Nos archives web
Super User

Super User

%PM, %21 %832 %2022 %18:%Juil

Equivoque !

Le « Fiombonan’ny Fiangonana Kristiana eto Madagasikara » (FFKM) monte au créneau. Les quatre chefs d’église dite « Zokiny », catholique romaine, FJKM, luthérienne et anglicane, publient une déclaration pour le moins ambigüe, sollicitant ou enjoignant, c’est selon, les acteurs politiques y compris les dirigeants en place à se mettre autour d’une table aux fins des « concertations élargies » et cela, selon eux, pour débattre et trouver ensemble les solutions liées à la crise actuelle.
Un message qui prête à confusion ! Il n’y a qu’un brin de cheveu pour ne pas le confondre sinon l’assimiler au refrain frisant la litanie de l’Opposition exigeant la tenue d’une « conférence ou concertation nationale » afin dit-on dans le milieu de l’autre camp de discuter ensemble les grands problèmes de l’heure et d’anticiper l’échéance de 2023.
A quoi rime donc la sollicitation des patrons du FFKM ? Certains observateurs avisés des affaires nationales s’interrogent tout de même où est-ce qu’on veut en venir ? A quoi rime ce mic mac ? Des doutes s’installent sur la sincérité de l’acte ! Les quatre chefs d’église ne sont pas sans savoir les manèges des dirigeants de l’Opposition qui, en fait, clament à tue-tête la nécessité d’une concertation nationale. Ils savent certainement ce à quoi les tenants du régime ont répondu. En effet, selon eux, point n’est plus besoin de réunir les acteurs politiques. Le peuple a déjà désigné celui qui va diriger en son nom le pays. A charge pour l’élu ayant l’onction populaire de présider la direction du pays et de gérer, avec l’équipe qu’il choisira, les affaires nationales. C’est ainsi que fonctionne la démocratie au nom de l’Etat de droit. Evidemment, pour des questions précises nécessitant les avis des forces vives du pays, le Chef de l’Etat peut très bien convier tout le monde autour d’une table pour des réunions élargies comme ce fut le cas récemment avec la fixation des prix du carburant et ceux du ticket des taxis-be (Tanà-ville et environs).
Ravalomanana Marc, échaudé par le message équivoque du FFKM, relance l’idée d’une concertation élargie. Croyant avoir le soutien moral des quatre prélats, il tente le tout pour le tout. Il espère toujours revenir aux manettes du pouvoir. Une concertation nationale suivie d’une Convention (schéma 1990 au Panorama ) lui offrira l’opportunité de réaliser son rêve.
Visiblement aux abois, les chefs de l’Opposition sentant déjà le relent de la déroute pour les échéances électorales de 2023, foncent sur le tas. En espérant que le FFKM leur accorderait la bénédiction, Ravalo et compagnie, la bande du RMDM et les barons du HVM, croient dur comme fer que le poids des chefs religieux suffisent largement à renverser la balance. Ils se trompent lourdement. Les hommes et les femmes du pouvoir, aguerris comme ils sont, ne se laisseront point impressionner. Depuis un certain temps, on ne s’étonne pas de la prise de position, pour le moins compromettante ou douteuse, des dirigeants du FFKM.
On est à douze mois du rendez-vous électoral crucial, la meilleure option pour l’Opposition est d’attendre « sagement ». Le peuple décidera à nouveau à qui il jugera utile et censé de placer sa confiance. Inutile de jaser ! Soyons calmes et patients ! L’avenir nous le dira.
Ndrianaivo


Des bus jusqu’aux aéronefs civils ou militaires en passant par les énergies renouvelables et les constructions de petites industries. Le financement proposé par le gouvernement indien via l’Eximbank et destiné à la Grande île portera sur tous les secteurs susmentionnés. Un prêt validé en Conseil des ministres avant-hier et dont 10 % de la somme seront non remboursables. Un financement qui arrive à point nommé à l’heure où la compagnie aérienne nationale malagasy tente de redorer sa flotte afin de faire face à la rude concurrence qui se présente en ce moment. Une offre de financement qui confirme le renforcement des partenariats stratégiques entre l’Inde et la Grande île. En effet, la coopération entre Madagascar et l'Inde continue de se renforcer. « L'Inde considère Madagascar non seulement comme un partenaire bilatéral important, mais aussi comme un pôle vital dans la vision maritime collaborative de SAGAR « Security and Growth for all in the Region » expliquait Abhay Kumar, ambassadeur de l’Inde dans le pays, lors d’une visite rendue au Premier ministre Christian Ntsay récemment. Elevée au rang de partenariat stratégique avec les pays riverains de l'océan Indien, la coopération s'étend dans les domaines des services aériens, applications géo-informatiques pour le développement rural, et en matière de défense nationale.
Méconnue
Pour rappel, l’Inde est membre du BRICS, le groupe des pays émergents. Selon les chiffres de la Banque africaine de développement, les investissements indiens en Afrique ont considérablement augmenté ces dernières années. Par cette intensification de ses relations avec les pays d’Afrique, l’Inde est l’un des pays qui encouragent le plus l’investissement en Afrique, par le biais de grands groupes indiens. En termes d’échanges, Madagascar est plutôt pourvoyeur de matières premières, tandis que les investissements indiens se concentrent dans les secteurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication, de l’agroalimentaire, de la pharmacie, de l’industrie automobile, ou encore de l’éducation. Mais aussi et de plus en plus dans les équipements. L’Inde est méconnue du public malagasy en général. Ses ressortissants sont assimilés au « Karana » qui regroupe, dans le sens populaire, les ressortissants de l’Inde, du Pakistan, du Bangladesh et du Sri Lanka, voire des ressortissants des pays arabes. Selon les informations recueillies, plus de 17 500 personnes d’origine indienne, principalement du Gujarat, vivent et travaillent à Madagascar. Ces trois ou quatre dernières années, l’ambassade de l’Inde à Madagascar déploie une communication pour redorer l’image de l’Inde et des Indiens et pour influencer l’imaginaire populaire quant à leur perception à leur égard.





%PM, %21 %832 %2022 %18:%Juil

Rak Roots - L’artiste au grand cœur !



Rien n’est impossible si on se donne les moyens d’y arriver. Les moyens, il les trouvait toujours pour venir en aide à ceux dans le besoin. Loïc Rakotonirina de son nom de scène Rak Roots s’en est allé hier à l’âge de 30 ans. Ce jeune chanteur était reconnu pour son grand cœur et son sens inébranlable du social. Il était toujours présent pour aider ceux dans le besoin. Son décès n’a pas laissé le monde social et artistique indifférent, tant ses actions ne passaient pas inaperçues.


 Une triste nouvelle vient de bouleverser le monde de la musique. Chanteurs, musiciens et ses fans sont inconsolables depuis l’annonce de sa mort. Le chanteur Rak Roots auteur du titre « Tania » de son vrai nom Loïc Rakotonirina vient de déposer le micro définitivement à l’âge de 30 ans. L’un des jeunes chanteurs les plus populaires, talentueux et aimés des jeunes générations vient de décéder subitement. Une mort injuste pour de nombreux internautes qui ont fait part de leur grande tristesse sur les réseaux sociaux.  Le chanteur est mort suite à une crise d’asthme alors qu’il était en route pour un événement dans la cité des Fleurs. « Il était asthmatique depuis sa tendre enfance. Il a commencé à suffoquer à quelques kilomètres de Maevatanana. Cependant, il a pu encore lutter, jusqu’à son arrivée à l’hôpital. Le personnel du CHU d’Androva à Mahajanga a tout fait pour tenter de lui ramener à la vie. En vain », narre son père très attristé. Sa maladie a eu raison de lui. La nouvelle de sa mort s'est répandue comme une traînée de poudre, laissant stupeur et tristesse derrière elle. Une pluie d’hommages a inondé les réseaux sociaux, même le Chef de l’Etat Andry Nirina Rajoelina lui a rendu hommage en écrivant sur sa page : « C’est triste. Un ami est parti. Je me souviens des bons moments qu’on a passés ensemble et aussi d’une chanson.  C’était une personne aimante, serviable et toujours dévouée.  En plus d’être un artiste, il était également l’un de mes collègues à la Présidence. Repose en paix Rak Roots. Toutes mes sincères condoléances à toute sa famille et ses fans ». La ministre de la Communication et de la Culture, Lalatiana Andriatongarivo Rakotondrazafy a posté sur son compte les lyrics du titre « Ao fa kely sisa », un des morceaux du chanteur.
De nombreux camarades de scène ont aussi salué la mémoire du chanteur. « Je n’arrive pas à croire que tu es parti mec, on n’a pas encore fini notre mission. Repose en paix mon frère », en pleure Arione Joy sur son compte. Son ami de scène Mr Sayda lui a également adressé un hommage émouvant. « A notre rencontre, on était que des gamins. Nous avions chacun notre propre caractère…On a plaisanté que si tu étais Messi, je serais Ronaldo… Merci pour tout ce que tu nous as donné. Je suis ravi d’avoir croisé ton chemin », larmoie Mr Sayda. « Si tu n’étais pas là, je ne serais pas devenu aujourd’hui un chanteur professionnel… Je remercie Dieu de t’avoir mis sur ma route. Je me souviens encore à une époque, nous nous demandions si un jour on serait aussi populaire que les rappeurs Agrad & Skaiz ? Quand est-ce qu’on ira tous les deux à l’étranger ? C’était notre rêve qui s’est concrétisé. Bon voyage mon ami », chagrine Nate Tex. 
Bodo, Dj Dina, Farah John’s, Nanie, Wendy Cathalina, Mamy Gotso ont tous chacun manifesté leur désarroi devant cette mort subite de Rak Roots, fauché à l’âge de fleur.
Au grand cœur
Révélé au grand public via un « Cover » d’une chanson de Vitaa du titre « A fleur de toi », devenant sur coup un jeune chanteur brillant de la musique Roots avec sa voix rauque, Rak Roots a tout de suite conquis les cœurs des jeunes mélomanes après la sortie de son tube « Efiko parsi » en 2016. De son vivant, il a réussi à établir un lien fort avec son public composé de jeunes comme lui.  Pour les personnes l’ayant rencontré, Rak Roots était aussi apprécié pour sa gentillesse et sa détermination à aider les plus démunis. Ces derniers temps, l’artiste a multiplié les actions sociales envers les personnes vulnérables tant dans la Capitale que dans d’autres Régions. Pas plus tard que la semaine dernière, le chanteur lançait une opération de collecte de vêtements chauds pour les plus démunis. Récemment, il a fait des descentes à l’Akany Avoko Faravohitra avec l’association Andry sy Fototra ho an’ny Fampandrosoana (AFF) dont il était membre, dans les rues de la Capitale, jusqu’à rejoindre le District de Brickaville pour apporter les donations. Hélas, il n’a pas eu le temps de continuer sa mission. Loïc Rakotonirina a laissé derrière lui une veuve et un orphelin de deux mois.
Le corps du défunt a quitté le CHU d’Androva de Mahajanga hier en début d’après-midi où des fans lui ont adressé leur au revoir. Des larmes coulaient sur le visage des uns et des autres. Arrivé vers 15 h30 hier à l’aéroport d’Ivato, le cortège a rallié directement le Palais des Sports Mahamasina où a eu lieu la veillée funèbre avant le transfert de la dépouille aujourd’hui à Antsirabe. Dimanche, le chanteur quittera à jamais sa ville natale pour rejoindre le tombeau familial à Tsiafahy (Antananarivo).
Sitraka Rakotobe


Il croyait se tirer d’affaire en changeant de ville après sa fuite au nez et à la barbe des gardes pénitentiaires qui l’ont accompagné. Il, c’est ce prévenu plutôt connu comme un bandit dangereux, et qui est justement trempé dans une affaire d’attaque à main armée, et qui était conduit au Tribunal d’Anosy pour y être jugé le 11 juillet dernier. Malheureusement pour le fugitif, son rêve d’une liberté gagnée au prix de sa propre bravoure, n’a duré que huit jours seulement. Effectivement, la Police a finalement retrouvé sa trace, non dans la Capitale, mais plutôt à Antsirabe où le concerné est originaire. De source policière, le suspect aurait envisagé de refaire sa vie dans la ville d’Eaux, croyant naïvement ainsi avoir échappé aux autorités. « Il était sur le point de s’installer tranquillement à Antsirabe lorsqu’il ne s’était guère attendu à ce que la Police y était venue pour le cueillir sur place », explique cette source au niveau de la Police. En réalité, le fugitif aurait été dénoncé par des informateurs, qui ont aidé les enquêteurs pour le retrouver.
C’était d’ailleurs dans ces circonstances que les hommes de la Brigade criminelle ou BC4 ont pu trouver sans trop de problème sa nouvelle adresse à Antsirabe. Mais au moment de son arrestation, le fuyard n’aurait pas voulu se laisser faire. « Dès qu’il a vu les policiers venir l’arrêter, il a pris immédiatement la fuite. Il s’en était suivi une course poursuite au cours de laquelle les Forces de l’ordre ont finalement réussi à l’attraper. Mais là aussi, le concerné a cherché à s’opposer par la force aux éléments de la Brigade criminelle », renchérit-elle. On peut dire aussi que ce coup de filet a été le fruit d’une collaboration entre la Police et les gardes pénitentiaires. Car, en réalisant que le prévenu trop audacieux risque de leur échapper à jamais, ces derniers s’en remettaient à la Police, qui n’a pas tardé à démarrer ses recherches. Actuellement, l’homme est de nouveau entre les mains de ses gardes, qui devraient lui soumettre à un interrogatoire, après celui de la Police.
Franck R.

Ces dernières années, beaucoup de Malagasy cherchent par tous les moyens d’aller vivre à Mayotte, quitte à s’y rendre clandestinement par voie maritime, du fait de la qualité de vie dans l’île sœur. Cependant, les autorités de Mayotte ont vivement réagi face à ces afflux illicites d’étrangers sur place. Il s’est alors ensuivi une véritable chasse à l’homme pour refouler ces derniers à la frontière. Ainsi, un bilan de ce premier semestre 2022, dans le cadre de l'opération dite “Shikandra” en matière de lutte contre l'immigration clandestine, a établi que 245 immigrants clandestins malagasy ont été alors reconduits à la frontière, pour ne pas dire expulsés vers Madagascar.

Madagascar se situe actuellement en plein cœur de la saison hivernale. Jusqu’au mois d’août, les températures maximales et minimales sont toujours en baisse. Particulièrement cette semaine, le climat s’est caractérisé par un temps purement hivernal et globalement venteux avec des pluies intermittentes sans oublier les crachins locaux. Pourtant, la valeur de la température minimale ne descendra pas jusqu’à 0° Celsius, comme bon nombre d’internautes le prétend. 

Reconstruire en mieux. Tel est le mot d’ordre du Système des Nations Unies (SNU) à Madagascar, notamment suite à la pandémie de Covid-19, laquelle a laissé des conséquences néfastes sur la vie de la population, surtout dans le domaine socio-économique. Il fallait récupérer et redoubler d’efforts pour les actions en faveur des ODD au cours de cette décennie d’action et ne laisser personne pour compte. Les projets menés en 2021 ont eu des impacts positifs, si l’on tient compte des résultats concrets obtenus, à en croire Issa Sanogo, coordonnateur résident du SNU Madagascar. C’était hier à Ankorondrano, lors du lancement et la présentation à la presse du rapport de réalisations onusiennes pour l’année 2021.

%PM, %20 %935 %2022 %21:%Juil

L'impérative austérité

L'heure des sacrifices sonne ! En l'état actuel des choses, on se serre impérativement la ceinture. L'austérité n'est plus un choix à faire mais une obligation qui s'impose à tout le monde. En mars 2020, pour des motifs impérieux de santé publique, le Président de la République, après avoir consulté le président de la HCC et les présidents des deux Chambres parlementaires, a décrété en Conseil des ministres l' « état de nécessité nationale » autrement dit « l'état d'urgence nationale ».

Mort dans l’œuf. Suspendus pendant deux ans à cause de la pandémie de Covid-19, les vols de la compagnie Air Madagascar vers les Comores étaient censés reprendre au début du mois de juillet. Mais Air Madagascar, vient, une nouvelle fois, d’annoncer l’annulation d’un de ses vols, plus précisément celui qui devait rallier Moroni, aux Comores depuis la Grande île. La raison étant que les autorités auraient retiré l’autorisation de vol de la compagnie sur cette ligne.

La famille avec des paires de lunettes renouvelle l’expérience. Après une prestation émouvante et réussie, lors de son passage sur la scène de l’Ivokolo Analakely au mois de mai dernier. Le quatuor 4-Maso continue d’arpenter les scènes de la Capitale. Ce week-end, il repart avec un autre concert qui se tiendra demain 22 juillet dans l’antre de la Teinturerie d’Ampasanimalo. Une manifestation rentrant également pour défoulement après le bac. Les premières notes seront entendues à compter de 20 h.

Fil infos

  • Tiavina Murah Carène - La lolita malagasy n’est plus
  • Conduite en état d'ivresse et excès de vitesse - Un Chinois décime toute une famille
  • Irrégularités dans l’utilisation de fonds publics - La Cour des comptes d’Antananarivo épingle plusieurs Communes
  • Sommet de la SADC 2025 - Une mission préparatoire à Madagascar pour assurer le succès
  • Bangladesh - Un lémurien en cours de transfert à Antananarivo
  • Restitution des îles Eparses - Madagascar persiste et signe
  • Succession du pape François - L'heure de l’Afrique et de l’Asie sonne ?
  • ACTU-BREVES
  • ACTU-BREVES
  • Ve sommet de la COI - Des engagements solides pour l'avenir de l'océan Indien

Recherche par date

« May 2025 »
Mon Tue Wed Thu Fri Sat Sun
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
Pub droite 1

Editorial

  • A chaud !
    « Madagascar persiste et signe » ! Tel est le gros titre « à la Une » d’un quotidien de la Capitale avant-hier. Dans la précédente édition du journal, dans la même colonne éditoriale d’hier, nous avions émis le souhait d’entendre sinon de lire quelque part la réaction du Gouvernement à propos de la déclaration nettement « négative » du Chef d’Etat français Emmanuel Macron sur l’éventuelle restitution des îles Eparses. Voilà, c’est fait ! Madagasikara persiste et signe. Félicitations à notre MAE, SEM Rasata Rafaravavitafika qui certainement parle au nom du Gouvernement malagasy.

A bout portant

AutoDiff