Aucun nouveau report envisagé, du moins jusqu’à hier. Le ministère de l’Education nationale (MEN) maintient la rentrée du 3è bimestre pour ce lundi 17 janvier, selon les informations recueillies. Cette reprise des cours concerne notamment les 8 Régions ayant le plus de cas de Covid-19, à savoir Analamanga, Vakinankaratra, Atsimo Atsinanana, Atsimo Andrefana, Anosy, DIANA et Matsiatra Ambony. Si la rentrée après les vacances de Noël était prévue pour le 5 janvier dernier, la hausse alarmante des nouveaux cas, touchant même les enfants, était à l’origine des notes ministérielles en date du 5 et 6 janvier relatives à son report de 2 semaines. Non inclus dans ces notes, le centre régional de commandement opérationnel de Boeny a aussi décidé de suspendre les cours jusqu’à la fin de cette semaine, pour une reprise prévue le 17 janvier.
Le MEN exige le respect du protocole sanitaire et pédagogique dans les établissements scolaires publics et privés. Cette exigence concerne à la fois ceux des 8 Régions dont la rentrée se fera lundi prochain mais également ceux dans les 15 autres régions où le 3è bimestre a déjà commencé le 5 janvier dernier. Parmi le contenu dudit protocole figure l’opérationnalisation d’un comité de vigilance dans chaque établissement lequel se charge du suivi et du contrôle sanitaire des élèves. Il va également passer les informations auprès des responsables concernés. Selon toujours le protocole, une classe devrait être fermée temporairement si 3 élèves sont atteints de Covid-19. La fermeture d’un établissement pour 14 jours est exigée si 3 de ces classes présentent des cas positifs. Dans tous les cas, le protocole détaillé est disponible en version électronique et sous format vidéo dans la page Facebook du MEN. Quant à la désinfection des salles de classe et de l’enceinte de chaque établissement, la Circonscription scolaire (CISCO) se charge de l’organisation y afférente.
Soulagement pour les établissements privés
« La reprise des cours pour le 17 janvier est indispensable pour le bien des élèves. Bon nombre d’entre eux n’ont pas encore pu rattraper le retard suite aux 2 années de perturbations des cours à cause de la pandémie. Nous le constatons surtout chez les élèves de la classe de 6è et ceux en CM2 (7è) de cette année scolaire. Reporter à maintes reprises les cours ne fera que baisser leur niveau », déclare la directrice d’un collège privé sis à Manakambahiny, dans la CISCO d’Antananarivo-ville. Bon nombre de directeurs d’établissement notamment ceux privés, partagent ce même avis et se sentent soulagés du maintien de la rentrée pour lundi prochain. « Même si cette date a été reportée par le MEN, nous avions toujours prévu la rentrée pour le 17 janvier pour diverses raisons. Outre le maintien de la qualité de l’éducation, le côté financier dont le paiement de salaire des enseignants et du personnel administratif ou encore le fonctionnement général de l’établissement, y compris le loyer et les diverses factures, nécessitent la reprise des cours », nous confie la proviseur d’un lycée privé sis dans la Circonscription scolaire d’Ambohidratrimo.
Quant à la protection des élèves, les responsables d’établissement misent sur les mesures déjà adoptées, dont le respect des gestes barrières, la division en 2 groupes des élèves d’une même classe pour garantir la distanciation sociale ou encore la désinfection régulière des salles de classe. « Au lieu de s’isoler à chaque hausse des cas, il faut apprendre à vivre avec la Covid- 19 au quotidien, en renforçant la protection », concluent nos interlocuteurs.
Patricia Ramavonirina
Période de soudure oblige, la plupart des ménages à revenu moyen se risquent à contracter des prêts auprès de certaines banques primaires mais aussi et surtout auprès des établissements de microfinance. « Nous n’avons pas trouvé d’autres alternatives que de recourir à cet emprunt pour affronter un début d’année plus ou moins difficile. D’ailleurs, c’est juste une solution temporaire le temps que nos finances se relèvent », confie une mère de famille du côté d’Atsimondrano. Un cas particulier qui rejoint beaucoup d’autres en ce mois de janvier, d’après le constat d’un commercial responsable de vente de crédits à la consommation pour particulier travaillant dans un établissement de microfinance de la Capitale. « Nous enregistrons actuellement un déboursement d’un peu plus de cinq milliards d’ariary pour ce mois de janvier si l’objectif de notre établissement s’affiche à six milliards d’ariary. Des réalisations plutôt notables par rapport à l’objectif si l’on tient compte du fait que le mois de janvier se trouve être le plus dur à passer pour les ménages à revenu moyen », explique notre responsable commercial. En comparaison, le mois de décembre était loin d’être des plus reluisants en termes d’objectif de vente de crédit pour ces institutions de microfinance. Par ailleurs, pour les crédits aux entreprises, l’on a également observé une hausse malgré la crise sanitaire qui persiste. En effet, Les banques ont communiqué sur un grand plan de soutien pour les entreprises et les particuliers. À ne citer que le report d’échéances, l’annulation des pénalités ou encore l’accélération des procédures de crédit. De plus, en réponse à la demande des sociétés et des professionnels qui subissent les contrecoups de la Covid-19, le système du Crédit de trésorerie de soutien (CTS) est toujours maintenu. Une initiative mise en place pour permettre un amortissable répondant aux besoins supplémentaires en fonds de roulement des sociétés, notamment les clients de la banque qui ont une ligne de crédit à court terme ou les entreprises en difficulté ayant d’autres formes d’engagements en cours. « Des mesures particulières ont été prises pour répondre aux demandes exceptionnelles des entreprises. Les taux appliqués ont été volontairement réduits compte tenu du contexte car il s’agit, d’un geste de solidarité envers les opérateurs économiques et d’une véritable bouffée d’oxygène pour les entreprises », selon notre responsable commercial. Pourtant, contrairement aux ménages qui optent pour un engagement à un prêt, les micro-entrepreneurs semblent hésiter à sauter le pas à cause des risques d’instabilité du climat des affaires à cause de la situation sanitaire au pays et dans le monde.
Hary Rakoto
Plus que quelques jours pour soutenir nos artistes. Madagascar regorgent de talents qui ne cessent de briller à l’international. Comme annoncé au début du mois de décembre 2021, six artistes locaux, à savoir Ceasar, Denise, Shyn, Ljo, Tence Mena, ainsi qu’Oashna Tess - la fille du rappeur Shao Boana- sont nominés dans le concours intitulé « Mauritius Music Awards » (MMA 2021). Ils vont encore représenter notre pays pour un nouveau challenge musical dans la catégorie « Best Island Artist Madagascar » qui se tiendra à l’île Maurice. Aussi, les fans malagasy sont invités à participer au vote ouvert uniquement sur le site: https://www.vote-mma.mu et sera clos le 20 janvier prochain. Par contre, la date de l’annonce du grand vainqueur se tiendra au mois de mai, si la situation sanitaire le permet, pour savoir qui de ces six chanteurs remportera le trophée de “Best Island Artist Madagascar 2021”. Depuis le mois de décembre, à l’annonce des nominés malagasy, nos six artistes poursuivent leur campagne sur les réseaux sociaux afin d’inviter leurs fans respectifs à voter pour eux.
Éclat
Le concours « Mauritius Music Awards » a été créé l’année dernière par Elysium Events. Pour le compte de sa deuxième édition, l’évènement va se tenir à l’île Maurice. Et comme de coutume, ce concours va une fois de plus honorer et valoriser les artistes de l’océan Indien spécialisés dans le domaine musical. L’événement vise également à promouvoir les artistes et les acteurs de l’industrie musicale de Maurice, et à plus grande échelle de la Région de l’océan Indien avec cette année de nouvelle catégorie en incluant Mayotte et Madagascar qui rejoignent donc Rodrigues, La Réunion et Les Seychelles, déjà représentées depuis l’année dernière. Le concours MMA met en compétition 24 catégories avec plus d’une centaine de nominés. Outre les catégories prévues récompenser les artistes mauriciens, les MMA récompensent aussi les meilleurs artistes venus des cinq îles de la Région de l’océan Indien. En plus des récompenses, les artistes peuvent compter sur une plus grande visibilité sur le plan international.
Sitraka Rakotobe
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L’une des langues les plus anciennes au monde. Le hindi est devenu la langue officielle en Inde depuis septembre 1949. Il est également utilisé dans d’autres pays, dont l’île Maurice. Au niveau mondial, il se trouve dans la 4è place en tant que langue la plus parlée.
Il y a quelques jours de cela, la nouvelle concernant l’hospitalisation d’un résident de Morarano-Chrome, dans le District d’Ambatondrazaka après qu’il s’est fait tirer dessus, défraie la chronique. En cause, l’agresseur est un gendarme en service. Il a tiré sur le civil à la suite d’un différend qui les a fait s’entre-déchirer. Depuis, une enquête fut ouverte et elle connaît un rebondissement car la Gendarmerie est sortie finalement du silence. Pas plus tard qu’hier, l’affaire a été déférée au Parquet d’Ambatondrazaka à la suite de laquelle, le gendarme trempé dans l’affaire fut placé sous mandat.
Contrairement aux pays étrangers où le taux de vaccination contre la Covid-19 s'accroît, la troisième injection de la dose de vaccin contre cette pandémie n'est pas encore lancée ni officiellement autorisée à Madagascar. Cependant, de nombreux Malagasy y ont déjà procédé sans que les autorités sanitaires aient donné leur aval. « Toutes les études scientifiques ont prouvé que les doses de rappel contribuent à la préservation d'une nouvelle infection au coronavirus.
Ces derniers temps, l’utilisation des réseaux sociaux est devenue pratiquement incontrôlable dans le pays, plus précisément pour les adolescents. Outre la pornographie, les photos et vidéos offensantes, de nouvelles scènes ont fait surface, depuis le début de ce mois de janvier. En effet, des mineurs, filles et garçons, ont publié et partagé des photos se livrant à un comportement sexuel. Une situation qui a suscité la colère des internautes. Face à cette situation, la Police nationale a lancé un rappel à l’ordre aux auteurs de ces actes barbares, et ce, avant la sanction et la déception.
Prié de s’exprimer autour d’une question relative à la candidature pour l’échéance électorale de 2023, le Président de la République Rajoelina Andry déclare d’emblée qu’il ne refusera à personne de se présenter. En fait, le Chef de l’Etat se porte garant de la liberté et de l’inclusivité de ce décisif scrutin.
Numéro un selon son slogan. La vitesse de la connexion Internet à Madagascar vient d'être reconnue comme étant l'une des meilleures sur le continent africain selon « Speedchecker ». Cette dernière, qui est une plateforme d'investigation et d'évaluation des expériences au niveau des consommateurs sur les produits de télécommunication dans presque tous les pays du monde, vient d'évaluer la connexion de TELMA comme ayant la meilleure vitesse de téléchargement, le meilleur temps de latence, la meilleure moyenne nationale en vitesse de téléchargement, la meilleure couverture nationale.
Le ministère de la Communication et de la Culture poursuit le processus de distribution du livre « Ny fiandohan’ny Malagasy ». Cette œuvre a été remise hier par toute l’équipe dudit ministère, conduite par la ministre Lalatiana Andriatongarivo. L’évènement s’est tenu à la bibliothèque de l’université d’Ankatso. Lors de son discours, le n°1 du MCC a martelé que son département fera tout le nécessaire pour distribuer gratuitement ce livre au niveau des institutions concernées afin que les étudiants puissent l’utiliser pour acquérir des connaissances ou faire des recherches.