Elle s’appelait Elisabeth. Elle avait 25 ans. Elle venait de Maroantsetra. Elle a étudié à l’ISMATEC, ou Institut des sciences médicales de l'administration et de technologie pour devenir Paramed. Elle, c’est cette jeune femme dont le corps sans vie et renfermé dans un sac fut retrouvé dans un dépotoir du secteur d’Androva, quartier de Mangarivotra à Mahajanga, dimanche dernier. Cependant, la victime semble n’avoir aucun proche domicilié dans la Cité des Fleurs.
Il a fallu donc tout ce temps pour que l’identité de la victime ait été finalement connue. C’était un sans-abri qui, en fouillant dans les déchets dans l’espoir de trouver des bouteilles usagées, a découvert le sac suspect, en premier. En vérifiant et palpant ce qu’il renfermait, l’inconnu réalisait, non sans stupeur qu’il s’agissait d’un corps humain. Du coup, il a alerté les passants, lesquels, à leur tour, ont informé le Fokontany. Rapidement, les agents du bureau municipal d’hygiène (BMH) ainsi que les sapeurs-pompiers étaient venus sur place, pour constater de visu. Depuis, sa dépouille a été placée à la morgue de l’hôpital d’Androva. En même temps que cela, la direction régionale de Police de Boeny a démarré une enquête.
Actuellement, cette dernière suit encore son cours. Et que l’hypothèse d’un assassinat, du moins pour l’instant, semble la plus plausible. A preuve, le BMH signale des traces de bleus probablement causées par des coups que son tortionnaire a assenés à la victime. Cette affaire rend la population locale plus que jamais prudente. Et on ignore ce qu’a donné l’enquête de voisinage que les Forces de l’ordre effectuent actuellement. Bien qu’aucune arrestation n’ait été encore signalée, l’on croit fermement que, avec l’évolution de l’affaire, la Police serait sur la bonne voie, surtout après que l’identité de la jeune femme avait été finalement révélée.
Pour l’heure, toute une zone d’ombre plane encore sur sa vie privée. Les enquêteurs auront du pain sur la planche pour démêler l’écheveau de cette affaire.
Franck R.
Le verdict est tombé dans la matinée d’hier. William Randriasamoelison et son fils Mevantsoa Randriasamoelison écopent chacun de 2 ans d’emprisonnement ferme, suite à l’affaire d’agressions sexuelles à répétition dont ils sont inculpés. Cette condamnation s’accompagne également d’une amende de 500 000 ariary. Ce « Mpiandry », premier responsable d’un « Toby » à Fiaferana a été, rappelons-le, accusé d’avoir perpétré des agressions sexuelles sur F., une jeune femme de 21 ans qui vivait chez lui depuis un an. Il a même fini par la violer au début du mois d’avril, après les attouchements répétitifs depuis le mois de novembre dernier, d’après les témoignages de la victime et de la plaignante, qui n’est autre que son enseignante et sa confidente. Le fils de cet homme d’église a également commis des agressions sexuelles envers la jeune femme qui passera son examen du baccalauréat cette année.
Cette peine affligée aux agresseurs sexuels défraie la chronique depuis hier. Ceci d’autant plus que la sanction attribuée à un auteur de viol étant de 5 ans d’emprisonnement ferme au minimum, ainsi que des années de travaux forcés dans les circonstances aggravantes. Dans cette affaire, le violeur n’est autre que le père d’accueil de la victime. « Nous avons demandé 10 millions d’ariary d’amende. Sa réduction à 500 000 ariary m’écœure. Cette somme ne couvre même pas nos frais de déplacement de ces dernières semaines, les analyses ou encore le traitement médical et psychologique que suit F., sans parler de ses frais de scolarité et autres dépenses. Pour nous, c’est un genre d’humiliation », nous confie M.R., plaignante. « Nous n’allons pas en rester là, surtout suite à cette peine insignifiante. Les mensonges avancés par les témoins des condamnés ont semblé marcher, contrairement aux preuves que nous avons constituées. C’est inacceptable, voire injuste », ajoute-t-elle.
Pour leur part, les internautes s’insurgent face à cette décision de justice. « Maintenant, un violeur qui détruit la vie d’une jeune fille est condamné à 2 ans de prison, contre 10 ans pour un enseignant qui a brisé les vitres d’un établissement scolaire », ont-ils clamé. « Ce verdict pourrait encourager les violeurs à perpétrer les actes, puisqu’ils sont mal sanctionnés », avancent d’autres. « Apparemment, la corruption a eu raison sur la Justice », se désolent certains. La société civile, quant à elle, s’attriste de cette décision. « Deux ans d’emprisonnement et 500 000 ariary sont-ils le prix à payer pour un viol à Madagascar ? Les violeurs peuvent-ils s’en sortir aussi facilement ? Dans tous les cas, nous sommes contre cette légère peine, laquelle devrait être révisée en tenant compte des dommages », lance Mbolatiana Raveloarimisa, du mouvement « Nifin’Akanga ». « Nous avons entendu dire que des interventions "religieuses" ont eu lieu dans le traitement de cette affaire. Il faudrait bien séparer la loi, la Justice et la religion, lesquelles ne doivent pas s’entremêler », poursuit-elle. La société civile va rester aux côtés des victimes, lesquelles ne sont pas seules pour affronter les combats…
La Rédaction
Le passage de la forte tempête tropicale Jasmine dans le District de Toliara, mardi dernier,a laissé des dégâts tant humains que matériels. Le deuxième bilan provisoire du Bureau national de gestion des risques et de catastrophes (BNGRC) a avancé 3 décès, 7 personnes portées disparues dans le District de Toliara I. Par ailleurs, 5 personnes ont été blessées à cause de l’effondrement de maisons, la chute d’arbres et de panneaux.
9,9%. Tel est le pourcentage de la hausse du salaire convenu d’un commun accord au mois d’avril dernier. Cela suite aux rencontres et négociations entre les partenaires sociaux, dont le GEM, le FIVMPAMA et les syndicats des travailleurs du secteur privé. « Cette hausse aurait dû s’appliquer depuis le mois d’avril 2022. Le ministère en est informé pour prendre acte et officialiser les négociations aboutissant à un résultat », informe Béatrice Chan Chin Yiu, présidente de la Commission sociale du Groupement des entreprises de Madagascar (GEM).
A en croire certaines données statistiques, officielles ou officieuses émanant des Services techniques et administratifs, le secteur de l'Education nationale serait en baisse. Malgré un début perturbé, en cause les aléas climatiques et la crise sanitaire, l'année scolaire 2021-2022 suit son cours normal et se dirige tout doucement vers son terme. Dernière heure, la tempête tropicale Jasmine fait des ravages dans le Sud-ouest, à Tuléar et environs, et dont les impacts ne sont pas encore déterminés en particulier vis-à-vis des activités scolaires.
En cette période de l’année, les appareils électroménagers sont très prisés. Avec les fêtes de l'Ascension et de la Pentecôte qui approchent à grands pas, la Société « Baolai » sise à Analakely, Soarano et Bazar Be - Toamasina renouvelle ses offres. « En ce moment, des articles de premier choix, neufs, sont mis à la disposition du public, comme les lasers tv - télé led et Smart tv (avec garantie de 12 mois).
Le « Tsenam-boky » bat son plein. Après deux ans de disette pour cause de confinement, l’Association des éditeurs de Madagascar (AEDIM) remet le couvert pour la 16e édition de la foire du livre ou « Tsenam-boky ». La foire a ouvert ses portes depuis lundi dernier au jardin de l’Office régional du tourisme d’Analamanga (ORTANA) Antaninarenina et va se clôturer demain.
« Utile » et « enrichissante ». Le ministre indien des Affaires extérieures, le Dr Subrahmanyam Jaishankar et son homologue malgache Richard Randriamandrato tiennent le même discours pour parler de leur rencontre. Une réunion qui s'est tenue en marge du déplacement du numéro un de la diplomatie malgache en Inde et au cours de laquelle il a été discuté du partenariat de développement, selon le diplomate indien dans un tweet. « Une réunion utile », a ainsi commenté le ministre indien tandis que son homologue malgache parle de « rencontre enrichissante », dans des tweets respectifs.
Dans la nuit de mardi, cinq bateaux avec les membres de l'équipage plus un jeune homme ont été arrêtés au village de Topiana, à 50 km au sud de Toamasina, sur le Canal des Pangalanes. Les embarcations ont toutes été chargées de produits de bois illicites tandis que le garçon est réputé pour sa véhémence en matière de coupe clandestine de bois. Les cargaisons, escortées par des gendarmes, seront acheminées à Toamasina ce jour.
Le Président Andry Rajoelina a reçu, hier au palais d'Etat d'Iavoloha, le directeur régional de l'UNICEF, en charge de la région Afrique orientale et australe, Mohamed Moustapha Malick Fall. Ce haut responsable de l'UNICEF qui est en visite à Madagascar, dans le cadre de sa tournée dans les pays les plus touchés par les répercussions négatives de la crise liée au Covid-19, entre autres, et ce dans un souci de résilience face aux chocs.