Auparavant, son nom était méconnu du grand public. Mais il y a trois semaines de cela, Fayonne Armada, de son vrai nom Jonathan Ramahavonjy, est devenu populaire chez les jeunes internautes, téléspectateurs et téléspectatrices. Et il aura fallu une chanson pour que le chanteur soit devenu la star du moment. En peu de temps, Fayonne Armada a capté vers lui tous les regards du public. Le déclic est venu de sa chanson intitulée « Mamangia Président ».
Un nouveau financement. 150 000 victimes des cyclones ayant ravagé la Grande île viennent de bénéficier d'un don supplémentaire du gouvernement américain. En réponse à la vague de cyclones meurtriers, le peuple américain, par l'intermédiaire de l'Agence des Etats-Unis pour le Développement International (USAID) a octroyé 5 millions de dollars supplémentaires. Cette aide va être allouée à l'alimentation, au logement et aux services médicaux et sanitaires des familles malagasy victimes des catastrophes naturelles.
Le parti Hiaraka Isika du Général Camille Vital et le Avana de Jean Louis Robinson, sont fidèles et loyaux à l’actuel Chef de l’Etat, le candidat que les deux partis ont participé à porter au pouvoir lors de la présidentielle de 2018. Les deux partis membres de la coalition Armada, formée de partis soutenant l’actuel président, ont profité d’un reboisement effectué par les membres des deux formations politiques à Ambatomirahavavy dans l’est de la Capitale samedi dernier, pour s’exprimer publiquement. « Nos deux formations politiques soutiennent le pouvoir en place.
Vers 19h30 le 2 avril dernier, un assaut meurtrier de bandits était suivi d’acte d’enlèvements à Antanifotsy , Commune rurale d’Analasoa, dans le District de Moramanga. 10 bandits équipés de deux armes à feu artisanales ont pénétré de force dans le domicile du nommé Célestin Roger R., (63 ans). Ils l’ont brutalisé sans ménagement avant de dérober son fusil de chasse Baikal avec une boîte de 100 cartouches de munitions calibre 12.
"Le parti Freedom (...) exprime son désir de voir l'actuel Président de la République être de nouveau candidat à l'élection présidentielle, pour un second mandat, et l'invite dès à présent à considérer cette demande". L'annonce a été faite par Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, présidente du parti Freedom. Et ce, au cours du discours marquant la rentrée politique de ce parti à l'hôtel Carlton d'Anosy. Une annonce accueillie par une salve d'applaudissements par l'assistance composée par un parterre d'invités de marque. Selon le numéro un du parti aux couleurs rouge et blanche, la demande vient "en écho aux desiderata exprimés par les membres du parti depuis sa base". Une candidature de l'actuel Chef de l'Etat permettra également "la continuité des travaux et des efforts déjà entrepris ". Le sentiment que "le Président est animé d'un patriotisme profond pour le pays et d'une réelle conviction à développer Madagascar", sont également des raisons évoquées hier par l'ancienne journaliste et chroniqueuse politique, afin d’appuyer la demande de son parti pour une nouvelle candidature du Président Rajoelina à l'élection présidentielle de 2023. Une demande qui découle d'une assemblée générale du parti Freedom tenue au cours de sa rentrée politique à laquelle ont participé les membres du bureau national dirigé par sa présidente, Lalatiana Rakotondrazafy Andriatongarivo, le collège des élus ainsi que les coordonnateurs régionaux du parti. Une réunion au cours de laquelle il a été discuté et décidé de la position du parti devant les affaires nationales, ainsi que de la direction du parti en prévision des élections présidentielles à venir.
Le Freedom réaffirme ainsi son appartenance complète à la coalition des partis soutenant le Président Rajoelina. Il estime en effet que les trois ans et quelques durant lesquels l'actuel locataire d'Iavoloha a été en poste, ont été probants pour démontrer sa volonté de mettre en œuvre ses 13 « Velirano » envers la population malgache. Même s'il existe des imperfections, le Freedom se dit ainsi convaincu qu'il faut soutenir le Président dans sa volonté de rattraper le retard de développement de Madagascar. Le parti estime que des efforts ont été accomplis pour remplir les conditions qu’il a émises à son soutien à la candidature du candidat Rajoelina en 2018. Des efforts restent à faire toutefois notamment pour lutter contre l'inflation, dans la réhabilitation des routes nationales, pour combattre l'insécurité, selon le Freedom. Et de féliciter les décisions déjà prises par l'Etat dans ces domaines. Certains collaborateurs et responsables étatiques qui n'arrivent pas à suivre la vitesse du Président de la République ont été mis à l’index par la présidente de ce parti qui estime nécessaire la prise de décisions sur ces personnes. Les pressions et intimidations perpétrées par des élus et hauts fonctionnaires à l'encontre des membres dans certaines régions du pays, pour des raisons bassement politiques, ont aussi été épinglées par Lalatiana Rakotondrazafy. Des poursuites venant de personnes censées être d’une même famille politique qu’elle appelle à faire cesser.
Recueillis par Lalaina A.
A quand l’évaluation des gouverneurs ? Le Chef de l’Etat, en tandem avec le Premier ministre, vient d’achever l’évaluation des membres du Gouvernement ayant logiquement abouti à un remaniement. Les yeux des observateurs à même de simples citoyens vus à travers les médias se tournent désormais et logiquement vers les chefs de l’exécutif des Régions en l’occurrence les gouverneurs.
Nommés dans la vague de l’ardeur de la mise en place du régime Orange en 2019 et 2020, suite aux élections de 2018, les gouverneurs suscitèrent tant d’espoir. Malheureusement, par la force des choses, lequel espoir s’estompe et donne place au doute. Et, au fil des mois, beaucoup d’entre eux s’éclipsent et parfois même brillent par leur absence sur l’écran du radar et deviennent des illustres inconnus du public.
A titre de rappel, le Président de la République Rajoelina, dans la foulée de son discours inaugural au cours de la cérémonie solennelle d’investiture en janvier 2019 à Mahamasina, annonça publiquement que pour booster le développement des Régions, il va incessamment nommer des gouverneurs en lieu et place des chefs de Régions. Ils seront, en toute logique, des hommes et des femmes dynamiques et compétents. Et on va allouer à leur endroit, selon toujours le Président, des crédits spéciaux allant jusqu’à 5 milliards par Région afin qu’ils (les gouverneurs) puissent activer les choses sur terrain. Hormis quelques gouverneurs, inutile de les citer nominativement pour ne pas attiser voire froisser inutilement les susceptibilités, le gros de la troupe se terre ou… somnole quelque part.
A un an de l’échéance électorale en vue du second mandat présidentiel, certains esprits s’inquiètent de la léthargie de la grande majorité des principaux acteurs du développement au niveau des Régions.
Quelques pistes émergent du lot pour nous éclairer davantage. Conflit de compétence sur place.Certains gouverneurs ne parviennent pas à contourner tout au moins à dépasser, comme il se doit, la guéguerre avec les représentants de l’Etat locaux (préfets de Régions, chefs de Districts, etc.) d’une part, et les élus (parlementaires et communaux) de l’autre. Le cas a déjà été réglé, en partie, lors de leur rencontre avec le Chef de l’Etat. Mais apparemment, la situation n’évolue pas. L’ambiance ne se décrispe pas, ce qui bloque le fonctionnement normal des affaires de la Région. Le cas de Mahajanga nous interpelle spécialement. Le torchon brule entre le gouverneur et son entourage avec la députée (vice-présidente de l’AN) et son entourage. L’absence de synergie avec les autorités et les élus locaux handicapent le boom tant attendu. Ensuite, l’incapacité de quelques gouverneurs à gérer les problématiques causées par la crise sanitaire et les perturbations cycloniques récurrentes. Ils n’arrivent pas à maitriser la situation. Et enfin, l’incompétence technique. Certains gouverneurs brillent par leur incompétence pour justement à mener une gestion efficace des actions du gouvernorat. La machine grince et la Région en pâtit. On s’arrête là !
Bon nombre de ces gouverneurs sont des proches compagnons de lutte du Chef de l’Etat Rajoelina depuis les moments chauds de 2009. Toujours est-il qu’il faudrait évaluer ces premiers responsables des Régions de manière à pouvoir prendre les dispositions qui conviennent. Le Président Rajoelina l’a bien souligné que les liens d’amitié ou parentaux n’entrent pas en considération dans la bonne gestion des affaires nationales.
Ndrianaivo
Alain Mérieux, président de la Fondation portant son nom, et son épouse sont actuellement dans nos murs. Une occasion de constater de visu l’avancée du projet de lutte contre la malnutrition dans le Sud, à travers l’usine NUTRISUD. Une descente à Fort-Dauphin s’est tenue hier avec le Président de la République Andry Rajoelina et la Première dame, en compagnie des hôtes ainsi que d’autres autorités et partenaires.
Le projet se concrétise. Après son opérationnalisation au mois d’octobre 2021, l’usine NUTRISUD commence à sauver des vies contre la malnutrition infantile, notamment dans les Régions d’Androy, Anôsy et Atsimo-Andrefana. Et cela à travers sa production qu’est le complément nutritionnel baptisé « Kapik’nakà », signifiant « mon arachide », spécialement conçu selon les besoins du pays. Il s’agit d’une solution à la malnutrition, d’après Mialy Rajoelina, également présidente de l’association Fitia. Ladite association fait partie des collaborateurs dans la réalisation du projet, avec la Fondation Mérieux et le groupe NUTRISET. « Les dosettes nutritionnelles ont commencé à être distribuées aux écoliers dans les 20 cantines que l’association FITIA soutient quotidiennement depuis le mois de janvier de l’année passée, soit 9 697 enfants bénéficiaires. Une stratégie de distribution a été élaborée par NUTRISET afin de pouvoir toucher le maximum d’écoliers. A partir du mois prochain, 120 000 enfants âgés de 5 à 13 ans bénéficieront annuellement de "Kapik’nakà", et ce, gracieusement », a déclaré hier la Première dame, durant la visite de l’usine. Les compléments nutritionnels sont servis aux enfants au petit-déjeuner. Tandis qu’au déjeuner, ils reçoivent le repas quotidien préparé par l’association Fitia. Ces interventions ont permis de diminuer considérablement le taux d’absentéisme scolaire, tout en donnant de l’emploi à la population locale.
Diverses perspectives
La mise en place, la construction et l’opérationnalisation de l’usine NUTRISUD a été la première phase du projet, effectuée avec succès. Actuellement, la 2ème phase se prépare avec de nouveaux partenaires, dont la Direction de coopération internationale de Monaco, ainsi que diverses perspectives. L’utilisation de matières premières dans le développement d’une nouvelle formulation du complément alimentaire en fait partie. A cela s’ajoute l’augmentation de la capacité de production de l’usine, en réduisant la matière plastique pour les dosettes. Un système de doseuses de 3 kg recyclables, développées et fournies par NUTRISET pour remplacer progressivement les dosettes, est ainsi prévu. D’un autre côté, la réhabilitation et l’équipement du laboratoire au sein du Centre hospitalier de Fort-Dauphin permettra d’y effectuer directement les analyses microbiologiques et nutritionnelles quotidiennes des matières premières et des produits finis « Kapik’nakà », sans passer à l’Institut Pasteur situé à Antananarivo. En partenariat avec le ministère de l’Agriculture et de l’Elevage ainsi que l’Agence de coopération internationale allemande pour le développement (GIZ), les filières agricoles seront développées pour intégrer les matières premières sélectionnées. Cela permettra de créer de nouvelles sources de revenu pour des coopératives agricoles, en priorisant les femmes.
« Deux ans après la visite du Président de la République Andry Rajoelina à Lyon, l’usine NUTRISUD a été inaugurée. En deux ans, nous avons atteint la capacité de franchir tous les obstacles malgré la pandémie de Covid-19 (…) », s’est réjoui Alain Mérieux. Il a également insisté sur la nécessité de multiplier par 4 ou par 5 la production de l’usine NUTRISUD afin d’atteindre les objectifs. « Grâce à ce projet, nous allons voir des enfants qui arrivent à l’école le ventre plein, qui vont étudier, assurer leur avenir et celui de leur pays », s’est exprimée Adeline Lescanne, directeur général de NUTRISET. Pour sa part, la ministre des Relations extérieures et de la Coopération auprès de la Principauté de Monaco, en la personne d’Isabelle Berro Amadei, a confirmé son engagement dans ce projet, en précisant que la nutrition et la sécurité alimentaire font partie de ses priorités.
Recueillis par Patricia Ramavonirina
Semaine de l’industrie
La semaine démarre avec un évènement particulier « la Semaine de l’Industrie ». Une opportunité pour le pays de raviver les « PPP », partenariat public-privé. En effet, une grande première à savoir les autorités publiques par la voix du MICC et le secteur privé accordent leur violon afin de pouvoir identifier les solutions et trouver ensemble les mesures à appliquer de sorte qu’on puisse enlever les freins à l’essor du secteur industriel.
29 mars 1947.
Le pays commémore dans la dignité et le recueillement profond les évènements douloureux du 29 mars 1947. Un devoir de mémoire que chaque citoyen de la génération présente honore dans sa juste valeur.
« Tsenaben’ny Fizahantany ».
La 5ème édition du « Tsenaben’ny Fizahantany » a ouvert ses portes ce vendredi 31 mars et ce jusqu’à ce jour 2 avril à la Gare de Soarano. Une occasion en or pour les deux parties, l’Etat et les professionnels du tourisme d’exposer leur manière de voir « comment relancer réellement le Tourisme après ces deux années de crise sanitaire ? » Une bonne nouvelle, les responsables étatiques ont finalement décidé au processus de l’ouverture des frontières suivie des mesures accordant aux Compagnies desservant la Grande île d’opérer.
Plafonnement des prix !
Enfin, les dirigeants étatiques se sont résolus à franchir le Rubicon. Devant l’ampleur vertigineuse de l’inflation, une course effrénée voire folle de l’escalade des prix qui au final éreinte les consommateurs, le Conseil des ministres a donné le feu vert aux responsables du MICC d’étudier en synergie avec les opérateurs privés le système de plafonnement des prix et cela pour une durée de trois mois (renouvelable !)