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Sur le trône. L’édition 2021 des championnats de Madagascar, qui s’est achevée hier au Golf club Andakana, a sacré des nouvelles têtes. Contrairement aux années précédentes où des champions se sont succédé à eux-mêmes, cette fois-ci, aucun des tenants du titre n’est parvenu à conserver son bien. A l’issue des six jours de compétition intense, les champions de Madagascar 2021 ont pour
nom : Johary Raveloarison, Tamby Rakotonjanahary et Noyon Monique, au lieu et à la place de Jean Bà, Akesson Bertil Karl et Manitra Ratsimbazafy.
Du côté des pros, le dénouement est connu depuis jeudi avec le sacre pour la première fois de Johary Raveloarison qui a descendu sur son piédestal Jean Baptiste Ramarozatovo, multiple vainqueur du championnat national. C’est un Johary, visiblement ému et entouré de sa femme et de ses deux enfants,  qui est monté sur scène hier pour recevoir la coupe, symbolisant sa victoire finale, ainsi que les différentes primes offertes par les sponsors dont entre autres une moto et un chèque de 3 millions Ar. A l’issue des trois tours, le nouveau champion de Madagascar est monté sur le trône national après une lutte plus qu’acharnée livrée avec Faber Maverick, vice-champion, et Jean Baptiste Ramarozatovo. Le public a été tenu en haleine par les combats entre ces trois titans du golf malagasy.
Le suspens a été également de mise hier à la dernière journée des championnats des amateurs. C’est également le cas chez les hommes où il a fallu attendre  l’issue des deux derniers  trous pour que le camp de Tamby Rakotonjanahary puisse pousser un ouf de soulagement et crier victoire. Champion de Madagascar junior l’année dernière, Tamby a rendu une carte de moins un à la dernière journée d’hier. Excusez du peu. Il rafle le titre dès sa première année dans la catégorie supérieure, une sacrée performance pour ce jeune qui, dès hier, a laissé la voie libre à son successeur l’année prochaine. « Je ne participerai pas au prochain championnat national, c’est un plaisir de quitter le golf malagasy sur une victoire majeure », a-t-il annoncé à l’assistance. Le tout nouveau champion de Madagascar va poursuivre en effet ses études au Canada, a précisé son père. Avis est ainsi lancé aux prétendants.
Chez les dames, Noyon Monique est récompensée de ses bons débuts à ce sommet national. Leader au premier et second tour du championnat 2021, elle a conservé son avance jusqu’à la fin et ce malgré une  dernière journée chaotique où elle a fait un 91, son plus mauvais score sur les trois tours. Noyon Monique a bien tenu le coup en comptant une avance de trois points au cumul devant Manitra Ratsimbazafy (260) et six de mieux que Malard Sahera
( 263).
Clap de fin de la saison golfique malagasy. Rendez-vous l’année prochaine avec l’espoir de voir plus de grands tournois de la fédération nationale à part le traditionnel championnat de Madagascar.
Rata

Les autres vainqueurs
2e série hommes :
Shaw Johan
3e série hommes :
Guillet Alexandre
Super senior mixte :
Duport Jean François
Senior hommes:
Coleman Brent
Junior 1 :
Ramarolahy Jonathan
Junior 2 :
Rakotofiringa Matteo
2e série dames :
Hiridjee Mezbine
3e série dames :
Kim Eunja
Senior dames :
Beriot Blandine

 


Coopération. La 13ème édition de l'événement littéraire baptisé « LaLitTanà » s’est tenue en  ligne et a été retransmise en direct lundi dernier sur la page Facebook de l’ambassade de l’Inde à Antananarivo. Il s’agit d’un échange culturel afin de renforcer les liens entre les deux pays à travers la littérature, notamment sous forme de poésie, poème et des écrits. Cet évènement a été organisé par l’ambassade de l’Inde et l’Académie Malagasy  D’éminents poètes indiens et malagasy y ont participé. Un poète originaire de Bombay, en Inde a ouvert les festivités avec ses recueils de poésie incluant « Vanishing Acts ». S’ensuivaient d’autres artistes venant de ce pays tels que E.V. Ramakrishnan, Vinita Agrawal qui est l’auteur de quatre livres de poésie en anglais contenant entre autres « Words not Spoken » ou encore « The Silk of Hunger ». Du côté Malagasy, Dr Nalisoa Ravalitera, le fameux écrivain local et  bien connu du public, à la fois poète, co-fondateur du Cercle des poètes et écrivains ou « Faribolana Sandratra, vice-président de l’Académie Malagasy et maître de conférences à l’université d'Antananarivo, a fait rêver l’assistance avec ses deux poèmes qui parlent de l’amour. Par ailleurs, la catégorie « jeunes talents » a été représentée par Riambola Mitia, un impressionnant jeune poète et écrivain, lui qui était venu sur place pour lire ses deux poèmes écrits en anglais.
Fierté malagasy
En outre, Hobiana, un poète malagasy très connu, a également présenté ses deux poèmes écrits dans la langue de Shakespeare. La première œuvre est classée comme surréaliste. Celle-ci, intitulée « The Painted Girl », raconte les excitations reflétées par une image d’une fille peinte sur le mur. Quant au second poème « Night Reminiscences », ceci relate le délice d’un crépuscule nocturne, la sensation de bien-être créée le bruit de la pluie. Tsiky Rabenimanga, une poétesse et écrivaine basée à Madagascar, a également fasciné les participants avec ses deux poèmes axés sur la résilience. Elle est professeure de langues et enseigne la littérature aux étudiants universitaires d’Antananarivo. Son travail a été publié dans la revue « Tsarasoratra » - commissaire de l’équipe Ranjasoa Publishing, basée à Madagascar et aux Etats-Unis - et dans Indigo Magazine, un magazine qui promeut les œuvres réalisées dans la Région de l'océan Indien. Il faut savoir que Tsiky Rabenimanga a participé au projet de traduction de 100 « Great Indian Poems », initié et édité par le poète et diplomate Abhay K.
A titre de rappel, « LaLit Tana » est un événement culturel initié par l’ambassade de l'Inde à Madagascar. Son objet consiste à inviter poètes et écrivains, aussi bien malagasy qu’étrangers à se manifester. La première rencontre s’est tenue au mois de mai 2019.
Sitraka Rakotobe


Le fameux « médiateur économique » tire sa révérence. Le monde de l’économie est en deuil. Michel Domenichini Ramiaramanana, fondateur de l’agence Première Ligne, est décédé vendredi dernier, dans la soirée. Les opérateurs, mais aussi le grand public, l’ont surtout connu dans le monde de l’organisation d’événements comme la FIM, la Foire internationale de Madagascar ou encore le SIH, le Salon international de l’habitat. Des rendez-vous devenus incontournables autant pour les entreprises que pour les visiteurs. Comme les différents acteurs dans le monde de l’événementiel, Michel D. Ramiaramanana et son équipe ont rencontré de grandes difficultés à cause de la pandémie de Covid-19. Toutefois, cela ne les a pas découragés à offrir le meilleur d’eux-mêmes. Pour cette année, il a axé ses événements sur la reprise économique de Madagascar, avec une mise en valeur du label «Go Green» en faveur de l’environnement. En tout, ce diplômé de l’école des Hautes études en Sciences sociales de Paris a donc organisé 15 éditions FIM et 23 éditions SIH, sans oublier la Foire internationale de l’agriculture, l’Asia Enjoy ainsi que le Salon international du transport, de la logistique et de la manutention avec des hauts et des bas.
A travers tous ces salons, il aimait offrir aux opérateurs économiques une plateforme de rencontres entre eux afin de nouer de nouvelles collaborations fructueuses mais surtout avec le grand public, des clients et des futurs clients. Il s’est également donné comme objectif de donner une visibilité à l’international au pays mais aussi à ses opportunités d’investissement. Un pari plus ou moins réussi avec la version en ligne de la FIM. Il faut croire que la 23ème édition du Salon international de l’habitat, qui s’est déroulé du 04 au 07 novembre dernier, au Forello Expo Tanjombato, a été sa dernière réalisation.
En plus de l’économie, Michel Domenichini Ramiaramanana était aussi très engagé dans le domaine culturel. A travers la Biennale des Arts par exemple, il permettait aux artistes malagasy de se faire connaître de tous. Ainsi, il a essayé à son niveau de contribuer au développement économique de Madagascar, un pays qui était cher à son cœur.   
Rova Randria



Les dirigeants du club Elgeco Plus Analamanga apportent un nouveau souffle à l’équipe. Quatre recrutements font le point sur la situation actuelle de l’effectif du groupe Pro. Pour ce mois de début de saison, Elgeco Plus a officiellement présenté ses nouvelles recrues, à l’instar du gardien de but, Nina et du défenseur, Lucien Kassimo et  Onja milieu.  En outre, Elgeco Plus vient de dévoiler un nouveau maillot
de la marque italienne « Macron ».
« Tout d’abord nous avons souhaité repartir uniquement avec les joueurs impliqués à 100% dans le projet. L’état d’esprit est fondamental, il faut des joueurs qui aient envie.  Notre objectif étant de gagner le titre, nous avons recruté des joueurs dont on a la conviction qu’ils peuvent évoluer dans la Pro League. Le recrutement de ces joueurs a respecté toute la formalité. Pour le moment, nous ne pouvons pas dire sur quelle période nous allons les garder. Mais ce qui est sûr, nous ne prolongerons qu’avec les joueurs qui s’impliquent et qui donnent quelque chose en retour », avançait Gérard Rajaonarison, président actuel du club.

Pour les U13, vainqueurs du tournoi « Orange Kitra Change », ils disputeront la compétition continentale en parallèle avec la CAN 2021 au Cameroun, et évolueront avec  trois types de maillots différents, le blanc, le vert et le rouge.
Pour les Elites, le club jouera, d’ores et déjà, avec un maillot third noir et gris comme sur l’image pour tous ses matchs à l’extérieur. Il évoluera sous sa couleur Orange pour les rencontres à domicile.
A trois journées du championnat, Elgeco Plus pointe à la tête du classement dans la Conférence sud après deux victoires et un match nul (1-1) contre Dato FC ce dimanche au By Pass.

Elias Fanomezantsoa


Sur son compte Twitter du 14 décembre dernier, la Fondation Mérieux a affirmé avoir détecté la présence du variant Delta sur le territoire malagasy à travers le Centre d’infectiologie Charles Mérieux (CICM) sis à Ankatso. « A Madagascar, le CICM entame le criblage des variants SARS-COV-2 par rt-PCR ciblé. Alors que dans le pays, le nombre de nouveaux cas de Covid-19 repart à la hausse, le variant Delta est détecté par ce criblage ». Déjà en plein rebondissement de l’épidémie, cette nouvelle information sous-entendant l’existence d’une nouvelle souche a vite circulé sur les réseaux sociaux et a même créé une polémique auprès des personnes à l’affût de l’actualité dans la Grande île. Quoi qu’il en soit, cette avancée demeurait contradictoire aux propos télévisés tenus par le ministre de la Santé publique, Professeur Zely Arivelo Randriamanantany ainsi que le directeur régional de la Santé à Analamanga, docteur Lalie Raharimamonjy au cours de la semaine dernière.
Par ailleurs, une source auprès du ministère de la Santé publique a souligné que ladite publication n’engage que le Centre d’infectiologie Charles Mérieux, tout en sachant qu’il ne dispose même pas d’un séquenceur, l’outil pour détecter les différents variants du coronavirus. « Normalement, dans le cadre d’une manipulation d’une nouvelle machine, il existe toujours une période de validation et de compagnonnage. Dans le cas où leur laboratoire a découvert un nouveau variant, cela doit toujours passer par deux validations. Par exemple, lorsque Madagascar par le biais du Laboratoire d'analyses médicales malagasy » (LA2M) a envoyé en Afrique des échantillons pour un test PCR, l’Institut Pasteur de Madagascar (IPM) a été toujours présent pour effectuer une contre-vérification », a insisté cette source.
Face à cette polémique, le CICM a rectifié sa publication en allant dans le sens des propos lancés par les autorités sanitaires malagasy. Dans un autre Tweet publié avant-hier, ladite Fondation a tenu à s’excuser en soulignant que ce poste visait uniquement à informer la capacité de leur méthode à identifier des variants et non à se prononcer sur la présence de potentiels variants. « A la suite des retours sur note publication initiale du 14 décembre, démontrant une formule maladroite de notre part, la Fondation Mérieux souhaite présenter ses excuses. Le criblage des variants actuellement en phase de test pour valider la méthode au CICM n’a pas encore démarré. A Madagascar, le CICM est maintenant équipé par le criblage des variants du SARS-COV-2. Alors que le nombre de nouvelles contaminations à la Covid-19 repart à la hausse, cet équipement sera capable de détecter la présence d’éventuels variants. Actuellement en test de validation, le criblage pourra commencer prochainement », a indiqué la Fondation. Et d’ajouter que ce projet vise à exploiter et renforcer les capacités des membres du réseau à pouvoir détecter les variants et mener des activités de surveillance sur les variants de la Covid-19, le tout en lien avec leurs stratégies nationales respectives.
Effectivement, avec la collaboration du ministère de la santé publique, une formation a été programmée au sein du CICM afin de démarrer l’utilisation du séquenceur récemment acquis par le LA2M. L’objet de cette étude consiste à élaborer une calque présentant une modèle pour chaque variant existant. Une fois qu’un virus ait été introduit dans la machine, le nom du variant va être automatiquement connu après quelques temps, contrairement à la situation quatre semaines auparavant.
K.R.



19 janvier 2019 – 19 janvier 2022. Dans un mois exactement, le Président Andry Rajoelina entamera  sa 4ème année de mandat à la magistrature suprême du pays qui marque aussi l’anniversaire de sa prestation de serment à Mahamasina. Une nouvelle étape  à laquelle s’impose un bilan de ses 3 années au pouvoir, que le numéro un de l’Exécutif pourrait d’ores et déjà mettre en avant dans son habituel discours à la Nation à l’occasion du réveillon du Nouvel an. 
Durant sa prise de fonction officielle, le Chef de l’Etat avait promis un avenir meilleur pour Madagascar en misant sur ses qualités de Président jeune et visionnaire. Le défi est – il réussi ? Le Chef de l’Etat aura encore deux années pour faire ses preuves. En effet, pour toute la durée de son quinquennat, Andry Rajoelina s’est engagé au renforcement de l’industrialisation du pays, à la lutte contre la corruption, au respect de l’orthodoxie financière tout en appelant à la mobilisation des forces vives de la Nation. A cela s’ajoutent les grands chantiers liés à la lutte contre la pauvreté, la transformation de l’économie pour une croissance forte et rapide, à la restructuration de l’administration avec une gouvernance rationnelle au service de l’intérêt général, au renforcement de l’Etat de droit. Des engagements intégrés dans les « 13 Velirano » du Président et concrétisés dans la politique générale de l’Etat déjà en cours de mise en œuvre par toute l’équipe de l’Exécutif.
Un nombre record d’infrastructures
En termes de réalisations, le régime Rajoelina a surtout  enregistré un nombre record de nouvelles constructions d’infrastructures : allant des hôpitaux « manara – penitra » aux CSBII dans le domaine de la santé, des EPP et CEG « manara – penitra » au profit de l’éducation, des stades « manara – penitra » pour les férus de ballon rond.  A cela s’ajoutent les infrastructures routières réhabilitées ou en cours de réhabilitation comme la fameuse RN44 qui relie Antananarivo à Ambatondrazaka. Il faut dire que l’Etat a réussi un exploit en comptant à son actif autant de réalisations étant donné le contexte morose dominé par la crise sanitaire.
Malgré ce bilan positif en matière d’infrastructures, le volet social constitue le secteur clé auquel le régime doit davantage porter une attention particulière. A titre d’exemple, les problèmes d’eau et d’électricité qui ont fait monter la tension d’un cran chez la population tananarivienne. Dans le secteur environnemental, la série d’embrasements au niveau de plusieurs zones forestières a fortement influé sur le climat. Plusieurs réserves naturelles étaient également en état d’alerte à cause de nombreux points de feu. L’inflation qui a suscité la grogne des ménages pendant plusieurs mois a aussi grand besoin d’être résolue, et ce malgré le fait que la hausse des prix des produits de première nécessité soit le résultat d’une crise internationale liée à la pandémie de Covid-19. En tout cas, le Président ne manquera pas d’annoncer des perspectives dans ce sens.
Sandra R.


Une personne contaminée sur 6 testées. Sur la période du 11 au 17 décembre 2021, Madagascar a réalisé 8 908 tests issus des cas suspects au coronavirus. Les résultats des analyses de ces échantillons ont révélé la découverte de 1 501 porteurs du coronavirus dont 1 359 nouveaux cas. Ce qui implique Madagascar enregistre actuellement une hausse du taux de positivité. Le pourcentage des cas positifs par rapport au nombre de tests réalisés a été de 16,85 %. C’est-à-dire qu’en 7 jours, une personne sur six ayant passé le test est positive. Pour la semaine dernière, la Grande île a enregistré une moyenne quotidienne de 214 nouveaux cas. Encore une fois, la Région d’Analamanga comptait le plus grand nombre de nouvelles contaminations avec 1 138 cas. Vakinankaratra est la deuxième Région la plus touchée avec nouveaux 143 cas sur la même période. Elle est suivie par la Haute-Matsiatra qui a recensé 52 nouveaux malades. Ce grand écart souligne qu’Analamanga est actuellement l’épicentre du virus en cette troisième vague de l’épidémie. En outre, les autorités sanitaires malagasy ont également identifié 41 nouveaux cas dans la Région de Vatovavy-Fitovinany, 30 dans l’Atsimo-Andrefana, 20 dans la Région de Diana, 19 dans l’Atsimo-Atsinanana, 17 dans l’Atsinanana, 12 dans l’Anosy, huit dans la Région de Melaky, sept dans l’Amoron'i Mania, cinq dans l’Ihorombe, trois dans l’Itasy, trois dans la Région de Boeny, deux dans celle de Betsiboka, un autre cas dans la Région de Menabe.

Une centaine de patients atteints des formes graves

107. Le dernier bilan épidémiologique partagé par le ministère de la Santé publique a précisé que 107 personnes testées positives à la Covid-19 ont été victimes du syndrome de détresse respiratoire aigüe entre le 11 et le 17 décembre dernier. Notons que ce sont ces patients atteints de formes graves du coronavirus qui courent le plus gros risque de décéder. Particulièrement, durant cette période, 16 patients victimes de difficultés respiratoires dues à la Covid-19 ont perdu la vie. Par rapport à la semaine précédente, ce chiffre a doublé. Madagascar compte donc presque un millier de morts du coronavirus depuis le début de cette pandémie. Plus précisément, entre le 23 mars 2020 et le 17 décembre 2021, 996 patients atteints de la Covid-19 ont succombé. Entre-temps, des cas positifs arrivent à recouvrir la santé. Ainsi, 568 patients sont guéris. Depuis le début de cette épidémie, le pays a réalisé en tout 307 183 tests, ce qui a permis de détecter 47 295 cas positifs. Les différents protocoles de traitement suivis ont réussi à guérir 43 961 parmi ces malades, soit un taux de guérison de 92,95 %.
Recueillis par K.R.



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La une du 18 décembre 2021


Coup dur pour le groupe Zay. Son  maestro, chanteur, auteur-compositeur du groupe ‘Zay, Nary de son vrai nom Zafindrakoto Andrianary est décédé hier soir. Hospitalisé après avoir été testé positif à la Covid-19 de forme grave, le chanteur-compositeur a rendu l’âme. Une triste nouvelle que les membres du groupe avaient du mal à croire au moment de l’annonce de sa mort. Les hommages se sont multipliés depuis que le décès a été rendu public.  Sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook, les réactions ont afflué à l'annonce du décès de l'artiste. Tous les fans se sont dits dévastés par la mort de leur idole. Toujours sur les réseaux sociaux, chanteurs, chanteuses, musiciens, acteurs ont également rendu hommage au chanteur.
25 ans plus tard
Une disparition qui a bouleversé le groupe et ses fans. Sachant que ‘Zay venait tout juste de célébrer en grande pompe ses 25 ans d’existence sur scène, le 5 décembre dernier au Palais des sports Mahamasina.  Pour rappel, le groupe est créé en 1994, et ce n’est qu’en septembre 1996 que  la formation ‘Zay voit le jour avec  Nary, Malala, Haingo (guitariste), Nini (batteur), Bim (chanteur – percussionniste), Mamy (au clavier) et Nantenaina (bassiste) se dotant alors d’une autre dénomination et une nouvelle formation à la fois riche de talents et d’expériences. Le succès ne s’est pas fait attendre grâce aux talents et maturité de ses membres.
Toute l’équipe de la rédaction de La Vérité présente ses sincères condoléances au groupe Zay, à la famille ainsi qu’aux amis de Nary.
Sitraka Rakotobe

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Contrat positif et constructif

Enfin, le nouveau Terminal international de l’aéroport d’Ivato entre en fonction et Ravinala Airports tourne à plein régime !
Après d’âpres négociations, des mois durant, les deux parties - à savoir l’Etat malagasy et Ravinala Airports - sont parvenus à trouver un terrain d’entente. Un nouveau contrat « win-win » débarque.  Un Contrat positif et constructif selon le vœu de Zandry Kely.
Le nouveau régime Orange issu de l’élection présidentielle de 2018, portant au pouvoir Rajoelina Andry Nirina, candidat du MAPAR, rejette le contrat signé entre les dirigeants du régime Bleu de Rajaonarimampianina Hery d’une part et le Consortium Ravinala dont les principaux investisseurs Méridiam (45 %), Aéroports de Paris - ADP (-35 %), Bouyges Bâtiment international (- 10 %), Colas (- 10 %) de l’autre.
Rajoelina Andry, le nouvel homme fort du pays, écarte d’un revers de la main l’idée de cautionner le Contrat concocté par les dignitaires du régime HVM avec le Consortium Ravinala. Un marché des dupes !
Après minutieuses analyses, les techniciens du ministère des Transports, du Tourisme et de la Météorologie, de l’époque, sous l’ordre du Président Rajoelina, ont pu détecter au moins 40 points compromettants qui nécessitent de profondes remises en cause dans le Contrat initial. De 2019 jusqu’à la signature du « Contrat remanié » ce mercredi 15 décembre au Palais d’Etat d’Iavoloha, les négociations n’ont pas cessé jusqu’à ce que le principe de « Win-win » soit respecté. Selon les nouveaux maîtres des lieux, les intérêts des Malagasy sont non négociables.
Au moins, quatre points essentiels ont fait l’objet d’amendement et que les dirigeants du régime Orange les considèrent comme inacceptables et donc à réviser. La Redevance de développement des infrastructures aéroportuaires (RDIA), point crucial du Contrat initial, a subi d’importantes modifications. Concernant les vols domestiques, elle passe de 20,80 à 18 euros. Pour les vols régionaux et internationaux, de 41,60 à 38 euros. Dans la logique des faits, le coût du billet va connaitre une baisse considérable sinon non négligeable. Visiblement, Rajoelina veut par tous les moyens booster le tourisme. Une légitime préoccupation qui va directement droit au cœur et l’esprit des opérateurs qui, à leur tour, apprécieront le geste. D’autre part, la redevance de stationnement qu’Air Madagascar doit payer dans le cadre du Contrat initial s’élève à 600 millions d’euros. Dans le Contrat remanié, elle est de l’ordre de 60 millions d’euros. Il y a tout de même un grand fossé qui engouffre la Compagnie nationale. La durée de concession prévue à 28 ans dans le Contrat initial a été revue à la baisse. Et la Sofitrans, objet de litige presque jeté dans l’impasse avec Ravinala Airports, s’est trouvé une porte de sortie honorable. En effet, la Sofitrans est maintenue en sa qualité d’actionnaire dans la gestion du « Duty Free ».
Légitimement, on se demande pourquoi les anciens notables du régime HVM ont accepté la concession de nos deux aéroports internationaux, celui d’Ivato et de Nosy Be, dans des conditions dégradantes prévues dans le Contrat initial. En tout cas, il n’y a pas mille autres raisons que les espèces sonantes et trébuchantes qui aveuglent.
Heureusement pour le pays que Rajoelina et son équipe ont su faire respecter les inviolables intérêts des 25 millions de Malagasy et faire valider un Contrat positif et constructif.
Ndrianaivo

 

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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