et apporter beaucoup de précipitations dans les jours ou les semaines à venir. Par conséquent, toutes les localités sur cette partie de la Grande île doivent suivre les consignes données par le service de la météo malagasy.
Par définition, une zone de convergence intertropicale (ZCIT) ou zone de convergence équatoriale correspond à l'espace où les alizés du nord-est provenant de l'hémisphère Nord et les alizés du sud-est provenant de l'hémisphère Sud se rejoignent. Elle est fréquemment associée à des régions de forte convection où se développent des phénomènes convectifs intenses et des précipitations abondantes. Ainsi, les cyclones tropicaux naissent le plus souvent à partir des petites dépressions qui circulent en marge ou au sein de la zone de convergence intertropicale.
Malgré une petite accalmie du côté des précipitations, étant donné que toutes les alertes « fortes pluies » ont été levées, la pluie va encore régner sur la majeure partie de la Grande île. Ainsi, les conditions météorologiques seront toujours favorables aux activités orageuses sur la partie centre-ouest et une partie du nord-ouest du pays. Le temps sera nuageux sur la partie Est de Madagascar avec des pluies faibles à localement modérées sur les régions du Nord-est et des crachins locaux sur la partie Est des hautes terres.
Nikki Razaf
Impact multisectoriel. Le nouvel indice des prix à la consommation régionale publié par l’Institut national des statistiques (INSTAT) pour la Région d’Analamanga est sans appel. A tous les niveaux, les hausses de prix à la consommation sont observées. Certes, moins importante dans tel ou tel secteur mais dans d’autres, l’augmentation des prix s’avère être intenable pour le cas de la plupart des ménages à revenu modeste. En effet, en variation en glissement annuel, dernièrement, les prix à la consommation à Antananarivo augmentent de 9,49 %. Les prix de l’énergie affichent des augmentations importantes de 11,43 %. Par rapport à l’année précédente, les prix des PPN augmentent de 8,19 % et ceux du riz augmentent de 4,50 %. Selon l’origine des produits, les prix des produits locaux augmentent de 8,96 % et contribuent à 83,39 % à la variation des prix dans l’ensemble. Les prix des produits semi- importés augmentent le plus (+16,55 %), ceux des produits importés augmentent de 6,58 %. selon le secteur de production, les prix des services publics augmentent fortement (+24,68 %) suivis par d’importantes augmentations des prix des produits manufacturés industriels et des produits vivriers non transformés respectivement de 15,17 % et de 12,12 %. Des variations positives des prix sont aussi notées sur les produits vivriers transformés, des produits manufacturés artisanaux et des services privés respectivement de 4,84 %, de 7,34 % et de 6,42 %.
Faible revenu
Ainsi, du fait de profils de dépense différents, de leur propension à consommer une part plus élevée de leurs revenus, à épargner moins et à subir des contraintes de liquidité plus fréquemment que les ménages à revenus élevés, les ménages les plus modestes présentent un risque de défaut plus élevé. Par ailleurs, les secteurs les plus affectés ces derniers temps, selon la fonction des produits, les prix de l’hôtellerie, cafés, restauration varient le plus et augmentent à 43,23 %, suivis de loin par l’augmentation des prix de l’ameublement, équipement ménager et entretien courant (+20,87 %) et ceux des transports (+15,21 %). Des augmentations des prix relativement faibles s’observent sur le logement, eau, électricité, gaz et autres combustibles (+0,78 %). Les prix des produits alimentaires et boissons non alcoolisées, de l’enseignement, éducation et des autres biens et services varient à des taux presque similaires respectivement de 10,14 %, de 8,48 % et de 13,02 %. Ainsi, au dernier trimestre de l’année dernière, les prix à la consommation à Antananarivo augmentent de 2,35 %. Tandis que ceux des PPN et de l’énergie augmentent respectivement de 0,79 % et de 3,03 %. Selon l’origine des produits, les prix des produits semi- importés enregistrent la plus importante augmentation (+3,29 %). Les prix des produits locaux et des produits importés augmentent respectivement de 2,28 % et de 1,86 %.
Hary Rakoto
Le passage sur la Route nationale 2 (Antananarivo-Moramanga-Brickaville-Toamasina, 367 km) est une véritable épreuve. Cet axe se dégrade de plus en plus en ces temps pluvieux. La portion Antananarivo-Moramanga (112 km) est la plus dure à avaler. Elle prend en moyenne 4 tours d’horloge de tapecul pour les voitures légères tellement elle est jalonnée de points noirs.
Les poids lourds, quant à eux, sont obligés d’avancer à pas de tortue en passant par la vallée de la Mandraka. La traversée du tronçon entre le village de Marozevo et celui de Sabotsy- Anjiro est une épreuve spéciale pour eux. Hier, une longue file de camions s’est formée à Sabotsy -Anjiro. Une partie des transporteurs aurait mis à exécution la menace de grève qu’ils ont brandie la semaine passée. D’autres poids lourds ont quand même continué à circuler.
Les points noirs sur la portion Moramanga-Brickaville (138 km) ont été traités l’an passé. La retouche y a permis une fluidité relative du trafic. Il en est de même de la portion Brickaville-Toamasina (105 km). Mais les pressions grandissantes dont la RN2 subit à longueur d’année l’abiment assez vite. Les précipitations de la saison cyclonique en cours n’inaugurent pas non plus rien de bon pour cet axe routier souffre-douleur.
En conférence de presse, le ministre des Travaux publics Jerry Hatrefindrazana a annoncé la semaine passée le début prochain de la réhabilitation des routes nationales. L’initiative s’inscrit dans le cadre du Projet de développement durable des routes (PDDR) et de la Composante d’intervention d’urgence et de contingence (CERC) financée par la Banque mondiale.
Concernant la RN2 en particulier, l’appel d’offre lancé l’année écoulée est à renouveler. La réhabilitation démarrera le 15 février prochain à l’issue de la sélection de l’adjudicataire. La RN2 est vitale pour Madagascar. Plus d’un millier de véhicules l’empruntent tous les jours.
M.R.
Un chanteur multiinstrumentiste toujours apprécié du public. La première soirée de « Vendredi 13 » du chanteur Silo a connu un succès malgré un petit problème. En effet, le concert devait se tenir dans les locaux du Cercle franco-malagasy (CFM) sis à Anosy comme annoncé auparavant. Mais en raison d’une nouvelle d’organisation, Silo était contraint de changer de lieu au dernier moment. Ainsi, le spectacle s’est tenu finalement au Chick’n Art, Ankorondrano. Malgré ce changement de local, c’est toujours devant des fans acquis à sa cause que le musicien multi-instrumentiste foule l’estrade du Chick’n Art.
Fidèle à sa réputation de showman, le chanteur a donné un show exceptionnel à la hauteur de l’attente de ses fans, bien que l’endroit n’ait pas été assez spacieux par rapport au CFM Anosy. Cependant, tous les membres du groupe ont magnifiquement joué leurs instruments, ce qui a permis à Silo d’envoûter les spectateurs. Le public ne regrettera certainement pas le choix d’avoir assisté à cette soirée. « Désolé, il y a eu un petit changement du lieu de concert. Je vous remercie d’être venus. J’espère qu’on va tout de même passer une agréable soirée de Vendredi 13 », a lancé le chanteur avant de faire parler son clavier procurant un bonheur inestimable aux fêtards qui ont vibré au rythme des chansons interprétées. Les noctambules s’éclataient de joie dès les premières notes de « Volana » ou encore « Teo am-pisarahana », toutes reprises en chœur par le public. En passant du jazz aux sons plus technos et parfois du rock, Silo est parvenu à remodeler les styles de ses morceaux pour former un spectacle conforme à sa propre identité. Le chanteur a su mettre le public dans sa poche. Ses chansons ont été entraînantes. On a vu tout de suite qu’il s’est fait plaisir. Sans doute, Silo a encore une fois fait voyager les mélomanes dans un monde musical inédit.
Si.R
10.000 euros par projet. C’est la somme annoncée par l’ambassade d’Allemagne et que cette institution diplomatique donnera à chaque micro-projet ayant un potentiel d’impact à cours termes sur tout ce qui concerne le développement du pays et de la population en général. En effet, l’ambassade d’Allemagne reçoit annuellement du ministère allemand des Affaires étrangères une enveloppe budgétaire pour le financement de micro-projets dans le pays partenaire. Selon une communication officielle de l’ambassade, le financement est envisageable pour les projets qui visent à améliorer les conditions de vie des couches sociales les plus défavorisées d’une façon rapide et pragmatique. Les micro-projets doivent être réalisés à court terme, être accomplis dans l’année de financement même et avoir un impact direct et immédiat sur les conditions de vie des bénéficiaires.
En apportant surtout des avantages pour les populations des zones rurales, le projet proposé doit satisfaire les besoins spécifiques de la communauté impliquée et avoir un effet durable. Les requérants peuvent être par exemple des associations, des organisations non gouvernementales, des coopératives, des initiatives ou autorités locales, dont le siège se trouve à Madagascar. Il peut s’agir entre autres de réhabilitation et d’extension des infrastructures locales comme les bâtiments scolaires, centres de santé et constructions communales et autres institutions sociales, adduction d’eau, installations sanitaires, approvisionnements en énergies. Cela peut aussi concerner un projet sur les équipements en matériels pour les centres de santé. Il devra également contribuer à l’amélioration des revenus et de l’alimentation, en particulier dans le secteur de l’agriculture. Pour aller plus loin, le projet peut aussi se classer dans les domaines des matériels pour la formation, l’éducation ainsi que la protection de l’environnement et de la nature au niveau local.
Expertise germanique
D’ailleurs, la coopération qui lie Madagascar et la République fédérale d’Allemagne est historique et s’oriente vers 4 grands axes, à savoir l’environnement et les ressources naturelles, l’agriculture, le climat et l’énergie ainsi que la bonne gouvernance. A travers ses divers projets, la coopération allemande contribue de manière conséquente à l’amélioration des conditions de vie des Malagasy au quotidien, et ce, dans plusieurs Régions. A l’instar du Sud de Madagascar où l’Agence de coopération allemande (GIZ) participe à la formation et à l’accompagnement de plus de 6.000 personnes dans le domaine de l’agriculture pour promouvoir la résilience communautaire. Raison pour laquelle, depuis un moment, l’Etat malagasy a exprimé la volonté de Madagascar d’étoffer la coopération germano-malagasy, notamment dans des secteurs où l’expertise allemande est reconnue, à savoir la protection de l’environnement à travers la reforestation, la lutte contre les actes de déforestation dont la culture sur brûlis et les feux de brousse ainsi que la vulgarisation des bio-combustibles. L’Etat malagasy a également besoin de soutien dans les efforts d’électrification du pays. La coopération allemande pourrait ainsi apporter son appui pour développer la capacité nationale de production énergétique, plus particulièrement à travers les énergies renouvelables, et en travaillant conjointement pour la promotion de l’électrification rurale - notamment par l’énergie solaire. La mécanisation industrielle constitue également un secteur clé dans lequel la Grande île pourrait bénéficier du savoir-faire allemand.
Hary Rakoto
A qui reviendra la couronne de la cinquième édition du concours « Teen Beauty Fashion » (TBF) ? Après de nombreuses primes, le concours de beauté « Miss et Mister Teen Beauty Fashion » arrive à son terme. Les candidats et le public pourront enfin savoir qui seront la plus belle jeune femme et le plus bel homme « TBF » à l’issue de la grande finale qui se déroulera le samedi 28 janvier prochain à partir de 14h 30 au centre culturel IKM Antsahavola. Parmi plus de 70 candidats sélectionnés depuis le début de l’aventure, il ne reste plus que 20 jeunes filles et 20 jeunes garçons qui sont encore en course pour être les heureux élus de ce concours. Ils sont originaires de Mahajanga, Antananarivo, Vakinankaratra, Fort-Dauphin, Fianarantsoa,…
Ces candidats se présenteront devant neuf membres du jury et le public durant trois heures et demie de spectacle. Leurs prestations se feront à travers quatre différents thèmes choisis par le jury. Il est bon de souligner que ce concours tient à valoriser les valeurs culturelles locales. « Comme lors des éditions précédents, l’objectif du concours est de valoriser la beauté des différentes ethnies qui s’exprime par les codes vestimentaires, le coiffage des cheveux ou encore le maquillage. Il s’agit de s’imprégner au mieux les valeurs culturelles propres à sa Région mais surtout celles de Madagascar », à expliqué le responsable de l’événement. Sous de bons auspices, l’objectif affiché par les organisateurs consiste à sensibiliser la jeunesse afin que celle-ci montre ses ambitions et sa capacité à communiquer, à être participative et parfaitement incluse dans le tissu social.
Charme
A rappeler que le concours « Teen Beauty Fashion » est un événement organisé par l’Agence de Mannequinat, Model Photo ainsi que l’agence évènementielle Ykyre Agency. Les candidates à la Miss TBF vont défiler consécutivement en tenue de ville, en habillement de tous les jours, ainsi qu’en tenue axée sur le thème « look de star ». Pour cette édition, les candidats seront habillés par Caméléon Madagascar et Kofitia Création. Les prétendants au titre de Miss et Mister « Teen Beauty Fashion » doivent également passer un test de culture générale. Ils vont également répondre à des dizaines de questions sur des thèmes très variés, mais essentiellement orientés sur la culture malagasy. Sur place, les spectateurs pourront se rafraîchir et se restaurer tout en se laissant se séduire par l’élégance, le charisme et les discours des candidat(e)s. Les heureux élus Miss et Mister s’offriront un voyage à l’île Maurice, tandis que le premier dauphin et la première dauphine gagneront un voyage à Nosy Be et Mahajanga. Bref, sans aucun doute, cette grande finale promet des étincelles.
Sitraka Rakotobe
Les transporteurs, gros usagers de la RN 2, menacent de débrailler. En cause, l‘état de dégradation avancée de cet axe national reliant la Capitale au grand port de l’Est. Surpris et souvent piégés par des nids … d’autruches, les routiers à même des habitués de cette route stratégique se font encore et toujours avoir.
Est-il nécessaire de rappeler l’importance vitale que tient la Route nationale 2 au sein de l’économie nationale. Toamasina, étant la porte d’entrée et sortie principales de la Grande île, l’axe qui le relie à la Capitale, le centre névralgique de toutes les activités économiques nationales, joue un rôle de premier ordre. Une desserte incontournable tant pour les déplacements des hommes que pour les marchandises et ce depuis la nuit des temps. Depuis l’époque royale en passant par la Première République jusqu’à nos jours, Toamasina fut et reste un point d’ancrage d’entrée et de sortie du pays. Le général Gallieni l’a bien compris. Il commença le chantier des chemins de fer, la future ligne TCE (Tananarive – Côte Est) où trains des voyageurs et trains de marchandises sillonnèrent quotidiennement à travers le paysage tropical de l’Est. La TCE faisait vivre des localités et des régions et des milliers de gens longeant l’axe. Ce fut la belle épopée du chemin de fer TCE qu’un certain Henri Ratsimbazafy (Dear Henri) l’a immortalisée à travers son fétiche chant « Ry fiaran-dalamby ». En 1990, avec l’aide des chinois, l’Amiral rouge Didier Ratsiraka refait à neuf l’axe routier Tanà-Toamasina, la RN 2. Ce fut l’arrêt de mort de la TCE et avec elle agonisent les localités vivant de ses services ! Les mastodontes firent leur apparition et cela jusqu’à maintenant. En trois décennies, la RN 2 sert, de nuit et de jour, à transporter des hommes et des marchandises. Elle arrive à un point où tout doit s’arrêter sinon être réhabilité à fond ! Il n’y a pas d’autres alternatives. Fermeture ou réfection totale !
D’une part, on comprend l’attitude des transporteurs en envoyant un message net vers les autorités. Une menace de grève assortie d’ultimatum qui exprime réellement le ras-le-bol de subir, de nuit comme de jour, l’état délabré de la chaussée qu’ils doivent emprunter tous les jours. Il va falloir patienter deux à trois ans afin de voir naître un jour la grande route et jouir le plaisir de rouler sur un grand axe à quatre voies, l’ « Autoroute de l’unité nationale ». Les transporteurs de marchandises ne sont pas les seuls à vivre la galère de la RN 2, il y a aussi les taxi-brousse pour les voyageurs qui, à part la qualité à désirer de la route, doivent affronter également le risque de l’insécurité.
Mais de l’autre côté, il faut la part des choses et oser mettre le point sur les « i ». Il y a une nette part de responsabilités des transporteurs de marchandises à travers la décadence inouïe de cet important axe. L’anarchie qui règne, en parlant des poids à respecter, sur cette route nationale. Ces mastodontes n’ont laissé aucune chance aux chaussées de durer.
Au final, autorités, transporteurs propriétaires et leurs chauffeurs ont chacun leur part de responsabilité. Aussi faudrait-on, au lieu de brandir une menace de grève, conjuguer les efforts.