L'ombre de Arizaka Raoul Rabekoto, le président déchu de la FMF plane toujours sur Isoraka via FIFA et CAF. La FIFA et la CAF ont décrété que Andrianony Victorien, 1er vice-président de la Fédération malagasy de football (FMF) en charge de la Commission médicale, assure la gestion de la Fédération et cela conjointement avec Ranja Mahatovo, secrétaire générale, qui tient d'une main de fer le siège de la Fédération.
Dans le cadre de la 7ème réunion des ministres membres de l'Organisation des Etats d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP) en charge de la pêche et de l'aquaculture qui s'est déroulée la semaine dernière au Ghana, des réflexions portant sur l'amélioration de la gouvernance de la pêche durable à travers la transparence, la pêche artisanale dans les Etats membres et les perspectives offertes par l'année internationale de la pêche et de l'aquaculture ont été menées.
« Ny Majikan'i Madagasikara ». L'édition spéciale de l'évènement littéraire baptisé « La Lit Tanà » s'est tenue sur ce thème, également le titre du livre de poésie écrit par Abhay Kumar. Traduit en malagasy par Môse Njo, ce recueil parle de la beauté de l'île, sa faune et sa flore ou encore sa culture et ses espèces endémiques. Cette 15ème édition s'est tenue le 8 avril dernier à l'auditorium de l'Ambassade de l'Inde et a été retransmise en direct sur sa page Facebook.
367 euros au départ d'Antananarivo et 409 euros en partance de La Réunion. Ce sont les tarifs publiés par Air Madagascar à l'occasion de la reprise des liaisons aériennes commerciales entre les deux îles récemment. Une annonce qui devrait rassurer les voyageurs qui, rappelons-le, ont manifesté à Saint-Denis pas plus tard qu'au mois de mars pour dénoncer un doublement du prix des billets d'avion entre La Réunion et la Grande île chez la compagnie Air Austral.
La compétition est lancée, après une cérémonie d’ouverture haute en couleur. Carnaval, couleur, musique et distribution de matériels sportifs ont marqué l’ouverture officielle de la plus grande compétition de « Foot fokontany » jamais organisée à Madagascar, ce samedi 9 avril au mythique terrain d’Antanikatsaka- Itaosy. Le ministre de la Jeunesse et des Sports, Tinoka Roberto, accompagné par le directeur général des sports, Rosa Rakotozafy, en présence du chef de District et de tous les maires dans la circonscription ont honoré de leur présence l’événement.
Lancé par un carnaval qui a pris le départ devant l’IMRA Ratsimamanga à Avarabohitra- Itaosy, l’organisation a été saluée par le ministre Tinoka tout comme la population d’Atsimondrano.L’entrée du ministre, ovationnée par les participants lors d’un petit tour d’honneur, était parmi les moments forts.
C’était aussi l’occasion pour la jeunesse d’Atsimondrano de féliciter le retour du ministre dans le département du sport. Durant son allocution, le député de Madagascar élu à Atsimondrano, Andry Ratsivahiny, qui est l’instigateur de ce tournoi, n’a pas manqué l’occasion de décrire sa circonscription. « C’est le District le plus peuplé de tout Madagascar avec un million d’habitants et aussi la circonscription qui regroupe le plus de jeunes en termes de District pourtant, Atsimondrano souffre d’une manque d’infrastructure sportive. Car, contrairement à Ambohidratrimo, qui a eu deux terrains « manara-penitra », le District 102 n’a toujours pas vu les siens commencer. Pourtant, une promesse présidentielle avait annoncé la construction de deux terrains dont à Antanikatsaka et à Fiadanamanga à Iavoloha », rappelait le député IRD du 102 au ministre Tinoka. En sus, Andry Ratsivahiny réclamait aussi une maison de jeunes dans sa circonscription au ministère de tutelle.
Officiellement, la compétition débutera à partir du samedi 16 avril prochain pour les deux zones A et B. Le calendrier de compétition a été distribué aux équipes participantes à l’issue de l’ouverture de ce weekend. Surement, le terrain d’Antanikatsaka ne pourra pas abriter des matchs car le ministre Tinoka Roberto a annoncé, dans son discours, la descente des techniciens du ministère pour faire des études avant le début des travaux. Le ministre a officiellement remis par son intermédiaire, au député Ratsivahiny, une enveloppe de 10 millions d’ariary qui va servir de prime aux meilleurs de la compétition. Une somme qui a été offerte par le Président de la République Andry Rajoelina à Atsimondrano Action Sport.
« Je salue particulièrement l’initiative du député Ratsivahiny dans l’organisation de ce tournoi qui est à la hauteur d’une compétition de niveau national. J’incite ainsi tous les Districts d’en faire pareil. Par ailleurs, un tel évènement sportif donne déjà un avant-goût de l’ambiance festive des Jeux des îles de l’océan Indien que Madagascar organisera le mois d’août en 2023. C’est aussi une préparation pour nos jeunes en vue de cette joute régionale», annonce Tinoka Roberto.
Quant au ministère de tutelle, ce dernier a offert des ballons pour chaque équipe participante et le trophée pour le vainqueur de la super coupe.
Rappelons que le tournoi Atsimondrano Champions League n’est qu’un début car d’autres compétitions suivront, à travers diverses disciplines, telles que le basketball et la pétanque, toujours dans l’Atsimondrano.
Elias Fanomezantsoa
Livraison la semaine prochaine. C’est ce que vient d’annoncer le ministère de l’Energie et des Hydrocarbures en reprenant une publication officielle de l’Office malagasy des hydrocarbures concernant l’importation de produits pétroliers du mois d’avril pour approvisionner Madagascar depuis les fournisseurs basés au sultanat d’Oman. « Nous sommes tous en connaissance du fait que la consommation de carburant au niveau de la JIRAMA sont d’une envergure importante. En plus de cela, les dettes de la société envers les pétroliers subsistent encore. Cependant, il reste à définir la totalité de ces dettes à travers les audits techniques et financiers pour avancer dans les discussions entre l’Etat et les pétroliers » explique Andry Ramaroson, ministre de l’Energie et des Hydrocarbures. Une façon pour le ministre de rassurer les consommateurs par rapport aux rumeurs, avançant des risques de pénurie, causées par les tensions entre les autorités et les pétroliers en plus de la situation de conflit entre la Russie et l’Ukraine qui provoque en ce moment une fluctuation du cours du baril de Brent à l’international. Par ailleurs, pour le moment, le prix du carburant reste le même depuis le 20 juin 2019. Jour où les négociations qui ont eu lieu entre l’Etat et les compagnies pétrolières ont permis d’assoir le prix du gasoil à 3 400 ariary le litre, 4 100 ariary pour le supercarburant et 2 130 ariary pour le pétrole lampant. Pourtant, si l'Etat maintient les prix actuels, l'écart entre le prix d'achat d'un litre d'essence et sa vente serait de 450 ariary, selon les observations de l’Office malgache des hydrocarbures (OMH). Maintes fois, les compagnies pétrolières ont manifesté leur désaccord sur le mécanisme d’ajustement automatique des prix minima affichés à la pompe (PMAP). Pour comparaison, les prix à la pompe n'ont pas varié depuis juin 2019 pour Madagascar. Mais pour les pays insulaires voisins, chaque premier jour du mois, les stations-services ajustent leurs tarifs aux décisions préfectorales de manière à afficher une réelle vérité des prix. D’ailleurs, si l'an dernier, le cours du pétrole s’est effondré à cause de la pandémie mondiale, le phénomène a permis aux autorités de lisser le déficit financier de l'OMH. Ces pertes étaient dues au maintien d'un prix de vente inférieur au prix d'achat par litre. De plus le cours du Brent s’est envolé de 70 USD en mars 2021 à près de 140 USD un an après. La guerre en Ukraine attise les craintes des marchés mais à Madagascar, le Gouvernement a pris la décision de prendre en charge les différences pour que le prix à la pompe demeure proportionnel au coût du baril acheté à 70 USD, bien que le prix du baril atteigne le double actuellement. Si les consommateurs sont pour le moment épargnés, de leur côté, les finances des pétroliers locaux sont totalement dans le rouge du fait de l’énorme distorsion entre prix à la pompe fixé et hausse brutale du pétrole, le tout aggravé par les impayés de la JIRAMA, lesquels se chiffrent en centaines de milliards d’ariary. « Cette situation fait peser deux énormes risques sur l’économie nationale. Le premier est d’ordre financier et systémique : Une défaillance des distributeurs est possible et pourrait entrainer tout le secteur financier dans une spirale destructrice. Le second qui viendrait consécutivement, serait que les sociétés pétrolières n’auraient plus les moyens financiers auprès de leurs banques pour importer, ce qui pourrait entrainer tout le pays dans une crise sans précédent », explique un membre du cercle des économistes.
Hary Rakoto
Il faut reconnaitre, qu’on le veuille ou non, que le pays va mal ! Le malaise atteint son paroxysme. Evitant à tout comportement alarmiste ou négativiste, on revient au même point de désolation frisant la fatigue morale. Tellement le cours de la vie quotidienne se complique et l’ambiance l’alourdit et devient suffocante que le citoyen lambda est désorienté. Une étrange sensation envahit les esprits. Un sentiment de rancœur indéfinissable sinon insondable englue le commun des mortels !
Les deux années de pandémie de Covid-19 éreintent le pays. L’hypothétique relance peine à décoller. La machine des activités industrielles éprouve toutes les difficultés à tourner normalement. Le tourisme, le secteur prometteur de l’économie nationale, cloué au sol pendant toute la durée du confinement, cherche encore les voies et les moyens efficaces pour décoller et cela en dépit des efforts entrepris entre autres l’ouverture des frontières.
Les perturbations cycloniques récurrentes ces derniers mois plombent davantage les ailes. Ruine et désolation, telles sont les notes à signaler. Le cas de Mananjary, la ville la plus durement touchée, hante toujours les esprits. Les habitants ne se relèvent pas encore face à l’importance des dégâts de leurs habitations et se demandent quelle malédiction frappe à nos portes ? Les aides et l’assistance de tout genre en provenance de l’Etat sont là mais le mal persiste. La reconstruction démarre mais elle concerne surtout les infrastructures sanitaires et scolaires. La vitesse atteint même le plein régime néanmoins, elle n’efface pas la rancœur. Quel mauvais sort !
L’inflation, quant à elle, continue de gâcher le quotidien du peuple. Les mesures courageuses prises tardent à se faire appliquer. Dans la ligne de mire des conséquences directes de la pandémie, à l’échelle internationale, accentuée par la guerre en Ukraine, l’inflation sévit terriblement et aveuglément et ne compte pas s’éclipser de si tôt. A cela s’ajoute la tergiversation de certains responsables à appliquer à la lettre les dispositions prises.
Les maux classiques, la misère et l’insécurité, persistent et signent. Quel dommage !
A Antananarivo, la pollution et les immondices enveniment, au sens propre et figuré du terme, l’air et rendent vraiment difficile la respiration.
Et que dire de la désolation politique. A plus d’un an du scrutin capital de 2023, le contexte politique dégénère déjà. Les détracteurs du régime foncent à cœur joie dans leurs actes de déstabilisation. On saisit en plein vol les moindres brèches pour s’y engouffrer.
Sans insister sur les bisbilles à l’intérieur du régime qui, au final, risquent de porter atteinte à la solidité du socle sur lequel il s’assoit. Démocratiquement élu, le numéro Un du pays vit la peine du monde à mettre au pas et au même rythme tout le monde.
En tout état de fait, la rancœur est là. Il appartient aux tenants du pouvoir de veiller à ce que le pays vit dans la paix et la sérénité. Il faut à tout prix calmer les fantasmes et décrisper la situation. Nous sommes condamnés à vivre ensemble et dans l’harmonie à l’intérieur de cette île qui est la nôtre !
Ndrianaivo
Démence. Ce qualificatif résume les paroles et agissements des opposants à l’exécutif communal d’Antananarivo actuels. Menés par une conseillère municipale, ces derniers parlent et se comportent de façon irréfléchie allant jusqu’à fomenter des troubles à l’ordre public. En effet, ils réclament ou exigent, c’est selon, le départ du maire élu Naina Andriantsitohaina. Une idée qui fait rire sous cape tout citoyen épris de démocratie. Le Premier magistrat de la ville des mille a été mis en place à l’issue d’une élection libre et transparente. Le fruit d’une alternance démocratique que même ses adversaires politiques s’étaient pliés à reconnaître.
Allant plus loin dans leur délire, ces mêmes personnes ont effectué une descente dans les rues. Ils refusent d’attendre les prochaines élections communales et municipales prévues début 2024 ou d’entamer une démarche pour le suspendre au niveau du conseil municipal, options qui leur sont pourtant offertes par la législation en vigueur. Une descente qui a toutefois été non suivie par la population, mais également par les conseillers municipaux d’Opposition eux- mêmes. Et pour cause, les arguments qu’ils véhiculent, afin de rallier à leur cause la population, reposent en effet sur des arguments fallacieux. Ils citent par exemple une mauvaise gouvernance présumée au sein de la CUA. Ils pointent du doigt notamment les contours de la mise en place de la Société municipale de gestion digitale, évoquant notamment des conflits d’intérêts. Ils ont utilisé l’expression de « société familiale » parlant de cette société. Des accusations qui ne reposent sur aucune base solide. En fin de semaine dernière, le maire a publié une série de documents dans lequel il montre que cette société était à 98% municipale, donc appartenant à la CUA. Des documents qui montrent également que les autres titulaires de parts sociales au sein de cette société ne reçoivent aucun dividende. A l’exemple de cette affaire SMGD, les autres revendications énumérées par les détracteurs du maire actuel de la Capitale reposent sur des arguments fallacieux, des prétextes pompeux destinés à s’attirer le cœur du peuple. Raison pour laquelle ils n’osent d’ailleurs vraisemblablement pas saisir la Justice, opinent des observateurs. Le peuple en tout cas n’en a cure de la crise de folie qui frappe ces opposants. Etant donné que personne n’accorde aucun intérêt ni attention à leurs gesticulations, ces « malades » de démence foncent tête baissée dans le tas. Les tenants du pouvoir, de par leurs responsabilités à maintenir l’ordre public, sont obligés de prendre leurs responsabilités pour éviter toute tentative de trouble à la vie nationale.
La rédaction
Afghanistan-Madagascar-Maurice. Tel serait le circuit emprunté par les 5kg d’héroïne saisis au cours de la semaine dernière à Maurice. Selon les enquêteurs anti-drogue mauriciens, information relayée par la presse locale, “la marchandise proviendrait d’Afghanistan et a atteint l'océan Indien dans des boutres iraniens. Et que cette drogue a pu être introduite à Maurice via Madagascar”.
En attendant que le sort du passeur en cause soit fixé par les autorités anti-drogue de Maurice, disons que cette assez importante saisie dans l’île voisine serait le fruit de deux nuits d’opération menées par la brigade anti-drogue mauricienne. Les opérations s’étaient déroulées deux nuits durant, notamment depuis jeudi soir dernier, et elles leur ont permis de glaner des renseignements précis concernant un important stock d’héroïne, mais aussi de tenir une piste. L’enquête sur cette affaire suit son cours.
A la lumière de cette affaire, le doute n’est plus permis quant au statut de plaque tournante de la Grande-île dans le circuit international du trafic d’héroïne existant entre l’Asie et Maurice.
Elle n’est plus sans rappeler une autre importante prise par la Gendarmerie, cette fois de cocaïne en novembre 2021 à Toamasina. A l’époque, 600 kg de cette cocaïne de base ou crack furent saisies alors que les passeurs ont tenté de les dissimuler au milieu d’une cargaison de sucre provenant de l’Amérique du Sud, entre autres la Colombie. Depuis, l’opinion est pourtant dans l’expectative. C’est qu’elle ne sait plus où en est l’enquête sur cette affaire. Certes, un suspect a été arrêté puis placé sous mandat de dépôt, mais cela n’a jamais permis de jeter la lumière, du moins afin d’identifier qui étaient derrière ce trafic. Néanmoins, le travail mené de concert par les autorités françaises, sans oublier bien sûr celles du pays pour la suite de l’enquête, témoigne de l’ampleur de l’affaire.
Franck R.