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Malade de ses élus !

La Grande île serait-elle malade de ses élus ?
Des agissements et actes de certains élus, à tous les niveaux, frisant des délits impensables et impardonnables font mal. Des comportements indécents qui gênent et indisposent le citoyen lambda. Des fois, les concitoyens perdent le nord en observant, souvent impuissants, comment leurs dirigeants élus se comportent.
Des édiles au niveau des Collectivités territoriales décentralisées (CTD) commettent des délits qui dépassent l’entendement humain. S’ils ne sont pas de mèche avec les dahalo, notamment dans le processus de blanchiment des vols de bœufs, des trafics qui ont pris une ampleur terrifiante. S’ils ne font pas partie des réseaux dangereux dont ils dirigent eux-mêmes. S’ils ne sont pas mêlés à des actes criminels d’une sauvagerie troublante, ils sont impliqués dans des affaires de malversation et de détournements de biens publics au sein des Communes où ils ont été élus. Sinon, ils s’aventurent à de délits de crimes sordides comme ceux des vols d’organe. Et il y en a parmi ces magistrats de la ville ou d’une localité quelconque qui croupissent en prison. Pas plus tard que la semaine passée, les rapports sans fioritures des éléments de la Brigade de la gendarmerie de Farafangana, le maire de la Commune rurale d’Ambodirano, District de Vondrozo, Région d’Atsimo-Atsinanana est formellement impliqué dans des  actes de vol d’organe (globe oculaire) d’un jeune garçon. Les rapports confirment que Mr le maire, lui-même, est le chef de la bande. C’est lui qui recrute les voyous appelés à la sale besogne pour un montant de 4 millions d’Ar à chaque « butin ». Dans d’autres localités, le maire entre en collision avec le réseau de rapt d’enfants « varira », albinos. On se perd en conjecture !
 En début de la semaine passée, le directeur général du Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO), Laza Eric Donat Andrianirina communiquait, à l’intention du public, l’instruction de deux affaires mouillant des parlementaires et des responsables locaux. Les résultats des investigations font état de lourds soupçons dans la gestion des fonds de développement local dans le District de Sambava. Des détournements de deniers publics fortement réprimés par la loi.  Les faits réprimandés remontent aux années 2017 et 2018. Selon le DG, les procédures de poursuite vont être engagées en premier lieu au bureau permanent de l’Assemblée nationale et celui du Sénat. Osons espérer que les dirigeants des deux Chambres vont faire le nécessaire afin que l’impunité ne soit plus de mise ! Elus ou autres qui violent la loi doivent payer le prix fort de ces actes. Personne n’est au-dessus de la loi ! A moins qu’on fasse fi des lois de la République.
Rappelons que les 12 dossiers impliquant certains anciens dirigeants du pays dans des affaires de détournements ou de malversations financières se trouvent encore au jour d’aujourd’hui bloqués à l’Assemblée nationale. La commission de mise en accusation traine les pieds afin que les dits « dossiers » soit transmis à la Haute Cour de Justice (HCJ) pour attribution. Et que justice soit faite ! Seulement voilà, messieurs et mesdames membres de la commission font attendre. On a l’impression que l’affaire est remise aux calendes grecques !
Le pays souffre des incuries de ses élus !
Ndrianaivo




406. C’est le nombre de personnes testées positives au coronavirus, enregistré dans la semaine du 24 juin au 1er juillet dernier. Ces nouveaux cas résultent de 6.683 tests effectués, ce qui représente un taux de positivité de 6,07 %. Par rapport au dernier bilan partagé par le ministère de la Santé publique, cette situation épidémiologique est alarmante. Plus précisément, la Grande île recense donc en moyenne une cinquantaine de nouveaux porteurs du virus par jour. Pire encore, la Région d'Analamanga a recensé à elle toute seule 322 nouveaux cas enregistrés sur cet intervalle de temps. Les autres cas confirmés à la Covid-19 sont répartis dans d'autres Régions telles que Vakinankaratra (28),  Vatovavy (15), Atsinanana (11), Haute-Matsiatra (11) et Ihorombe (4). Les Régions d'Itasy, Alaotra-Mangoro et Boeny ont respectivement recensé une nouvelle contamination.

Trois nouveaux décès signalés !

La semaine dernière, aucun patient testé positif et qui présentait des complications respiratoires n’a succombé. Cependant, au cours de ces 8 derniers jours, le ministère de la Santé publique a signalé trois nouveaux décès liés à la Covid-19. Le nombre de personnes emportées par cette maladie virale s’élève ainsi à 1.401 entre mars 2020 et juillet 2022. Et malheureusement, les  cas actifs accélèrent la hausse inquiétante des nouvelles contaminations. Aux dernières nouvelles, 846 personnes suivent un traitement à domicile ou au niveau des établissements hospitaliers. Et huit d’entre elles développent le syndrome de détresse respiratoire aigüe et présentent le plus grand risque de mourir. Notons que depuis le début de cette épidémie à Madagascar en 2020, 65.787 cas positifs ont été découverts sur 471.434 tests réalisés.  96,58 % d’entre eux ont rempli les critères de guérison, soit 63.540 cas de rémission.

Recueillis par K.R.


Effusion de sang dans la localité de Sarobaratra Ifanja, vers les premières heures de la matinée, samedi dernier. Là, ce sont les membres d’un gang composé de 7 hommes, et qui ont perpétré l’assaut contre des collecteurs de produits locaux au marché d’Antsapatelo, ont payé le plus lourd tribut de leurs propres excès. 5 d’entre eux mouraient finalement fauchés, les uns après les autres, après qu’ils étaient tombés dans une embuscade meurtrière que les Forces de l’ordre leur ont tendue.

De source auprès de la Gendarmerie, quatre assaillants laissés définitivement sur le tapis ont été identifiés, le cinquième ne l'était point. Il s'agit de Soloniaina Mampionona (23 ans), de Fanomezantsoa Pierre Ravelonjanahary (35 ans), de Naivosoa Rakotondrainy (21 ans), de Ndrianilaina Razafimanandraibe (25 ans). En réalité, les assaillants qui ont fait main basse sur une somme de 18 millions d’ariary, ont réussi à prendre la fuite avec, et en prenant la direction d’Andolofotsy, une fois qu’ils ont eu le butin. L'argent appartient à un collecteur originaire d’Anosibe Ifanja. 
Mais c’était sans compter l’acharnement des Forces composées à la fois des éléments de la Gendarmerie et de l’Armée mais surtout aussi des membres du fokonolona pour les attraper. Et ce fut chose faite.
La traque et l'encerclement
Une unité de la brigade d'Analavory a été avisée par plusieurs appels téléphoniques sur la fuite éperdue des 7 dahalo armés de 4 fusils de chasse ayant perpétré le forfait. Aussitôt alertés, deux gendarmes du poste fixe d'Ifanja se sont dépêchés à l'endroit indiqué pour prendre les truands en filature. En même temps que cela, ladite brigade a aussi avisé le chef de poste de la Gendarmerie d' Andolofotsy en vue de boucler les « kizo » à Angagada. Pendant que la traque des assaillants se poursuivait ainsi, la brigade lancée dans l'opération a également obtenu des renforts du côté de l'Armée, qui a mobilisé 5 militaires de l'Armée DSS pour renforcer l'effectif en intervention. Six autres gendarmes, commandés par le commandant de la brigade d’Analavory, se sont précipités pour étoffer les premiers éléments déjà sur terrain.

Il s'en était alors suivi une longue poursuite mais également des échanges de tirs avec les malfaiteurs, accrochage qui a duré pendant au moins deux heures de temps. Grâce à la célérité de l'intervention de la Gendarmerie, les malfaiteurs ont été complètement encerclés et se cachaient dans un grand fossé à l'abri de rocher à Irija, toujours dans cette même Commune rurale. La réplique qui s'était traduite par des tirs, côté Forces de défense et de sécurité, n'a pris vraiment fin qu'à la neutralisation des 5 dahalo vers le milieu de l'après-midi. Sur le terrain, les militaires ont saisi quatre fusils de chasse dont trois de fabrication locale des agresseurs, ainsi que la récupération d'une somme de 15.330.000 ariary.

Les armes récupérées ont été retenues à la brigade d'Analavory tandis que le fokonolona est rentré indemne. La recherche des deux autres dahalo en cavale se poursuit encore.  L'action des Forces de défense a été commentée favorablement par le public et les autorités locales.
Franc R.


A vos marques. L’inscription à la 17ème édition du concours de "Chansons sans Frontières" sera lancée ce mardi, selon ses initiateurs. Une manifestation organisée par l’Association Fusaca et Accord Production, parrainée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Comme à l’accoutumée, les auteurs francophiles malagasy sont à nouveau invités à se prendre part à cette compétition d’envergure internationale, laquelle consiste à écrire un texte de chanson en français. Pour ce faire les participants doivent composer une chanson de trois couplets et un refrain, sans oublier d’inclure un titre à l’œuvre, sous un thème bien défini. 
Pour le moment, ni le thème pour cette 17ème édition ni la date de clôture de la remise des œuvres ne sont pas encore dévoilés. Les informations seront données pour ce mardi, selon toujours les organisateurs. Comme à chaque édition, le texte gagnant sera mis en musique par les artistes de Chansons sans Frontières. Deux jurys seront constitués pour délibérer et sélectionner les quatre prix internationaux.
Chansons sans Frontières est un concours qui a pour principal objectif de permettre aux participants de s’exprimer librement et dans une dynamique de partage, de respect et d’ouverture à travers l’écriture d’un texte de chanson en français. Pour ceux qui veulent y participer, les inscriptions et les renseignements se feront sur le site  www.chansons-sans-frontieres.fr/le-concours. Notons que durant l'édition précédente, une écrivaine malagasy a été retenue parmi les participants. Il s’agit notamment d’Irma Marie Orelysse Raharinantenaina, 38 ans,  qui a reçu la Mention spéciale du grand jury avec son texte intitulé « L’odyssée de l’espoir ». 

Envergure

Lancé en 2005 sur le principe très simple de l’écriture d’une chanson en français, ce concours, gratuit et ouvert à tous arrive, à sa 17ème édition.  Il s'agit d'un concours international d’écriture d’un texte de chanson en français. Il se déroule dans 130 pays dans le monde. Le thème est axé autour des Droits de l’homme et de la liberté d’expression. Pour chaque édition, un thème différent est proposé en lien avec "Dis-moi dix mots". Le concours est ouvert à tous. Il s'agit d'une aventure culturelle moderne, éthique, pédagogique et festive qui a pour vocation de favoriser les échanges et le dialogue interculturel à travers des actions artistiques et des événements en ouverture sur le monde, depuis son ancrage en Basse-Normandie. A travers un langage commun, la musique et une langue partagée, à savoir le français, le concours "Chansons sans Frontières" offre un espace de libre-expression, d’échanges, de solidarité et de diversité culturelle.

Sitraka Rakotobe



Désordre totale. Encore une fois, la distribution des bourses des étudiants à l'université d'Antananarivo ne se déroule pas comme convenu. Le paiement de trois mois de bourses pour les étudiants inscrits auprès des Domaines de l'Art, Lettres et Sciences humaines (DALSH) ainsi que l'Economie, Gestion et Sociologie  (EGS) a été prévu au cours de ces deux derniers jours. Toutefois,  les étudiants sont rentrés avec les poches vides. "Les organisations concernées mentionnaient que les étudiants des DALSH perçoivent leur bourse au demi-tonneau tandis que ceux de l'EGS au Gymnase.  Pour le premier jour, si les étudiants s'y sont rendus depuis 3 heures du matin, les équipes de la Paositra Malagasy ne se sont montrés que vers 16h 30.  Pire encore, à cette occasion, ils n'ont prévu que les bourses des étudiants de la FLSH. Or, si je ne me trompe pas, seuls deux d'entre nous n'ont pas été victimes d'un compte vide. Le deuxième jour, c'est-à-dire hier, c'était pareil. Pourtant, la majorité des étudiants ne disposent pas encore de carte "E-poketra". Mais les rares étudiants qui en possèdent,  ont aussi trouvé leur compte vide comme nous qui ont fait la queue durant plusieurs heures", a martelé une étudiante.
Si aucune réaction n'a été obtenue de la part de Paositra Malagasy,  le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique (MESUPRES) a tenu à clarifier que les bourses des étudiants jusqu'au 7ème mois ont été déjà mandatés et que tout a été dejà réglé pour leur part. C'est au niveau de la Paositra malagasy que tout se bloque.
Rappelons que ce paiement des bourses n'est plus centré au niveau du MESUPRES. Diverses entités y sont impliquées. Plus précisément, une fois la commission "bourse" auprès des universités respectives établit la liste complète des bénéficiaires,  elle l'achemine auprès du MESUPRES pour un suivi et contrôle.  Et après vérification, cette liste est envoyée au ministère du Développement numérique, de la Transformation digitale, des Postes et des Télécommunications (MNDPT) qui délivre la carte. Et c'est le rôle du ministère de l'Economie et des Finances (MEF) de procéder au paiement.


 Vers le début de cette semaine, c’est-à-dire le lendemain même de la fête nationale, le corps sans vie d’un inconnu a été retrouvé sous des tonnes de cosse de riz dans la Commune de Manazary Fiankarantsoa, District de Miarinarivo. La victime est un chef de famille de 42 ans prénommé Modeste. Au constat, le malheureux a été tout simplement assassiné. Des plaies, occasionnées par un objet contendant ou acéré, ont été observées dans plusieurs endroits de son corps.
Depuis, la Gendarmerie a démarré une enquête. Cette dernière a porté ses fruits car jeudi dernier, le présumé meurtrier a été appréhendé. Une source auprès de cette Force à Miarinarivo a indiqué que le suspect se serait rendu de son propre gré auprès de la Gendarmerie. Mais l’état mental du concerné suffirait à expliquer la violence et l’agression meurtrière qui l’ont animé. “Le suspect souffre d’une instabilité psychique, pour ne pas dire d’une démence”, selon notre source auprès de la Gendarmerie. Mais que s’était-il donc passé pour qu’il fut poussé à commettre ainsi l’irréparable ? Selon toujours l’information, la victime qui se trouvait dans un état d’ébriété au moment des faits, a fait une altercation verbale avec le suspect. Ce dernier aurait donc vu rouge que, loin de se contenter de ces vifs échanges verbaux, il n’a pas hésité à attaquer son interlocuteur avec cet objet tranchant, en visant particulièrement son visage. Une fois son sale coup commis, le suspect s’était débrouillé pour transporter et cacher le corps de la victime sous ces cosses de riz.
Sitôt que le présumé assassin se trouvait entre les mains de la Gendarmerie, cette dernière a saisi le Parquet, qui a finalement décidé de placer le concerné sous mandat de dépôt à la prison de Miarinarivo. D’ailleurs, les proches de la victime ont porté plainte pour homicide.
F.R

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La une du 02 juillet 2022



Une quinzaine de participantes. L’association des femmes journalistes (FJM) contribue au plaidoyer sur l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information à caractère public. Pour ce faire, ses membres suivent une formation depuis jeudi dernier jusqu’à ce jour à Andrainarivo. « Les journalistes ont besoin d’accéder à des informations transparentes afin d’informer, à leur tour, les citoyens », reconnait Jay Ralitera, chargée de projet Communication et Information auprès de l’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO). « Je ne connaissais pas les détails de l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information avant cette formation. J’ai pu m’informer et m’acquérir de nouvelles connaissances, non seulement en techniques de journalisme, mais également au sujet de ce projet de loi, durant la séance », avance Hariniaina Rakoto, stagiaire en journalisme auprès du site La Plume. « L’accès à l’information reste limité à Madagascar, non seulement pour les citoyens mais aussi pour les journalistes. Cela entrave à l’exercice de leur métier et bloque le respect du droit à l’information des citoyens », retient Malalatiana Antsa Fitiavana, étudiante en journalisme au sein de l’EMIT Fianarantsoa. « Il faudrait renforcer les sensibilisations et poursuivre le combat déjà menée pour un libre accès à l’information. La validation de l’avant-projet de loi constitue une étape primordiale », suggère la jeune future journaliste.
Outre l’accès à l’information, diverses thématiques sont abordées durant les 3 journées de formation dispensée aux femmes journalistes. Leur place dans la lutte contre la corruption en fait partie. « Les journalistes peuvent s’exercer sans corruption et apporter leur contribution dans cette lutte », résume l’une des participantes. A cela s’ajoutent les techniques journalistiques ou encore l’introduction à la cybercriminalité et la protection des femmes journalistes en ligne. Ceci sans oublier le renforcement du réseau au niveau national et international ou encore la présence sur les plateformes numériques.
Notons que cette formation dispensée aux membres de la FJM entre dans le cadre du projet « GoudMada », mis en œuvre par l’UNESCO, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR), sur un financement du Fonds pour la consolidation de la paix (PBF). Une soixantaine de femmes journalistes du Sud et d’Antananarivo ont déjà bénéficié des mêmes séances. « Le projet arrive à son terme mais nous sommes en train de voir comment pérenniser les activités », avance notre source auprès de l’UNESCO. A titre de rappel, l’avant-projet de loi sur l’accès à l’information, dont le plaidoyer pour sa validation fait partie des activités dudit projet, reste en suspens. Il a déjà fait l’objet d’une première lecture au sein du Gouvernement depuis des années. Une deuxième lecture devrait précéder son passage au Parlement. Une présentation de l’avant-projet de loi a déjà eu lieu au Sénat.
Patricia Ramavonirina



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Psychose prématurée !

Panique avant terme ! Depuis un certain temps, l’ombre d’une éventuelle augmentation des prix à la pompe pèse lourdement.
Avant que les autorités compétentes, de concert avec  les patrons des Compagnies pétrolières, n’annoncent les nouveaux prix la panique des flambées de prix des carburants envahissent déjà les esprits. Les stations-service sont prises d’assaut. Un réflexe très dangereux dans la mesure où il risque d’épuiser avant terme les réserves et d’un. Il portera atteinte aussi et surtout au calcul de projection à la gestion des stocks. Il faussera certainement l’enjeu. Le directeur général de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH) a dû prendre la mesure sévère à savoir interdire le stock de carburant. La hantise de l’inflation empoisonne avant coup !
Jusqu’à hier, jeudi 30 juin, les dirigeants au sommet de l’Etat et les décideurs des compagnies pétrolières n’étaient pas encore parvenus à s’entendre sur les nouveaux prix.  Evidemment, il s’agit d’un sujet vraiment épineux et hautement  sensible. De ce prix tant attendu et faisant l’objet d’un débat houleux au sein des décideurs dépend formellement l’allure générale des prix dans le pays. Allant des transports de tout genre (voyageurs, marchandises, etc. ) aux produits de première nécessité (PPN) en passant par les articles de ménage et les objets de valeur, tout va subir la hausse. Sans oublier le coût de fonctionnement de la JIRAMA qui, également, va se répercuter aux pauvres abonnés.
Le locataire d’Iavoloha, profondément conscient du poids de la responsabilité qui repose sur ses épaules, ne minimise rien. Qu’on le veuille ou non, le Chef de l’Etat Rajoelina représente le peuple tout entier.  En tant que Président de tous les Malagasy, il se trouve obligé de défendre les intérêts suprêmes des 25 millions d’âmes vivant à travers les 23 Régions de ce beau pays. La mission est délicate voire difficile. Il doit tout prendre en considération. La cherté de la vie dans ce contexte en surchauffe ne rime jamais avec la paix sociale. Une inflation galopante provoque toujours des tensions sociales que les tenants du régime se doivent de maîtriser de manière à ce que les troubles ne dégénèrent en explosion sociale nationale risquant de menacer la stabilité du pays et surtout du régime Orange avec.
Pour leur part, les compagnies pétrolières prennent très au sérieux également l’aboutissement de la négociation avec les dirigeants du pays. Ils sont partagés entre la défense pure de leurs intérêts matériels et la crise qui sévit dans le pays. Les patrons des compagnies ne peuvent ou ne doivent pas nier les poignantes difficultés dans lesquelles le peuple malagasy s’est engouffré. Forcément, des deux côtés, la situation actuelle du pays pèse dans la balance relative aux décisions à mettre en valeur.
Les tenants du pouvoir, avec en tête le Président Rajoelina, n’ont pas d’alternative autre que placer haut les intérêts majeurs de la Nation. L’échéance électorale de 2023 qui approche à grands pas oblige, elle aussi, les décideurs au pouvoir à ne pas négliger quoi que ce soit. L’avenir du régime, encore plus du pays, dépend étroitement des dispositions prises présentement.
De toutes les manières, les mesures d’accompagnement s’imposent. Etant entendu que l’augmentation des prix à la pompe s’avère incontournable, les responsables étatiques ne perdent pas le nord. Rien ne sert de s’affoler !


Retour à l’anormal. A peine une semaine après les festivités où la compagnie nationale d’eau et d’électricité avait promis « zéro coupure », les « coupures techniques » reviennent de plus belle. A un moment, les responsables ont annoncé l’obligation de passage à un système de délestage tournant. Des coupures qui ne devaient pas, sur le papier, dépasser les trois heures de temps durant une journée. Cependant, la réalité est bien loin du programme que ces responsables ont annoncé. « Depuis 7h du matin jusqu’à 14h, nous n’avions pas eu la moindre once d’électricité. Une fois que le courant fut rétabli, cela n’a durée approximativement qu’un quart d’heure. Et jusqu’à maintenant alors qu’on est en début de soirée, c’est encore coupé », déplore un père de famille habitant du côté d’Atsimondrano. Comme lui, des centaines, voire des milliers de facebookers ne peuvent que pester devant leur écran pour exprimer leur mécontentement. Et encore si les batteries de leur téléphone ont assez de charge pour tenir durant ces nombreuses heures de coupure. Bref, le délestage tournant est de retour et les consommateurs devront encore faire preuve de beaucoup de patience. Pourtant, il y a quelques semaines de cela, la JIRAMA avait annoncé que le phénomène devrait normalement être atténué à partir du début du deuxième semestre de cette année, soit à partir de maintenant. D’après le directeur général adjoint en charge de l’électricité, les travaux de réhabilitation à Andekaleka seront terminés vers la fin du mois de juillet et ses quatre groupes fonctionneront à plein régime.
Gap considérable
Il faut savoir que cette centrale hydroélectrique d'Andekaleka assure 40 % de l'électricité alimentant le Réseau interconnecté d’Antananarivo (RIA). Et dès qu'il y a un quelconque incident, même en ayant touché une seule machine, cela laisse un gap dans la production de courant et induit à des coupures généralisées. Et comme cette centrale assure quasiment la moitié de la consommation d'électricité d'Antananarivo, l'approvisionnement dans la Capitale et ses environs restera ainsi pénalisé jusqu'à ce que la centrale d'Andekaleka soit totalement rétablie. En attendant le rétablissement des autres infrastructures, la compagnie collabore également avec les grandes entreprises de la Région pour pratiquer l’effacement de consommation. « Nous demandons à ces entreprises de mettre en pause leurs machines durant les heures de pointe, seulement de 17 à 21 heures, afin de diminuer les besoins en électricité et éviter ainsi les délestages. Et nous remercions aujourd’hui toutes les entreprises ayant répondu présent à notre appel », expliquait le premier responsable de la JIRAMA il y a quelques semaines. Pour rappel, le dernier recours en date pris par la compagnie était d’alléger autant que possible la durée de ces délestages tournants en mettant un calendrier à jour quotidiennement. Au départ, les détails des horaires de ces coupures étaient mentionnés. Mais peu de temps après, en voyant qu’elle n’arrivait pas à respecter ces mêmes horaires, la compagnie a décidé de ne mentionner que les quartiers impactés en laissant les usagers dans l’expectative.
Hary Rakoto


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Editorial

  • Education complète !
    Un sujet délicat ! Une initiative pilote mise sur les rails par le département de l’Education nationale (MEN) en partenariat avec le Mouvement malagasy pour le planning familial (MMPF) dans le cadre du Programme d’appui aux droits et la santé sexuelle et reproductive (PADSSR) dont le lancement officiel s’est tenu ce lundi 5 mai à Antaninarenina – Antananarivo. L’initiative vise à étoffer les jeunes y compris les adolescents (élèves) sur les risques qu’ils encourent dans les aventures précoces aux rapports sexuels. En effet, le projet pilote a pour but de réduire les grossesses prématurées, la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST) qui ont malheureusement tendance à s’intensifier surtout dans les milieux populaires et de promouvoir l’autonomie des jeunes en matière de santé reproductive. Louable initiative !

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