Madagascar a annoncé sa réouverture aux vols commerciaux internationaux à partir du 5 mars 2022, afin de relancer le transport aérien et le tourisme sur l'île. Air France, Air Mauritius, Air Austral, Ewa Air, Ethiopian Airlines, Kenya Airways, Neos Air ont effectué leur retour dans les aéroports de la Grande île ces derniers mois. Et dernièrement Turkish Airlines est lui aussi revenu dans le pays. Desservant Madagascar avant la crise sanitaire, la compagnie Airlink reste, elle, cependant à quai.
En effet, les vols depuis l'Afrique du Sud vers Madagascar sont restés interdits pour une durée de trois mois supplémentaires au mois de mars dernier. Airlink, la seule compagnie sud-africaine assurant la liaison entre les deux pays, évoque une interdiction inexpliquée. Des informations laissent entendre cependant que la situation sanitaire dans le pays de l’arc-en-ciel a été la cause du maintien de l'interdiction des vols depuis ce pays voisin vers la Grande île.
La situation est en tout cas mal vécue par la compagnie aérienne sud-africaine. La suspension de ses services cause de grands désagréments et des coûts aux hommes d’affaires, aux touristes et autres, les obligeant à emprunter de longs itinéraires détournés pour se rendre à Madagascar. Le trajet Madagascar-Afrique du Sud est aussi concerné. De nombreux malgaches effectuaient la liaison avant la crise profitant du fait qu’ils ne sont plus tenus de présenter un visa lorsqu'ils se rendent en Afrique du Sud pour une période de moins de 90 jours par an.
Délégation malgache en Afrique du Sud
En tout cas, Airlink dit perdre beaucoup de revenus aujourd’hui. Cette situation serait d'ailleurs de nature à compromettre gravement les liens économiques entre les deux pays, selon la Compagnie aérienne. Airlink opérait des vols entre Johannesburg, Antananarivo et Nosy Be avant la pandémie de Covid-19.
L'annonce de la réouverture des vols vers Madagascar a suscité un intérêt considérable de la part des passagers en Afrique du Sud, vers la Grande île, qui souhaitent réserver des billets, indiquent les dirigeants de la société sud-africaine dans la presse de leur pays. Cette restriction des vols serait une grande déception pour tous ceux qui souhaitent voyager pour des raisons professionnelles et renouer avec des parents et des amis qu'ils n'ont pas pu visiter au cours des deux dernières années.
De même, « c'est un revers pour le commerce entre les deux pays", a expliqué Rodger Foster, directeur général d'Airlink. Ce dernier aurait été invité à se rendre à Madagascar pour rencontrer le ministre des Transports afin de discuter des “modalités” des arrangements pour que sa compagnie survole la route malgache. Le responsable ne souhaite pas venir et n'y voit d'ailleurs aucun intérêt déclarant que les conditions des vols d’Airlink vers Madagascar étaient déjà clairement définies par des traités aériens entre les deux pays.
La presse sud-africaine annonce en tout cas que des réunions de plus haut niveau devaient avoir lieu incessamment. Qu’une délégation de responsables malgaches rencontrerait le président sud-africain. On ne sait pas s'il s'agit d'une délégation économique, ministérielle ou autre. Mais il semble probable que les deux parties discuteront du cas Airlink.
La Rédaction
Dans exactement 13 mois, Madagascar brillera de nouveau en tant que pays hôte des Jeux des îles de l’océan Indien 11ème édition. Si l’Etat Malagasy mise sur les infrastructures sportives, les athlètes malagasy, quant à eux, éprouvent des difficultés pour y avoir accès. Pour le moment, le ministère de la Jeunesse et des Sports n’a toujours pas annoncé la date officielle du début du regroupement. Selon une source auprès du ministère, ledit regroupement ne débutera pas avant la fin de l’année.
Les athlètes s’entraînent pour le moment avec leurs propres moyens en vue des championnats nationaux et notamment dans l’optique des JIOI 2023. Les clubs et les Fédérations battent de l’aile pour aider leurs athlètes afin de les préparer au mieux en vue du rendez-vous indianocéanique.
Quant à la discipline athlétisme, une liste des présélectionnés a déjà été préétabli depuis le mois de mars dernier à l’issue des tests. Malheureusement, les athlètes ne peuvent pas s’entrainer comme il se doit au stade d’athlétisme d’Alarobia. Ils ne sont pas « prioritaires » dans l’utilisation du terrain. En effet, privés du gazon, délimité avec des cordes par les responsables de la gestion du stade Alarobia. Nous ne pouvons même pas faire une foulée douce sur le gazon alors que cela figure dans notre programme d’entrainement. Pis, nous ne sommes pas en mesure de nous entrainer dans les disciplines javelot, disque et lancer du marteau et de poids sous prétexte que nous détruisons le gazon », raconte un décathlonien malagasy.
Le président du Comité olympique malagasy, Siteny Randrianasoloniako, est resté bouche bée, hier, en voyant les conditions d’entraînement des athlètes lors d’une visite inopinée au stade d’Alarobia. Toute de suite, il a réagi en appelant les responsables du stade au sein de la Commune. « Depuis nos 60 ans d’indépendance, le stade d’athlétisme d’Alarobia est toujours connu comme un terrain d’athlétisme. Nos athlètes n’ont jamais été interdits de s’entrainer. Nous avons déjà connu un retard sur le regroupement par rapport aux autres pays qui envoient leur athlètes s’entrainer en Europe mais là on prive aussi nos athlètes de fouler le gazon. C’est absurde. Je ne peux pas rester de marbre face à cela » a martelé le numéro un du sport à Madagascar.
« Ces athlètes sont même privés de tenir une compétition sur les lieux quand il a des locataires sur le terrain du football. C’est inacceptable. Notre Chef d’Etat a déjà bâti plein de terrain de foot partout à Antananarivo. Aux Jeux des îles, si l’athlétisme est en bas du classement de médailles nous serions aussi en bas du classement de médailles. Ce n’est pas pour cela que nous avons accepté d’abriter les Jeux mais pour gagner la première place », a-t-il renchéri. Et il réclame la restitution sans condition du stade à l’Athlétisme. Ce dernier dont le piste en tartan est déjà impraticable vu son état actuel.
Le même jour, le président du COM a rendu visite à l’Haltérophilie, deuxième discipline pourvoyeuse de médailles pour Madagascar. Quant aux leveurs de fonte malagasy, les athlètes louent des salles d’entrainement sinon ils s’entrainent chez eux. Le COM demande aussi la réouverture des sous-gradins de Mahamasina qui abritaient plusieurs salles d’entraînement pour les disciplines et pour tant d’autres comme la boxe, le taekwondo, judo et lutte, pour que les athlètes puissent s’entraîner.
Elias Fanomezantsoa
« Laissez-les se mettre en grève si cet endroit ne leur convient pas. Qu'ils restituent ainsi leur licence d'exploitation à la Commune. Nous trouverons une autre ligne pour les remplacer ». Tel était la réplique du premier magistrat de la ville, Naina Andriantsitohaina, face à la grève des taxis-be de la ligne 182. Dans le cadre de la mise en place d'un nouveau plan de la circulation à Ambohijatovo et Analakely, et afin de décongestionner la ville, quelques arrêts- bus ont été déplacés ou supprimés.
Le tournoi national du sport d’entretien des fonctionnaires, organisé par l’Association sportive interministérielle pour l’entretien des fonctionnaires (ASIEF) a été officiellement délocalisé à Toliara si la ville de Morondava n’a pas répondu à temps les critères requis en termes d’infrastructures.
Des classes en multigrades, des salles provisoires en tôles, des élèves envoyés pour étudier à Soavimasoandro, au lycée d'Alarobia ou encore dans le bâtiment « Tsena Mora » du quartier. Ce sont les organisations qu'Andrianjelisoa Anna Sylvie, directrice de l'Ecole primaire publique (EPP) d'Ivandry a dû mettre en place pour assurer la continuité des cours à ses élèves durant des années.
Où en est-on ? Deux grands projets d’installation de centrales hydroélectriques sont en gestation depuis des mois ou des années. Où en sont- ils exactement au jour d’aujourd’hui ?
La valorisation du capital naturel pour la croissance verte. C’est l’objectif que se fixent les participants à la deuxième édition du Forum sur le capital naturel qui se tient présentement à l’hôtel Radisson Blu, sis à Ambodivona. Durant la première journée, les participants ont échangé sur la façon d’intégrer et financer le capital naturel dans les politiques et les investissements pour la croissance verte à Madagascar, en s'appuyant sur les priorités, les expériences et les engagements des parties prenantes nationales.
Réponse du berger à la bergère. Au lendemain de l’intervention du ministre des Affaires étrangères, Richard Randriamandranto devant les députés, lors du 2ème jour du face- à- face au CCI Ivato mercredi dernier, les syndicats en grève au sein de ce département ministériel n’ont pas tardé à réagir. Pour rappel, le patron de la diplomatie malagasy a souligné que certaines personnes au sein du ministère ont l’intention de renouer avec la politique du « diviser pour mieux régner » qui remonte à l’époque de Gallieni. Selon toujours ses propos, la grève qui bat son plein au niveau du ministère aurait des dessous politiques. Une affirmation que les syndicalistes ont démenti dans une déclaration hier.
La hausse des prix du carburant est inévitable. L’Etat, les opérateurs du secteur pétrolier, mais également les simples observateurs reconnaissent le caractère inéluctable d’une révision des prix du carburant dans la Grande-île. Madagascar, comme d’autres pays dans le monde, devra faire face à la réalité économique mondiale marquée notamment par la guerre en Ukraine. Ce conflit a des répercussions sur le prix de plusieurs produits d’importation et surtout sur celui du pétrole. Les tarifs appliqués actuellement auprès des stations-service connaîtront une hausse.
Le Tribunal de première instance de Nosy Be venait de condamner à six mois de prison ferme la chanteuse Ninie Donia, jeudi dernier. Même si elle a dû répondre, pour au moins sept chefs d’accusation, dont escroquerie et menace, elle est finalement incriminée d’avoir fait partie d’une association de malfaiteurs. Idem pour ses 13 co-accusés, également trempés dans la même affaire qu’elle, et qui sont condamnés pour le même motif.